Coronavirus
OMS: "nouvelle phase dangereuse" après un record de cas jeudi
Le déconfinement est à l'ordre du jour dans de nombreux pays touchés par le coronavirus. Mais la pandémie s'"accélère" et est entrée dans une "nouvelle phase dangereuse", a averti vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève.
Les populations "ont en marre de rester chez elles" et les gouvernements veulent rouvrir les activités de leurs sociétés, a affirmé à la presse le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. Mais "le virus continue de se propager rapidement" et provoque toujours des décès, a-t-il ajouté.
Il a appelé les Etats à faire preuve "d'une extrême vigilance" en maintenant les recommandations de distanciation physique et d'hygiène.
Nombre de cas record
L'OMS a affirmé avoir reçu des indications sur plus de 150'000 cas jeudi, un record en un jour. Près de la moitié de ces cas ont été enregistrés sur le continent américain et la pandémie progresse également en Asie du sud et au Moyen-Orient. Selon un bilan établi par l'AFP, le cap des 450'000 morts (et plus de 8,5 millions de cas) a été franchi vendredi.
De son côté, une épidémiologiste de l'OMS a appelé les Etats qui ont pu déconfiner à être certains que leur système de santé et que leurs capacités de traçage des cas sont prêts pour une seconde vague. Celle-ci ne doit pas être confondue avec les nouveaux groupes de cas observés dans plusieurs pays comme la Chine, a précisé le chef du programme d'urgence au sein de l'organisation, Michael Ryan.
Propagation importante évitée
Vingt-cinq nouveaux cas ont été recensés vendredi à Pékin, portant à 183 le nombre des nouveaux malades depuis la semaine dernière dans la capitale chinoise.
Michael Ryan a estimé que la large réponse que Pékin a lancée doit permettre une propagation importante. Et que ces nouveaux pics dans plusieurs pays montrent que l'épidémie n'était pas sous contrôle chez eux, même si le nombre de cas avait considérablement diminué.
Après que la Chine a annoncé avoir relayé à l'OMS le séquençage du génome des infections récentes et a mentionné une "souche européenne", M. Ryan a appelé à être "prudent" sur cette conclusion. Il faudra établir à quoi attribuer ces nouveaux cas et leur propagation. Des séquençages ont été publiés jeudi et relayés auprès de l'OMS en Chine, a ajouté de son côté l'épidémiologiste.
Appels à la prudence en Italie
En Italie également, les autorités sanitaires ont appelé vendredi à "la prudence" après avoir observé la semaine dernière des "signaux d'alerte liés à la transmission" du Covid-19, notamment à Rome.
"Dans certaines régions, un nombre élevé de nouveaux cas d'infection au Covid-19 continue d'être signalé", constate l'Institut supérieur de la santé (ISS) dans son dernier rapport hebdomadaire. Le Latium, la région de la Rome, est ainsi en tête du classement des contagions cette semaine et a dépassé celui de la Lombardie, épicentre de l'épidémie dans le pays.
Le Covid dans les égoûts
Par ailleurs, des experts italiens partis à la recherche de traces du virus dans des échantillons d'eaux usées ont déterminé qu'il était présent dans les égoûts de Milan et Turin dès le mois de décembre 2019, soit deux mois avant que le premier malade ne soit recensé dans le pays.
Des traces identiques ont été trouvées également dans les eaux usées de Bologne le 29 janvier, alors que le premier cas officiel de coronavirus a été signalé le 20 février, dans la petite ville de Codogno, non loin de Milan, démontre une étude de l'ISS.
L'Institut cite également une étude espagnole qui a identifié le virus dans les eaux usées de Barcelone recueillies vers la mi-janvier, "environ 40 jours avant la notification du premier cas autochtone" en Espagne.
"Nos résultats confirment l'évidence acquise désormais au niveau international sur l'importance de la surveillance du virus dans les échantillons prélevés dans les eaux usées", assure Luca Lucentini, un responsable de l'ISS. Cette technique sera mise en oeuvre en juillet avec la surveillance d'éventuelles traces du virus dans les eaux usées dans des localités touristiques italiennes.
Pas de reconfinement aux Etats-Unis
Aux Etats-Unis, où un rebond du coronavirus a été observé dans une vingtaine d'Etats, notamment dans le sud et l'ouest du pays, l'expert en maladies infectieuses Anthony Fauci a estimé que de nouvelles mesures de confinement ne seront pas nécessaires.
Selon lui, il faut privilégier une gestion très locale et souple de l'épidémie, en particulier sur la question de la réouverture des écoles. Les Etats-Unis, où près de 120'000 décès y ont été déplorés, sont de loin le pays le plus touché au monde par la pandémie.
Coronavirus
Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19
La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.
En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.
La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.
Protéger les vulnérables
Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).
"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).
La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.
Certificat à garder
Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.
Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".
Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour
Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.
Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."
Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.
Les opposants déjà actifs
Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).
Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19
Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".
La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.
Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.
Une loi inutile
Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".
Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.
Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.
"Rapport de guerre"
De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.
Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.
Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.
"Mensonges" des autorités
Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.
De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.
Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.
Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.
Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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