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Vaud

Procès Guignard: 3 ans de prison, dont 18 mois ferme

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Archives (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Philippe Guignard a été condamné à une peine ferme par le Tribunal correctionnel du Nord vaudois. Reconnu coupable notamment d'escroquerie par métier, l'ancienne star de la pâtisserie a écopé mardi de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme.

Philippe Guignard a été condamné pour avoir grugé seize personnes entre 2011 et 2013 avec un projet immobilier dans son fief à Orbe. Il avait en réalité détourné leur argent, plus de 3,2 millions de francs, pour éponger des dettes personnelles et celles de sa société, alors aux abois.

Outre l'escroquerie par métier, le célèbre pâtissier a été reconnu coupable de gestion déloyale aggravée et gestion fautive par le Tribunal correctionnel du Nord vaudois, délocalisé pour l'occasion à Renens.

La peine prononcée par la Cour est identique à celle requise par le Ministère public.

Egalement renvoyés devant la justice, deux de ses comparses ont été condamnés mardi pour complicité d'escroquerie. Ils ont écopé de peines avec un sursis complet: 24 mois pour un notaire retraité et 20 mois pour un financier.

Le quatrième homme jugé dans cette affaire, un promoteur immobilier, a été sanctionné avec une peine de 12 mois avec sursis pour gestion déloyale aggravée et gestion fautive.

Ce procès-fleuve s'est étalé sur huit jours à Renens. Outre le stratagème d'escroquerie, il a mis en lumière la chute de Philippe Guignard. Autrefois star des fourneaux et patron de plusieurs établissements renommés, mais aussi président du Lausanne-Sport, l'homme a tout perdu en quelques années. Il est aujourd'hui ruiné, malade et condamné à de la prison ferme.

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Lausanne

UNIL: les étudiants pro-palestiniens poursuivent leur mobilisation

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Les étudiants sont venus en nombre lundi soir dans le hall du bâtiment Géopolis de l'UNIL. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'occupation pro-palestinienne se prolonge à l'Université de Lausanne (UNIL). Les étudiants ont refusé lundi soir de céder au délai fixé par le rectorat, qui exige désormais une évacuation du bâtiment Géopolis.

La direction de l'UNIL et le collectif étudiant n'ont pas réussi à s'entendre lundi sur les modalités d'une rencontre. La première souhaitait discuter en comité restreint au siège de l'UNIL, tandis que le second voulait négocier dans le hall de Géopolis, occupé depuis jeudi dernier et où des centaines d'étudiants et sympathisants (1300 selon le collectif) s'étaient amassés lundi en début de soirée.

Se sentant "trahi" par la direction, le collectif a affirmé que l'occupation durerait tant que la direction ne viendrait pas négocier à Géopolis et n'apporterait pas de "réponses concrètes" à ses revendications. Il a fixé un nouveau rendez-vous au rectorat, mardi à 18h00, toujours à Géopolis.

Revendication principale écartée

Ces revendications, la direction y a apporté une réponse par écrit lundi après-midi. Comme demandé, elle a listé les accords (trois en tout) actuellement en vigueur entre l'UNIL et des universités israéliennes. Mais elle a refusé d'instaurer "un boycott académique", comme l'exigent les étudiants en tête de leurs revendications.

L'UNIL assure que ces trois programmes de collaboration "ne contribuent pas à l'effort de guerre israélien" dans les domaines technologiques et économiques, en lien avec l'industrie d'armement.

L'UNIL ajoute que ces collaborations ne contreviennent pas à ses principes. A savoir: "offrir un environnement qui favorise et garantit l'émergence et la transmission de savoirs fondés sur des méthodes critiques et rigoureuses, la confrontation des idées, la réflexion éthique et le respect de la déontologie scientifique."

Le rectorat considère ainsi "qu'il n'y a pas de raison d’interrompre" ses relations académiques avec Israël.

Demande d'évacuation

La direction de l'UNIL demande désormais aux étudiants de quitter les lieux. Elle dit vouloir "éviter le recours à une intervention policière", mais affirme qu'elle ne peut plus autoriser "l'installation jour et nuit du collectif dans des bâtiments conçus pour une activité de recherche et d'enseignement."

