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International

Plus de 40 pays s'engagent pour des systèmes de santé durables

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a salué l'engagement de plus de 40 pays à des systèmes de santé durables (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un groupe de plus de 40 Etats, dont la Suisse ne fait pas partie, se sont engagés depuis la COP26 à Glasgow en faveur de systèmes de santé peu producteurs d'émissions de CO2. Parmi eux, 12 ont prévu une neutralité carbone de leurs infrastructures de santé.

Ces dizaines de pays sont pour certains les plus vulnérables aux dommages de santé provoqués par le changement climatique, a précisé lundi soir l'Organisation mondiale de la santé (OMS). D'autres, comme les Etats-Unis, font partie des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre.

Ces engagements ont été pris dans le cadre d'un partenariat à la COP26 entre le gouvernement britannique, l'OMS et d'autres acteurs encore. Le futur de la santé doit s'appuyer sur des systèmes de santé qui résistent aux impacts du changement climatique comme les situations météorologiques extrêmes et les maladies toujours plus nombreuses liées à la pollution de l'air, affirme le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.

"Les systèmes de santé doivent aussi faire partie de la solution, en réduisant les émissions de carbone", a-t-il ajouté. "Le message de l'OMS et des professionnels de santé est clair: le changement climatique est un énorme défi de santé et nous devons oeuvrer maintenant", a affirmé de son côté la ministre britannique Wendy Morton.

Dizaines d'institutions

Outre les gouvernements, des dizaines d'institutions de 21 pays, rassemblant des milliers de centres de santé, ont également décidé d'atteindre une neutralité carbone. Dans une lettre avant la COP26, plus de 45 millions de professionnels de santé ont récemment appelé les responsables politiques à oeuvrer.

Selon une étude publiée lundi par l'OMS, les Etats ont commencé à associer la santé à leurs efforts pour protéger leurs populations du changement climatique. Mais seul un quart d'entre eux appliquent entièrement leur politique sur cette question.

Le manque de financement et de ressources humaines est en cause. Environ 70% des Etats déplorent le premier de ces deux problèmes, en augmentation par rapport au précédent sondage il y a deux ans.

Plans dans de nombreux pays

Indication prometteuse, plus de trois quarts des pays ont lancé des plans ou une politique nationale sur le climat et la santé. Dans 85% des Etats, un responsable en charge de cette question a été désigné au sein du ministère de la santé. Une entité comme un comité a même été établie dans plus de la moitié d'entre eux.

Environ deux tiers ont mené, ou sont en train de le faire, une évaluation des vulnérabilités pour la santé face au réchauffement climatique. Et la quasi-totalité des pays ont au moins mentionné la santé dans leurs contributions nationales pour lutter contre celui-ci.

Selon les indications récentes de l'OMS, près de 80% des décès provoqués par la pollution de l'air pourraient être évités au total si les directives de l'organisation étaient suivies. Si la santé était un pays, elle serait le cinquième plus grand responsable d'émissions de gaz à effet de serre, a-t-elle également ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ursula von der Leyen échappe largement à la censure

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Ursula von der Leyen échappe à une motion de censure. L'hémicycle n'a pas fait le plein, signe du peu de suspense autour de cette initiative (archives). (© KEYSTONE/EPA/VINCENZO LIVIERI)

Le Parlement européen a largement repoussé jeudi à Strasbourg une motion de censure d'extrême droite visant Ursula von der Leyen. Issue de la droite, la présidente de la Commission européenne conserve le soutien des alliés sociaux-démocrates et centristes.

Loin du minimum requis de 361 voix, la motion a été soutenue par 175 eurodéputés, surtout d'extrême droite, avec une douzaine de parlementaires de la gauche radicale. Au sein de l'extrême droite, les Italiens du parti de Giorgia Meloni, plus conciliants avec Mme von der Leyen, n'ont pas pris part au scrutin.

360 eurodéputés - droite, centre, sociaux-démocrates et une partie des verts - se sont opposés à la censure et 18 parlementaires se sont abstenus. Première force dans l'hémicycle, la droite (PPE) a fait bloc autour de la présidente de la Commission.

"Nous constituons le facteur de stabilité du projet européen. Nous avons donné à la Commission européenne la force dont elle a besoin en cette période de turbulences mondiales", a revendiqué le président du groupe Manfred Weber.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Italie: la production industrielle repart à la baisse en mai

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La production de moyens de transport a baissé de 5,6% en Italie en mai. (archive) (© )

La production industrielle en Italie, deuxième puissance manufacturière d'Europe, est repartie à la baisse en mai, -0,7% sur un mois, après une hausse surprise en avril de 1%, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).

Sur un an la baisse est de 0,9% "et elle concerne tous les principaux secteurs industriels, à part l'énergie", ajoute l'Istat dans son commentaire.

