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2020, année la plus chaude à égalité avec 2016

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Tant que les émissions mondiales nettes ne seront pas réduites à zéro, le CO2 continuera de s'accumuler dans l'atmosphère et de provoquer un réchauffement", a mis en garde Vincent-Henri Peuch, patron du service de surveillance de l'atmosphère de Copernicus. Ici, une centrale à charbon en Allemagne. (©KEYSTONE/DPA/OLIVER BERG)

2020 a rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes dans le monde. Cela en apothéose d'une décennie de températures records qui témoigne encore de "l'urgence" à agir, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).

L'année 2020 a terminé à 1,25°C au-dessus de la période préindustrielle, tout comme 2016. Mais "il est à noter que 2020 égale le record de 2016 malgré un refroidissement de La Niña", insiste le service C3S.

Alors que 2016, elle, avait été marquée par un fort épisode El Niño, phénomène océanique naturel qui entraîne une hausse des températures. Selon la Nasa et l'Organisation météo mondiale (OMM), El Niño aurait ainsi contribué entre 0,1 et 0,2°C à la température mondiale de 2016.

0,2° par décennie depuis les années 70

"Il est assez clair qu'en l'absence des impacts de El Niño et La Niña sur la température d'une année à l'autre, 2020 serait l'année la plus chaude jamais enregistrée", a assuré Zeke Hausfather, climatologue au Breakthrough Institute, notant que le monde a gagné 0,2°C par décennie depuis les années 1970.

L'OMM, qui doit publier prochainement des chiffres consolidés en combinant les données de plusieurs agences officielles, avait indiqué fin décembre que 2020 se classerait dans les trois années les plus chaudes.

Objectifs de l'accord de Paris dépassés

En Europe, marquée par une vague de chaleur exceptionnelle, l'année 2020 a été largement la plus chaude, 0,4°C au-dessus de 2019, et 1,6°C au-dessus de la période de référence 1981-2010, soit plus de 2,2°C au-dessus de la période pré-industrielle.

Ce réchauffement dépasse déjà ainsi les objectifs de l'accord de Paris. Mais ces objectifs sont pour la planète entière et il est connu que les terres se réchauffent plus vite que les océans et que certaines régions subissent un réchauffement bien plus rapide, comme l'Arctique, où les températures en 2020 ont dépassé de 6°C la moyenne de référence.

Dans cette même région arctique, particulièrement en Sibérie, l'année a également été marquée par une saison de feux de forêts "exceptionnellement dynamique", libérant 244 mégatonnes de CO2, soit "plus d'un tiers de plus que le record de 2019".

Effets néfastes en cascade

Au-delà d'une seule année isolée, la période 2015-2020 est la plus chaude jamais enregistrée et la dernière décennie (2011-2020) est également la plus chaude depuis le début de l'ère industrielle.

"Il n'est pas surprenant que la dernière décennie ait été la plus chaude jamais enregistrée, et cela nous rappelle encore une fois l'urgence de réduire les émissions de manière ambitieuse afin de prévenir les effets néfastes sur le climat à l'avenir", a souligné dans un communiqué Carlo Buontempo, directeur du C3S.

Ces effets néfastes se font déjà sentir à travers la planète, de la fonte de la banquise aux canicules exceptionnelle, en passant par des précipitations diluviennes ou encore la dernière saison record d'ouragans dans les Caraïbes.

Le pire à venir

Et le pire est à venir. La planète a gagné au moins 1,1°C par rapport à l'ère préindustrielle, avec déjà son lot de catastrophes climatiques. Mais malgré les objectifs de l'Accord de Paris de maintenir le réchauffement bien en dessous de +2°C, si possible +1,5°C, les engagements actuels de réduction des gaz à effet de serre des Etats sont encore loin de cette trajectoire.

Malgré les mesures prises contre la pandémie de Covid-19 et le ralentissement de l'économie qui ont conduit à une baisse record des émissions de CO2 en 2020 (-7% selon le Global Carbon Project), la concentration de CO2 dans l'atmosphère a continué d'augmenter, selon les données satellite de Copernicus. Atteignant "un maximum sans précédent" de 413 ppm (partie par million) en mai 2020.

Réduire les émissions à zéro

"Si les concentrations de dioxyde de carbone ont légèrement moins augmenté en 2020 qu'en 2019, il n'y a pas lieu de se reposer sur ses lauriers. Tant que les émissions mondiales nettes ne seront pas réduites à zéro, le CO2 continuera de s'accumuler dans l'atmosphère et de provoquer un nouveau changement climatique", a mis en garde Vincent-Henri Peuch, patron du service de surveillance de l'atmosphère de Copernicus.

