Rejoignez-nous

International

L'Afro-Américain Eric Adams remporte la mairie de New York

Publié

,

le

Le nouveau maire de New York, Eric Adams, est un ancien policier (archives) (© KEYSTONE/AP/Eduardo Munoz)

Eric Adams, un ancien policier et syndicaliste antiraciste, a été élu maire de New York, ont annoncé mardi soir les chaînes américaines CBS et NBC. Il devient le deuxième maire noir de l'histoire de la capitale économique et culturelle des Etats-Unis.

L'élu démocrate de 61 ans a largement battu comme prévu son rival républicain Curtis Sliwa, 67 ans, d'après les premiers résultats diffusés par le bureau des élections de New York. Il remporte 70% des suffrages contre environ 23% pour M. Sliwa, dans une ville classée à gauche, mais où les inégalités économiques et sociales entre différentes communautés sont extrêmement marquées.

Cette victoire est une consécration pour Eric Adams, enfant pauvre de Brooklyn, qui a flirté jeune avec la délinquance avant de passer 22 ans dans la police où il a monté un syndicat antiraciste. Il est ensuite devenu élu local de l'Etat et de la ville de New York, tremplin vers la mairie.

Aile droite des démocrates

Rattaché à l'aile droite du parti démocrate, Eric Adams s'est présenté pendant la campagne électorale comme le défenseur des classes moyennes et populaires, mais aussi comme un proche des milieux d'affaires de New York, poumon financier mondial.

Le successeur de l'impopulaire Bill de Blasio gérera le plus gros budget municipal des Etats-Unis: 98,7 milliards de dollars pour l'exercice 2021-2022.

Comme ses prédécesseurs, Eric Adams aura la main sur la plus importante force de police du pays (NYPD, 36'000 employés), dont il devra poursuivre les réformes, mais sans se mettre à dos son ancien corps d'origine puissant et syndiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Carlos Alcaraz déclare forfait pour le Masters 1000 de Rome

Publié

le

Carlos Alcaraz ne s'alignera pas sur la terre battue romaine. (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Le numéro 3 mondial Carlos Alcaraz ne jouera pas le Masters 1000 de Rome. A trois semaines de Roland-Garros, son avant-bras droit est à nouveau douloureux.

"J'ai ressenti de la douleur, une gêne au bras après avoir joué à Madrid", a écrit l'Espagnol sur ses réseaux sociaux, deux jours après sa défaite contre Andrey Rublev en quart de finale.

"J'ai passé des examens et j'ai un oedème musculaire au pronateur rond (réd: un muscle de l'avant-bras), conséquence de ma récente blessure. J'ai besoin de repos pour récupérer et pouvoir jouer sans aucune douleur", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La police évacue les militants pro-Gaza à Sciences Po Paris

Publié

le

Le mouvement de protestation à Sciences Po Paris s'inspire de la situation aux Etats-Unis, où les campus d'une quarantaine d'universités connaissent une vague de mobilisation, avec des interventions musclées de la police. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Les forces de l'ordre sont entrées vendredi avant midi à Sciences Po Paris pour évacuer les militants pro-Gaza qui l'occupaient depuis la veille: l'établissement de renom et ses campus restent l'épicentre en France d'une mobilisation en faveur des Palestiniens.

Le mouvement de protestation s'inspire de la situation aux Etats-Unis, où les campus d'une quarantaine d'universités connaissent une vague de mobilisation, avec des interventions musclées de la police. "La fermeté est et restera totale", a fait savoir vendredi le gouvernement français.

"S'agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d'autres, des réquisitions par les présidents d'université ont été faites et les forces de l'ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie: 23 sites perturbés ont été évacués hier", a-t-on indiqué de même source.

A Lyon aussi

Selon un étudiant de Sciences Po qui s'est exprimé auprès de la presse, "une cinquantaine d'étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume", dans le centre de Paris, au moment où les forces de l'ordre sont entrées vendredi dans l'école, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.

Depuis le début de la matinée, la rue était bloquée par les forces de l'ordre. "Une réponse disproportionnée et sécuritaire", ont estimé deux étudiantes du Comité Palestine, qui regrettent par ailleurs l'absence d'"aide médicale" auprès des sept étudiants ayant entamé la veille une grève de la faim.

Les actions menées par des étudiants en soutien à Gaza ont lieu principalement dans des établissements Sciences Po à travers la France, mais peu au sein des universités.

