Vaud
L'eau lausannoise est de bonne qualité et solidaire
Un taux de conformité de l’eau potable proche de 100%. C’est ce qui ressort des plus de 100'000 analyses effectuées en 2018 par le Service de l’eau de la Ville de Lausanne qui abreuve 18 communes. Quelque 31 milliards de litres d’eau potable sont surveillés chaque année.
Tous les voyants sont au vert. A l’heure de faire le bilan annuel de la qualité de son eau potable, la Ville de Lausanne se montre satisfaite. En 2018, seuls cinq cas de non-conformités microbiologiques ont été détectés, mais sans danger pour les consommateurs. Cinq cas sur 100'000 résultats d’analyse. En octobre, une suspicion de pollution sur l’eau en provenance du Pays-d’Enhaut a également nécessité une intervention rapide. L’eau était brune et nauséabonde. Au final, plus de peur que de mal. Sébastien Apothéloz, chef du Service de l’eau :
Le Service de l’eau de la Ville de Lausanne fournit 17 autres communes parmi lesquelles Crissier, Renens, Epalinges, Ecublens ou encore Cheseaux.
Surveiller la qualité de l’eau, une chasse perpétuelle aux nouvelles substances potentiellement dangereuses. Notamment dans le domaine des micropolluants, rappelle Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la sécurité et l'économie :
Veiller à la qualité de l’eau, une mission essentielle sachant que 245'000 personnes sont desservies par ce réseau et que 90% d’entre elles boivent l’eau du robinet. Lors des analyses, les spécialistes recherchent les risques microbiologiques, physico-chimiques et les micropolluants. Cette dernière catégorie est le cheval de bataille du Service de l’eau. Ils proviennent de l’agriculture, de l’industrie, mais aussi de la population. Sébastien Apothéloz :
Résidus de médicaments, de cosmétiques ou de produits de synthèse se retrouvent dans l’eau. Une présence que Sébastien Apothéloz assure sans risque grâce au traitement de l’eau et leur présence infinitésimale. A titre d’exemple, tous les cours d’eau de Suisse contienne de la Metformin, un médicament antidiabétique. Afin de s'assurer que la présence des micropolluants n'est pas dangereuse, il est nécessaire d'avoir un processus de détection propre à chacun, raison pour laquelle la recherche est continue. Récemment, le Service de l’eau a mené une vaste étude sur les micropolluants des cosmétiques. Sébastien Apothéloz :
Au total, c'est la qualité de quelque 31 milliards de litres d’eau potable que le Service de l'eau de la Ville de Lausanne doit assurer chaque année.
Un centime solidaire
Le centime solidaire a dix ans. Une décennie que 21 communes parmi lesquelles Lausanne, Morges, Lutry, Cossonay ou encore Epalinges versent un centime par mètre cube d’eau vendu dans leur commune. Soit environ 2 francs par an pour un ménage de quatre personnes. Grâce à cette action, 240'000 francs sont récoltés chaque année pour améliorer l’accès à l’eau et moderniser les procédés d’assainissement à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Les actions se concentrent dans des quartiers défavorisés de la ville où 70 km de conduites d’eau ont pu être posées. Un nouveau projet est en cours. Sébastien Apothéloz, chef du Service de l’eau de Lausanne :
Grâce à ce réseau de solidarité, 2'400 ménages ont été branché à un réseau d’eau. Le Service de l'eau de Lausanne a créé une bouteille d'eau en verre solidaire, elle coûte 8 francs dont 5 francs sont reversés au fond de solidarité. En cette journée mondiale de l’eau, rappelons que 2,1 milliards de personnes ne disposent pas d'eau potable chez elles.
Lausanne
Place du Tunnel: des aménagements transitoires réalisés cet été
La démarche "Riponne-Tunnel" franchit une nouvelle étape à Lausanne. Des aménagements transitoires vont être réalisés à la place du Tunnel cet été. Objectif: proposer des activités ludiques et familiales, des espaces de détente et lieux pour des manifestations culturelles.
Les propositions issues d'un concours d'idées et d'un processus participatif vont être testées prochainement à la place du Tunnel. Dans la partie sud, le concept retenu vise à transformer le lieu en une "place-jardin" ludique et familiale, écrit la Municipalité mardi dans un communiqué.