"Le CO2 s'accumule dans l'atmosphère comme de l'eau dans une baignoire. Si on réduit le débit du robinet de 7%, le niveau augmente plus lentement mais il continue à monter. Nous devons fermer le robinet pour stabiliser le climat", a souligné Stefan Ramstorf, du Potsdam Institute for Climate Impact Research.

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Hockey

Une série qui tourne à la démonstration

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La joie des Panthers après une troisième victoire dans leur finale de la Conférence Est. (© KEYSTONE/AP/Lynne Sladky)

Champion en titre, Florida n’est plus qu’à une victoire d’une troisième finale de Coupe Stanley de rang. Sur leur glace, les Panthers ont battu 6-2 Carolina pour mener 3-0 dans la série.

Florida a forcé la décision dans l’ultime période avec... cinq buts inscrits en l’espace de neuf minutes. Le coup de poker tenté par les Hurricanes avec la titularisation de Pyotr Kochetkov dans la cage à la place de Frederik Andersen n’a pas payé. Après deux premiers tiers d’excellente facture, le portier russe de 25 ans a bu la tasse.

Auteur d’un doublé, Niko Mikkola a obtenu la première étoile. Le défenseur finlandais et ses coéquipiers auront l’occasion de conclure cette série lundi lors de l’Acte IV qui se déroulera également à Sunrise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Un véritable carton pour les Timberwolves

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Une véritable démonstration réussite par Anthony Edwards et Minnesota. (© KEYSTONE/AP/Matt Krohn)

Minnesota a relevé la tête. Sur leur parquet, les Timberwolves ont corrigé Oklahoma City (143-101) pour ne plus être menés que 2-1 dans la finale de la Conférence Ouest.

Balayés deux fois d'entrée, les Wolves ont montré un tout autre visage sur leur parquet face à une équipe d'OKC en échec, à l'image de son tout récent MVP Shai Gilgeous-Alexander, limité à 14 points (4 sur 13 au tir). Minnesota a réussi le K.O. d'entrée de jeu avec un avantage de 20 points à l'issue du premier quart-temps (34-14), puis 31 à la pause (72-41).

Dans le sillage de leur leader Anthony Edwards, très adroit et auteur de 30 points (12 sur 17 dont 5 sur 8 à 3 points), six autres joueurs de Minnesota ont signé au moins 10 unités. Cette victoire est également synonyme pour les Wolves de record de points marqués en play-off dans leur histoire, en plus d'une correction infligée à la meilleure franchise de la saison régulière. Elle était par ailleurs quasi impérative, car aucune équipe n'a jamais réussi à combler un déficit de 3-0 dans une série.

L'acte IV aura lieu encore à Minneapolis lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Golubic et Teichmann en lice dimanche à Paris

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Viktorija Golubic sera en lice dès 11h dimanche à Roland-Garros (© KEYSTONE/EPA/FABRIZIO CORRADETTI)

Deux des trois représentants de Swiss Tennis en lice en simple à Roland-Garros jouent leur 1er tour ce dimanche.

Viktorija Golubic jouera dès 11h sur le court no 7, alors que Jil Teichmann entrera en scène aux alentours de 13h30 sur le no 8.

Viktorija Golubic affrontera une "revenante", la gauchère Petra Kvitova, ex-no 2 mondial et double championne de Wimbledon. La Zurichoise a perdu l'unique duel livré face à la Tchèque de 35 ans, de retour depuis le mois de février après une pause maternité.

Mais c'était il y a plus de sept ans, en Fed Cup, avec des conditions de jeu favorables à Kvitova (dur indoor). Or, Golubic est bien plus à l'aise sur terre battue que la Tchèque, qui n'a gagné qu'un match en cinq tournois disputés depuis son "comeback". Et qui avait déclaré forfait sur blessure avant son 2e tour à Rome...

Huitième de finaliste en 2022 à Paris, Jil Teichmann se mesurera quant à elle à une adversaire en pleine confiance, Lucrezia Stefanini, sortie des qualifications en gagnant trois matches. La gauchère seelandaise partira néanmoins favorite face à une joueuse de 27 ans dont le meilleur classement WTA est un 99e rang.

Ex-no 21 de la hiérarchie qui a fait ce printemps son retour dans le top 100, Jil Teichmann a battu Lucrezia Stefanini lors de leur seul affrontement, il y a plus de dix ans sur le circuit ITF. Si elle passe l'épaule, elle pourrait bien avoir les honneurs du Court Philippe-Chatrier avec un 2e tour programmé face au no 1 mondial Aryna Sabalenka. Celle-ci jouera également dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vers un duel Alcaraz-Sinner à Roland-Garros

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Carlos Alcaraz est le favori à sa propre succession à Roland-Garros (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Sacré dimanche dernier à Rome, Carlos Alcaraz est le favori logique de Roland-Garros, deuxième levée du Grand Chelem qui démarre ce dimanche.

