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Vaud

Pour un contrôle externe du dossier Broulis

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La déclaration d'impôt de Pascal Broulis ne doit pas être contrôlée par des services de son propre département, estime la présidente du gouvernement Nuria Gorrite. Le conseiller d'Etat vaudois a avancé cette proposition dimanche dans la presse.

Nuria Gorrite a confirmé lundi ses propos rapportés dans le Tages-Anzeiger. Selon la présidente, le gouvernement ne devrait pas accepter que l'Inspectorat fiscal soit chargé de contrôler la déclaration d'impôt du grand argentier vaudois.

L'Inspectorat fait partie du Département des finances. Il est donc placé sous la responsabilité de Pascal Broulis et les conflits d'intérêts sont manifestes, explique Nuria Gorrite dans le journal zurichois. Le gouvernement va fixer mercredi dans sa séance les conditions garantissant l'objectivité d'un tel examen.

Interrogé lundi matin par l'ats en marge d'une conférence de presse sur l'élévation d'un bâtiment lausannois, Pascal Broulis a renvoyé toute discussion sur ses impôts à la séance du Grand Conseil de mardi durant laquelle il répondra aux questions des députés.

Dans Le Matin Dimanche, Pascal Broulis a déclaré qu'il était prêt à ce que sa déclaration d'impôt soit soit soumise à l'Inspectorat: "ça ne me pose aucun problème". Depuis des semaines, le chef des finances est au coeur de la polémique à cause de sa situation fiscale.

SOURCE ATS

PHOTO KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD

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3 Commentaires

3 Comments

  1. Justin

    6 mars 2018 à 22:48

    Dans le cas de P. Broulis, une procédure d’enquête INDEPENDANTE et NEUTRE devrait être engagée, enquête que le ministre des finances applique à d'autres: lever du secret bancaire, vérification de toutes
    les pièces justificatives, la preuve de la résidence réelle, ainsi qu’une surveillance de ses déplacements et activités si nécessaire, etc.
    A défaut, il serait blanchi que par lui-même.
    Nom d’un Ulysse !

  2. Justin

    7 mars 2018 à 18:03

    Après de mûres réflexions, une procédure d’enquête fiscale ‘INDEPENDANTE et NEUTRE’ est décidée.
    Une procédure d’enquête de blanchiment ou de recherche de la vérité ? Il n’est certes pas aisé d’en désigner l’organe compétent et neutre : une commission issue de l’administration fiscale chapotée par
    l’intéressé sous enquête et comme vérificateur externe une personnalité ayant déjà de bonnes relations
    avec ce dernier. C’est vrai, le citoyen-assujetti se pose des questions…

  3. Jacques

    17 avril 2018 à 09:58

    Oui, on comprend pourquoi le PLR veut maintenir le secret bancaire et fiscal!
    Au final, l’optimisation fiscale…, ce n’est pas pour tout le monde… !
    P.B aime aussi surtaxer le peuple chaque année par une indexation de l’impôt ICC de 2% (revenu) et de 3% (fortune) alors que le renchérissement dans ce pays est bien inférieur à 1%. Est-ce bien légal ? Et qui est réellement concerné par cette indexation ??
    Les retraités sont les grands perdants, ils ne ressentent que l'augmentation cynique des impôts!
    Bientôt on aura peut-être un nouveau ‘retraité-citoyen’… à la charge du contribuable..

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Live: Lausanne se déconcentre et encaisse deux fois en 1 minute

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©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

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Économie

La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Ils ont notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs à ses actionnaires, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Menaces d'activistes: Holcim n'ouvrira pas ses portes à Eclépens

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En raison de menaces d'activistes, Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du 4 mai à Eclépens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du samedi 4 mai à sa cimenterie d'Eclépens (VD). Des menaces d'activistes, qui critiquent l'impact environnemental du groupe, sont à l'origine de cette annulation.