Organisée en petits îlots évolutifs (espaces de jeu et de détente, îlots de verdure), la place offrira un nouvel espace de vie qui complétera l’animation proposée par les nombreux commerces du quartier. Une présence végétale marquée, complémentaire à celle des platanes existants, ainsi qu’un travail sur les revêtements de sol viendront rafraîchir la place.
Apaisement du trafic
Dans une ambiance plus minérale, la partie nord va bénéficier d’un espace pour accueillir des activités de quartier et des manifestations culturelles. Objectif: favoriser le vivre-ensemble et l'appropriation des lieux par les usagers.
Afin d’apaiser le trafic tout en diminuant l’aspect routier des lieux, le passage en zones modérées devrait être privilégié autour de la place. Les places de stationnement supprimées sur les aires réaménagées seront en partie compensées. Une solution alternative sera également proposée pour les maraîchers et les taxis.
Consultation des partenaires
Les partenaires locaux seront auparavant invités à exprimer leur avis sur le futur visage de la place. Cela permettra d’ajuster le projet en fonction de leurs besoins, précise le communiqué.
Le caractère éphémère de ces aménagements permettra de faire évoluer le projet final en fonction des usages observés lors de cette phase de test. Enfin, la Municipalité souhaite réaliser ces aménagements transitoires durant l’été 2021, sous réserve du bon déroulement de la procédure de publication dans la Feuille des avis officiels.
Vaud
Nyon réduit son éclairage public
La ville de Nyon a décidé de mettre en oeuvre sans tarder les premières mesures de son Plan lumière. Dès lundi, l'éclairage nocturne sera abaissé, voire supprimé, dans certaines zones sensibles pour la faune et la flore. La commune procédera par étapes, avec des phases de tests.
L'objectif est d'éclairer ce qui est nécessaire, quand c'est nécessaire et avec un équipement optimisé, rappelle lundi la ville dans un communiqué. A terme, les mesures devraient permettre de réaliser de "substantielles économies", de l'ordre de 70%.
Concrètement, dès le 19 avril, la réduction de 50% de l'éclairage des routes de transit actuellement pratiquée de minuit à 05h00 commencera dès 22h00. D'autres mesures seront testées, comme l'extinction de l'éclairage de 22h00 à 05h00 dans certaines zones industrielles (dès le 10 mai) et dans certaines rues résidentielles (dès le 24 mai). Un courrier sera envoyé aux riverains.
Suisse Romande
Le brassage des eaux du Léman est toujours incomplet
Le brassage hivernal des eaux du Léman n'a été que partiel cet hiver. Pour la neuvième année consécutive, les eaux du fond du lac ne se sont pas mélangées aux eaux de surface.
Cet hiver, le brassage a atteint 145 mètres de profondeur et n'a donc pas atteint le fond du lac, explique lundi la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL). Le dernier brassage complet remonte à l'hiver rigoureux 2011-2012.
La répétition de ces brassages incomplets entraîne une augmentation de la température au fond du lac et une diminution de la concentration en oxygène. Cette situation représente un risque d'asphyxie pour les organismes vivants en profondeur.
Le déficit en oxygène au fond du lac entraîne la libération du phosphore contenu dans les sédiments. En l'absence de brassage complet, ce phosphore s'accumule en profondeur, explique la CIPEL.
Lors du prochain hiver rigoureux, un brassage complet remobiliserait ce phosphore en surface et pourrait favoriser la prolifération d'algues. Dans ces conditions, il convient de veiller à diminuer les apports en phosphore d'origine humaine, recommande la commission.
Vaud
Les Jeunesses campagnardes ont mal à leurs événements
Les Jeunesses campagnardes souffrent de la pandémie. A l’image de nombreux festivals et autres rendez-vous culturels et sportifs, elles voient leurs événements annulés par la pandémie. Dernière victime en date le giron du Centre organisé par la Jeunesse de Puidoux.