Elle se dit prête à mettre à disposition "un espace" permettant au collectif de poursuivre son action, aux heures d'ouverture des bâtiments. Ceci pourrait se faire uniquement si le collectif reste composé de membres de l'UNIL, précise-t-elle.

Décision collective

Les étudiants devaient tenir une nouvelle assemblée générale lundi soir pour discuter de la position de l'UNIL. "Nos revendications sont claires et on y tient", a relevé une représentante du mouvement, précisant toutefois que la suite à donner à la mobilisation se prendrait de manière "collective".

Les étudiants se disent toujours ouverts au dialogue et décidés à poursuivre leur action de manière pacifique. Ils affirment que le rectorat s'est "engagé" à venir négocier à Géopolis et espèrent toujours qu'il le fera. "S'il ne vient pas mardi, il sera indigne des engagements qu'il a pris devant nous", a affirmé une autre porte-parole.

Lettre de soutien

Les représentants du collectif se sont aussi réjouis "d'une mobilisation qui prend de l'ampleur", de plus en plus d'étudiants affluant dans le hall de Géopolis au fil des jours et des nuits.

Cette mobilisation ne se limite d'ailleurs pas uniquement au corps étudiant. Une lettre de soutien, qui circule depuis le week-end, avait réuni lundi soir plus de 200 signatures de professeurs, chercheurs et divers membres du personnel de l'UNIL.

Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza s'est propagé dans le monde entier. En Suisse, seule l'UNIL a connu jusqu'ici une telle mobilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Pas de temps mort pour le Ministère public vaudois

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Le Procureur général du canton de Vaud, Eric Kaltenrieder, a présenté aux médias le premier bilan annuel du Ministère public. (©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Pas de temps mort pour le Ministère public vaudois. Il a dressé son bilan 2023 hier. En tout, ce sont plus de 20'000 nouvelles affaires qui ont été confiées au MP l’an dernier. Et 9'400 dossiers étaient encore en cours de traitement au 31 décembre. Un record pour ces dix dernières années.

La Ministère public vaudois a toujours plus à faire. Il a dressé le bilan ce lundi de son activité 2023. En tout, le Ministère public a reçu plus de 20'000 nouvelles affaires à traiter l’an dernier. Et l’enquête était toujours en cours pour quelque 9'400 dossier au 31 décembre. Un record pour ces dix dernières années. La plus grande hausse concerne les vols et brigandage avec une augmentation de 30%.

Cette hausse générale est notamment due phénomène de société, selon le procureur général Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Autre piste : l’engagement de procureurs assistants pour 2025 pour enrayer la surcharge de travail, qui n’est pas uniquement dû à cette judiciarisation de la société. Une surcharge qui inquiète aussi les autorités cantonales de tout le pays. La Conférence des directrices et directeurs des départements de justice et police a annoncé en avril le lancement d’une enquête pour identifier les causes de cette situation. On retrouve Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Durcissement de la criminalité des jeunes

Et le Ministère public de souligner qu’il s’inquiète aussi de l’augmentation de la criminalité chez les jeunes. 29 actes d’accusations ont notamment été rédigés l’an dernier, soit 81% de plus qu’en 2022. On écoute à ce propos le procureur général Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois

Notons encore que le Ministère public a annoncé la mise en place de trois pôles de compétences, concernant les violences domestiques, la criminalité économique et la cybercriminalité. Ses membres bénéficient notamment d’une formation spécialisée plus poussée. Eric Kaltenrieder.

Eric KaltenriederProcureur général vaudois
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Hockey

Pedretti quitte Lausanne et retourne à Ajoie

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Marco Pedretti quitte le LHC et retourne à Ajoie (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Marco Pedretti est de retour à Ajoie.

L'ailier jurassien s'est engagé auprès de son club formateur après que son départ du Lausanne Hockey Club a été annoncé par le finaliste des derniers play-off de National League. Il a signé pour deux ans avec option pour une saison supplémentaire, précise le HCA.