Comme à Paris, les forces de l'ordre sont intervenues vendredi pour évacuer des manifestants pro-palestiniens du site de Sciences Po Lyon, où un amphithéâtre était occupé depuis la veille, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Table du dialogue" par des étudiants juifs

Place de la Sorbonne, à quelques centaines de mètres de Science Po Paris, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) devait tenir pendant une bonne partie de la journée une "table du dialogue", avec plusieurs invités, dont le dessinateur de BD Joann Sfar ("Le chat du rabbin").

"Nous voulons prouver qu'il n'est pas vrai qu'on ne peut pas parler du conflit israélo-palestinien. Pour cela, il faut mettre de côté ceux qui pointent du doigt les étudiants juifs comme complices du génocide", a déclaré le président de l'UEJF, Samuel Lejoyeux, sur Radio J.

Jeudi soir, la direction de Sciences Po Paris - qui accueille dans la capitale 5000 à 6000 étudiants - avait annoncé la fermeture de ses principaux locaux et invité étudiants et salariés à faire du télétravail.

Après un débat interne sur le Proche-Orient organisé jeudi par la direction, que les étudiants du Comité Palestine ont jugé "décevant", ces derniers effectuent un "sit-in pacifique" dans le hall de l'école et six d'entre eux ont entamé une grève de la faim, "en solidarité avec les victimes palestiniennes".

A l'issue de ce débat de deux heures, auxquels ont participé professeurs et étudiants, l'administrateur provisoire de l'école, Jean Bassères, a répété qu'il n'était pas question, comme le réclament certains étudiants, d'"investiguer" les relations de Sciences Po avec des universités israéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Climat

Intempéries: le sud du Brésil sous les eaux, 29 morts et 60 disparus

Publié

le

Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10'000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement. (© KEYSTONE/EPA/MARCELO OLIVEIRA/SANTA MARIA CITY COUNCIL/HANDOUT)

Le bilan des pluies torrentielles qui ont touché le sud du Brésil ces derniers jours, avec leur cortège d'inondations et de glissements de terrain, a atteint jeudi au moins 29 morts. 60 personnes sont toujours portées disparues.

A travers l'Etat du Rio Grande do Sul, auquel le président Luiz Inacio Lula da Silva venu sur place a promis l'aide du gouvernement, ce sont des scènes dantesques: coulées de boue gigantesques, maisons et voitures noyées à perte de vue, évacuations d'habitants et d'animaux réalisées dans des conditions extrêmement risquées par les secours.

Pour le gouverneur Eduardo Leite, il s'agit du "pire désastre climatique" jamais vu dans cet Etat frontalier avec l'Uruguay et l'Argentine.

"Je veux déplorer profondément toutes les vies perdues. Il y a 29 morts recensés actuellement, et avec la douleur la plus profonde je sais qu'il y en aura davantage", a-t-il dit en fin de journée, en annonçant aussi 60 disparus.

Le précédent bilan faisait état de 13 morts et 21 disparus. Trente-six blessés ont été enregistrés.

"Jamais rien vu de tel"

"Je n'ai jamais rien vu de tel. Tout est sous l'eau et ça va encore s'aggraver. C'est impossible de dormir, on ne sait pas à quel point le niveau de l'eau va continuer à monter", dit à l'AFP Raul Metzel, 52 ans, habitant de la commune de Capela de Santana.

Des vues aériennes prises par l'AFPTV montrent des secteurs entiers de cette localité envahis par les flots, d'où émergent seulement les toits de maisons.

Mercredi soir, l'"état de calamité publique" a été déclaré dans le Rio Grande do Sul, atteint depuis plusieurs jours par des tempêtes et des orages dévastateurs.

Lula promet "des moyens"

Lula, qui a rencontré le gouverneur jeudi à Santa Maria, une des villes les plus touchées, a promis que le Rio Grande do Sul "ne manquera pas de moyens" humains ou matériels pour faire face à cette tragédie. Plus de 600 militaires devaient être envoyés en renfort pour les opérations de secours et la distribution de vivres aux sinistrés.

Accompagné notamment de la ministre de l'Environnement Marina Silva, le chef de l'Etat a assuré que le gouvernement fédéral était mobilisé "à 100%" pour "atténuer la souffrance due à cet événement naturel extrême".

Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10'000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement.

De nombreuses routes sont inaccessibles et l'approvisionnement en eau et électricité est compromis pour des centaines de milliers de personnes, selon les autorités locales. Des villes sont totalement isolées, sans internet ni signal de téléphonie mobile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

International

Portés par les élections locales, les travaillistes britanniques appellent à des législatives

Publié

le

Les résultats, qui vont tomber peu à peu vendredi et samedi, s'annoncent serrés. Selon les observateurs, ils sont de nature à jauger la capacité de Rishi Sunak de redresser la barre avant les législatives. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

L'opposition travailliste britannique a appelé vendredi le Premier ministre conservateur Rishi Sunak à convoquer des élections législatives. Cela après avoir remporté un nouveau siège de député et des dizaines d'autres lors des élections locales.

