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Économie

Résultat trimestriel: la Poste se remet des effets de la pandémie

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L'augmentation du volume de colis reste un défi pour la Poste (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Poste voit ses attentes remplies au troisième trimestre 2021, après l'année précédente marquée par la pandémie. Elle a réalisé un bénéfice consolidé de 370 millions de francs au cours des neuf premiers mois, soit une augmentation de 234 millions par rapport à 2020.

Les chiffres sont bien meilleurs que ceux de 2020, a indiqué Alex Glanzmann, responsable Finances de la Poste, mardi lors d'une conférence de presse virtuelle. Cette nette amélioration du résultat s'explique par des optimisations sur le réseau postal.

Septante nouvelles filiales ont été adaptées aux taux de fréquentation de la clientèle en les transformant par exemple en filiales en partenariat. Avec sa stratégie "Poste de demain" 2021-2024, la Poste cherche à stabiliser le nombre de ses filiales en exploitation propre à environ 800, tout en les ouvrant aux entreprises de services et aux administrations. Il y en a actuellement 834, a précisé M. Glanzmann.

L'exercice positif de CarPostal a aussi joué un rôle. Outre le fait d'avoir effectué un plus grand nombre de trajets en remplacement du chemin de fer, il a bénéficié de la garantie de déficit de la Confédération cette année. Cela n'avait pas été possible en 2020 en raison des réserves existantes.

La situation est bonne aussi pour Postfinance. Son produit d'exploitation s'élève à 1,172 milliard (+12 millions par rapport à 2020) et son résultat d'exploitation à 172 millions (+32 millions). Son de cloche positif également pour Swiss Post Solutions, qui a acquis de nouveaux clients à l'étranger.

Résultats à nuancer

Ces bons résultats sont toutefois à nuancer, souligne la Poste. Comme l'année 2020 a été fortement marquée par le coronavirus, il convient plutôt de prendre 2019 comme année de comparaison. Le bénéfice consolidé de 370 millions représente ainsi une hausse de 107 millions par rapport à il y a deux ans. Cela montre une stabilisation, et "c'était notre but", a relevé M. Glanzmann.

Les produits d'exploitation ont atteint 5,427 milliards de francs, en progression de 127 millions par rapport à 2019. Le résultat d'exploitation (EBIT) a lui baissé, pour s'élever à 360 millions de francs, un montant inférieur de 11 millions par rapport à 2019.

Défis

L'unité Services de communications est elle dans le rouge. Les contours de cette unité sont encore à peaufiner, relève la Poste, afin de proposer aux clients des solutions numériques simples et sécurisées. L'objectif est d'arriver à l'équilibre d'ici 2024, a précisé le responsable Finances.

D'autres défis attendent le géant jaune. Postfinance fait face à des taux négatifs; le produit des intérêts a diminué de 35 millions de francs. Les transactions financières au guichet ont elles reculé de 12%. "C'est un recul massif, lié à la crise du coronavirus", a déclaré Alex Glanzmann.

Boom du volume de colis

Le volume de lettres a également reculé de 2,2%, par rapport aux neuf premiers mois de 2020. Un recul qui n'est pas encore compensé par l'augmentation du volume de colis de 13,2%. Cela s'explique par le rapport de taille très différent entre le 1,6 milliard de lettres et les 200 millions de colis par an ainsi que par la concurrence avec d'autres entreprises de logistique, a précisé le responsable Finances.

Près de 100'000 colis sont triés manuellement chaque jour, ce qui met le personnel en difficulté. Certains jours, jusqu'à un million de colis, selon M. Glanzmann. Et de projeter que cette tendance, liée au boom du commerce en ligne, va persister en raison de la pandémie. Alors qu'il y avait 20 lettres pour un colis en 2010, le rapport est désormais de 7:1 et il est attendu qu'il soit de 3:1 en 2030.

La Poste compte donc investir 1,5 milliard de francs pour renouveler et étendre son infrastructure de tri et de distribution au cours des dix prochaines années. Quelque 150 millions ont déjà été investis ces dernières années dans quatre centres régionaux de colis, à Cadenazzo (TI), Vétroz (VS), Ostermundigen (BE) et Untervaz (GR).

