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Économie

L'immobilier de bureau moins affecté que prévu par la pandémie

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La demande pour les bureaux a fléchi par rapport à une période normale, mais s'est maintenue à un niveau plus robuste que craint. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le marché de l'immobilier de bureau n'a pas échapé aux conséquences de la crise sanitaire et devrait connaître encore quelques trimestres difficiles. L'offre de surfaces a certes progressé par rapport à 2020, mais la demande se maintient mieux que prévu.

À fin juin, l'offre de surfaces en Suisse affichait une progression de 5,8%, contre 5,5% un an plus tôt, signale Credit Suisse mercredi dans l'édition 2022 de son étude consacrée au marché de l'immobilier de bureau.

"Le taux d'offre est très modéré en comparaison internationale", a signalé en téléconférence un des auteurs du rapport, Fredy Hasenmaile, responsable analyse immobilière chez Credit Suisse. Et de citer à titre d'exemple les États-Unis, où le taux de vacance a bondi en un an de 14,4% à 17,4%, ou le Royaume-Uni, de 5,6% à 7,0%.

La demande a quant à elle fléchi par rapport à une période normale, mais s'est maintenue à un niveau plus robuste que craint, à la faveur notamment de la bonne conjoncture dans ce segment jusqu'à l'éclatement de la crise sanitaire, mais aussi de l'incertitude quant aux besoins futurs et de l'effet retardé des loyers à long terme.

"La corrélation habituellement étroite entre la croissance du travail de bureau et la demande de surfaces a disparu pendant la pandémie", relèvent les auteurs de l'étude, qui signalent que "de nombreux demandeurs ont préféré attendre avant de louer de nouvelles surfaces, d'autant que la pandémie est loin d'être maîtrisée, ce qui accentue la tendance au télétravail".

Selon les économistes de Credit Suisse, cette modalité accentuée par la Covid-19 devrait se traduire à moyen terme par une baisse des besoins en surfaces de bureau estimée à environ 15%. Cette dernière devrait toutefois être compensée par l'essor des activités induit par la numérisation, ce qui devrait se traduire par une stagnation de la demande.

___ Investisseurs frileux

Au cours des douze derniers mois, les permis de construire octroyés pour des bureaux correspondent à un volume d'investissement de près de 1,6 milliard de francs, soit 17% de moins que la moyenne à long terme depuis 1995.

"Les investisseurs sont devenus plus prudents en ce qui concerne les bâtiments de bureaux et ne se lancent pas dans de nouveaux projets tant que les incertitudes concernant les futurs besoins en surfaces demeurent", expliquent les experts du numéro deux bancaire helvétique.

Citant une étude sur l'évolution à long terme de la branche réalisée par les cabinets Ecoplan et KPMG, ils estiment que le taux de bureaux - c'est-à-dire la part de personnes actives disposant d'un poste de travail de bureau - qui est passée de 34% à 45% en Suisse au cours de la dernière décennie, devrait atteindre 60% à l'horizon 2060.

Mais dans l'immédiat, la demande est tiraillée entre deux tendances contraires, avec d'un côté l'absorption des surfaces en deçà de son niveau habituel en raison des incertitudes liées à la pandémie, et de l'autre une accumulation de la demande.

Contrairement aux surfaces commerciales, qui connaissent actuellement une mutation structurelle, "les bureaux ne sont pas obsolètes et devraient continuer de jouer un rôle important", a conclu M. Hasenmaile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Allègement fiscal en faveur des retraités qui travaillent encore

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Lars Guggisberg (UDC/BE) souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite doivent bénéficier d'allègements fiscaux. Le National a accepté lundi, par 98 voix contre 90 et 2 abstentions, une motion de Lars Guggisberg (UDC/BE) en ce sens. Il a également validé un postulat en la matière.

Lars Guggisberg souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. Le Conseil des Etats doit se prononcer sur sa motion.

Dans un postulat, Thomas Reichsteiner (Centre/AI) demande lui d'évaluer d'éventuels allègements fiscaux à ce sujet, au vu de la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée sur le marché du travail et du nombre de baby-boomers qui atteignent l'âge de la retraite.

Les députés se sont prononcés sur douze interventions parlementaires lors d'une session extraordinaire intitulée "renforcement de la place industrielle suisse et maintien du pouvoir d'achat/places de travail et conditions-cadres économiques". Neuf textes ont passé la rampe, sur des scores serrés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Une commission soutient le mandat de négociations avec Washington

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Le mandat de négociation a été approuvé pratiquement dans sa forme initiale, a indiqué le député Laurent Wehrli (PLR/VD) (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le mandat de négociations entre la Suisse et Washington va de l'avant au Parlement. La commission de politique extérieure du National l'a approuvé lundi par 17 voix contre 2. Le mandat fait suite à l'annonce la semaine dernière de la réduction des taxes américaines.

