Culture
Découverte d'un grand cimetière de l'âge du Bronze final à Denges
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/10/la-decouverte-annoncee-mardi-se-situe-sur-le-site-protohistorique-a-denges-les-delesulles-vd-deniche-au-printemps-2019-lors-de-sondages-archeologiques-requis-par-larcheologie-cantonale-1000x600.jpg&description=Découverte d'un grand cimetière de l'âge du Bronze final à Denges', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Une importante découverte archéologique a été faite à Denges, entre Morges et Lausanne, a annoncé mardi le canton de Vaud. Une fouille préventive en marge d'un chantier a révélé la présence d'un grand cimetière à incinération de l'âge du Bronze final (vers 950-900).
"Ces sépultures revêtent un caractère exceptionnel pour cette période et pour des aspects funéraires, tant par leur bon état de conservation général que leur densité. Le cimetière est pratiquement complet avec une cinquantaine de tombes", a déclaré à Keystone-ATS l'archéologue cantonale Nicole Pousaz.
"A l'échelle nationale, elles forment sans doute une des nécropoles les plus complètes de l'âge du Bronze final", dit-elle. La dernière découverte comparable remonte au milieu des années 1990 dans le canton du Jura. Le site funéraire de Delémont, En La Pran, fouillé à la faveur de la construction de l'autoroute A16, avait livré 35 sépultures à incinération de la même période.
Débuté le 14 juin dernier, le travail de l'équipe d'une dizaine d'archéologues va se poursuivre jusqu'à la fin de l'année, selon Mme Pousaz. Il s'agit de poursuivre l'exploration de tout le terrain, de dégager et prélever chaque structure et objet découvert, de photographier et cartographier le site, de relever et enregistrer toutes les données possibles. Certains objets - séchés, recollés, consolidés et restaurés - pourraient se retrouver à terme dans un musée, explique-t-elle.
Chantier pour un dépôt de bus
La découverte annoncée mardi se situe sur le site protohistorique à Denges - Les Delésulles, déniché au printemps 2019 lors de sondages archéologiques requis par l'Archéologie cantonale dans le cadre d'une étude d'impact sur l'environnement. Celle-ci était en lien avec le projet de construction d'un nouveau dépôt de bus pour l'entreprise de Transports de la région Morges-Bière-Cossonay (MBC).
Bien qu'aucun indice archéologique n'ait été connu préalablement en cette zone industrielle dite du Trési, la superficie des parcelles concernées, près de 20'000 m2, présentait un risque élevé de toucher un site non encore répertorié, indique le canton. Les terrains, occupés jusque-là par des cultures maraîchères, avaient par ailleurs été peu remaniés en profondeur, facteur de préservation de vestiges archéologiques discrets, précise-t-il.
"La démarche s'est avérée judicieuse puisqu'elle a permis la découverte de deux tombes à incinération et de plusieurs fragments de récipients en céramique, laissant ainsi présager l'existence d'un site protohistorique inédit", souligne-t-il. Or, ce site étant amené à disparaître lors de la construction du nouveau dépôt de bus, des fouilles préventives ont été ordonnées dans ce secteur.
Celles-ci ayant été anticipées et signalées avant la mise à l'enquête, elles ont donc été intégrées dans le planning du chantier de construction du dépôt de bus, selon Mme Pousaz. Il ne devrait ainsi pas subir de retard particulier. Il est assez rare que des découvertes de vestiges archéologiques stoppent définitivement un chantier, à moins de découvrir un bâtiment ou monument conservé, tel un amphithéâtre, rappelle l'archéologue cantonale.
Centaine de structures archéologiques
Jusqu'ici, ces fouilles ont permis d’explorer 8500 m2 de terrain et mis en évidence la richesse insoupçonnée du gisement. Une centaine de structures archéologiques, réparties sur une surface d'au moins 4000 m2, sont déjà recensées. Près de la moitié d'entre elles correspondent à des fosses sépulcrales renfermant les restes de défunts incinérés.
