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Vaud

Bussigny vote ce dimanche sur le Musée Bolo

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Les Bussignolais décideront dimanche s'ils veulent accueillir le Musée Bolo créé par Yves Bolognini et dédié au numérique (archives). (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les Bussignolais décident dimanche par référendum s'ils veulent d'un complexe culturel qui accueillera le Musée Bolo dédié au numérique. Pour ses partisans, il animera un nouveau quartier en construction. Les opposants craignent les incidences financières du projet .

Le vote porte sur une demande de crédit de 322'000 francs. Présentée par la Municipalité de Bussigny ce printemps afin d'organiser un concours d'architecture pour ce complexe, elle avait été acceptée de justesse par le Conseil communal.

Le projet propose de réunir, dans le nouveau quartier qui se construit à l'ouest de la commune, une salle de spectacles d'une centaine de places, ainsi qu'un restaurant. S'y ajoute un espace muséal pour accueillir la collection de vieux ordinateurs du Musée Bolo actuellement situé à l'EPFL.

Impact financier redouté

Les coûts de construction se montent à 14 millions, dont une moitié à la charge du Musée Bolo et l'autre à la commune. Les opposants, qui ont obtenu suffisamment de signatures pour qu'un scrutin soit organisé, se disent inquiets de l'impact du projet sur les finances communales.

La commune doit faire face à d'autres investissements importants, notamment le nouveau collège, l'arrivée du tram, du bus, ainsi qu'au départ d'un important contribuable, a déclaré Jacques Miauton, porte-parole des référendaires à Keystone-ATS. Sans compter la RIE III, note-t-il.

"Il n'existe pas de besoins réels", résume le conseiller communal. "La commune compte déjà 22 restaurants. Et nous estimons qu'elle est déjà suffisamment équipée en salle de spectacles". M.Miauton n'est en outre pas convaincu "qu'on puisse faire tourner un musée hors-sol, créé de toutes pièces, à Bussigny".

Contre une cité-dortoir

La Municipalité estime elle que la commune de 8700 habitants peut se permettre cet investissement. Son argument principal: des infrastructures sont nécessaires pour animer le nouveau quartier qui accueillera à terme 2500 personnes, explique la syndique Claudine Wyssa.

"L'implantation d'une salle polyvalente et d'un restaurant permettra d'éviter l'effet cité-dortoir. La conjonction avec l'arrivée d'un musée, c'est un heureux hasard. Le Musée Bolo cherchait des locaux et on en avait à lui offrir", a raconté la PLR.

"On a fait nos calculs; on ne dit pas que ça ne coûte rien", note Mme Wyssa. "Mais ce sont des montants tout à fait supportables pour la commune en l'état. Vu l'importance du quartier, cela apparaît comme un complément raisonnable qui n'impactera que peu les comptes de fonctionnement. Quant à la RIE III, un accord a été trouvé et les communes du canton recevront une aide du canton, a-t-elle rappelé.

Présent et futur

De son côté, le fondateur et directeur du Musée Bolo, Yves Bolognini avoue être sur des charbons ardents à quelques jours du vote. "Ce nouveau projet, ce n'est pas simplement un déménagement", souligne-t-il.

L'idée est de se baser sur les collections du Musée (5000 ordinateurs et des dizaines de milliers d'autres objets, dont certains uniques) pour raconter l'histoire du numérique et du bouleversement dont il est à l'origine. "Nous voulons faire quelque chose d'interactif, de moderne et grand public et non un musée poussiéreux avec des objets entassés", explique-t-il.

Sauvegarde du patrimoine

Un concept muséographique a été mis sur pied par Marc Atallah, directeur de la Maison d'ailleurs à Yverdon-les-Bains. Il estime que le nombre de visiteurs annuels pourrait avoisiner les 10'000.

L'an dernier, le Musée avait lancé une recherche de fonds pour sauvegarder son patrimoine et payer le loyer des lieux de stockage. "Depuis, on a cherché à se professionnaliser, ce qui n'est pas possible à l'EPFL. Bussigny avait besoin d'animer ce nouveau quartier. On s'est bien trouvé à ce moment-là", glisse M. Bolognini.

