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Économie

Deux nouvelles administratrices désignées chez Baloise Holding

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Fortes de leur expertise dans l'assurance et les processus de changement numérique, les deux administratrices désignées viendront renforcer l'organe de surveillance de Baloise Group (archives). (© KEYSTONE/PATRICK STRAUB)

Le conseil d'administration de Baloise Holding se féminise. Alors qu'Andreas Beerli et Thomas Pleines renoncent à solliciter un nouveau mandat à l'assemblée générale du 29 avril prochain, l'organe de surveillance a désigné deux femmes pour leur succéder.

Le conseil d'administration proposera aux actionnaires du groupe bâlois de bancassurance d'élire Claudia Dill et Maya Bundt, a-t-il annoncé vendredi. Pour autant qu'elles soient élues, l'organe de surveillance de Baloise Holding, société chapeautant l'ensemble des activités de Baloise Group, comptera alors quatre femmes sur un total de dix membres.

Fortes de leur expertise dans l'assurance et les processus de changement numérique, Mmes Dill et Bundt viendront renforcer l'organe de surveillance.

Claudia Dill a étudié la gestion d'entreprise à l'Université de St-Gall, complété d'un MBA de l'Université de Rochester. Spécialiste confirmée de la finance et de l'assurance, elle a notamment exercé des fonctions de contrôle, d'audit et de gestion des risques pour Deutsche Bank, Commerzbank et Credit Suisse.

Mme Dill a aussi oeuvré, de 1999 à 2020, chez Zurich Insurance, assumant pour l'assureur zurichois des fonctions dirigeantes à Zurich, New York et Sao Paulo et, en dernier lieu, comme membre de la direction du groupe, en tant que directrice générale en charge de l'Amérique latine. Elle siège depuis 2021 au conseil d'administration de la banque finlandaise Nordea Bank.

Maya Bundt est pour sa part géoécologue et titulaire d'un doctorat en sciences environnementales de l'école polytechnique fédérale de Zurich. Elle assume depuis 2003 diverses fonctions au sein du réassureur Swiss Re, dont elle a notamment dirigé le département Cyber & Digital Solutions, et exerce la fonction de Cyber Practice Leader ainsi que celle de présidente du Swiss Re Cyber Council.

Avant de rejoindre le numéro deux mondial de la réassurance, Mme Bundt a travaillé en tant que consultante pour la société de conseil Boston Consulting Group. Une fois élue au conseil d'administration de Baloise Holding, elle renoncera à ses activités chez Swiss Re. Maya Bundt siège au conseil d'administration d'APG/SGA et de Valiant Bank.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Travail au noir en Valais: 573 entreprises contrôlées en 2023

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Les contrôles dans le secteur des remontées mécaniques, qui s'est doté en 2023 d'un contrat-type de travail après des révélations de dumping salarial, vont se poursuivre en 2024 (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En 2023, l'inspection valaisanne de l'emploi a contrôlé 573 entreprises avant tout dans les secteurs de la construction et de l'hôtellerie-restauration. Le nombre de dénonciations au Ministère public a quasi doublé par rapport à 2022.

Selon le rapport annuel du Service de protection des travailleurs et des relations du travail (SPT) publié lundi, en 2023, sur les 573 entreprises contrôlées, 225 enquêtes ont été menées en raison d'un signalement au SPT (contre 175 en 2022). Les 348 autres ont été vérifiées dans le cadre de contrôles spontanés (514 en 2022).

Au total, le SPT a repéré 549 infractions (plusieurs infractions peuvent concerner une même entreprise) liées au travail au noir et aux abus à l'aide sociale. Sur ce nombre, 198 situations ont été dénoncées au Ministère public (101 en 2022).

"En augmentant le nombre d'enquêtes liées à des signalements de mauvaises pratiques, on a pu sensiblement augmenter le nombre de dénonciations pénales. Ces enquêtes bien que plus chronophages sont aussi plus efficaces que des contrôles spontanés", explique à Keystone-ATS Nicolas Bolli, chef du SPT.