Lors d'une législative partielle, le Labour a remporté la circonscription de Blackpool sud (nord-est de l'Angleterre) quelques mois avant des élections dans tout le pays, attendues au second semestre, où les sondages annoncent une défaite cuisante pour les Tories au pouvoir depuis 14 ans.

"Ca n'était pas juste un petit message", "pas juste un murmure", mais "un cri de Blackpool, 'nous voulons le changement'", a déclaré le chef du parti travailliste Keir Starmer.

"Blackpool parle pour tout le pays en disant 'nous en avons assez, après 14 ans d'échec, 14 ans de déclin, nous voulons tourner la page et un nouveau départ avec le Labour'", a-t-il ajouté, avant d'invoquer l'aspiration du pays au "changement". "Il est temps pour le Premier ministre de laisser le pays l'exprimer lors d'élections législatives", a-t-il lancé.

Les électeurs étaient appelés aux urnes jeudi pour cette élection partielle qui se tenait à la suite de la démission du député conservateur sortant Scott Benton en raison d'un scandale de lobbying, en même temps que les élections locales pour renouveler une partie des milliers d'élus locaux en Angleterre et au Pays de Galles.

Le Labour aurait remporté environ 50 sièges

A Blackpool, le travailliste Chris Webb s'est imposé largement avec 58,9% des voix.

Pour les élections locales, la plupart des sièges soumis au vote avaient été disputés pour la dernière fois en 2021, au sommet de la popularité des conservateur sous Boris Johnson, alors Premier ministre.

Selon les premiers résultats, le Labour a remporté une cinquantaine de sièges, les conservateurs en perdant plus d'une centaine.

Les électeurs - y compris les résidents de l'Union européenne ou du Commonwealth - étaient appelés jeudi aux urnes pour élire onze maires, plus de 2500 conseillers locaux et l'ensemble de l'Assemblée de Londres.

Dans la capitale, le maire travailliste Sadiq Khan brigue un troisième mandat. Il est donné favori face à la conservatrice Susan Hall.

"L'une des pires performances des Tories"

Les résultats s'annoncent particulièrement scrutés dans les West Midlands et la Tees Valley (centre et nord-est de l'Angleterre), où le sort des élus conservateurs sortants Andy Street et Ben Houchen apparaît potentiellement lourd de conséquences pour Rishi Sunak.

Les résultats, qui vont tomber peu à peu vendredi et samedi, s'annoncent serrés pour ces deux élus et, selon les observateurs, sont de nature à jauger la capacité de Rishi Sunak de redresser la barre avant les législatives.

Les sondages estiment que les conservateurs risquent de perdre la moitié des près de 1000 sièges qu'ils défendent en Angleterre.

"Nous allons probablement assister à ce qui est certainement l'une des pires performances des conservateurs, si ce n'est la pire, à des élections locales ces 40 dernières années", a déclaré sur la BBC le spécialiste des études d'opinion John Curtice.

11e élection partielle perdue

Selon les médias britanniques, les adversaires de Rishi Sunak au sein de son propre camp sont à la manoeuvre et envisagent de tenter de le remplacer d'ici aux législatives en cas de débâcle lors des élections locales.

La défaite à Blackpool sud constitue la 11e élection partielle perdue par les conservateurs depuis les élections de décembre 2019, marquées par le triomphe des conservateurs alors menés par Boris Johnson.

Il s'agit d'un record depuis les années 1960. Sept de ces défaites sont survenues sous Rishi Sunak, au pouvoir depuis octobre 2022 après avoir succédé à l'éphémère Liz Truss.

Parti populiste en embuscade

Signe inquiétant pour le chef du gouvernement, à Blackpool, les Tories n'ont devancé que de peu le parti nationaliste et populiste Reform UK, fondé par le champion du Brexit Nigel Farage, qui menace de priver les conservateurs de précieuses voix lors des législatives.

Un scrutin où les conservateurs font de l'immigration un sujet central. Mercredi, le gouvernement a ainsi annoncé l'arrestation des premiers migrants en situation irrégulière susceptibles d'être expulsés vers le Rwanda.

Le ministère de l'Intérieur a vanté un "élément clé" du plan visant à faire décoller de premiers vols vers le pays d'Afrique de l'Est dans les semaines qui viennent, pour concrétiser une mesure phare et hautement controversée érigée en priorité par Rishi Sunak.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X