Fréquemment signalées par des dalles de couverture, les sépultures consistent en petites fosses circulaires de faible profondeur, dans lesquelles les récipients peuvent être disposés côte à côte, empilés, ou encore étagés.
Les décors observés sur certains récipients suggèrent que la principale période d'activité de la nécropole se place vers la fin de l'âge du Bronze, soit entre 950 et 900 av. J.-C. Cette phase chronologique est caractérisée par une nette prédominance du rite de la crémation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Injures racistes contre Aya Nakamura: le procès s'ouvre à Paris
Le procès de treize personnes proches de la mouvance identitaire, hostiles à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO 2024, s'est ouvert mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Seuls trois des prévenus étaient présents à l'audience, les dix autres étant représentés par leurs avocats, Mes Mathieu Sassi et Pierre-Vincent Lambert. Aya Nakamura n'était ni présente ni représentée à l'audience.
Les treize prévenus, âgés de 20 à 31 ans, sont proches du groupe identitaire Les Natifs, lui-même issu du groupuscule Génération identitaire (dissous en 2021), qui défend la théorie raciste et complotiste du "grand remplacement".
Les mis en cause sont poursuivis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion ou pour complicité de provocation à la haine.
Banderole à connotation raciste
Le 9 mars 2024, après l'évocation par L'Express de la participation de la chanteuse à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, le groupuscule Les Natifs avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d'une banderole à connotation raciste.
Tendue par une dizaine de ses membres sur l'île Saint-Louis, en bord de Seine à Paris, la banderole disait: "Y a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako", une référence à son tube "Djadja" et à sa ville de naissance au Mali.
Ce message avait été relayé sur les réseaux sociaux par le média d'extrême droite "Livre noir", connu désormais sous le nom de "Frontières".
Le compte X des Natifs déplorait de "remplacer l'élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l'immigration extra-européenne".
Le parquet de Paris avait confié une enquête à l'Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH), après avoir reçu le 13 mars 2024 des signalements de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et de SOS-Racisme, dénonçant des "publications à caractère raciste au préjudice" de la star de la chanson française.
Le 20 mars, Aya Nakamura avait porté plainte à son tour.
"Collaborateur parlementaire"
Parmi les prévenus figurent Édouard M., cadre financier âgé de 28 ans, chef des Natifs, et Antoine G., un juriste de 27 ans, porte-parole du groupuscule identitaire. Tous deux étaient absents à l'audience.
Marine de C., 24 ans, soeur cadette du fondateur du groupuscule d'ultradroite les "Zouaves de Paris", dissous en janvier 2022, était aussi absente.
Capucine C., 22 ans, une chargée de communication qui, jusqu'en mars 2025, a été "collaborateur parlementaire" de trois députés du RN, était en revanche présente devant la 17e chambre du tribunal correctionnel.
Sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique
Avant de s'en prendre à Aya Nakamura, sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique 2024, Les Natifs avaient notamment fait parler d'eux en décembre 2023, pour avoir organisé un rassemblement de plusieurs dizaines de militants à Paris, en hommage à Thomas, ce jeune homme de 16 ans tué à la sortie d'une fête de village à Crépol (Drôme).
L'enquête n'a toujours pas permis d'identifier le meurtrier de l'adolescent.
Les Natifs, qui comptent près de 10'000 abonnés sur Instagram et plus de 18'000 sur X, revendiquent des actions coup de poing relayées sur leurs réseaux sociaux.
Ainsi, en mars, ils avaient recouvert de draps noirs des portraits de femmes voilées exposés dans la basilique Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
Deux personnes dont Stanislas T., 24 ans, un des 13 prévenus dans le procès pour injures contre Aya Nakamura, doivent comparaître jeudi devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans le cadre de cette affaire.
