Vaud
Bussigny vote ce dimanche sur le Musée Bolo
Les Bussignolais décident dimanche par référendum s'ils veulent d'un complexe culturel qui accueillera le Musée Bolo dédié au numérique. Pour ses partisans, il animera un nouveau quartier en construction. Les opposants craignent les incidences financières du projet .
Le vote porte sur une demande de crédit de 322'000 francs. Présentée par la Municipalité de Bussigny ce printemps afin d'organiser un concours d'architecture pour ce complexe, elle avait été acceptée de justesse par le Conseil communal.
Le projet propose de réunir, dans le nouveau quartier qui se construit à l'ouest de la commune, une salle de spectacles d'une centaine de places, ainsi qu'un restaurant. S'y ajoute un espace muséal pour accueillir la collection de vieux ordinateurs du Musée Bolo actuellement situé à l'EPFL.
Impact financier redouté
Les coûts de construction se montent à 14 millions, dont une moitié à la charge du Musée Bolo et l'autre à la commune. Les opposants, qui ont obtenu suffisamment de signatures pour qu'un scrutin soit organisé, se disent inquiets de l'impact du projet sur les finances communales.
La commune doit faire face à d'autres investissements importants, notamment le nouveau collège, l'arrivée du tram, du bus, ainsi qu'au départ d'un important contribuable, a déclaré Jacques Miauton, porte-parole des référendaires à Keystone-ATS. Sans compter la RIE III, note-t-il.
"Il n'existe pas de besoins réels", résume le conseiller communal. "La commune compte déjà 22 restaurants. Et nous estimons qu'elle est déjà suffisamment équipée en salle de spectacles". M.Miauton n'est en outre pas convaincu "qu'on puisse faire tourner un musée hors-sol, créé de toutes pièces, à Bussigny".
Contre une cité-dortoir
La Municipalité estime elle que la commune de 8700 habitants peut se permettre cet investissement. Son argument principal: des infrastructures sont nécessaires pour animer le nouveau quartier qui accueillera à terme 2500 personnes, explique la syndique Claudine Wyssa.
"L'implantation d'une salle polyvalente et d'un restaurant permettra d'éviter l'effet cité-dortoir. La conjonction avec l'arrivée d'un musée, c'est un heureux hasard. Le Musée Bolo cherchait des locaux et on en avait à lui offrir", a raconté la PLR.
"On a fait nos calculs; on ne dit pas que ça ne coûte rien", note Mme Wyssa. "Mais ce sont des montants tout à fait supportables pour la commune en l'état. Vu l'importance du quartier, cela apparaît comme un complément raisonnable qui n'impactera que peu les comptes de fonctionnement. Quant à la RIE III, un accord a été trouvé et les communes du canton recevront une aide du canton, a-t-elle rappelé.
Présent et futur
De son côté, le fondateur et directeur du Musée Bolo, Yves Bolognini avoue être sur des charbons ardents à quelques jours du vote. "Ce nouveau projet, ce n'est pas simplement un déménagement", souligne-t-il.
L'idée est de se baser sur les collections du Musée (5000 ordinateurs et des dizaines de milliers d'autres objets, dont certains uniques) pour raconter l'histoire du numérique et du bouleversement dont il est à l'origine. "Nous voulons faire quelque chose d'interactif, de moderne et grand public et non un musée poussiéreux avec des objets entassés", explique-t-il.
Sauvegarde du patrimoine
Un concept muséographique a été mis sur pied par Marc Atallah, directeur de la Maison d'ailleurs à Yverdon-les-Bains. Il estime que le nombre de visiteurs annuels pourrait avoisiner les 10'000.
L'an dernier, le Musée avait lancé une recherche de fonds pour sauvegarder son patrimoine et payer le loyer des lieux de stockage. "Depuis, on a cherché à se professionnaliser, ce qui n'est pas possible à l'EPFL. Bussigny avait besoin d'animer ce nouveau quartier. On s'est bien trouvé à ce moment-là", glisse M. Bolognini.
