Vaud
Oui à l'augmentation de la taxe sur l'électricité
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2019/12/gptempdownload-1000x600.jpg&description=Oui à l'augmentation de la taxe sur l'électricité', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La taxe sur l'électricité sera augmentée dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a donné mardi son aval à la proposition du Conseil d'État de la faire passer de 0,18 ct/kWh à 0,60 ct/kWh. Une progression sera possible jusqu'à 1 ct/kWh en cas de besoin.
Le Grand Conseil avait accepté d'entrer en matière sur cette modification de la loi sur l'énergie avant Noël. Mardi, malgré le dépôt de plusieurs amendements, il s'en est tenu à la proposition du gouvernement. Elle a été acceptée par 100 voix contre 32 non et 6 abstentions au terme du premier débat.
Yvan Luccarini (Ensemble à Gauche-POP) avait notamment proposé de limiter l'impact d'une taxe antisociale qui s'applique de la même manière aux riches et aux pauvres: la laisser à 0,2 ct/kWh et la compléter par des montants issus du budget ordinaire de l'Etat.
Le représentant de la gauche radicale a été entre autres été soutenu par l'UDC. Sylvain Freymond a notamment déclaré que son parti voulait déposer une motion pour financer ces mesures via le budget.
Pas plus de 0,6ct
Au nom de la minorité de la commission, l'UDC Yvan Pahud s'est dit favorable au relèvement du plafond de 0,2ct/kWh à 0,60 ct/kWh pour garantir le financement du "programme bâtiment" et l’encouragement aux énergies renouvelables. Mais il a estimé qu'il ne fallait pas aller au-delà.
L'augmentation proposée par le Conseil d’Etat de plus de 5 fois la taxe actuelle au maximum pénalisera encore davantage la classe moyenne et la compétitivité des entreprises du canton, a-t-il déploré, tout comme certains PLR.
Le relèvement du plafond à 1ct/kWh induira une augmentation de près de 29 francs/an pour un ménage, de 2000 francs/an pour une petite PME et près de 18'800 francs/an pour une grosse entreprise. Les locataires seront notamment doublement touchés, a-t-il regretté.
Effort doux
Les Verts et le PS estiment que la taxe est raisonnable. Pour un ménage, la hausse se montera entre 15 francs et 29 francs par an. "C'est un effort doux que l'on demande. Plus on attend plus il sera dur", a relevé l'écologiste Maurice Mischler, évoquant les objectifs à atteindre en matière de neutralité carbone.
Le député a également rappelé l'effet multiplicateur du dispositif. Grâce au cofinancement fédéral, pour un franc investi par le canton, ce sont quatre francs qui sont distribués sous forme de subventions et 18 francs qui sont injectés dans l’économie sous forme de travaux et fournitures.
Egalement en faveur du projet du Conseil d'Etat, le PLR Jean-Rémy Chevalley a souligné que l'accélération du réchauffement climatique concernait tout le monde. "Chacun doit apporter sa pierre à l'édifice. La fourchette de 0,60 à 1ct permet au Conseil d'Etat de réagir rapidement".
Urgence d'agir
La conseillère d'Etat Béatrice Métraux a rappelé que l'action cantonale était largement demandée dans la rue par une jeune génération sans espoir. "A cette urgence, il faut répondre pratiquement et c'est ce que le Conseil d'Etat propose aujourd'hui".
L'entrée en vigueur est prévue pour 2021. L'intention du gouvernement est de ne pas d'augmenter tout de suite la taxe", a-t-elle assuré.
Compensations
Pour les ménages, celle-ci peut facilement être compensée par l'achat d'appareils ménagers moins gourmands en énergie. La pose de panneaux solaires sur le toit des entreprises permettra également de faire des économies, a souligné Mme Métraux.
Une PME verra par exemple sa taxe alourdie de 400 francs mais pourra faire des économies de 4000 francs grâce à ces panneaux, a-t-elle imagé. Des efforts seront aussi faits pour les grands consommateurs.
Les deux amendements ont été rejetés au vote. L'augmentation à 0,60 ct/kWh, avec une progression possible jusqu'à 1 ct/kWh a au final facilement passé la rampe. Le deuxième débat est prévu mardi prochain.
Grand Conseil
Les députés vaudois veulent mettre "le paquet" pour le sport
Feu vert aux aides pour le sport vaudois. Les députés ont soutenu les propositions du Conseil d'Etat pour dynamiser la politique sportive cantonale, renforçant encore certains éléments comme le soutien à l'organisation de compétitions de grande envergure.