Cent millions supplémentaires ont été investis pour d'autres centres dont la construction a débuté, à Pratteln (BL), à Buchs (AG) et à Rümlang (ZH).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Moody's relève la perspective de l'Italie, sans changer sa note

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Moody's a relevé vendredi la note de l'Italie, de stable à positive. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

L'agence de notation Moody's a relevé vendredi la perspective de la note de l'Italie, de stable à positive, et a maintenu la note de sa dette à long terme à Baa3, un cran au-dessus de la catégorie spéculative.

Dans son communiqué, Moody's a expliqué que les perspectives économiques de l'Italie se sont améliorées grâce à une "performance budgétaire meilleure que prévue en 2024" et un "environnement politique national stable".

L'agence met également en avant "un marché du travail robuste", des budgets équilibrés à la fois chez les ménages et les entreprises, "un secteur bancaire sain" et "l'efficacité de ses institutions et de sa gouvernance".

Elle note cependant que la charge de la dette de l'Italie reste élevée. L'institution maintient donc la note de la dette souveraine italienne à Baa3, car "l'affaiblissement progressif de l'accessibilité de la dette" et les "défis structurels liés au vieillissement de la population" pèsent sur son avenir.

L'Italie est dirigée depuis 2022 par le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni.

Au premier trimestre 2025, son produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% par rapport au précédent, grâce à une progression de tous les secteurs à l'exception de celui des services, d'après l'Institut national des statistiques (Istat).

Le ministre italien de l'Economie Giancarlo Giorgetti s'est félicité fin avril d'une telle progression, "meilleure que dans d'autres pays européens".

C'est "un signal important qui démontre la justesse de nos prévisions et l'efficacité des politiques économiques du gouvernement", a-t-il ajouté.

Quatrième exportateur mondial, l'Italie est cependant l'un des pays de l'Union européenne les plus touchés par la hausse des droits de douane appliqués par les Etats-Unis aux produits européens.

Ces taxes s'élèvent actuellement à 12,5% en moyenne, 2,5% correspondant au niveau avant le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier et 10% aux surtaxes annoncées début avril.

Vendredi, Donald Trump a menacé d'assommer l'UE avec des droits de douane de 50% dès le 1er juin. L'excédent commercial de l'Italie vis-à-vis des Etats-Unis a atteint 38,9 milliards d'euros en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Helvetia: feu vert des actionnaires à la fusion avec Baloise

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Les actionnaires d'Helvetia ont accepté à de larges majorités l'ensemble des points à l'ordre du jour concernant la fusion entre Helvetia et Baloise. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La fusion entre Bâloise et Helvetia franchit une 1ère étape. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de l'assureur Helvetia ont approuvé toutes les demandes concernant l'opération. Les propriétaires de Baloise doivent encore se prononcer .

A l'image de l'ensemble des six autres propositions soumises par le conseil d'administration, le contrat de fusion a été accepté à plus 97% des voix représentées lors de la réunion tenue à St-Gall, a indiqué vendredi à AWP un porte-parole d'Helvetia. Son approbation nécessitait une majorité des deux tiers.

Les propriétaires de l'assureur de Suisse orientale ont également validé l'ensemble des autres propositions liées à la naissance du futur numéro deux helvétique de la branche, à savoir le changement de raison sociale du groupe en Helvetia Baloise Holding ainsi que le transfert du siège de la nouvelle entreprise de St-Gall à Bâle.

Les actionnaires ont en outre désigné le conseil d'administration de la nouvelle société. Actuel président de l'organe de surveillance de Baloise, Thomas von Planta, a été élu en tant qu'administrateur d'Helvetia Baloise et à la présidence.

La conclusion de cette première étape n'a guère laissé place au suspense, l'actionnaire principal d'Helvetia, la coopérative Patria, laquelle détient aussi une participation importante dans Baloise, ayant apporté son soutien au projet dès son annonce le 22 avril dernier. Les actionnaires du groupe de bancassurance rhénan se prononceront dès 16h00, l'unique point à l'ordre du jour étant le contrat de fusion entre les deux partenaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

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Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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