(ATS - KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
Culture
Ferme des Tilleuls à Renens: BD, art et pop culture en vedette
A la Ferme des Tilleuls à Renens, bande dessinée, histoire de l'art, pop culture et littérature sont à l'offensive. Décloisonnant les frontières de l'art dans un dédale iconographique immersif, "PULPATTACK" réunit trois oeuvres monumentales du couple biennois M.S. Bastian et Isabelle L., qui développe depuis 2004 un langage artistique commun. A découvrir jusqu'au 22 juin.
Poétique et ludique, "Paradis enchanté" surgit tel un panorama de science-fiction chatoyant, expliquent les responsables de l'espace d'exposition et de création de l'Ouest lausannois. Le duo convoque ici les esthétiques fantastiques et drolatiques des illustrations de Roger Dean, de "Max et les Maximonstres" de Maurice Sendak ou encore du "Voyage de Chihiro" de Hayao Miyazaki.
En contrepoint, la deuxième oeuvre exposée, "Bastokalypse", se déploie en frise figurative et horrifiante. Concentré de références iconographiques de l'apocalypse, cette oeuvre en noir et blanc puise autant dans les mythologies millénaires, les images d'effroi des temps modernes, comme "Guernica" de Pablo Picasso ou "Maus" d'Art Spiegelman, que dans les scénarios burlesques ou catastrophiques des "graphic novels", de l’art modeste ou des médias de masse.
Tour du monde
Convoquant les langages de l'illustration, du dessin animé et de l'histoire de l'art, l'installation immersive "Pulpokosmos", marquée par l'omniprésence du personnage Pulp, embarque le visiteur pour un voyage intérieur, une découverte du musée intime des deux artistes. Véritable bande dessinée tridimensionnelle dramatique et sonore, ce labyrinthe poétique envahit tous les recoins de La Ferme des Tilleuls, lit-on dans le dossier de presse.
Né à Berne, M.S. Bastian (1963) a grandi à Bienne où il a suivi une formation de graphisme à l'Ecole d'arts visuels. Après avoir passé un an à New York (1991), puis une année à Paris (1992), il s'installe à Zurich comme artiste indépendant jusqu'en 2002. Son travail est salué par de nombreux prix et bourses, dont la bourse fédérale des arts visuels à deux reprises.
Isabelle L. (1967) est née et a grandi à Bienne où elle a aussi suivi une formation de graphisme à l'Ecole d'arts visuels, avant de travailler dans diverses agences de publicité. Après un séjour d'un an aux Etats-Unis (1994), elle s'installe à Zurich de 1998 à 2002. De retour d'un voyage autour du monde en 2003, M.S. Bastian et Isabelle L. se réinstallent à Bienne pour créer ensemble.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Cinq cures historiques du canton ont été rénovées
L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.
Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.
"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.
Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Yverdon: le peuple se prononcera sur le parking de la place d'Armes
La population yverdonnoise aura le dernier mot sur le parking de la place d'Armes au coeur de la Cité thermale, qu'il soit souterrain ou hors terre. Le Conseil communal a voté jeudi soir une mouture amendée du compromis de la Municipalité tout en rejetant l'initiative populaire en faveur d'un parking à 1000 places. Les deux versions seront ainsi opposées en mai.
C'est le "projet du siècle", comme l'a relevé un conseiller communal, qui était le gros morceau de l'ordre du jour du législatif d'Yverdon-les-Bains. Et dans le même temps, un vieux serpent de mer: à savoir trouver la meilleure solution pour donner un nouveau visage à cette place centrale devant la gare, notamment le nombre de places de parc envisagé, entre critères environnementaux et commerciaux.
Car pour rappel, la place d'Armes a fait déjà l'objet d'une kyrielle de projets d'aménagement depuis le milieu des années 60. Le compromis finalement obtenu en 2019 (de la Municipalité à majorité de droite) - avec mille places de parc - avait abouti à un préavis négatif du canton. La nouvelle majorité de gauche avait ensuite présenté un projet redimensionné comptant 430 places pour les voitures, 160 pour les motos et 1000 pour les vélos.
