Rejoignez-nous

Vaud

Ecole vaudoise: le masque sera obligatoire durant trois semaines

Publié

,

le

La conseillère d'Etat en charge des écoles vaudoises, Cesla Amarelle, a promis mardi une rentrée scolaire "sereine et déterminée". (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Le port du masque restera obligatoire jusqu'au 10 septembre dans les écoles vaudoises, qui rouvrent leurs portes lundi prochain. Cette mesure de protection concernera les élèves dès la 9e année et tous les collaborateurs travaillant sur les lieux de formation.

La conseillère d'Etat en charge de la formation Cesla Amarelle et le médecin cantonal adjoint Eric Masserey se sont voulus rassurants en cette rentrée scolaire 2021-2022 qui se veut "sereine et déterminée". Les analyses des données de l'année passée montrent qu'il n'y a pas d'effet épidémiologique propre au milieu scolaire. "Il est plutôt protecteur que contaminateur. Les cas multiples sont rares dans les écoles", a affirmé mardi devant la presse M. Masserey.

La stratégie de vigilance et de surveillance mise sur pied en étroite collaboration entre le Médecin cantonal et le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) s'est avéré efficace, selon la ministre socialiste. Mais la prudence reste de mise.

Légère hausse chez les moins de 18 ans

A quelques jours de la rentrée, la tendance est en effet à une légère hausse de cas positifs des moins de 18 ans, une tendance qu’on observe également dans la population générale, a expliqué M. Masserey. Cette situation justifie le maintien de mesures générales de protection à l'école, sans pour autant qu'un dispositif de tests de masse répétés soit nécessaire dans les écoles, selon lui.

Le masque sera donc porté par l'ensemble des collaborateurs des lieux de formation jusqu'au 10 septembre prochain. Dès la rentrée et jusqu'à cette même date, les élèves du secondaire II, Gymnases et Ecoles professionnelles, en feront de même à l’intérieur des bâtiments.

Cet "effort de trois semaines" est aussi demandé aux élèves de 9e à 11e année sur l'ensemble du périmètre de leur école. Le but est de tout faire pour éviter que des élèves manquent ces jours importants du début de l'année, a souligné Mme Amarelle. Dès le 10 septembre, et si la situation sanitaire le permet, le port du masque sera laissé au libre choix de chacun, a-t-elle précisé.

Capteurs de C02

Pour lutter contre la pandémie, un rappel des gestes barrières sera effectué dès la rentrée dans les quelque 5000 classes du canton. L'aération des classes reste aussi essentielle. Le DFJC va ainsi acquérir entre 500 et 1000 capteurs de CO2 (il en dispose d'environ 200 actuellement). Si l'expérience est concluante, toutes les salles de classe seront équipées.

Lundi, ce sont 129'300 élèves (dont 92'200 pour l'école obligatoire) et 13'600 enseignants qui retrouveront leur classe.

Cesla Amarelle a rappelé que le parcours scolaire des jeunes ces 18 derniers mois a été rendu plus difficile. "Sur le plan pédagogique, entre août 2020 et juin 2021, les élèves de l'école obligatoire et postobligatoire ont pu bénéficier de 40'000 périodes supplémentaires d'appui", a-t-elle indiqué.

Toute une série de mesures a aussi été mise en place sur le plan psychosocial ou financier: des heures supplémentaires pour les psychologues, psychomotriciens et logopédistes en milieu scolaire, des soutiens financiers aux étudiants précarisés ou encore des journées d’activités extrascolaires. L'ensemble de ces mesures représente un montant de plus de 10 millions de francs, selon la cheffe des écoles vaudoises.

Quatre chantiers toujours prioritaires

Malgré la pandémie du coronavirus, les quatre chantiers prioritaires du DFJC - valorisation de la formation professionnelle, consolidation de la loi sur l'enseignement obligatoire, éducation numérique et Concept 360° - ont bien avancé et continuent de progresser "intensivement". Près de 950 places d'apprentissage ont par exemple été créées durant la législature 2017-2022 qui s'était fixé 1000 comme objectif.

