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Coronavirus

Tests rapides: résultats fiables en quinze minutes

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Le résultat du test, obtenu en 15 minutes, permet aux personnes négatives de poursuivre leurs activités et aux positives d’être immédiatement soutenues pour se mettre en isolement. (©KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les tests rapides ont une très bonne sensibilité pour détecter les personnes positives au nouveau coronavirus, en particulier les plus contagieuses. C’est ce que révèlent les résultats préliminaires de l’étude RaDiCo menée par Unisanté à Lausanne, en partenariat avec l’Institut de microbiologie du CHUV et le groupe Vidy Med.

Le résultat du test, obtenu en 15 minutes, permet aux personnes négatives de poursuivre leurs activités et aux positives d’être immédiatement soutenues pour se mettre en isolement.

Menée depuis le 25 septembre par le Centre universitaire de médecine générale et de santé publique (Unisanté) auprès des personnes symptomatiques venant se faire tester dans les filières rapides, l’étude RaDiCo vise à déterminer la performance diagnostique des tests rapides antigéniques en conditions réelles.

À la différence des tests virologiques PCR, les tests antigéniques recherchent non pas le matériel génétique du virus, mais une protéine présente dans le virus. La technique d’analyse est plus rapide et ne nécessite en général pas d’équipement spécifique. Ces tests se font pour le moment sur prélèvement nasopharyngé, avec un rendu des résultats au bout de 15 minutes.

En plus du frottis nasal pour le test PCR standard, un deuxième frottis était ainsi proposé aux personnes testées dans le cadre de l’étude et les participants étaient informés immédiatement du résultat du test. En cas de résultat positif, l’Office du médecin cantonal recevait l’information dans des délais très courts, a indiqué Unisanté mardi dans un communiqué.

Résultats en léger retrait

Les résultats des deux tests ont été comparés pour évaluer les performances respectives de chaque méthode chez 380 personnes. Les résultats préliminaires révèlent que, parmi toute la population testée présentant des symptômes suggestifs de Covid-19 (tels que fièvre, toux, perte du goût et de l’odorat), les tests rapides ont permis de détecter 22% (+/- 5%) de personnes positives et la PCR nasale 26% (+/- 5%).

En ce qui concerne les personnes les plus contagieuses (qui ont une charge virale de plus de 100'000 copies par millilitre), le taux de détection des tests rapides était de 21% (+/- 4%) et celui de la PCR nasale de 22% (+/- 4%).

Par rapport à la PCR nasale, le test rapide a montré une sensibilité (capacité à détecter les vrais cas positifs) de 85% si l’on considère tous les cas positifs, et de 94% si l’on considère les personnes les plus contagieuses.

Un résultat immédiat apprécié

Les patients participant à l’étude RaDiCo ont manifesté leur satisfaction à recevoir le résultat du test tout de suite, ce qui leur a permis de prendre rapidement des décisions sur le plan professionnel ou privé. Le fait de pouvoir donner le résultat sur place a aussi permis aux soignants d’être à l’écoute des personnes positives, parfois très inquiètes des conséquences potentielles de la maladie, et de leur donner des informations et conseils pratiques de vive voix.

Pour les participants en contact étroit avec un nombre important de personnes, le résultat positif transmis immédiatement à l’Office du médecin cantonal a également permis aux autorités de prendre des décisions rapides sur les quarantaines.

Le fait d’avoir un résultat immédiat augmente la motivation de la population à se faire tester en cas de symptômes compatibles avec le Covid-19, permettant ainsi de détecter plus de personnes positives au total, malgré le petit nombre de personnes qui seront manquées en raison de la sensibilité légèrement inférieure du test rapide, conclut Unisanté.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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