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Vaud

Nouvelle loi pour améliorer la protection du patrimoine culturel

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Le patrimoine historique du canton de Vaud compte aujourd'hui quelque 200'000 objets architecturaux et archéologiques a rappelé le conseiller d'Etat Pascal Broulis. Archives (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Le canton de Vaud veut encore mieux bichonner son patrimoine culturel immobilier. Le gouvernement a présenté jeudi son projet de nouvelle loi visant à améliorer et renforcer sa protection. Dix millions de francs sont en outre prévus pour le fonds cantonal des monuments historiques pour les frais de fouilles archéologiques.

Le patrimoine culturel immobilier "fait partie de notre vivre ensemble", a plusieurs fois déclaré le conseiller d'Etat Pascal Broulis, en charge de ce dossier, durant la présentation du nouvel arsenal législatif. Il a rappelé que le canton a pour mission de sauvegarder et de protéger le patrimoine historique du canton qui compte aujourd'hui quelque 200'000 objets architecturaux et archéologiques.

Renforcer le recensement

Parmi ceux-ci, près de 80'000 sont documentés au moyen d'une note allant de 1 ("importance nationale") à 7 ("altère le site"), dont 6000 sont inscrits à l'inventaire cantonal et 2000 bâtiments, sites bâtis, objets isolés (cloches, fontaines, etc) figurent, eux, sur la liste des objets classés monuments historiques.

C'est donc tout ce patrimoine que le nouveau dispositif législatif vise à mieux encadrer. Les objectifs de la Loi sur la protection du patrimoine culturel immobilier sont notamment de moderniser et améliorer des textes qui ne sont plus au goût du jour, de renforcer le recensement (qui figure désormais dans la loi) et l'inscription à l'inventaire ou encore de clarifier les compétences entre le canton et les communes.

La loi concerne désormais l'intégralité du bâti architectural et archéologique: sites bâtis et aménagements liés, monuments historiques et leurs abords, infrastructures et ouvrages d'art, espaces publics, jardins et parcs historiques, et sites archéologiques. Seul le volet "nature et paysage" n'en fait pas partie.

Prise en charge des fouilles précisée

La question de la prise en charge financière des fouilles archéologiques a soulevé le plus de remarques lors de la phase de consultation de la loi, a expliqué M. Broulis. Elles ont été prises en compte et cet aspect fait l'objet d'articles spécifiques. La nouvelle loi distingue par exemple les propriétaires privés des communes.

Pour les privés, le canton finance désormais les frais de fouilles archéologiques, le propriétaire restant astreint à une participation de 30 à 70%. Les frais de sondages sont, eux, entièrement à la charge de l’Etat.

Pour les communes, le projet de loi prévoit qu'elles assurent les coûts de sondages et de fouilles. Elles pourront toutefois obtenir une subvention grâce au projet de décret sur la participation de l'Etat aux frais de fouilles archéologiques et de restauration des objets classés qui vient compléter la nouvelle loi.

Dix millions de francs de soutien

Ce décret est doté d'un financement de 10 millions de francs versés au fonds cantonal des monuments historiques, a indiqué M. Broulis. "Une somme relativement considérable", selon l'archéologue cantonale Nicole Pousaz. Elle a pour but de soulager les communes en créant un subventionnement à hauteur de 15% et d'augmenter l'aide en faveur des propriétaires fonciers privés pour les frais de restauration des bâtiments classés, a-t-il affirmé.

Cette nouvelle loi sur la protection du patrimoine va être transmise au Grand Conseil qui l'examinera durant le second semestre. L'objectif est une entrée en vigueur de ce dispositif législatif au 1er janvier 2021, a souligné le conseiller d'Etat.

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Lausanne

Le Prix du Meilleur espoir romand pour Dumont et Imsand

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Margaux Dumont a reçu le Prix du Meilleur espoir romand (© KEYSTONE/MAYK WENDT)

Les Valaisans étaient à l'honneur vendredi au Musée olympique de Lausanne.

La spécialiste de skicross Margaux Dumont et le perchiste Valentin Imsand sont en effet les gagnants du Prix du Meilleur espoir romand, annonce l'Aide Sportive suisse dans un communiqué.

Margaux Dumont (22 ans) est notamment récompensée pour sa 3e place aux Mondiaux juniors de ski freestyle et pour son sacre en Coupe d'Europe. Valentin Imsand (19 ans) s'est quant à lui illustré en se parant d'argent lors des Européens M20 de 2023 en athlétisme.

Margaux Dumont et Valentin Imsand ont été élus par un jury de médias et un jury de professionnels, ainsi que par un vote en ligne du public. Ils ont chacun reçu une prime de 6000 francs, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Visions du Réel: le Grand Prix décerné à la Suissesse Nicole Vögele

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Le Grand Prix 2024 de Visions du Réel revient à la cinéaste et journaliste suisse alémanique Nicole Vögele, déjà récompensée en 2018 (photo) par le prix spécial du jury au Festival de Locarno (archives). (© Keystone/ALEXANDRA WEY)

Pour la troisième année consécutive, la plus haute distinction de Visions du Réel récompense un film helvétique. Vendredi soir à Nyon, Nicole Vögele a reçu le Grand Prix 2024 de la compétition internationale longs métrages du festival du cinéma documentaire.