La commission a approuvé le mandat de négociations très majoritairement dans la version proposée par le Conseil fédéral, a déclaré Laurent Werhli (PLR/VD), membre de la commission, devant la presse.

La commission a apporté quelques précisions, notamment sur la protection des données. Elle a aussi également tenu à préciser qu'un éventuel investissement de 200 milliards de francs aux Etats-Unis se ferait à titre privé. D'autres propositions axées sur la durabilité environnementale ont quant à elles été rejetées.

La commission s'est réunie quelques jours après que le ministre de l'économie Guy Parmelin a annoncé l'entrée en vigueur de droits de douane plus bas sur les produits suisses exportés vers les Etats-Unis. Ils sont passés de 39 à 15% avec effet rétroactif au 14 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Dépôt de bilan de iRobot, repris par son principal fournisseur

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Le pionnier massachusseraits de l'aspirateur autonome va passer sous le giron de son principal sous-traitant chinois. (archive) (© KEYSTONE/AP/ELISE AMENDOLA)

La société iRobot, qui commercialise les robots aspirateurs Roomba, a déposé le bilan et va être rachetée par son principal créancier et sous-traitant, le groupe chinois Picea, a-t-elle annoncé dimanche, face au recul marqué de ses ventes.

Le fabricant de robots ménagers, pionnier dans le secteur des aspirateurs autonomes, a conclu un accord de restructuration avec Picea, qui fabrique ses appareils en Chine et au Vietnam, indique-t-il dans un communiqué.

Fin novembre, iRobot devait plus de 161 millions de dollars à Picea pour la fabrication de ses produits, selon un document déposé auprès du gendarme boursier américain.

Pendant la procédure, iRobot continuera d'exercer ses activités normalement, sans impact sur son application ni ses programmes clients, assure-t-il. À l'issue de la transaction, iRobot sera entièrement détenu par Picea et ses actions seront retirées du Nasdaq.

L'entreprise connaît un repli de ses ventes depuis plusieurs années et fait face à une concurrence accrue de produits souvent commercialisés moins chers que ses propres robots.

"Nombre de nos concurrents ont démontré leur capacité à reproduire rapidement les nouvelles fonctionnalités et innovations que nous avons introduites sur le marché et peuvent donc proposer des produits aux capacités similaires aux nôtres à des prix inférieurs", avertissait l'entreprise en mars, lors de la publication de son rapport financier annuel.

L'an dernier, iRobot a engrangé quelque 682 millions de dollars de revenus, un recul de plus de 23% sur un an. Au troisième trimestre cette année, le chiffre d'affaires était en repli de quasiment 25% sur un an.

La société avait tablé sur son rachat par le géant de la vente en ligne Amazon, annoncé en 2022. Mais ce dernier avait finalement renoncé à cette acquisition début 2024, faute d'être sûr d'obtenir l'approbation de la Commission européenne, qui voyait un risque de réduction de la concurrence dans l'opération.

Dans la foulée, iRobot avait annoncé un plan de restructuration, avec le licenciement de 350 personnes. Ce plan, qui devait entraîner la réduction de près d'un tiers de ses effectifs, visait à générer entre 80 et 100 millions d'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Croissance: KOF et Seco harmonisent leurs projections

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Guy Parmelin annonçait la semaine dernière une entrée en vigueur avec effet rétroactif de près d'un mois des droits de douane US allégés. (archive) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et le centre zurichois d'études conjoncturelles KOF remanient lundi leurs projections de croissance pour la Suisse - hors évènements sportifs - avec pour résultat une parfaite harmonie.

Le produit intérieur brut (PIB) doit ainsi progresser de 1,4% sur l'année qui s'achève, 1,1% en 2026 et 1,7% en 2027.

Les prévisionnistes du Seco comme ceux du KOF évoquent dans leurs rapports respectifs la baisse des droits de douane étasuniens comme principal facteur d'embellie pour l'année prochaine. L'abaissement à 15% de ces droits d'entrée, contre 39% précédemment, renforce en outre la prévisibilité, souligne le Seco.

Dans l'immédiat, les économistes fédéraux observent des indices de rebond sur le trimestre en cours, après une contraction attribuée à l'industrie pharmaceutique et chimique entre juillet et fin septembre. Le commerce extérieur devrait retrouver de la vigueur l'an prochain, mais l'essentiel de la croissance attendue repose toujours sur la demande intérieure.

Sur le front de l'inflation, le Seco table toujours sur un taux moyen de 0,2% sur l'année en cours et de 0,5% pour la suivante. Le KOF, lui, ne livre plus d'indication pour 2025, mais a raboté de moitié son estimation pour 2026, à 0,3%. Le chiffre de 0,6% pour 2027 est maintenu

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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