International
Bélarus - Nouvelle manifestation de l'opposition, la pression augmente
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Des milliers de partisans de l'opposition au Bélarus se sont rassemblés lundi soir pour une nouvelle manifestation qui a suivi une journée tendue pour le président Alexandre Loukachenko, chahuté dans une usine et confronté à un mouvement de grève qui s'amplifie.
Au moins 5000 personnes ont manifesté dans la soirée à Minsk, la capitale, aux cris de "Va-t-en !" adressés au chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1994 et réélu pour un sixième mandat avec 80% des voix lors d'une élection présidentielle très contestée le 9 août dernier.
L'opposition, qui a tenu dimanche le plus grand rassemblement de l'histoire du pays avec plus de 100'000 participants, dénonce des fraudes massives et réclame que le pouvoir soit transféré à sa cheffe de file Svetlana Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie. Elle s'est dite lundi prête à "assumer ses responsabilités".
Les manifestants rassemblés lundi soir à Minsk ont scandé le nom de "prisonniers politiques" devant l'un des centres de détention de la capitale, exigeant leur libération.
Ils ont aussi exprimé leur soutien à Pavel Latouchko, ancien ministre de la Culture et directeur du théâtre académique d'Etat, limogé lundi pour avoir appelé publiquement à de nouvelles élections et au départ de M. Loukachenko. Selon les médias bélarusses, plusieurs membres de sa troupe ont démissionné par solidarité.
Les grèves se multiplient
Les soutiens aux revendications de l'opposition se sont multipliés toute la journée de lundi, surtout à travers des grèves dans plusieurs entreprises et dans des secteurs industriels vitaux pour l'économie du pays. "Nous appelons tous les collectifs de travailleurs à se joindre à la grève illimitée exigeant la démission d'Alexandre Loukachenko", a déclaré l'équipe de campagne de Mme Tikhanovskaïa.
Un face-à-face tendu a opposé M. Loukachenko aux ouvriers de l'importante usine de fabrication de tracteurs (MZKT) de Minsk, qui lui criaient "Pars !" alors qu'il prononçait un discours puis répondait à des questions.
Devant l'usine MZKT, où M. Loukachenko était arrivé en hélicoptère, un rassemblement avait réuni plusieurs centaines de protestataires, brandissant le drapeau rouge et blanc de l'opposition et lançant des slogans hostiles.
Les grèves ont aussi touché l'emblématique usine de tracteurs MTZ, dont la production est exportée dans toute l'ex-URSS et qui fait la fierté du pays, et le producteur de potasse Belaruskali, source de revenus majeure pour le Bélarus.
Défiant, M. Loukachenko a répété qu'il ne comptait pas abandonner le pouvoir. "Jamais je ne ferai quoi que ce soit sous pression", a-t-il déclaré: "Tant que vous ne me tuerez pas, il n'y aura pas d'élections".
Il a nuancé en se disant prêt à organiser une nouvelle élection après l'adoption d'une nouvelle Constitution, sans donner de détails: "Soumettons-la par référendum, adoptons la Constitution et je vous transmettrai le pouvoir (...) Mais pas sous la pression et pas par la rue".
L'OSCE propose une médiation
Depuis le scrutin du 9 août qui l'a vu jeter en prison plusieurs de ses concurrents, empêcher l'accès des bureaux de vote aux observateurs indépendants puis brutalement réprimer les manifestations, M. Loukachenko a de nombreuses fois rejeté l'idée d'un départ.
Mais les grèves touchant les usines d'Etat sont un signe que la base électorale habituelle du président âgé de 65 ans s'ébrèche.
Lundi, Mme Tikhanovskaïa a assuré dans une vidéo être prête à devenir "le leader national" et à gouverner le pays, rappelant son ambition d'organiser une nouvelle élection présidentielle libre si elle accède au pouvoir.
Mme Tikhanovskaïa a aussi appelé les autorités à libérer tous les manifestants interpellés la semaine dernière, à retirer les forces antiémeutes des rues et à enquêter sur ceux qui ont ordonné la répression.
Après l'élection, quatre soirées de manifestations ont été matées par les forces antiémeutes, faisant au moins deux morts, des dizaines de blessés et plus de 6700 arrestations. Selon le ministère de l'Intérieur, 122 personnes étaient toujours en détention lundi.
La pression monte aussi à l'étranger. Le Royaume-Uni a annoncé à son tour qu'il comptait "sanctionner les responsables" de la répression, tandis que le président des Etats-Unis Donald Trump a dit "suivre de très près" la situation. Le Canada demande la tenue d'élections libres et équitables.
La présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a proposé lundi une médiation au gouvernement du Bélarus afin d'instaurer un "dialogue ouvert et constructif", selon un communiqué publié sur son site internet.
"Nous réitérons nos préoccupations concernant le déroulement de l'élection présidentielle du 9 août 2020, qui n'a pas pu être observée par l'OSCE, ainsi que concernant l'usage disproportionné de la force à l'encontre des manifestants pacifiques, les détentions généralisées et les allégations de torture par les forces de sécurité", a ajouté l'OSCE.
Un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l'UE sur la situation au Bélarus doit avoir lieu mercredi. L'Allemagne, qui assure la présidence tournante de l'Union, a menacé d'étendre les sanctions déjà décidées la semaine dernière après les violences.