La cinéaste et journaliste suisse alémanique de 41 ans est récompensée pour son film "The Landscape and the Fury", qui arpente la frontière bosno-croate avec des démineurs et des familles migrantes. "C'est une joie de voir récompenser le travail d'une cinéaste audacieuse et suisse de surcroît, pour un très grand film. Son film d'école avait déjà été présenté au festival en 2013", a déclaré Emilie Bujès, directrice artistique de Visions du Réel.

Le jury, composé de la productrice Dora Bouchoucha, du directeur artistique Carlo Chatrian et de la cinéaste Carmen Jaquier, explique avoir été "impressionné par la démarche d'un film qui restitue, touche par touche, la complexité du réel et permet au spectateur de questionner sa place dans le monde".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Deux skieurs pris dans une avalanche aux Diablerets

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L'avalanche s'est déclenchée jeudi après-midi dans la région des Diablerets (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux randonneurs à skis ont été pris jeudi dans une avalanche au col du Pillon aux Diablerets (VD). Le premier est sain et sauf, tandis que le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA. Ses jours ne sont pas en danger.

Ces deux randonneurs, des Néerlandais de 30 et 29 ans, ont été piégés par une avalanche qui s'est déclenchée jeudi vers 15h45, indique vendredi la police vaudoise dans un communiqué. L'un des skieurs a réussi à se sortir indemne de la coulée. L'autre a été projeté contre les arbres en bordure de piste et touché au bassin.

Cet événement a nécessité l'engagement de deux personnes de la colonne de secours des Diablerets, de deux conducteurs de chiens du Secours alpin romand, de deux gendarmes de la patrouille des Mosses et de deux hélicoptères de la REGA.

A la suite des récentes chutes de neige, le degré d'avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3 (marqué), rappelle la police. Elle souligne que pour limiter les risques, il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo et le risque d'avalanche.

Par ailleurs, chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d'urgence (détecteur de victimes d'avalanche, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et s'exercer régulièrement à l'utiliser correctement. La police conseille également de suivre un cours sur les avalanches et/ou se laisse guider par une personne ayant des connaissances sur les avalanches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Albert Rösti visite la centrale hydroélectrique de Veytaux (VD)

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Albert Rösti (à droite) et Vassilis Venizelos ont visité vendredi matin la centrale hydroélectrique de Veytaux. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller fédéral Albert Rösti a visité vendredi matin la centrale de pompage-turbinage de Veytaux (VD), au bord du lac Léman. L'occasion pour le ministre de l'énergie de souligner l'importance de l'hydraulique dans la production d'électricité en Suisse.

Alors que la population se prononcera le 9 juin sur la loi sur l'énergie, Albert Rösti a parlé d'une "visite symbolique" pour "montrer l'importance" des centrales hydroélectriques dans le pays. "Parmi les énergies renouvelables, on parle beaucoup du soleil et du vent, mais l'eau reste le plus important, plus de 50% de l'électricité produite en Suisse provenant de l'hydraulique", a-t-il souligné au terme de sa visite.

Le Bernois a rappelé que, dans le domaine des installations hydroélectriques, la loi soumise à votation prévoit la construction de 16 nouvelles centrales, qui bénéficieront de procédures accélérées. "Comme ministre de l'énergie, je suis responsable d'un approvisionnement sûr en électricité. Et aujourd'hui, il faut produire plus. Cela sera possible avec un 'oui' le 9 juin, tandis qu'un refus nous exposerait toujours à des risques de pénurie", a-t-il affirmé.

Vendredi matin à Veytaux, à proximité du château de Chillon, le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a passé une petite demi-heure dans la centrale de pompage-turbinage, dont il s'est dit "très impressionné" par la grandeur des installations. Il était notamment accompagné du conseiller d'Etat vaudois Vassilis Venizelos et de la patronne du groupe Alpiq Antje Kanngiesser.

Pompage-turbinage avec l'Hongrin

Sur le site de Veytaux, il existe en fait deux centrales de pompage-turbinage souterraines: la première a été mise en service en 1971, la seconde en 2017. Elles sont exploitées par les Forces Motrices Hongrin-Léman (FMHL), une société détenue par Romande Energie, Alpiq, le Groupe E et la Ville de Lausanne.

Près de 900 m plus haut, au coeur des Préalpes vaudoises, les FMHL possèdent aussi le barrage de l'Hongrin. Ainsi, lorsque la demande en électricité est forte, les FMHL font turbiner les eaux du lac de l'Hongrin. A l'inverse, lorsque l'offre en électricité excède la demande, les eaux du Léman sont pompées dans le lac de l'Hongrin, explique la société sur son site internet.

Elle y précise que les usines de Veytaux I et II peuvent turbiner jusqu'à 56 m3/s. En sens inverse, les pompes peuvent refouler jusqu'à 42 m3/s d'eau du Léman vers l'Hongrin. Les deux centrales représentent une puissance de 480 mégawatts (MW).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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