Mardi en premier débat, à la suite de discussions entamées il y a deux semaines, le Grand Conseil était appelé à se prononcer sur le contre-projet du Conseil d'Etat à l'initiative "Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse".
La réponse gouvernementale à ce texte comprend 36 mesures pour soutenir le sport à tous les niveaux (populaire, scolaire, élite, international). Cela représente environ 36 millions de francs supplémentaires par an au budget de l'Etat.
A cela s'ajoutent deux crédits-cadres d'un montant total de 150 millions de francs pour subventionner la construction et la rénovation d'infrastructures sportives "d'importance régionale" pour la période 2025-2030.
"Nouveau chapitre"
Les députés ont réservé un bon accueil à ces différentes mesures, saluant "un nouveau chapitre historique" pour le sport vaudois ou encore la reconnaissance de "son rôle fondamental" en matière de santé et cohésion sociale.
Le Grand Conseil a toutefois souhaité apporter quelques corrections au contre-projet, notamment pour assurer sur le long terme les investissements pour les infrastructures sportives. Il a ainsi décidé d'ancrer dans la loi l'obligation, pour le Conseil d'Etat, de présenter au moins un crédit-cadre par législature.
Egalement issu des travaux en commission, l'autre amendement majeur au contre-projet du Conseil d'Etat a été davantage débattu. Il vise à soutenir l'organisation en terre vaudoise de manifestations "de grande envergure" (championnats du monde ou d'Europe par exemple), via deux autres crédits-cadres de 80 millions de francs au total sur la période 2026-2033.
Démesure évoquée
"Si je suis prêt à entrer en matière pour des manifestations locales ou régionales, débloquer de tels moyens pour des manifestations internationales, souvent commerciales et qui suscitent d'importants déplacements en avion pose problème", a estimé le député de la gauche radicale, Hadrien Buclin. "En outre, débloquer de l'argent sans projet précis ni contrôle parlementaire pose problème", a-t-il ajouté.
Une position que ne partage pas Sébastien Cala, président du groupe socialiste au Grand Conseil et vice-président du comité d’initiative.
Le Vert Pierre Zwahlen a pour sa part estimé qu'il serait "regrettable" que le canton prenne un "abonnement aux manifestations d'envergure". Selon lui, il est "faux de donner deux fois 40 millions jusqu'en 2033 à ces manifestations alors que les comptes 2024 sont passés par là, avec un déficit de 370 millions".
"Pas un blanc-seing"
Ces arguments n'ont toutefois guère trouvé de soutien auprès des autres députés. Il ne faut pas opposer sport d'élite et sport populaire, a ainsi réagi Marc Vuilleumier, autre député de la gauche radicale et ex-municipal lausannois en charge des sports. "Ce sont les pétales d'une même fleur, ils se nourrissent l'un l'autre", a-t-il déclaré, rappelant au passage que la plupart des fédérations sportives établies dans le canton avaient des "moyens excessivement modestes".
"Le sport international a toute sa place dans la politique sportive actuelle, c'est l'une des pièces du puzzle", a renchéri la conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier. "Les manifestations internationales sont des facteurs de lien social, de cohésion, et de retombées économiques et touristiques. L'Euro féminin est quelque chose de génial pour la région et attire notamment des filles dans les clubs."
La présidente du gouvernement a également rappelé que s'il était accepté, un tel crédit-cadre ne serait "pas interprété comme un blanc-seing" par le Conseil d'Etat. "On sera très attentif à la manifestation en question et aux conditions financières de l'Etat", a-t-elle assuré.
Large adhésion
Au vote, cet amendement été soutenu par 101 voix pour, 21 contre et 18 abstentions.
Un second débat, voire un troisième, sera encore nécessaire. A noter que si les députés confirment leurs votes de mardi, et donc qu'ils soutiennent le contre-projet amendé en commission, les porteurs de l'initiative, -à savoir le PLR et ancien judoka Sergei Aschwanden et le socialiste et ancien sauteur à skis Sébastien Cala-, se sont engagés à retirer leur texte.
Sophie Vassutine et KEYSTONE ATS
Lausanne
Lausanne: rassemblement après le décès d'un homme noir au poste
Environ une centaine de personnes se sont rassemblées mardi en fin d'après-midi devant l'hôtel de police de St-Martin à Lausanne. Elles ont protesté contre "une nouvelle exécution policière" d'un homme d'origine africaine dans le canton.