Les Jeunesses campagnardes, aussi, sont victimes de la pandémie. A l’image de nombreux festivals et autres rendez-vous culturels et sportifs, elles voient leurs événements annulés à cause du coronavirus. Le giron du Centre qui devait se tenir du 28 juillet au 1er août prochain n’aura pas lieu. Puidoux a annoncé la semaine dernière renoncer. Ceci afin de ne pas se mettre davantage en difficulté financière. L’événement avait déjà été repoussé en 2020 à cause de la pandémie. Les organisateurs de trois autres girons, prévus cet été à Monnaz, Rances et Chavannes-le-Chêne, veulent encore y croire. Tout comme la Fédération vaudoise des Jeunesses Campagnardes (FVJC). On écoute son président Cédric Destraz:
La FVJC et les comités régionaux travaillent de concert pour pouvoir répondre aux différentes mesures sanitaire qui seront encore en vigueur cet été. Mais ils le savent, un giron en 2021 ne sera de toute manière pas similaire à ceux qui ne connaissaient pas la pandémie.
Les comités des girons de Monnaz, Rances et Chavannes-le-Chêne feront un point avec la Fédération un mois et demi avant leur événement respectif pour statuer sur son maintien ou non. En cette période, le comité central de la FVJC estime devoir être au plus près de ses membres.
Les Jeunesses sont ainsi privées depuis plus d’une année de leur principal apport financier. Tiennent-elle le coup ? C’est la question posée au président de la Fédération vaudoise des Jeunesses campagnardes:
Maintenir l'intérêt des membres
Après 2020, la pandémie a donc encore frappé sur 2021. Trop d’incertitudes pour que le comité d’organisation du giron du Centre poursuive l'organisation de son événement. Or sans ces rendez-vous, les Jeunesse perdent un peu de leur essence. Mais le comité central essaie, tant que faire se peut, de maintenir l’intérêt et la motivation de ses membres via Internet.
Comme beaucoup, la FVJC espère bientôt pouvoir retrouver une activité « comme avant » la pandémie. Car le temps devient long pour ses jeunes membres:
En temps normal, les girons rassemblent en moyenne plus de 25'000 personnes sur cinq jours. Les trois restants sont prévus à Monnaz du 30 juin au 4 juillet, Rances du 14 au 18 juillet et Chavannes-le-Chêne du 11 au 15 août.
Vaud
Tests à large échelle dans les entreprises vaudoises
Le canton de Vaud se tourne vers ses entreprises pour renforcer le dépistage du Covid-19. Dès lundi, les sociétés ayant leur siège social ou une succursale dans le canton peuvent s'inscrire sur une plateforme pour tester régulièrement leurs collaborateurs.
Les employés ne peuvent pas être contraints, mais les entreprises qui participent à l'opération doivent pouvoir tester environ 80% de leurs collaborateurs présents sur site, indique vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Les tests doivent par ailleurs être répétés une fois par semaine pendant au moins un mois.
Ce dispositif permet un remboursement des coûts des tests tel que prévu par la Confédération, et pour lequel une autorisation du canton est nécessaire.
Il est prévu d'utiliser des tests rapides. Il sera également possible de faire des tests PCR salivaires ou nasopharyngés, pour autant qu'ils puissent être analysés de manière groupée plutôt qu'individuellement. Dans chaque entreprise, une personne devra être désignée pour assurer l'organisation.
"Les tests répétés sont un instrument efficace s'ils sont effectués sur des groupes de personnes très mobiles, qui ont des contacts nombreux dans la vie professionnelle ou qui sont actives dans des domaines où il est difficile de mettre en place des plans de protection adéquats", relèvent les autorités vaudoises dans leur communiqué.
Ecoles privées seulement
Outre les entreprises, les mêmes dispositions sont proposées à l'ensemble des collaborateurs de clubs sportifs, culturels ou artistiques. Cela ne concerne toutefois pas l'école publique. Pour l'école obligatoire et post-obligatoire, des équipes mobiles de test interviennent, si nécessaire, dès que deux cas ont été identifiés dans une ou plusieurs classes en l'espace de cinq jours consécutifs, rappelle l'Etat de Vaud.
A noter toutefois que les écoles privées sont, elles, considérées comme des entreprises et peuvent s'inscrire sur la plateforme.
L'opération menée dès lundi auprès des entreprises s'ajoute au dispositif cantonal de tests (centres, médecins et pharmacies) et aux campagnes de dépistage ciblées menées en cas de flambées ou préventivement, comme cela a par exemple été le cas cet hiver dans les stations de ski.
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