"Nous avons été prévenus d'actions en préparation d'activistes radicaux qui nous ont poussé à prendre cette difficile décision", indique Arthur Got, porte-parole d'Holcim, contacté par Keystone-ATS.

Holcim ne souhaite pas faire d'autre commentaire sur ces menaces qui "se sont malheureusement multipliées ces derniers jours."

Le groupe se trouve sous le feu des critiques des activistes climatiques depuis plusieurs années. A Eclépens, la contestation a culminé entre 2020 et 2021 lorsque la colline du Mormont, où Holcim prélève son calcaire, a été le théâtre de la première Zone à défendre (ZAD) de Suisse.

La sécurité "avant tout"

Pour répondre à ces enjeux environnementaux, l'entreprise a lancé plusieurs projets pour réduire sa production de CO2 (matériaux plus écologiques, recyclage du béton, suppression du pétrole pour alimenter le four d'Eclépens, captage de CO2, etc). Mardi encore, lors d'une visite organisée pour les médias, le cimentier a présenté ses avancées en vue d'une décarbonisation, lui qui souhaite être climatiquement neutre en 2050.

La journée portes ouvertes du 4 mai, la première à Eclépens depuis 2012, visait notamment à montrer ces efforts. La décision d'annuler l'événement, pour lequel Holcim attendait 3000 visiteurs, "va à l'encontre de notre volonté d'ouverture et de dialogue avec toutes nos parties prenantes", regrette l'entreprise. Elle ajoute toutefois que la sécurité de son personnel et des visiteurs "passe avant tout."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vers une automatisation des prestations sociales ?

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Il suffirait de cocher une case sur sa déclaration d'impôt pour obtenir les prestations sociales auxquelles on a droit (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une alliance entre le syndicat SUD et le POP entend lutter contre le fait que 30 à 40% des bénéficiaires potentiels ne recourent pas aux prestations sociales auxquelles ils ont pourtant droit. Première étape, une interpellation déposée au Grand Conseil vaudois mardi prochain.

Entre 30 et 40% des ayants-droits ne toucheraient pas les prestations sociales qui leur sont dues. En cause, selon le POP vaudois et le syndicat SUD, trop d’obstacles administratifs, et un manque de considération de l’Etat de Vaud. Pour remédier à une situation qu’ils jugent urgente, ils appellent à l’automaticité des prestations.

Pour ceci, POP et SUD proposent tout d'abord d’ajouter une case à cocher sur la déclaration d’impôts, précisant que le fisc a déjà toutes les données en main. En deuxième lieu, ils imaginent la mise sur pied d’un Bureau pour l’automaticité des prestations sociales. Les précisions de Lucas Schalbetter, président du POP vaudois.

Lucas SchalbetterPrésident du POP vaudois

Pour le POP vaudois et le syndicat SUD, le manque de considération du gouvernement est aussi à l'origine d’autant de non-recours aux prestations sociales. Aristides Pedraza, membre du secrétariat fédéral du Syndicat SUD.

Aristides PedrazaMembre du Secrétariat fédéral du syndicat SUD

"Avoir des droits, c’est bien. Pouvoir y accéder, c’est mieux!"

Mardi prochain, à l’occasion de la séance hebdomadaire du Grand Conseil, le député POP Marc Vuilleumier soumettra plusieurs interrogations au Conseil d’Etat. Il demandera notamment si le gouvernement prévoit de chiffrer le non-recours aux prestations sociales. Et s’il s’est approché des cantons de Neuchâtel, Genève, du Jura et du Valais qui pratiquent déjà l’automaticité des subsides à l’assurance maladie. Écoutez Marc Vuilleumier, qui entend lancer une "fusée à deux étages".

Marc VuilleumierDéputé POP au Grand Conseil vaudois

Le deuxième étage de la fusée, c’est une motion qui demande donc l'automaticité des prestations sociales. Un système qui est déjà en place dans d'autres cantons romands. Les subsides à l'assurance maladie, les prestations complémentaires, la rente-pont ou les bourses d'études seraient notamment concernées.

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