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Économie

Les Etats-Unis et l'UE enterrent la hache de guerre

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Washington et l'Union européenne ont conclu un accord sur l'acier et l'aluminium, un conflit qui empoisonnait les relations commerciales depuis l'imposition de ces taxes par l'administration Trump. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le président américain Joe Biden et la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont célébré dimanche à Rome "une nouvelle ère" et une "étape importante" de la relation transatlantique avec l'accord sur l'acier et l'aluminium.

"Les États-Unis et l'Union européenne entrent dans une nouvelle ère de coopération transatlantique", a dit Joe Biden, aux côtés d'Ursula Von der Leyen, en marge du sommet du G20 à Rome.

Washington et l'Union européenne ont conclu un accord samedi pour lever des droits de douane additionnels sur les importations européennes d'acier et d'aluminium, un conflit qui empoisonnait les relations commerciales entre Washington et Bruxelles depuis l'imposition de ces taxes par l'administration Trump.

"Nous avons restauré la confiance et la communication", a dit la présidente de l'exécutif européen, après que Donald Trump eut beaucoup malmené les Européens.

Mais à travers cet accord, les deux économies s'engagent aussi à promouvoir "la décarbonisation des industries mondiales de l'acier et de l'aluminium dans le combat contre le changement climatique", a expliqué la Commission européenne dans un communiqué qui souligne que ces industries sont parmi celles qui rejettent le plus d'émissions de carbone au monde.

Selon la Maison Blanche, l'accord vise à coopérer pour "décourager le commerce d'acier à haute teneur en carbone et d'aluminium qui contribue à la capacité excédentaire d'autres pays", comme la Chine.

Les deux économies vont "négocier pour la première fois, un accord mondial pour lutter contre l'intensité carbone et la surcapacité mondiale", a ajouté le communiqué.

"Avec ce différend derrière nous, nous sommes en meilleure position pour lutter contre la surcapacité mondiale de la Chine", affirme la représentante au Commerce (USTR) Katharine Tai dimanche soulignant aussi "une victoire significative sur l'une des principales priorités du président Biden: lutter contre le changement climatique".

L'accord va permettre à des quantités limitées d'importations européennes d'acier et d'aluminium d'entrer aux États-Unis en franchise de droits.

En échange, l'UE lève les mesures de rétorsion supplémentaires, prévues pour entrer en vigueur au 1er décembre sur des produits comme les motos Harley-Davidson ou le bourbon du Kentucky.

"On a appuyé avec succès sur le bouton de réinitialisation avec l'administration Biden, en grande partie grâce à notre volonté commune de forger un nouveau programme commercial", a indiqué le commissaire européen chargé du Commerce Valdis Dombrovskis.

Le chef du gouvernement italien, Mario Draghi, hôte du G20, s'est félicité de la décision "qui confirme le renforcement des relations transatlantiques déjà étroites et le dépassement progressif du protectionnisme de ces dernières années".

Guerre commerciale

En pleine guerre commerciale, l'administration Trump avait infligé en juin 2018 des droits de douane additionnels de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium de plusieurs régions du monde, de la Turquie à la Chine en passant par le Canada, le Mexique et l'Union européenne arguant de la nécessité de protéger la sécurité nationale.

En moins de trois semaines, les Européens avaient répliqué en taxant les motos, les jeans (dont les Levi's), ou encore le tabac, le maïs, le riz ou le jus d'orange en provenance des États-Unis.

Chez Harley-Davidson, les taxes douanières européennes étaient ainsi passées de 6% à 31% pour les produits de la marque entrant sur le marché européen, ce qui renchérissait le prix au détail de chaque véhicule de 2200 dollars.

En juin dernier, lors de l'annonce du règlement du conflit sur les subventions à Airbus et Boeing, Washington et Bruxelles s'étaient donnés jusqu'au 1er décembre pour trouver un accord sur l'acier faute de quoi l'UE imposerait une hausse de ses tarifs douaniers.

"Nous nous attendons à ce que cet accord soulage la chaîne d'approvisionnement et réduise les augmentations de coûts", a encore déclaré la secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo alors que les économies luttent avec des goulots d'étranglement dans la fabrication et distribution de produits industriels clés.

Soulagement

La Chambre de Commerce américaine a réagi avec soulagement, alors que même sous l'administration Trump, ces industriels avaient souvent dénoncé le froid que jetait sur les échanges cette surenchère de taxes douanières.

D'autant plus, que ce sont les importateurs américains qui doivent s'acquitter en premier lieu de ces taxes, destinées à décourager les importations des pays visés.

"L'accord annoncé aujourd'hui offre un certain soulagement aux fabricants américains qui souffrent de la flambée des prix de l'acier et des pénuries, mais des mesures supplémentaires sont nécessaires", a estimé la Chambre de Commerce américaine dans un communiqué samedi.

L'accord spécifie que tout l'acier importé d'Europe aux États-Unis sera bien "fabriqué entièrement en Europe", a insisté l'administration américaine.

Pour les industriels de l'Alliance for American Manufacturing, "cet arrangement intérimaire doit maintenant conduire l'UE à rejoindre les États-Unis pour s'attaquer sérieusement à la part de la Chine dans la surcapacité mondiale et exiger des changements mesurables", a indiqué son président Scott Paul.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Helvetia: feu vert des actionnaires à la fusion avec Baloise

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Les actionnaires d'Helvetia ont accepté à de larges majorités l'ensemble des points à l'ordre du jour concernant la fusion entre Helvetia et Baloise. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La fusion entre Bâloise et Helvetia franchit une 1ère étape. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l'assureur Helvetia ont approuvé toutes les demandes concernant l'opération. Les propriétaires de Baloise doivent encore se prononcer .

A l'image de l'ensemble des six autres propositions soumises par le conseil d'administration, le contrat de fusion a été accepté à plus 97% des voix représentées lors de la réunion tenue à St-Gall, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole d'Helvetia. Son approbation nécessitait une majorité des deux tiers.

Les propriétaires de l'assureur de Suisse orientale ont également validé l'ensemble des autres propositions liées à la naissance du futur numéro deux helvétique de la branche, à savoir le changement de raison sociale du groupe en Helvetia Baloise Holding ainsi que le transfert du siège de la nouvelle entreprise de St-Gall à Bâle.

Les actionnaires ont en outre désigné le conseil d'administration de la nouvelle société. Actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, Thomas von Planta, a été élu en tant qu'administrateur d'Helvetia Baloise et à la présidence.

La conclusion de cette première étape n'a guère laissé place au suspense, l'actionnaire principal d'Helvetia, la coopérative Patria, laquelle détient aussi une participation importante dans Baloise, ayant apporté son soutien au projet dès son annonce le 22 avril dernier. Les actionnaires du groupe de bancassurance rhénan se prononceront dès 16h00, l'unique point à l'ordre du jour étant le contrat de fusion entre les deux partenaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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