Puis, le collectif Aménagement et Parking Place d'Armes (CAPPA) a lancé son initiative défendant à nouveau un parking à mille places. Le texte avait récolté fin 2023 plus de 4500 paraphes, alors que 3060 étaient nécessaires. Il en va de la survie des activités commerciales dans la ville, argumente le comité.
Un compromis modifié
Et enfin, c'est un nouveau compromis qui a été trouvé et présenté en juin 2024 par la Municipalité comme un contre-projet à l'initiative populaire. Entre les 430 places pour les voitures de son précédent projet et les 1000 demandées par l'initiative, l'exécutif a proposé 600 places. C'est ce préavis qui était soumis en débat devant les conseillers communaux jeudi soir, avec un crédit de 585'000 francs pour mener les études nécessaires au redimensionnement du parking.
Après près de 3h de débat, le Conseil communal a voté en faveur du préavis de la Municipalité, mais amendé par la majorité de gauche du plénum. La modification adoptée demande "un élargissement du périmètre d'étude et de ne pas limiter le projet à un parking souterrain", résume à Keystone-ATS Pierre Dessemontet, syndic d'Yverdon-les-Bains.
"L'amendement ouvre le jeu à des alternatives, comme la réalisation de parkings en silo et une distribution des places ailleurs dans la ville, mais toujours dans le périmètre du centre-ville", poursuit le syndic. L'amendement stipule 600 places dans l'ouvrage de la place d'Armes et 200 places en surface. La mention "souterrain" est gommée dans ses conclusions.
Le Conseil communal a aussi rejeté l'initiative populaire, évitant ainsi qu'elle n'entre en force. Elle est donc soumise de facto au vote populaire. Les citoyens yverdonnois se prononceront ainsi sur les deux objets (préavis amendé et initiative), certainement en mai, selon M. Dessemontet. "En cas de double oui, c'est l'initiative qui, de droit, passe en premier", précise-t-il d'emblée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Moins de nuisances sur l'A9 en 2025
Jusqu’à cinq grues pourraient être posées sur l’A9 cette année. Ceci afin de réaliser le plan de chantier prévu par l’Office fédéral des routes. Il a été présenté ce vendredi. Au programme : assainissements de ponts, reconstruction de murs de soutènement ou encore remplacement d’une paroi anti-bruit.
La ronde des travaux continue sur l’A9. L’Office fédéral des routes a présenté son plan de chantier 2025 ce vendredi. Au programme : assainissements de ponts, reconstruction de murs de soutènement ou encore remplacement d’une paroi anti-bruit. Des travaux « classiques » selon les experts, après une année 2024 exigeante sur le plan technique. Frédéric Rondeau, chef de projet à l’Office fédéral des routes.
La chaussée montagne des tunnels de Chauderon et de la Criblette, cités par Frédéric Rondeau, ont été complètement assainis l’an dernier. Pour ce qui est de la chaussée lac, il faudra attendre 2027. Pourquoi ce laps de temps ?
Détricotage du projet Belmont
Quant à l’autre « dossier tunnel », celui de Belmont, il est toujours bloqué. Un recours contre le projet d’agrandissement est entre les mains du Tribunal fédéral. Contraint de mettre le dossier entre parenthèses, l’Office fédéral des routes a décidé de revoir sa planification. En divisant le dossier, il pourrait avancer sur les travaux non litigieux dès 2029. Doit-on comprendre que l’OFROU commence à perdre espoir pour ce qui concerne l’agrandissement ? On retrouve Frédéric Rondeau, chef de projet à l’Office fédéral des routes.
En 2025, la Confédération investira donc 70 millions de francs sur l’A9, soit l’équivalent de l’an dernier. Une nuance de taille tout de même : les chantiers se dérouleront essentiellement de jour contrairement à l’an dernier. Les nuisances seront ainsi réduites, selon l’OFROU. Frédéric Rondeau nous éclaire tout de même sur l’impact des différents chantiers sur les usagers.
Les usagers de la route doivent s’attendre à des limitations à 60 ou 80 km/h, avec des zones de déviation de trafic sur la voie opposée.
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