Chanteuse francophone la plus écoutée au monde
De son vrai nom Aya Danioko, Aya Nakamura, 30 ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Sa performance lors de la cérémonie d'ouverture des JO le 26 juillet 2024, avec la Garde républicaine, sur le Pont des Arts à Paris, avait été l'un des moments les plus suivis de l'événement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La 14e édition des Athénéennes, entre Eros et Thanatos
La 14e édition du festival genevois Les Athénéennes, qui s'ouvre mercredi et dure jusqu'au 14 juin, thématise la dualité Eros-Thanatos. Plus de 40 événements sont programmés pendant onze jours, avec de la musique classique en début de soirée, suivie par du jazz, avant de finir à l'électro.
Ce décloisonnement des genres musicaux propre aux Athénéennes, un festival dirigé par les pianistes Audrey Vigoureux, Marc Perrenoud et Valentin Peiry, se retrouve dans le nouveau petit festival parallèle destiné au jeune public. Dans ce cadre, Sabine Quindou, de l'émission "C'est pas sorcier", et le pianiste Simon Zaoui, raconteront Gershwin.
L'Ochestre de Chambre de Genève (OCG) accompagnera les "Silly Symphonies", des studios Disney, dans des transcriptions originales, ainsi que "Cherche et trouve autour du monde", avec l'illustratrice Chloé Pérarnau en live. L'Ensemble Variante racontera au piano à quatre mains, avec Joan Mompart en récitant, "Peer Gynt", de Grieg, d'après un conte d'Ibsen.
Hommage à Ravel
Du côté du programme principal, le luthiste Thomas Dunford ouvrira le festival avec des morceaux qui iront de Vivaldi aux Beatles. L'Ensemble Sequenza 9.3 interprétera des oeuvres de Tavernier, Pärt et Mozart. "Harawi", chant d'amour et de mort de Messiaen, fera l'objet d'un ciné-concert. Le pianiste Jean-Marc Luisada interprétera Haydn, Liszst et Chopin.
Les Athénéennes accueillent pour la première fois le pianiste Ricardo Castro, qui a choisi de jouer des oeuvres de Mozart et de Villa-Lobos. Par ailleurs, un concert rendra hommage à Ravel, et la correspondance entre Clara et Robert Schumann sera au centre d'un spectacle musical. La soirée de clôture réunira l'OCG et l'Ensemble vocal de Lausanne pour le Requiem, de Fauré.
Création mondiale
En deuxième partie de soirée, le festival programme du jazz sous toutes ses formes, de l'électro du groupe The Big Tusk au progressif de Tigran Hamasyan, en passant par le néo-classicisme et folk expérimental de Kyrie Kristmanson avec le Trio SR9 et le funk minimal du collectif zurichois Nik Bärtsch's Ronin. Pour son premier concert à Genève, le Swiss Jazz Orchestra présentera une création mondiale.
Italo-disco, hommage à Barbara, rock ou encore flamenco rumba seront aussi à l'honneur en fin de soirée. Et pour la seconde année de suite, le festival collabore avec le club Chez Jean-Luc, où des DJ set et, pour la première fois, des concerts live feront danser les festivaliers les plus aguerris.
www.lesatheneennes.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: 140 projets artistiques gratuits au Festival de la Cité
Le Festival de la Cité à Lausanne proposera pas moins de 140 projets artistiques et 200 représentations sur une vingtaine de scènes, du 1er au 6 juillet prochain. Si arts vivants et musique demeurent au coeur de cette manifestation gratuite, le projet de choeur participatif à l'occasion des 750 ans de la cathédrale promet de s'inscrire comme l'un des temps forts de cette 53e édition.
"Sous la direction de Johanna Hernandez, chantez avec nous un programme varié et accessible: l'intemporel Amazing Grace, le sublime Locus Iste de Bruckner et une oeuvre originale composée pour l'occasion" par la chanteuse Louise Knobil, invitent les organisateurs. "Il est possible d'embarquer dans cette aventure en tout temps, puisque les partitions sont disponibles librement sur le site internet du festival", précisent-ils dans le programme de l'édition 2025 dévoilé mercredi.