Le secteur des produits pétroliers raffinés augmente de 6,1%, de même que la fourniture d'énergie électrique et de gaz, +4,7%, tandis que la production de moyens de transport baisse (-5,6%) ainsi que celle de produits pharmaceutiques (-5,2%) et de produits chimiques (-4,0%).

Sur l'ensemble de l'année 2024, la production industrielle en Italie avait chuté de 3,5%.

L'Italie a connu une croissance du PIB de 0,7% en 2024, nettement inférieure aux prévisions du gouvernement de Giorgia Meloni, qui avait tablé sur une hausse de 1%.

L'Istat, comme le gouvernement, s'attend à une croissance du PIB encore plus faible en 2025, de 0,6%, l'activité économique étant fortement touchée par la guerre commerciale entamée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Nouveau sommet pour la Bourse de Londres, malgré le cuivre

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Les marchés ont décidé d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane. (archive) (© )

Le FTSE 100, principal indice de la Bourse de Londres, s'est hissé jeudi matin peu après l'ouverture à un nouveau record, porté par l'optimisme global des marchés sur les négociations commerciales UE-USA et les inquiétudes sur le cuivre dopant ses valeurs minières.

Vers 10h10, le FTSE 100 grimpait de 0,95% à 8950,88 points, dépassant son précédent record de 8908,82 points atteint le 3 mars. Il progressait plus vite que le CAC 40 de Paris ou le Dax de Francfort.

Les marchés ont globalement décidé "d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane", ce qui a porté mercredi le géant des puces électroniques Nvidia et le bitcoin a des sommets lors de la séance américaine, remarque Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.

"Les marchés européens ont suivi le mouvement ce matin", dont la place britannique.

Pour autant, si la place de Londres profite de ce mouvement elle est paradoxalement aussi "portée par des sociétés minières comme Anglo American, Rio Tinto et Glencore", les inquiétudes sur de futurs droits de douane sur le cuivre faisant monter les prix du métal rouge, ajoute Victoria Scholar, analyste chez interactive investor.

Donald Trump a dévoilé mercredi une surtaxe de 50% sur le cuivre importé aux États-Unis à partir du 1er août.

Le marché attend aussi d'être fixé sur le sort de l'Union européenne en matière de droits de douane, et "le fait que les États-Unis continuent de négocier avec l'UE est perçu en Bourse comme un signe de force", selon Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

L'objectif de l'UE est dans l'immédiat d'obtenir le maintien des droits de douane appliqués aux produits européens à 10%, au lieu des 20% annoncés début avril, avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.

Les investisseurs digèrent aussi des nouvelles annonces du président américain sur des droits de douane réciproques pour une nouvelle série de pays, dont le Brésil, surtaxé à 50%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Lauber et l'ONU déplorent les sanctions américaines contre Albanese

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L'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber a demandé comme président du Conseil des droits de l'homme aux Etats de s'abstenir de toute intimidation et représaille contre les experts indépendants de l'ONU (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le président du Conseil des droits de l'homme, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, regrette la décision américaine de sanctionner la rapporteuse sur les territoires palestiniens Francesca Albanese. L'ONU demande elle à Washington de revoir celle-ci.

Les Etats-Unis, qui ciblent régulièrement avec Israël la juriste, ont annoncé mercredi que des sanctions seront prises contre elle. La rapporteuse spéciale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU mais est mandatée par le Conseil des droits de l'homme, a mené des "efforts illégitimes et honteux" pour pousser la Cour pénale internationale (CPI) à des investigations contre des responsables, des entreprises et des patrons américains et israéliens, ont-ils affirmé.

Ils reprochent notamment à la juriste d'avoir recommandé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netyanyahu et un de ses anciens ministres de la défense. Alors même que les Etats-Unis et Israël ne reconnaissent pas la juridiction de la CPI, ajoutent-ils.

Parlant de génocide dans la bande de Gaza, Mme Albanese s'est aussi attiré la réprobation américaine ces derniers mois en raison de ses critiques contre l'attitude du président américain Donald Trump. Plus récemment, elle avait mis en cause des dizaines d'entreprises, dont plusieurs américaines et Glencore, accusées de faire partie de "l'économie de génocide" de l'Etat hébreu. Des accusations que ces acteurs ont réfutées.

Jeudi, M. Lauber a lui dit que les rapporteurs spéciaux constituent des "instruments indispensables du Conseil". Il demande aux Etats membres de l'ONU de collaborer avec eux et de ne pas mener des "intimidations" ou des "représailles" contre eux.

Une exigence partagée par le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk qui souhaite le même effort, "même en cas de divergence féroce" avec un expert indépendant ou une experte indépendante. Il enjoint aux Etats-Unis de "revenir rapidement" sur leur décision. Il faut que mettre un terme aux "attaques et aux menaces" contre des mandats donnés par le Conseil des droits de l'homme et contre des institutions comme la CPI, estime-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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