Le tenant du trophée vise un cinquième titre majeur, et son principal rival à Paris devrait bien être Jannik Sinner.

Suspendu trois mois pour dopage, Jannik Sinner a signé un retour convaincant devant son public au Foro Italico. Convaincant, mais pas parfait: le no 1 mondial a échoué en finale face à Carlos Alcaraz, perdant un match sans avoir gagné le moindre set pour la première fois depuis la finale du Masters 2023!

Cette statistique démontre à quel point l'Italien dominait son sujet avant de se retrouver au repos forcé. Et jusqu'à cette finale, il avait repris comme si de rien n'était sa marche en avant, avec notamment un impressionnant 6-0 6-1 infligé en quart de finale au vainqueur du Masters 1000 de Madrid Casper Ruud.

N'empêche que, et lui-même l'a reconnu dimanche en conférence de presse, son manque de compétition s'est ressenti dans les moments décisifs de sa finale romaine. Il n'a pas tenu le choc face à Carlos Alcaraz, qui a survolé les débats au deuxième set après une première manche accrochée (7-6 6-1).

Mais Jannik Sinner aura l'occasion de monter tranquillement en puissance Porte d'Auteuil, où il n'affrontera de toute manière pas de tête de série avant le 3e tour. Son manque de matches signifie en outre aussi qu'il abordera ce tournoi avec une réserve d'énergie nettement moins entamée que celle de ses rivaux.

Zverev loin du compte

Et si l'Italien a pu conserver la 1re place mondiale durant sa suspension, c'est aussi parce que ses principaux poursuivants n'ont pas été capables de profiter de son absence. Battu par Sinner en finale du dernier Open d'Australie, Alexander Zverev a ainsi accumulé les contre-performances ce printemps, à l'exception de ce titre conquis dans le peu relevé tournoi de Munich.

L'Allemand, sorti d'entrée à Monte-Carlo, a été battu en quarts de finale à Madrid avant de céder son titre dès les quarts de finale à Rome. Il aborde la quinzaine parisienne avec 3095 points de retard sur Jannik Sinner, et avec 1300 points à défendre dans un tournoi où il avait atteint la finale l'an dernier. Et il pourrait affronter Novak Djokovic en quart et Sinner en demi-finale...

En digne héritier

Deuxième du classement avec 1530 points de moins que Sinner, Carlos Alcaraz n'a en revanche plus grand-chose à prouver dans les tournois majeurs. L'Espagnol, 22 ans seulement, en a déjà remporté quatre, en quatre finales disputées. Devenu le plus jeune no 1 mondial de l'histoire après son sacre en 2022, il est double tenant du titre à Wimbledon. Et la terre battue demeure son terrain de chasse favori.

L'an dernier à Roland-Garros, Alcaraz avait ainsi triomphé en matant successivement Jannik Sinner - face à qui il reste sur quatre victoires d'affilée - puis Alexander Zverev, en cinq sets à chaque fois. Et il avait fallu un immense Novak Djokovic pour priver le digne héritier de Rafael Nadal de l'or olympique deux mois plus tard sur le même Court Philippe-Chatrier.

Qui pour succéder à Swiatek ?

La lutte pour la Coupe Suzanne Lenglen, qui récompense la lauréate du simple dames, s'annonce bien plus indécise. Triple tenante du titre et quadruple gagnante du tournoi, Iga Swiatek vit des semaines difficiles. La Polonaise a perdu de sa superbe et a logiquement reculé jusqu'à la 5e place de la hiérarchie, son plus mauvais classement depuis début 2022.

Sa confiance envolée, difficile d'imaginer Iga Swiatek triompher dans deux semaines à Paris. Le no 1 mondial Aryna Sabalenka sera bien la femme à battre, mais la terre battue n'est pas sa surface favorite. La championne de Rome Jasmine Paolini (WTA 4) et sa "victime" Coco Gauff (WTA 3), qui ont toutes deux déjà atteint la finale Porte d'Auteuil, peuvent croire en leur étoile.

Difficile en revanche d'imaginer un exploit suisse. Invité par les organisateurs pour le 10e anniversaire de son sacre à Paris, Stan Wawrinka serait déjà ravi de battre Jacob Fearnley au 1er tour. Pour Viktorija Golubic (WTA 82) et pour Jil Teichmann (WTA 98), qui seront en lice dès dimanche, passer le 1er tour constituerait aussi une bonne performance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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