Agé de 32 ans, Marco Pedretti va donc retrouver un club qu'il avait quitté en 2012 pour rejoindre Ambri-Piotta. Il était ensuite passé par Rapperswil-Jona, Genève-Servette, Bienne puis Zurich avant de signer à Lausanne en 2022. Le contrat qui le liait jusqu'en 2025 avec le LHC a été rompu d'un commun accord, a souligné Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Niederreiter en renfort, en attendant Josi

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Roman Josi ne figure pour l'heure pas dans la sélection pour le Mondial, mais une place lui est réservée (© KEYSTONE/AP/GEORGE WALKER IV)

Patrick Fischer a dévoilé lundi sa sélection pour le championnat du monde qui débute vendredi en Tchéquie.

Si le nom de Nino Niederreiter y figure bel et bien, pas de trace pour l'heure de Roman Josi. Mais une place dans l'effectif lui est réservée.

Le groupe de Patrick Fischer comporte pour l'heure 24 noms sur les 25 possibles, et seuls sept défenseurs ont été officiellement convoqués ce lundi. Une place reste donc disponible pour Roman Josi, que Swiss Ice Hockey n'évoque pourtant pas dans son communiqué, en attendant que certains détails soient réglés avec son club.

Ce seraient les neuvièmes Championnats du monde pour le capitaine des Nashville Predators, alors que Nino Niederreiter vivra ses huitièmes Mondiaux. Les deux hommes, très amis en dehors de la glace, comptent deux médailles d'argent ensemble. Ils étaient des épopées de 2013 en Suède et de 2018 au Danemark.

Finaliste pour la troisième fois du trophée Norris récompensant le meilleur défenseur de NHL (qu'il a gagné en 2020), Josi changerait évidemment le visage de cette sélection. Auteur de 85 points (23 buts) en 82 matches, le Bernois de 33 ans peut jouer 25 minutes sans le moindre problème et dans n'importe quelle situation. Sa seule présence améliorerait instantanément la qualité du power-play.

Fiala bientôt papa

Quant à Niederreiter, il avait été désigné capitaine à Riga l'an dernier et avait inscrit 4 buts en 7 rencontres. Et si El Nino était présent en Lettonie, cela fait depuis 2019 et le Championnat du monde en Slovaquie que les supporters suisses n'ont plus vu Roman Josi avec son maillot rouge à croix blanche frappé du numéro 90.

Il devrait donc y avoir six joueurs de NHL dans la sélection avec aussi Nico Hischier, Jonas Siegenthaler, Philipp Kurashev et Akira Schmid. Bientôt papa pour la première fois avec un bébé annoncé pour le 21 mai, Kevin Fiala ne sera en revanche pas de la partie, tout comme Damien Riat qui va lui aussi connaître la paternité.

En ce qui concerne les trois autres joueurs de NHL, Timo Meier a préféré se faire opérer de l'épaule et Janis Moser n'a pas encore obtenu de prolongation de contrat avec les Arizona Coyotes qui déménagent à Salt Lake City dans l'Utah dès la saison prochaine. Quant à Pius Suter, il est le dernier Suisse engagé en play-off de NHL avec les Vancouver Canucks.

Eternel Ambühl

Patrick Fischer, qui a "renvoyé" dix joueurs présents le week-end dernier à Brno, a également fait appel à cinq finalistes du Championnat de National League. Les Lausannois Andrea Glauser et Ken Jäger se joignent au groupe, de même que les champions de Suisse Dean Kukan, Christian Marti et Sven Andrighetto.

Parmi les joueurs romands, on peut citer Romain Loeffel, Gaëtan Haas, Tristan Scherwey et Christoph Bertschy, tous habitués de la sélection. Quatre néophytes connaîtront leur premier Mondial: Akira Schmid, Ken Jäger, Thierry Bader et Sven Jung. Parmi les surprises de dernière minute, citons aussi les absences de Dominik Egli et de Tanner Richard, alors que Denis Malgin renonce sur blessure.

A noter qu'Andres Ambühl va disputer son 19e Championnat du monde. Déjà recordman du nombre de parties disputées avec 131, le Grison de 40 ans va pouvoir augmenter encore son total. Et dire qu'il a manqué le Mondial en 2018 et que le covid a fait annuler l'édition 2020. Il aurait très certainement 18 matches de plus!

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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