 

(ATS - KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

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Lausanne

Lausanne: la quarantaine de caravanes à la Rama ont levé le camp

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A l'image des caravanes ayant occupé illégalement le parking P+R de la Bourdonnette au sud de Lausanne, avant de lever le camp le 8 mai dernier, celles stationnées sur le parking de la Rama, au nord de la ville, sont finalement aussi parties, vendredi matin (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La quarantaine de caravanes de gens du voyage stationnées sur le site de la Rama à Montheron, au nord de Lausanne, ont levé le camp vendredi matin. Sous la menace d'une évacuation et d'amendes conséquentes, les gens du voyage ont finalement quitté les lieux qu'ils occupaient illégalement depuis mars dernier, limité à 25 caravanes.

"La fermeté a payé. Ne pas respecter les règles imposées a des conséquences. Oui, toutes les caravanes sont parties ce matin", a indiqué à Keystone-ATS Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la sécurité, confirmant une information de 24 Heures.

Une ordonnance de mesures provisionnelles avait été rendue par le président de la Chambre patrimoniale cantonale le 12 mai, ordonnant aux gens du voyage de partir dans un délai de dix jours, cas échéant sous la menace des forces de l'ordre. La justice vaudoise avait également suivi une autre demande de la Municipalité lausannoise, à savoir une amende d'ordre de 1000 francs par jour d'inexécution.

Les frais de justice, à hauteur de 3670 francs avaient en outre été mis à charge des gens du voyage, qui devront également participer aux honoraires d'avocat à hauteur de 3000 francs.

La procédure judiciaire remonte à la fin de l'hiver, lorsqu'une quarantaine de caravanes étaient arrivées sur le parking du Chalet-à-Gobet le 24 février, avant d'être escortées vers le parking de la Rama. La ville avait autorisé 25 d'entre elles à y demeurer au-delà du lundi 3 mars. Cette limite n'ayant pas été respectée, la Municipalité avait alors déposé une plainte pénale pour occupation illicite du terrain, et une plainte au civil en vue d'une évacuation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Faux policiers: interpellation grâce à la victime d'une tentative

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Pour l'année 2025, quelque 564 cas de faux policiers dont 159 réussites ont déjà été recensés sur le territoire vaudois, selon la police cantonale (photo symbolique). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Un ressortissant français âgé de 19 ans et domicilié en France a été arrêté à la suite d'une tentative d'escroquerie aux faux policiers à Moudon (VD), grâce à la vigilance de la personne qu'il avait contactée par téléphone. Dénoncé au Ministère public, l'homme a été condamné par voie d'ordonnance pénale immédiate, a indiqué vendredi la police cantonale.

Les faits se sont déroulés il y a une semaine (vendredi 16 mai), précise la police vaudoise dans son communiqué. Contactée téléphoniquement vers 22h30 par un homme, une ressortissante suisse âgée de 71 ans a composé le 117 et a expliqué qu'un individu, qui prétendait travailler pour la police, allait passer à son domicile de Moudon pour récupérer ses cartes bancaires, détaille-t-elle.

Une patrouille s'est alors rapidement rendue sur place et les gendarmes ont réussi à interpeller un individu qui quittait les lieux. Interrogé, ce jeune Français a reconnu être l'auteur de la tentative d'escroquerie, poursuit la police.

Plus de 500 cas déjà en 2025

Celle-ci rappelle au passage que cette arnaque aux faux policiers a toujours cours dans le canton de Vaud. Pour l'année 2025, quelque 564 cas de faux policiers dont 159 réussites ont déjà été recensés sur le territoire cantonal, informe-t-elle.

La police cantonale rappelle également qu'elle ne se rend jamais chez des particuliers pour saisir les cartes bancaires ou les objets de valeur. Elle incite les personnes à rester vigilantes lorsqu'elles reçoivent un appel téléphonique de ce type et à composer directement le numéro 117.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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