Sur la place du Château, l'installation monumentale "Crescendo", de l'artiste suisse Julian Vogel, devrait elle aussi marquer les esprits. "Lieu de spectacles et de rencontres, elle incarne l'esprit du Festival: un carrefour artistique qui invite à la découverte, au dialogue et à l'émerveillement collectif", souligne la directrice de la manifestation, Martine Chalverat.
Corde à sauter et électro congolaise
Du côté des arts vivants, une trentaine de spectacles sont à découvrir. Théâtre, cirque, danse, magie, récital queer, roller, corde à sauter ou encore "drum poésie" devraient trouver un large public.
Côté musique, une quarantaine de concerts tous azimuts figurent au programme. L'occasion pour les festivaliers d'écouter ou découvrir l'accordéoniste explorateur biélorusse Yegor Zabelov, les "paysages sonores" de l'Egyptien Maurice Louca, l'électro congolaise de Ngwaka Son Systéme, le "reggaetton ravetton" de l'Argentine Fiah Miau ou encore la multi-instrumentiste zurichoise Palinstar. En dernière partie de soirée, les "after de Tridel" réuniront les plus infatigables des festivaliers jusqu'au petit matin dans l'usine d'incinération du même nom.
Enfants pas oubliés
Comme les autres années, un riche programme attend le jeune public. Au menu, des spectacles comme "Les 3 Grâââââââces" aux costumes et décors exclusivement en carton, des acrobaties avec "Moi aussi!" et une déambulation mêlant récit, cirque et musique avec "Le Royaume de Kensuké". Des ateliers participatifs sont également prévus, parmi lesquels un "atelier gifles" dès 12 ans, ou un atelier d'éveil musical dès 18 mois.
La 53e édition mettra à l'honneur la scène musicale féminine suisse, avec un coup de projecteur particulier sur "les personnes intersexes, trans, agenre et non-binaire", soulignent les organisateurs.
Enfin, pour plus de durabilité et d'inclusivité, le festival propose un service de covoiturage par internet et prévoit la possibilité de louer un vélo électrique à un tarif préférentiel pour toute la durée de la manifestation. Les personnes en situation de handicap peuvent quant à elles bénéficier d'un service d'accompagnement.
L'an dernier, pendant six jours et par une météo changeante, environ 100'000 personnes avaient fréquenté la manifestation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La chanteuse Nicole Croisille est morte à 88 ans
Nicole Croisille, voix de la chanson française dans les années 1970 mais aussi comédienne et danseuse, est morte à 88 ans dans la nuit de mardi à mercredi "des suites d'une longue maladie", a annoncé son agent à l'AFP mercredi.
"Jusqu'au bout, elle s'est battue avec beaucoup de force et de courage", a déclaré Jacques Metges, indiquant que l'interprète des tubes "Parlez-moi de lui" et "Téléphone-moi" et de l'entêtant "dabadabada" du film "Un homme et une femme" était décédée à Paris.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
Grand ConseilIl y a 2 jours
UNIL: le changement de logo est "superflu" pour des députés
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Raclette ou raclonette: la paix a été signée à Saint-Gingolph (VS)
-
InternationalIl y a 3 jours
Verstappen sous la menace d'une suspension
-
InternationalIl y a 3 jours
Le Mexique aux urnes pour élire tous ses juges, à l'ombre du crime
-
SuisseIl y a 2 jours
Des recommandations pour éviter un nouveau déraillement au Gothard
-
FootballIl y a 3 jours
Fabio Celestini: un avenir en question après le doublé
-
InternationalIl y a 3 jours
Manif pour les otages israéliens dans le Colorado: huit blessés
-
ClimatIl y a 2 jours
Haut Val de Bagnes (VS): le pont du Fregnolet emporté