Suisse Romande
Des kilos de fruits et légumes sauvés de la poubelle à Penthalaz
Une nouvelle plateforme pour récupérer des fruits et légumes plus vendables, mais parfaitement comestibles. C’est ce que s’apprête à ouvrir le 1er mai l’association Table Couvre-toi sur le site Venoge Parc à Penthalaz. Des associations d'entraide de toute la Romandie vont en profiter.
Une nouvelle plateforme pour récupérer des fruits et légumes plus vendables, mais parfaitement comestibles. C’est ce que s’apprête à ouvrir l’association Table Couvre-toi sur le site Venoge Parc à Penthalaz. But de l’organisation: sauver des denrées de la destruction et les redistribuer à des personnes touchées par la pauvreté. Grâce à un partenariat avec Coop, ce sont des fruits et légumes provenant de toute la Romandie qui vont être redistribués. Alex Stähli, directeur de Table Couvre-toi:
L'idée est de trier, laver et reconditionner des aliments qui ne sont plus vendables sur les étales, mais qui sont néanmoins tout à fait comestibles.
Déjà éprouvé plusieurs fois en Suisse allemande, ce projet baptisé Hub Suisse occidentale a un potentiel important en matière d'anti-gaspillage alimentaire.
Les produits seront distribués par des organisations d'aide alimentaire partenaires. Parmi elles: Table Suisse, CARL Lausanne, les Cartons du Cœur Vaud, Partage à Genève ou Tables du Rhône en Valais. L’ambition de l’association : faire de cette plateforme de transbordement, une centrale pour toute la Romandie. Et si c’est Penthalaz qui a été choisi pour l’accueillir, ce n’est pas par hasard.
Table Couvre-toi s’est par ailleurs entouré d’un autre partenaire local en ce qui concerne une partie de la main d’œuvre de la plateforme.
Soulignons enfin que le potentiel anti-gaspillage est là: selon l'association, 300 tonnes par an de fruits et légumes pourraient être sauvées de la poubelle et nourrir des personnes qui en ont besoin. L’équivalent de près de 2 millions de francs de produits frais. A terme, elle espère trouver de nouveaux partenaires et d’autres types de denrées à redistribuer. A Penthalaz, jusqu’à 600 à 700 tonnes de nourriture par an pourraient être gérées d’ici 3 à 5 ans. Coût de cette première étape: quelque 200'000 francs investis par l’association.
Hockey
Finale: Un acte VII pour connaître le successeur du GSHC
Le hockey romand fêtera-t-il un deuxième titre consécutif de champion de Suisse, douze mois après le sacre historique de Genève-Servette?
La réponse tombera ce soir, ou dans la nuit de mardi à mercredi, au terme du 7e et dernier acte de la finale des play-off opposant les Zurich Lions au Lausanne Hockey Club.
Impressionnant samedi à domicile dans le match no 6, le LHC a remis la pression sur les épaules des Zurichois, grands favoris à la succession de Genève-Servette et vainqueurs de leurs deux premières séries en quatre matches. Les hommes de Geoff Ward, dos au mur à 2-3 dans la série, ont gagné 5-3 après avoir mené 5-0 à la 39e minute.
L'équipe receveuse a jusqu'ici toujours imposé sa loi dans cette finale, et le "Z" est même invaincu sur sa glace depuis le début des séries. Mais son entraîneur Marc Crawford doit composer avec des vents contraires: Yannick Weber, patron de sa défense, et Rudolfs Balcers, habituel ailier de la première triplette offensive, sont blessés et incertains pour ce match décisif.
Un match pas comme les autres
Un match no 7 n'est par ailleurs pas une rencontre comme les autres. Les Zurich Lions en avaient fait l'amère expérience lors de leur dernière apparition en finale, en 2022: ils s'étaient inclinés 3-1 sur la glace de Zoug, alors qu'ils avaient ouvert la marque après 62 secondes de jeu seulement.
La frustration des Zurichois, qui avaient remporté les trois premiers matches de la série, fut alors sans pareil. Surtout pour Denis Malgin et Sven Andrighetto, qui n'étaient pas de la partie lors du dernier sacre en 2018 et avaient débarqué à Zurich avec la ferme intention de triompher en championnat.