Pertes colossales

Selon le rapport annuel, plus d’1,2 milliard de chiffre d’affaires n'est pas déclaré en Valais. "Les conséquences directes du travail au noir sur l’emploi, mais aussi sur les pertes qui en découlent en matière d’impôts et de cotisations sociales, sont colossales".

Le travail au noir génère des distorsions de concurrence néfastes pour les entreprises et les conditions de travail et de salaire des travailleurs, poursuit le SPT.

Les remontées mécaniques

Le SPT a aussi mené des contrôles auprès de 224 entreprises suisses (1942 employés.) Parmi celles-ci figurent notamment huit entreprises de remontées mécaniques.

Les contrôles dans le secteur, qui s'est doté en 2023 d'un contrat-type de travail prévoyant des salaires minimaux, après des révélations de dumping salarial, ne sont pas terminés: "en 2024, nous continuerons à nous assurer que toutes les entreprises de la branche respectent ces minimas", prévient Nicolas Bolli.

Selon les informations dont il dispose, "le contrat-type paraît bien respecté. Le soutien des associations professionnelles de la branche, ainsi que la nécessité de respecter les salaires en vigueur afin d’obtenir des aides publiques, favorisent sa mise en application".

L'e-badge en bonne voie

Le projet e-badge, en discussion depuis plusieurs années est en bonne voie. "L'entreprise informatique qui doit se charger de développer cette solution a été choisie. L'objectif est que l'e-badge fonctionne au 1er janvier 2025", note Nicolas Bolli qui parle "d'un travail colossal pour son service, mais amplement nécessaire pour protéger les ouvriers".

Ce système permettra de vérifier presque en temps réel que l'employeur cotise aux assurances sociales, que ses ouvriers disposent le cas échéant d'un permis de travail et que leurs conditions salariales et de travail sont adéquates.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Implenia acquiert deux zones de développement à Zurich et à Morges

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Implenia veut transformer l'ancien site commercial de Morges en un quartier urbain, avec des locaux commerciaux modernes. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La division immobilier d'Implenia a acquis au premier trimestre 2024 deux terrains à bâtir, à Zurich-Seebach et à Morges. Leur valeur totale est d'environ 40 millions de francs et leur valeur de marché après achèvement d'environ 110 millions de francs.

Implenia compte y développer des immeubles résidentiels, complétés à Morges par des surfaces commerciales, précise le groupe lundi dans un communiqué.

A Zurich, une soixantaine de nouveaux appartements doivent être construits à proximité immédiate du n½ud de transport de la gare d'Oerlikon. Le dépôt de la demande de permis de construire est prévu pour la fin de l'année 2024, fait savoir Implenia.

A Morges, le terrain se situe à la rue de Lausanne, au bord du Léman. Implenia prévoit d'y construire de nouveaux immeubles résidentiels sur une surface nette d'environ 2500 m2, ainsi qu'environ 1000 m2 de surfaces locatives résidentielles et environ 600 m2 de surfaces locatives commerciales, détaille la société.

"Le plan de développement prévoit la transformation de l'ancien site commercial en un quartier urbain avec des appartements et des locaux commerciaux répondant aux normes énergétiques les plus strictes", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Nant de Drance a bouclé sa première année complète d'exploitation

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La centrale hydro-électrique de Nant de Drance se situe 600 mètres sous terre (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nant de Drance, la centrale de pompage turbinage de Finhaut (VS), a bouclé sa première année complète d'exploitation. En 2023, les six machines ont fonctionné pendant près de 18'900 heures.

Pour l’exercice écoulé, "la production s’est élevée à 1010 GWh et la consommation pour le pompage à 1222 GWh, des valeurs qui correspondent à une cinquantaine de remplissages de la retenue supérieure du Vieux Emosson", a indiqué récemment Nant de Drance SA dans un communiqué.

Contactée lundi pour savoir si ces chiffres répondaient aux projections de fonctionnement, Nant de Drance répond que ces dernières, "réalisées il y a une vingtaine d'années, ne correspondent plus à la réalité des marchés de l’énergie d’aujourd’hui". La société précise toutefois que les machines "ont fait preuve d’une fiabilité et d’une disponibilité supérieures aux attentes".