L'éducation numérique est, elle, en train de se généraliser à l'école primaire et les phases pilotes débutent à l'école secondaire. Les établissements de l'école obligatoire avancent dans la rédaction de leurs concepts 360° en vue d'une école à visée plus inclusive, a-t-il été relevé en vrac.

Le projet pilote dans trois classes d'une 12e année certificative pour les élèves au parcours scolaire difficile ou chaotique a aussi fait ses preuves. Cette année supplémentaire, alternative au redoublement, vise à offrir un contenu pédagogique plus ciblé et plus proche des aspirations de ces élèves. Parmi eux, 80% ont obtenu leur certificat complet de fin d'études.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Sébastien Cala se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz

Publié

le

Sébastien Cala est député au Grand Conseil depuis 2019 et chef de groupe socialiste depuis 2023. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le chef de groupe socialiste au Grand Conseil Sébastien Cala se porte candidat pour succéder à la conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz lors de l'élection complémentaire du 8 mars. L'élu de la Vallée de Joux a déposé sa candidature au PS Vaud.

"Nous avons reçu sa candidature", a indiqué vendredi en fin de journée à Keystone-ATS Romain Pilloud, président de la section vaudoise du parti socialiste. Les personnes intéressées ont encore jusqu'à samedi minuit pour déposer leur candidature, précise-t-il.

Député au Parlement vaudois depuis 2019, Sébastien Cala a été désigné quatre ans plus tard comme chef de groupe de son parti dans les rangs du Grand Conseil. L'ancien sauteur à skis et actuel chercheur en sciences du sport à l'Université de Lausanne (UNIL), âgé de 37 ans, est notamment très actif dans les domaines du sport, de la santé et de l'action sociale.

M. Cala a récemment eu des mots très sévères sur les coupes budgétaires prévues dans le budget de l'Etat 2026, prenant notamment la tête du combat des hôpitaux régionaux, dont celui de sa région, malmenés par les mesures d'économie. Il est d'ailleurs le président du Comité directeur du Pôle santé Vallée de Joux (PSVJ) depuis quatre ans.

"C'était une longue réflexion avec ma famille et avec le parti. Je me suis décidé parce que cela fait plusieurs mois que nous travaillons à positionner le parti par rapport à ce que fait le gouvernement. Je voulais porter cette dynamique. Notre travail au Grand Conseil démontre que nous avons la possibilité de faire autrement, que nous pouvons trouver une solution pour toutes et tous et pas uniquement pour les plus privilégiés", confie Sébastien Cala dans une interview dans le 24 heures.

Deuxième candidat

Il est le deuxième candidat à se déclarer pour la candidature socialiste pour conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. L'ex-conseiller national Roger Nordmann a, lui, annoncé sa candidature mercredi après-midi. A ce stade, il n'y a que les candidatures de MM. Nordmann et Cala, selon le PS Vaud.

Plusieurs ténors du parti avaient indiqué renoncer à cette élection. Il s'agit de la conseillère nationale et ex-présidente du PS Vaud Jessica Jaccoud, de la conseillère nationale et municipale d'Yverdon-les-Bains Brenda Tuosto, du syndic de la même ville Pierre Dessemontet, du président actuel du Grand Conseil Stéphane Montangero ou encore du député et municipal nyonnais Alexandre Démétriadès.

Le congrès du PS Vaud qui désignera la candidature officielle se tiendra le samedi 13 décembre. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lanceraient donc personne dans la course.

A ce jour, seule l'UDC a désigné son candidat à cette élection complémentaire au Conseil d'Etat. Il s'agit du député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR et le Centre au sein de l'Alliance vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Les vétérinaires veulent rendre le puçage des chats obligatoire

Publié

le

Seuls 30 à 40% des chats sont pucés et enregistrés en Suisse (image d'illustation). (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Les vétérinaires suisses estiment le puçage des chats nécessaire pour contrôler la population féline. Les chats retournés à la vie sauvage ou chats errants sont un problème croissant en Suisse. Ils demandent aussi que les chats sans propriétaires et non pucés soient castrés.