La saison passée, Zurich avait échoué nettement en demi-finale des play-off (4-0 pour Bienne). Le "Z" semble cette fois-ci mûr pour un 10e titre de champion. Mais le LHC, qui a déjà déjoué les pronostics en se hissant pour la première fois de son histoire en finale et en y faisant douter l'ogre zurichois, a les moyens de créer l'exploit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Geoff Ward sait trouver les mots justes
En 2011, Geoff Ward a remporté la Coupe Stanley avec Boston face à Vancouver lors du 7e match. Alors assistant de Claude Julien, le coach du LHC avait écrit une lettre qui avait motivé les joueurs.
Ah, les septièmes matches, ceux qui peuvent échapper à toute logique. Surtout lors d'une finale. Mardi soir à Zurich, le duel des Lions de National League connaîtra son épilogue. Pour les coaches, il va falloir trouver les mots justes, appuyer sur les bons boutons afin que les joueurs entrent sur la glace avec une énergie positive, de celles qui permettent de renverser des montagnes.
Lors de la finale de la Coupe Stanley 2011, Boston a vaincu Vancouver en sept matches. Et avant le dernier acte au Canada, Geoff Ward, alors assistant, avait lu une lettre à la demande de l'entraîneur Claude Julien.
"En fait, c'était une lettre adressée à mes enfants", se souvient l'entraîneur du LHC, rencontré après l'entraînement de lundi. "Le jour du match lors de la sieste, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Alors j'ai décidé de refléter ce qu'il fallait faire pour gagner et j'en ai fait une lettre pour mes enfants. Je me suis dit qu'ils pourraient peut-être comprendre ma situation et en tirer quelque chose plus tard."
Claude Julien prend connaissance de cette lettre et en imagine rapidement la portée. "Claude m'a demandé de la lire avant le match VII, raconte Ward. Les gars m'avaient demandé si j'avais une copie de cette lettre, mais je n'en avais pas. J'ai perdu cette lettre. Cela fait partie de l'histoire maintenant."
Un impact minime selon lui
Quand on lui dit que cette lettre doit avoir sa place au Hall of Fame de la NHL à Toronto, Geoff Ward éclate de rire: "Mais non! Les gars étaient prêts quoi qu'il arrive. Je ne crois pas que cette lettre a changé grand-chose dans ce match. Nos joueurs avaient été suffisamment testés durant ces séries, ils savaient quoi faire. Beaucoup de gens parlent de cette lettre, et si cela a pu aider un seul joueur, alors ça valait la peine. Honnêtement, je ne me rends pas compte de l'impact que cela a eu."
On avance l'hypothèse d'un aspect simple de la vie. "Peut-être, répond Ward. C'est vrai que c'est une expérience de vie normale à laquelle les autres peuvent s'identifier. Cela faisait quatre ans que l'on préparait ça et que l'on espérait se retrouver à cette place. C'était un bon exercice pour moi, afin de conserver mon esprit là où il devait être. Je l'ai envoyée à mes enfants, donc peut-être qu'eux ont conservé une trace de cette lettre que j'avais écrite sur mon téléphone."
Jouer de manière libérée
Depuis son arrivée à Lausanne fin 2022, Geoff Ward fait l'unanimité au sein du vestiaire. Tous louent ses multiples qualités. Et lorsqu'un coach a tout son vestiaire avec lui, il se peut qu'une équipe réalise l'exploit. Est-ce qu'il pense que les joueurs sont capables de traverser un mur pour lui mardi soir?
"C'est une bonne question, répond-il. Le plus important pour les joueurs va être de vivre le moment et de profiter au maximum en jouant libérés. Si l'on commence à trop réfléchir dans certaines situations, c'est le meilleur moyen de se mettre en danger. Il faut avoir confiance et se rappeler de contrôler ce que l'on peut."
Confiance et humilité
L'Ontarien ne se fait pas plus important qu'il ne l'est en la circonstance. Ses mots suintent autant la confiance que l'humilité. "En tant que coach, on tente de les motiver autant qu'on peut en les plaçant dans un environnement favorable, précise-t-il. Je pense qu'ils sont préparés à traverser un mur et qu'ils l'ont démontré sur la dernière année et demie et encore davantage cette saison. Mais je crois que c'est plutôt comment ils se sentent entre eux que comment ils se sentent par rapport au staff."