Arrivés par le tunnel, les manifestants, une centaine selon Keystone-ATS, de 70 à 80 selon la police municipale, ont effectué un sitting devant l'hôtel de police. "Sans justice pas de paix", pouvait-on lire sur une banderole, "L'Etat suisse tue", indiquait une autre accrochée au-dessus de la porte d'entrée du poste.
Cette manifestation faisait suite au décès dimanche d'un homme d'origine africaine dans les locaux de la Police municipale de Lausanne. Agé de 39 ans, il avait été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants. Une fois sur place, il a été pris d'un malaise.
Les secours ont tenté en vain de le réanimer. Une enquête a été ouverte et une autopsie ordonnée.
Ce tragique événement s'inscrit dans un contexte critique envers l'action de la police. Quatre autres hommes noirs sont décédés des suites d'une intervention policière dans le canton de Vaud, entre 2016 et 2021. Ils ont suscité de multiples rassemblements et manifestations dénonçant le racisme et les violences policières.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: initiative pour créer un marché couvert à la Riponne
Les partisans d'un marché couvert à la Riponne à Lausanne ne baissent pas les bras. Ils vont lancer une initiative communale pour que la population puisse se prononcer sur ce projet, non retenu dans le cadre du réaménagement de la place.
"Nous souhaitons que les Lausannoises et les Lausannois puissent se déterminer sur cette idée face au projet présenté par la Ville le 1er mars dernier", indique mardi la nouvelle association La Halle Grenette Lausanne. Celle-ci annonce une opération de financement participatif et précise vouloir lancer son initiative après les vacances d'été.
Si cette association salue la volonté de la Ville de reverdir le pourtour de la place, elle estime que la plus grande partie resterait minéralisée. Elle souligne aussi que l'usage de la future Riponne serait "très similaire" à plusieurs autres places lausannoises.
A l'inverse, la création d'un marché couvert constituerait une nouveauté pour Lausanne. "En redonnant un nouvel élan au marché traditionnel, la halle gourmande aurait toute sa raison d'être à la Riponne, au plan historique, urbanistique, social et économique", poursuit le communiqué. Et d'ajouter que l'initiative se veut "citoyenne, non partisane et désintéressée au plan économique."
Produits frais et terroir
En mars dernier, un jury de 17 membres a désigné le projet du bureau lausannois d'architecte-paysagiste Paysagestion pour réaménager la Riponne. Il a été choisi parmi cinq propositions en lice, mais pas celle consistant à créer marché couvert.
La Halle Grenette dit regretter que cette idée d'une halle gourmande, pourtant exprimée par des habitants lors de la démarche participative de 2019, n'ait pas été retenue dans le cahier des charges pour ce concours.
Citant le succès de marchés couverts dans d'autres villes, notamment en France ou à Bâle, l'association assure qu'une telle infrastructure connaîtrait un succès populaire et permettrait de "mettre en valeur les aliments frais produits en circuit court et les goûts de terroir."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Baignade à Ouchy: nouvelle plateforme et ascenseur hydraulique
Lausanne a mis en service une nouvelle plateforme de baignade au Vieux-Port d'Ouchy. D'une surface de 144 m2 et située à côté de celle créée en 2021, elle offre un accès direct à la zone de baignade.
"La plateforme propose un espace en paliers, avec des assises permettant aux usagères et usagers de se prélasser au bord de l'eau", précise mardi la capitale vaudoise dans son communiqué.
Un ascenseur hydraulique a été intégré entre les deux plateformes. Il offre un accès à l'eau pour les personnes à mobilité réduite, sans avoir besoin d'un fauteuil roulant spécifique.
La Municipalité rappelle qu'elle a créé plusieurs zones de baignade publiques ces dernières années: à la Jetée de la Compagnie (2019), au Vieux-Port d'Ouchy (2021), puis au Quai d'Ouchy (2022 et 2025).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
Lausanne: une nouvelle zone de baignade au bord du Léman
-
CultureIl y a 3 jours
Lausanne: 18e édition du festival Chocolate du 30 au 31 mai
-
InternationalIl y a 2 jours
Gaza: au moins 52 morts dans des bombardements israéliens
-
HockeyIl y a 3 jours
Une série qui tourne à la démonstration
-
InternationalIl y a 3 jours
Après Cannes, Nice visée à son tour par un sabotage électrique
-
InternationalIl y a 3 jours
La Malaisie prie la junte birmane de prolonger la trêve post-séisme
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Les corps de cinq skieurs retrouvés au-dessus de Zermatt
-
CultureIl y a 2 jours
Décès à 97 ans du documentariste français Marcel Ophüls