Faut-il rendre le puçage des chats obligatoires ? La réponse est oui pour la Société des vétérinaires suisses (SVS). Fin novembre, la Conférence des présidents à adopté un papier de position en ce sens.  Ils demandent l’instauration du puçage obligatoire pour tous les chats, à l’instar des chiens. L’objectif : mieux contrôler la population féline et le nombre de chats errants souvent en très mauvaise santé. Une problématique qui inquiète les organisations de protection des animaux et de la nature depuis plusieurs années. Aujourd'hui, on dénombre près de deux millions de chats en Suisse. Quelles sont les conséquences de cette surpopulation ? La réponse de Marc-Alain Tièche, président des vétérinaires vaudois.

Marc-Alain Tièche Président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la SVPA

Pour le président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la Société vaudoise pour la protection des animaux, la surpopulation féline peut entraîner la propagation de maladies et des problèmes d'hygiène.

Marc-Alain Tièche Président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la SVPA

En Suisse, seuls 30 à 40% des chats sont enregistrés. Pour les vétérinaires, l’instauration du puçage systématique des chats permettrait aussi de retrouver plus rapidement leur propriétaire en cas de fugue ou d’accident ainsi que soulager les refuges souvent surchargés.

Aujourd’hui, le prix pour faire pucer et enregistrer son félin varie généralement entre 80 et 100 francs. Les détenteurs de chats seraient-ils prêts à prendre en charge ces coûts supplémentaires ?

Marc-Alain Tièche Président des vétérinaires vaudois et vétérinaire à la SVPA

A noter  que la société des vétérinaires suisse propose aussi d’autoriser la castration des chats errants et non pucés pour limiter les naissances incontrôlées.

 

Continuer la lecture

Culture

L'année 2025 sous le crayon des dessinateurs de presse à Morges

Publié

le

L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Maison du dessin de presse à Morges (VD) présente du 6 décembre au 8 février une rétrospective de l'année 2025. L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. Son maître-mot: l'effondrement.

L'effondrement peut être celui de la montagne à Blatten (VS), des villes subissant la guerre ou celui de la démocratie, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour illustrer ces phénomènes, l'exposition se présente sous la forme de décombres au milieu desquels s'imbriquent les dessins, disposés de façon chronologique, explique la Maison du dessin de presse.

Les dessinateurs passent en revue les moments forts de l'actualité, comme, en janvier, les dix ans de la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo ou l'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York en novembre. Forcément, il est beaucoup question du président américain Donald Trump, de ses taxes douanières, de ses velléités de conquête du monde et du Nobel de la Paix.

Dessinateurs exposés en hausse

L'Euro féminin de football, la violence urbaine, la famine à Gaza, la guerre en Ukraine, la mort du pape François, l'incarcération de Nicolas Sarkozy ou les inégalités se retrouvent sous le crayon bien taillé des dessinateurs. En Suisse, la chute du glacier au-dessus de Blatten a enseveli le village, marquant tous les esprits.

Le nombre de dessinateurs exposés est en augmentation. "De nouveaux auteurs, jeunes et motivés par l'actualité, font leur apparition, ce qui rend la sélection d'autant plus difficile", note le musée. Deux dessins au minimum sont exposés par artiste.

La rétrospective s'accompagne d'un catalogue. Celui-ci réunit 93 dessins choisis parmi ceux de l'accrochage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté

Publié

le

Le ministre vaudois Frédéric Borloz a annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme à ce stade, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle, de Nyon et désormais aussi d'Yverdon (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.

Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).

L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.

Allemand renforcé

"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.

Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.

Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.

Pas d'impact pour le cursus en cours

Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.

Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

La communication reprend des couleurs et les tensions s’effacent, laissant place à une entente retrouvée et des échanges sincères.

Les Sujets à la Une