Minsk a en revanche reçu le soutien de la Russie, allié historique malgré des tensions récurrentes et dont l'attitude sera cruciale pour l'issue de la crise.
International
Huit morts dans des frappes sur la bande Gaza (Défense civile)
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche matin la mort de huit personnes, dont une femme enceinte, dans des frappes aériennes nocturnes dans le centre et le nord du territoire palestinien assiégé, où Israël intensifie son offensive.
"Six martyrs et plusieurs blessés ont été transportés à la suite de bombardements aériens israéliens à Jabalia et à Nousseirat", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours, dans un premier bilan peu après le lever du jour.
Cinq d'entre eux, et plusieurs blessés, "dont des enfants et des femmes, ont été transférés après un raid aérien israélien visant une maison appartenant à la famille Daqa dans la ville de Jabalia", au nord du territoire, a-t-il précisé.
Il a souligné que certains corps étaient "carbonisés". Des personnes restent portées disparues sous les décombres, alors que "la Défense civile ne dispose ni d'équipements de recherche ni de matériel lourd pour soulever les gravats, sauver les blessés ou extraire les corps", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Malaisie prie la junte birmane de prolonger la trêve post-séisme
La Malaisie, qui exerce la présidence tournante de l'organisation régionale Asean, a appelé dimanche la junte birmane à prolonger et étendre le cessez-le-feu prononcé après le séisme, qui doit expirer à la fin du mois de mai.
La junte birmane avait annoncé la suspension des combats l'opposant à différents groupes rebelles, pour faciliter les secours et la reconstruction après le tremblement de terre du 28 mars qui a fait près de 3800 morts.
Mais les observateurs du conflit affirment que les combats se poursuivent malgré la trêve. Ils affirment en outre que la junte s'est tournée vers une augmentation des frappes aériennes avec des jets fournis par la Russie pour repousser ses opposants sur le terrain.
Dimanche, le ministre malaisien des Affaires étrangères Mohamad Hasan a proposé devant ses homologues du bloc d'Asie du Sud-Est (Asean), qui se réunissent lundi en sommet à Kuala Lumpur, de "prolonger et d'étendre le cessez-le-feu au-delà des zones actuellement concernées", selon un communiqué.
Efforts diplomatiques
"Nous appelons les parties prenantes en Birmanie à cesser les hostilités, à étendre et à élargir le cessez-le-feu (...) pour alléger les souffrances du peuple birman", a déclaré le ministre malaisien.
L'Asean a mené les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre civile qui ravage la Birmanie mais peine à mettre en oeuvre un plan de paix en cinq points approuvé par tous les dirigeants du bloc, y compris la junte birmane, en avril 2021.
L'armée birmane a pris le pouvoir en février 2021, alléguant sans preuves une fraude électorale massive lors du scrutin de 2020, remporté largement par la Ligue nationale pour la démocratie d'Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel.
La junte a ensuite lancé une répression sanglante contre toute dissidence et, alors que les combats ravageaient une grande partie du pays, elle a reporté à plusieurs reprises les élections jugées par ses opposants impossibles à tenir de manière libre et équitable.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Une série qui tourne à la démonstration
Champion en titre, Florida n’est plus qu’à une victoire d’une troisième finale de Coupe Stanley de rang. Sur leur glace, les Panthers ont battu 6-2 Carolina pour mener 3-0 dans la série.
Florida a forcé la décision dans l’ultime période avec... cinq buts inscrits en l’espace de neuf minutes. Le coup de poker tenté par les Hurricanes avec la titularisation de Pyotr Kochetkov dans la cage à la place de Frederik Andersen n’a pas payé. Après deux premiers tiers d’excellente facture, le portier russe de 25 ans a bu la tasse.
Auteur d’un doublé, Niko Mikkola a obtenu la première étoile. Le défenseur finlandais et ses coéquipiers auront l’occasion de conclure cette série lundi lors de l’Acte IV qui se déroulera également à Sunrise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un véritable carton pour les Timberwolves
Minnesota a relevé la tête. Sur leur parquet, les Timberwolves ont corrigé Oklahoma City (143-101) pour ne plus être menés que 2-1 dans la finale de la Conférence Ouest.
Balayés deux fois d'entrée, les Wolves ont montré un tout autre visage sur leur parquet face à une équipe d'OKC en échec, à l'image de son tout récent MVP Shai Gilgeous-Alexander, limité à 14 points (4 sur 13 au tir). Minnesota a réussi le K.O. d'entrée de jeu avec un avantage de 20 points à l'issue du premier quart-temps (34-14), puis 31 à la pause (72-41).
Dans le sillage de leur leader Anthony Edwards, très adroit et auteur de 30 points (12 sur 17 dont 5 sur 8 à 3 points), six autres joueurs de Minnesota ont signé au moins 10 unités. Cette victoire est également synonyme pour les Wolves de record de points marqués en play-off dans leur histoire, en plus d'une correction infligée à la meilleure franchise de la saison régulière. Elle était par ailleurs quasi impérative, car aucune équipe n'a jamais réussi à combler un déficit de 3-0 dans une série.
L'acte IV aura lieu encore à Minneapolis lundi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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