Vaud
Pas de libération conditionnelle pour l'assassin d'Epalinges
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/08/en-2010-les-enqueteurs-avaient-procede-a-une-reconstitution-sur-les-lieux-du-crime-a-epalinges-dans-les-hauts-de-lausanne-archives-1000x600.jpg&description=Pas de libération conditionnelle pour l'assassin d'Epalinges', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'homme qui avait tué à coups de poing et de pied un retraité à Epalinges en décembre 2008 reste en prison. Le Tribunal fédéral confirme le refus de sa demande de libération conditionnelle par la justice vaudoise.
En mars 2013, ce Kosovar avait été condamné à 20 ans de réclusion pour assassinat, brigandage, vol, dommages à la propriété et violation de domicile notamment. Le Tribunal cantonal vaudois avait retenu que, en compagnie d'un complice suisse, il avait battu à mort un restaurateur à la retraite sous les yeux de son épouse. Les deux hommes étaient frustrés par le faible butin que leur rapportait le cambriolage de la villa du couple.
Ayant effectué les deux tiers de sa peine en décembre 2020, le condamné a demandé sa libération conditionnelle. La direction de l'Etablissement pénitentiaire de Thorberg (BE), où il est actuellement retenu, a préavisé favorablement la requête, estimant que la poursuite de l'exécution de la peine n'apporterait pas d'amélioration significative de son comportement.
Risque élevé de récidive
L'Office vaudois d'exécution des peines (OEP) a défendu une position opposée devant le Collège des juges d'application. Il a souligné que les différentes évaluations criminologiques montrent que cet homme âgé de 39 ans nie toujours les faits et demeure extrêmement peu conscient de son potentiel de violence. Il a été impliqué également dans plusieurs incidents violents durant sa détention. Dans ces conditions, le risque de récidive devait être considéré comme élevé.
Selon l'OEP, le condamné devrait profiter du reste de sa peine pour se remettre en question et travailler sur lui-même. Il devrait aussi élaborer un projet concret de réinsertion au Kosovo après son expulsion de Suisse.
En décembre 2020, le Collège des juges d'application a rejeté la demande de libération conditionnelle. Une décision confirmée à fin janvier 2021 par le Tribunal cantonal vaudois.
Large pouvoir d'appréciation
Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral balaie également les arguments du recourant. Il rappelle que si la libération conditionnelle est désormais la règle et qu'elle n'est plus conditionnée à un pronostic favorable, la nature et les circonstances du crime peuvent être prises en compte si elles sont révélatrices de la personnalité de l'auteur.
La Cour de droit pénal souligne aussi que l'autorité compétente en matière de libération conditionnelle dispose d'un large pouvoir d'appréciation. En l'espèce, la justice vaudoise a pris en compte les rapports criminologiques qui faisaient ressortir un déni persistant et une absence totale d'évolution, d'amendement, de prise de conscience et de remise en question. Les experts concluaient à un risque de récidive élevé et à un pronostic défavorable.
Dans cette mesure, l'instance précédente n'a pas abusé de son pouvoir. Ce d'autant plus que la libération conditionnelle ne peut pas être accordée si l'intérêt public à la sécurité l'emporte au vu du pronostic et de l'importance des valeurs protégées, à savoir la vie et l'intégrité corporelle. (arrêt 6B_387/2021 du 13 août 2021)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Rebecca Joly est la nouvelle présidente des Vert-e-s vaudois
Rebecca Joly est la nouvelle présidente des Vert-e-s vaudois. L'actuelle cheffe de groupe des écologistes au Grand Conseil et municipale à Prilly a été élue mercredi soir lors de l'assemblée du parti à Avenches. Elle remplace Alice Genoud qui était en poste depuis juin 2022.
Agée de 35 ans, Rebecca Joly était en concurrence avec la co-syndique d'Yverdon-les-Bains Carmen Tanner pour ce poste à la tête de la section vaudoise des Vert-e-s.
"Depuis mes vingt ans, je mets mon énergie, mes compétences et ma passion à disposition de ce Mouvement que j’aime tant. Aujourd’hui, je me mets à nouveau au service des Vert-e-s pour en assumer la présidence vaudoise", a déclaré Rebecca Joly, citée dans un communiqué de son parti.
"Dans ces temps incertains où nous sommes plus attaqués que jamais, je suis fière de porter haut les couleurs des Vert-e-s et les valeurs qui sont les nôtres et que j’ai toujours eu chevillées au corps”, a-t-elle ajouté.
Mme Joly est députée au Grand Conseil vaudois depuis 2017 et préside le groupe parlementaire depuis 2021. A Prilly, elle est en charge du dicastère des travaux, services industriels, parcs, mobilité et écoles au sein de la Municipalité depuis 2021 aussi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Lausanne: RDR architectes récompensé par le prix DEF 2025
La Ville de Lausanne a décerné mercredi soir le 10e prix Diversité–Emploi–Formation (DEF) 2025 au bureau lausannois RDR architectes. Cette récompense salue l'engagement exemplaire de l'entreprise en faveur de l'intégration professionnelle de jeunes migrants, notamment par le biais de l'apprentissage.
RDR architectes accueille et forme des jeunes provenant de l'asile et de la migration dans les domaines de l'architecture, l'urbanisme et le design d'intérieur. Deux de ces jeunes ont récemment obtenu leur CFC d'architectes et ont intégré les effectifs de l'entreprise, tandis qu'une troisième poursuit actuellement sa formation dans ce domaine, a indiqué la Ville de Lausanne dans un communiqué.