Assemblée le 28 mai

Lors de sa séance du 26 avril 2024, le Conseil d'administration de Nant de Drance SA a par ailleurs approuvé les comptes de l’exercice 2023 à l’attention de l’Assemblée générale prévue le 28 mai. Les charges de l’exercice 2023, couvertes par les actionnaires de la société, se sont élevées à 119,3 millions de francs, et la part des fonds propres représente 22,37 % du total du bilan, note encore la société.

Société de partenaires

Nant de Drance SA est gérée comme une société de partenaires regroupant l'énergéticien vaudois Alpiq (39%), les CFF (36%), les services industriels de Bâle-Ville (15%) et les Forces motrices valaisannes (10%). Chaque actionnaire dispose de capacités de production et de pompage proportionnellement à sa participation au capital-actions. En contrepartie, chacun d'entre eux s’engage, dans les mêmes proportions, à couvrir les charges annuelles (maintenance, amortissements, redevances hydrauliques, intérêts, etc.).

"En conséquence, les résultats publiés ne reflètent pas la performance économique de Nant de Drance SA, la flexibilité de la centrale étant valorisée exclusivement par ses actionnaires sur les marchés de l’électricité", précise le communiqué.

La centrale hydro-électrique de Nant de Drance étant entrée en service en juillet 2022; 2023 constitue la première année complète d’exploitation des installations. Située 600 mètres sous terre, entre le barrage du Vieux-Emosson en amont et celui d'Emosson en aval, sur la commune de Finhaut, elle utilise la différence de 300 mètres environ entre les deux lacs artificiels pour produire de l'énergie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: inflation stable en avril, la voie se dégage pour la BCE

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Côté denrées alimentaires, les prix sont repartis à la hausse en Allemagne. (archive) (© KEYSTONE/AP FILES/MICHAEL PROBST)

L'inflation en Allemagne est demeurée stable en avril à 2,2% sur un an, à son plus bas niveau depuis avril 2021, renforçant la perspective d'une baisse des taux d'intérêt en zone euro, selon des chiffres provisoires publiés lundi.

Le taux d'inflation hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie est de 3,0%, en recul de 0,3 point de pourcentage par rapport à mars, a ajouté l'office des statistiques Destatis dans un communiqué.

Cette "poursuite de l'apaisement du taux d'inflation dit sous-jacent ouvre la voie à la Banque centrale européenne pour réduire ses taux d'intérêt en juin", commente Ulrich Kater, économiste chez Dekabank.

Car à moins d'une mauvaise surprise sur l'inflation pour l'ensemble de la zone euro durant le printemps, une baisse des taux est acquise lors de la prochaine réunion de la BCE en juin, selon les récentes déclarations de ses dirigeants dont la présidente Christine Lagarde.

Sur un mois, les prix en Allemagne ont augmenté de 0,5%.

La date avancée de Pâques fin mars n'avait pas causé de sursaut spécifique des prix et il n'y a pas eu de contrecoup non plus en avril.

Les prix de l'énergie, premier facteur de l'inflation depuis deux ans, ont baissé de 1,2% par rapport à avril 2023, mais moins vite qu'en mars (-2,7%) sur fond de remontée des prix du carburant et de levée en avril de la réduction temporaire de TVA sur les prix du gaz et du chauffage urbain.

Côté denrées alimentaires, les prix sont repartis en hausse, de 0,5% sur un mois, après la baisse de 0,7% en mars qui marquait une première depuis début 2015.

Les prix des services continuent d'évoluer au-dessus de l'indice général, gagnant 3,4% sur un mois, alors que les hausses importantes de salaires influent sur les prix finaux.

Le gouvernement allemand voit l'inflation afficher en moyenne 2,4% cette année, après 5,9% l'an dernier, grâce au reflux plus fort qu'attendu des prix de l'énergie, qui ont lésé son modèle industriel depuis la guerre russe en Ukraine.

Servant de référence à la BCE, l'indice global des prix harmonisé a légèrement augmenté en avril, à 2,3% sur un an, en restant proche de l'objectif à terme de 2%.

En Espagne, l'inflation a légèrement accéléré en avril pour atteindre 3,3% sur un an, à cause des prix du gaz et de l'alimentation, selon une première estimation officielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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