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International

L'Otan rejette l'exigence russe de renoncer à l'adhésion de Kiev

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"Nous ne ferons aucun compromis sur le droit de l'Ukraine à choisir sa propre voie, nous ne ferons aucun compromis sur le droit de l'Otan à protéger et à défendre tous les alliés et nous ne ferons aucun compromis sur le fait que l'Otan a un partenariat avec l'Ukraine", a affirmé Jens Stoltenberg. (© KEYSTONE/AP/Mindaugas Kulbis)

L'Otan a opposé jeudi une fin de non-recevoir à Moscou sur l'exigence de renoncer à l'adhésion de l'Ukraine. Elle a insisté sur l'importance de son partenariat avec Kiev.

"Nous ne ferons aucun compromis sur le droit de l'Ukraine à choisir sa propre voie, nous ne ferons aucun compromis sur le droit de l'Otan à protéger et à défendre tous les alliés et nous ne ferons aucun compromis sur le fait que l'Otan a un partenariat avec l'Ukraine", a affirmé le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. Il s'exprimait après une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky au siège de l'Alliance à Bruxelles.

"Depuis 2014, depuis le début de la guerre, la Russie a poussé l'Ukraine vers l'Otan et aujourd'hui elle est en train de paver le chemin difficile de son adhésion", a pour sa part déclaré le président ukrainien.

Crainte d'invasion

La Russie est actuellement soupçonnée en Occident de préparer une nouvelle invasion de l'Ukraine et de déployer des forces considérables à leur frontière commune.

Moscou a remis mercredi une liste de "propositions" sur les garanties juridiques réclamées aux Alliés à la secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée de l'Europe, Karen Donfried, lors de son déplacement à Moscou.

Mme Donfield est arrivée jeudi à Bruxelles pour présenter ces propositions à l'Otan au cours d'une réunion avec les ambassadeurs des Etats membres, a-t-on appris de sources diplomatiques à l'Otan.

Adhésion promise, mais

L'adhésion a été promise à l'Ukraine et à la Géorgie lors du sommet de l'Otan à Bucarest en 2008, malgré les mises en garde de la France et de l'Allemagne. Mais l'entrée d'un nouveau membre doit être approuvée à l'unanimité, a rappelé Jens Stoltenberg.

Alliance défensive, l'Otan n'est pas intervenue lors de l'intervention militaire de la Russie en Géorgie en 2008, ni lors de l'annexion de la Crimée en 2014. L'article 5 ne vaut que pour les membres, pas pour les pays partenaires, expliquent les Alliés.

L'Ukraine, un avant-poste

Le président ukrainien est conscient de cette règle. "Si notre armée échoue, cela aura des conséquences pour tous les membres de l'Otan, parce que l'Ukraine est un avant-poste", a-t-il souligné.

Volodymyr Zelensky n'a pas caché sa déception après avoir rencontré mercredi les dirigeants de l'UE, dont 21 sont membres de l'Otan. "Beaucoup de dirigeants européens ne comprennent généralement pas ce qui se passe à nos frontières", a-t-il déploré après avoir réclamé en vain l'adoption de sanctions préventives contre Moscou.

Les dirigeants de l'UE réunis en sommet à Bruxelles jeudi vont discuter de différentes options pour réagir à une éventuelle nouvelle intervention militaire russe en Ukraine. Il vont également renouveler les sanctions économiques déjà en vigueur depuis 2014.

"Des sanctions sont déjà en vigueur et nous sommes prêts à en ajouter d'autres si nécessaire", a assuré mercredi soir Charles Michel, le président du Conseil européen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Gaza : l'UE va réexaminer son accord d'association avec Israël

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L'exposition intitulée « Le cri de Gaza » présente plus de 300 toiles à l'huile et dessins humoristiques réalisés par des artistes yéménites en solidarité avec le peuple palestinien de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/YAHYA ARHAB)

L'union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël à la lumière des dernières événements à Gaza, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

"Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'UE lève toutes les sanctions économiques contre la Syrie

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L'Union européenne lève les sanctions à l'encontre de la Syrie. (© KEYSTONE/AP/Omar Sanadiki)

L'Union européenne a annoncé mardi la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie qui avait été mises en place sous le régime du président Bachar al-Assad.

"Aujourd'hui, nous avons pris la décision de lever nos sanctions économiques contre la Syrie", a indiqué sur X la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.

"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une nouvelle Syrie, inclusive et pacifique", a-t-elle ajouté.

Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.

L'UE, après les USA

La décision européenne fait suite à celle de Washington la semaine dernière.

"La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani lors d'une conférence de presse à Damas. "Le peuple syrien a aujourd'hui une opportunité historique et très importante de reconstruire son pays", a-t-il ajouté.