L'accompagnement proposé va bien au-delà de l'encadrement professionnel. Il inclut un soutien administratif, linguistique et personnel, dans une volonté d'inclusion globale. Cette approche prend sa source et sa différence dans une culture d'entreprise profondément pluriculturelle, où quinze nationalités sont représentées.
Avec ce prix, l'entreprise va pouvoir offrir plus de places de stages de découverte des métiers de l'architecture aux jeunes issus de la migration, en finançant des cours de français et en développant un dictionnaire simplifié regroupant le vocabulaire métier essentiel, se réjouit Antoine Barc, associé du bureau. L'entreprise souhaite également financer des AG CFF à ceux qui y feront un apprentissage.
Le prix DEF, d'une valeur de 10'000 francs, a été créé en 2016 par la Ville de Lausanne. Il valorise et encourage les initiatives exemplaires des entreprises en matière d'intégration professionnelle des personnes migrantes, en faveur de l'égalité des chances et de la non-discrimination. Il est décerné sur préavis du Bureau lausannois pour les immigrés (BLI) et de la Commission lausannoise pour l'intégration.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause
La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.
Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.
L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les locataires sont plutôt satisfaits de leur logement
Les locataires vaudois se déclarent globalement satisfaits, voire très satisfaits, de leurs conditions de logement, selon une enquête publiée mercredi. La majorité estime également que le loyer payé est correct.
Cette enquête a été réalisée en avril dernier par l'institut M.I.S. Trend pour le compte de la Chambre vaudoise immobilière (CVI) et l'Union suisse des professionnels de l'immobilier Vaud (USPI Vaud). Un échantillon représentatif de 1122 locataires âgés de plus de 18 ans a été interrogé (marge d'erreur de plus ou moins 2,9%), indiquent les deux faîtières dans un communiqué.
Sur une échelle de 1 (très insatisfait) à 10 (très satisfait) sur leurs conditions de logement, 32% des sondés ont opté pour les notes 9 et 10, 27% pour la note 8, 18% pour la note 7 et 11% pour un 6. Seuls 12% ont attribué des notes entre 1 et 5, selon l'enquête. Questionnés sur leur loyer, les participants estiment à 67% qu'il est "correct, voire plutôt bon marché".
Efforts à poursuivre
"Ces données, qui témoignent de relations globalement harmonieuses entre les locataires et les propriétaires, vont à l'encontre de certains préjugés véhiculés à l'envi par certains lobbys", commentent la CVI et l'USPI. Les deux faîtières considèrent toutefois que les efforts des propriétaires et des professionnels de l'immobilier en vue de répondre aux attentes des locataires doivent se poursuivre dans un contexte de pénurie de logements susceptible de produire davantage d'insatisfaction notamment en termes de loyers.
L'enquête montre aussi que 50% des locataires souhaiteraient acquérir un jour leur propre logement (64% d'entre eux voudraient une maison, 25% un appartement et 11% sont indécis).
Parmi ceux qui souhaitent devenir propriétaires, 72% déclarent qu'il leur manque les fonds propres nécessaires. Pour 60%, ce sont des revenus insuffisants qui les empêchent d'acheter un bien.
Interrogés sur les avantages que présenterait l'installation d'une borne de recharge électrique dans l'immeuble dans lequel ils vivent, 68% des locataires indiquent qu'ils ne sont pas intéressés par un tel équipement. Par ailleurs, 78% des locataires ne sont guère attirés par le concept à la mode de "co-living", consistant à partager des espaces communs tels que la cuisine, le séjour et la terrasse.
L'ASLOCA nuance
La section vaudoise de l'Association suisse des locataires (ASLOCA) a réagi le même jour à cette enquête. Elle tient à rappeler que "cette satisfaction ne contredit en rien les problèmes structurels du marché locatif mis en lumière dans une étude réalisée en 2021 par Sotomo auprès de plus de 18'000 locataires dans toute la Suisse". "Mais pour des milliers de locataires, le système fonctionne mal: loyers en hausse, logements rares, pouvoir de négociation quasi nul", écrit-elle dans un communiqué.
"Il est parfaitement possible d'aimer son logement tout en subissant un marché déséquilibré: loyers trop élevés, pénurie de logements abordables, forte dépendance vis-à-vis du bailleur (...) Ce que démontre l'étude Sotomo, c'est que plus de 70% des locataires ont ou ont eu des problèmes dans leur relation de bail - ce n'est pas contradictoire, c'est complémentaire", ajoute encore l'association.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 3 jours
Plus de 30 ans après, le buste de la tombe de Jim Morrison retrouvé
-
SuisseIl y a 3 jours
La Suisse annonce un financement de 80 millions de dollars à l'OMS
-
ClimatIl y a 1 jour
Blatten (VS): environ 2 mios de mètres cubes de roches décrochés
-
VaudIl y a 3 jours
Le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud se dévoile
-
ClimatIl y a 3 jours
Blatten (VS): un premier important éboulement s'est produit
-
GenèveIl y a 3 jours
Un plaisancier tombe à l'eau et perd la vie à Genève
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne invite à tester ses machines et véhicules de nettoyage
-
SuisseIl y a 3 jours
GPT-4 est parfois plus convaincant que les humains dans les débats