Et lorsque tout le monde met l'emphase sur l'importance de cette rencontre, le coach du LHC cherche plutôt à faire en sorte que rien ne vienne perturber la routine. "On va faire en sorte que ce match soit le plus normal possible dans sa préparation, conclut-il. De cette façon, ils seront plus à l'aise pour jouer leur match. Il y aura bien entendu du bruit et Zurich sera plein d'énergie, mais ce sera à nous de nous mettre à un tel niveau d'énergie."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un appartement du 9e étage de la barre du Lignon détruit par le feu
Un appartement situé au 9e étage de la barre du Lignon à Vernier (GE) a été entièrement détruit par un incendie lundi après-midi. Les pompiers du Service d'incendie et de secours de Genève (SIS) ont rapidement déployé d'importants moyens pour venir à bout de ce sinistre qui n'a fait aucun blessé.
Vingt appels au 118, dont celui du voisin du dessus, ont donné l'alerte, a indiqué le premier-lieutenant Nicolas Millot. Quand un feu se déclare à un étage élevé, les moyens engagés sont toujours conséquents, car les pompiers craignent que des personnes ne soient prises au piège.
Le SIS est intervenu à 15h31 avec 25 pompiers et sept engins ainsi que deux ambulances un véhicule SMUR. Personne n'a été blessé ou incommodé par la fumée lors de cette opération. L'appartement d'où des flammes sortaient en façade n'était pas occupé au moment du sinistre. L'incendie était sous contrôle à 15h54.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Travail au noir en Valais: 573 entreprises contrôlées en 2023
En 2023, l'inspection valaisanne de l'emploi a contrôlé 573 entreprises avant tout dans les secteurs de la construction et de l'hôtellerie-restauration. Le nombre de dénonciations au Ministère public a quasi doublé par rapport à 2022.
Selon le rapport annuel du Service de protection des travailleurs et des relations du travail (SPT) publié lundi, en 2023, sur les 573 entreprises contrôlées, 225 enquêtes ont été menées en raison d'un signalement au SPT (contre 175 en 2022). Les 348 autres ont été vérifiées dans le cadre de contrôles spontanés (514 en 2022).
Au total, le SPT a repéré 549 infractions (plusieurs infractions peuvent concerner une même entreprise) liées au travail au noir et aux abus à l'aide sociale. Sur ce nombre, 198 situations ont été dénoncées au Ministère public (101 en 2022).
"En augmentant le nombre d'enquêtes liées à des signalements de mauvaises pratiques, on a pu sensiblement augmenter le nombre de dénonciations pénales. Ces enquêtes bien que plus chronophages sont aussi plus efficaces que des contrôles spontanés", explique à Keystone-ATS Nicolas Bolli, chef du SPT.
Pertes colossales
Selon le rapport annuel, plus d’1,2 milliard de chiffre d’affaires n'est pas déclaré en Valais. "Les conséquences directes du travail au noir sur l’emploi, mais aussi sur les pertes qui en découlent en matière d’impôts et de cotisations sociales, sont colossales".
Le travail au noir génère des distorsions de concurrence néfastes pour les entreprises et les conditions de travail et de salaire des travailleurs, poursuit le SPT.
Les remontées mécaniques
Le SPT a aussi mené des contrôles auprès de 224 entreprises suisses (1942 employés.) Parmi celles-ci figurent notamment huit entreprises de remontées mécaniques.
Les contrôles dans le secteur, qui s'est doté en 2023 d'un contrat-type de travail prévoyant des salaires minimaux, après des révélations de dumping salarial, ne sont pas terminés: "en 2024, nous continuerons à nous assurer que toutes les entreprises de la branche respectent ces minimas", prévient Nicolas Bolli.
Selon les informations dont il dispose, "le contrat-type paraît bien respecté. Le soutien des associations professionnelles de la branche, ainsi que la nécessité de respecter les salaires en vigueur afin d’obtenir des aides publiques, favorisent sa mise en application".
L'e-badge en bonne voie
Le projet e-badge, en discussion depuis plusieurs années est en bonne voie. "L'entreprise informatique qui doit se charger de développer cette solution a été choisie. L'objectif est que l'e-badge fonctionne au 1er janvier 2025", note Nicolas Bolli qui parle "d'un travail colossal pour son service, mais amplement nécessaire pour protéger les ouvriers".
Ce système permettra de vérifier presque en temps réel que l'employeur cotise aux assurances sociales, que ses ouvriers disposent le cas échéant d'un permis de travail et que leurs conditions salariales et de travail sont adéquates.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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