Donald Trump avait créé la surprise mardi dernier en annonçant depuis Ryad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille d'une brève rencontre avec le président syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.

Les 27 n'excluent pas toutefois de nouvelles sanctions contre les responsables des violences conte la communauté alaouite en Syrie ces dernières semaines.

D'autres mesures visant le régime Assad et interdisant la vente d'armes ou d'équipements susceptibles d'être utilisés pour réprimer les populations civiles vont rester en place.

Cette levée de sanctions contre la Syrie fait suite à une première mesure prise en février, qui consistait à suspendre certaines sanctions imposées à des secteurs économiques clés de la Syrie. Selon des responsables européens, toutes ces mesures pourraient être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens ne tenaient pas leur promesse de respecter les droits des minorités et de progresser sur le chemin de la démocratie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La coupe de la Ligue des Champions féminine volée... et récupérée

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La ville de Berne et la fédération suisse de football ont invité des influenceurs de toute l'Europe à une séance d'entraînement avec Pia Sundhage, entraîneure de l'équipe nationale suisse de football féminin (gauche), pour promouvoir l'Euro féminin de l'UEFA. A droite, l'influenceuse Melody Donchet (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des malfaiteurs ont dérobé samedi dans le garage du stade Alvalade de Lisbonne, en plein match de Première division portugaise, le trophée qui sera remis aux lauréates de la Ligue des Champions féminine de football, mais finalement récupéré rapidement par la police.

Le vol s'est produit pendant la rencontre entre le Sporting Portugal et le Vitoria Guimaraes (2-0), qui a permis aux Lisboètes de remporter leur 21e titre de champion du Portugal.

"Plusieurs individus cagoulés" ont "forcé une grille" dans le garage du stade qui accueillera samedi la finale de la Ligue des Champions féminine opposant Arsenal au FC Barcelone, précise mardi la police dans un communiqué.

Là, ils ont dérobé non seulement le trophée mais aussi d'autres éléments de matériel appartenant à l'UEFA, un vol dont la police n'a été mise au courant que le lendemain, dimanche 18 mai.

Ces objets, ainsi que le trophée, ont déjà été restitués à l'organisme chapeautant le football européen, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.

Treize suspects ont été identifiés, selon un communiqué de la police, qui ne donne aucun détail sur l'opération qui lui a permis de récupérer les objets volés.

L'enquête se poursuit et la police prévoit de retrouver de nouveaux objets et l'interpellation de nouveaux suspects dans les prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Abbas discutera à Beyrouth des armes dans les camps palestiniens

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Le président palestinien Mahmoud Abbas va parler des armes dans les camps de réfugiés au Liban. (© KEYSTONE/EPA/ALAA BADARNEH)

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, va discuter de la question des armes dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban lors de sa visite à Beyrouth à partir de mercredi, a indiqué mardi un membre de sa délégation.

"La question des armes palestiniennes dans les camps sera l'un des sujets de discussions entre le président Abbas" et les autorités libanaises, a déclaré à l'AFP Ahmad Majdalani, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui participera au déplacement.

Début mai, un responsable gouvernemental libanais avait affirmé à l'AFP que M. Abbas discuterait à Beyrouth de "l'extension de l'autorité" du pouvoir libanais aux camps de réfugiés palestiniens échappant à son contrôle.

Près de 250'000 réfugiés palestiniens au Liban

Quelque 250'000 réfugiés palestiniens vivent au Liban dans ces camps surpeuplés où sont présents le Fatah de Mahmoud Abbas mais également le mouvement islamiste Hamas et d'autres groupes armés palestiniens.

Fin avril, le président libanais Joseph Aoun a indiqué que les autorités oeuvraient "pour retirer les armes lourdes et moyennes de l'ensemble du territoire libanais" et qu'il devrait évoquer le désarmement des camps palestiniens avec M. Abbas.

En vertu d'un accord de longue date, la sécurité dans les camps palestiniens est assurée par des factions palestiniennes, et l'armée libanaise n'y pénètre pas.

Pour M. Majdalani, la visite de M. Abbas intervient à l'heure où le Liban "est entré dans une nouvelle ère marquée par le soutien arabe et américain".

Au début de la guerre à Gaza, déclenchée par l' attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le Hezbollah libanais pro-iranien a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, frontalier du nord d'Israël, affirmant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien.

Les hostilités ont dégénéré en guerre ouverte, Israël menant entre septembre et novembre 2024 de violents bombardements sur le Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah. Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre dans ce conflit, dont le Hezbollah, un allié du Hamas, est sorti très affaibli.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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