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Le monde fête un deuxième Nouvel An sous l'ombre du Covid-19

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15'000 personnes, au lieu des 60'000 habituelles, ont assisté au lâcher de la boule à Times Square, à New York. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

Le monde célèbre samedi le passage à 2022 avec des festivités souvent restreintes, sur fond d'explosion des contaminations au Covid-19. En Inde, 12 personnes sont mortes dans un mouvement de foule lors de traditionnelles prières du Nouvel An.

Le cap symbolique du million de cas quotidiens de coronavirus dans le monde a été franchi dans les dernières heures de l'année 2021, après l'émergence du variant Omicron, particulièrement contagieux, selon un décompte de l'AFP. Officiellement, plus de 5,4 millions de personnes sont mortes depuis que le virus a été identifié pour la première fois en Chine en décembre 2019.

La Grande-Bretagne, les Etats-Unis et même l'Australie, longtemps restée à l'abri de la pandémie, battent des records de nouveaux cas. Et la France a annoncé à son tour jeudi qu'Omicron était désormais majoritaire sur son territoire. Toutefois, dans ses voeux à la nation, le président français Emmanuel Macron s'est déclaré "résolument optimiste", souhaitant que 2022 soit aussi "l'année de sortie de l'épidémie".

Les îles Kiribati, dans le Pacifique, ont été les premières à célébrer la nouvelle année à partir de 11h00 vendredi. Dans le Cachemire indien, une bousculade vers 02h45 locales (22h15 heure suisse) a fait au moins 12 morts et treize blessés dans le sanctuaire de Mata Vaishno Devi, l'un des sanctuaires hindous les plus fréquentés du nord de l'Inde.

"Le bilan pourrait être plus lourd car la route menant au sanctuaire situé au sommet d'une colline était bondée de fidèles qui tentaient de s'y rendre à l'occasion des traditionnelles prières du Nouvel An", a indiqué un représentant des autorités.

Restrictions à cause du Covid-19

De Séoul à Mexico et San Francisco, de nombreuses festivités ont été, une nouvelle fois, annulées ou sévèrement encadrées. A Paris, où le traditionnel feu d'artifice de la Saint-Sylvestre a été annulé, des milliers de touristes et de badauds - beaucoup moins nombreux qu'avant la pandémie - ont déambulé sur l'avenue des Champs-Elysées, bordée d'arbres scintillants, où les policiers contrôlaient le port du masque, à nouveau obligatoire.

En plein coeur de Madrid, le traditionnel rassemblement à la Puerta del Sol a réuni quelque 7000 personnes pour avaler des grains de raisin au son des douze coups de minuit. A Sydney, ville qui se vante habituellement d'être la "capitale mondiale du Nouvel An", la foule était inhabituellement peu nombreuse sur le port pour assister au traditionnel feu d'artifice.

A Dubaï (Emirats arabes unis), 36 feux d'artifice sur 29 sites ont embrasé la ville. Les fêtards se sont rassemblés dès le début de la soirée pour assister au spectacle de la plus haute tour du monde, la Burj Khalifa.

Au Brésil, deuxième pays le plus endeuillé par la pandémie après les Etats-Unis, Rio de Janeiro a réduit la voilure pour ses célébrations, qui attirent annuellement trois millions de touristes sur la célèbre plage de Copacabana. Cette année, les concerts ont été annulés, l'accès au quartier restreint, et la pluie de l'été tropical s'est invitée.

Vendredi, trois heures avant l'entrée dans 2022 et les 16 minutes de feux d'artifice au-dessus de la baie, seul un nombre limité de fêtards - pour la plupart habillés de blanc comme le veut la tradition - avaient répondu présent.

Lâcher de la boule à Times Square

A New York, les fêtards ont commencé à se regrouper vendredi soir sur l'emblématique Times Square, au coeur de Manhattan, pour assister au compte à rebours juste avant minuit et au lâcher de la boule et des confettis qui marque l'entrée dans la nouvelle année. Le maire Bill de Blasio avait promis que la fête aurait lieu mais avec seulement 15'000 personnes sur Times Square au lieu de 60'000, toutes masquées et vaccinées.

Le président américain Joe Biden a appelé vendredi à l'unité dans un message vidéo: "Alors que nous entrons dans la nouvelle année, je suis plus optimiste sur l'avenir de l'Amérique que je ne l'ai jamais été (...) Chaque crise à laquelle nous avons été confrontés, nous l'avons transformée en une opportunité d'être une nation plus forte et meilleure".

En Russie, le président Vladimir Poutine dans ses voeux télévisés, a évoqué l'épidémie de Covid-19, sans citer le chiffre de plus de 600'000 morts établi la veille par l'agence nationale des statistiques - deux fois plus que le chiffre communiqué par le gouvernement -, qui place le pays parmi les plus endeuillés au monde.

Les experts espèrent que l'année 2022 marquera une nouvelle phase, moins meurtrière, de la pandémie. La distribution de vaccins à environ 60% de la population mondiale laisse entrevoir une lueur d'espoir, bien que certains pays pauvres n'y aient toujours qu'un accès limité et qu'une frange de la population y reste réticente.

Mais l'Organisation mondiale de la santé prévoit de prochains mois éprouvants. Son chef, Tedros Adhanom Ghebreyesus, disant redouter qu'Omicron "plus transmissible, circulant en même temps que Delta, entraîne un tsunami de cas".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Scottie Scheffler prend les commandes du PGA Championship

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Scottie Scheffler a pris les commandes du PGA Championship dans le 3e tour (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

Scottie Scheffler a viré en tête après le 3e des 4 tours du PGA Championship, deuxième Majeur de la saison, samedi à Charlotte.

Le no 1 mondial devançait de 3 coups son plus proche poursuivant, le Suédois Alex Noren.

Cinquième à 3 coups du leader Jhonattan Vegas à l'issue de la deuxième journée, Scottie Scheffler a rendu samedi une carte de 65 soit 6 en dessous du par (-11 au total). L'Américain a pris feu sur la fin du parcours de Quail Hollow, réussissant un eagle sur le trou no 15, puis trois birdies sur les nos 15, 17 et 18.

Le Suédois Alex Noren a fait à peine moins bien samedi en rendant une carte de 66, mais sa tâche s'annonce compliquée. Le Vénézuélien Jhonattan Vegas, en tête depuis le premier jour, a en revanche manqué son affaire samedi (+2) pour se retrouver à -6. Il partageait le 5e rang avec l'Espagnol Jon Rahm et le Sud-Coréen Si Woo Kim.

Bryson DeChambeau a quant à lui craqué sur ses trois derniers trous, après avoir brièvement pris les commandes après un birdie sur le no 15 (-8). L'Américain s'est fait l'auteur d'un bogey sur le 16 et d'un double bogey sur le 17 pour pointer au 8e rang à 6 coups du leader.

Favoris au même titre que Scheifele avant l'entame du tournoi, le tenant du titre Xander Schauffele et le vainqueur du récent Masters Rory McIlroy partageaient quant à eux la 49e place avec un total de +2 (+1 sur la journée). Ils avaient passé de justesse le "cut", se retrouvant déjà à égalité après le 2e tour au 62e rang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Présidentielle roumaine: les bureaux de vote ouvrent

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George Simion, sur l'affiche caricaturée de gauche, était arrivé largement en tête du premier tour (archives). (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

Les Roumains ont commencé à voter dimanche à 07h00 (06h00 en Suisse) pour le second tour de l'élection présidentielle, dans un climat tendu cinq mois après l'annulation d'un scrutin entaché de soupçons d'ingérence russe. Le scrutin s'annonce serré.

Arrivé largement en tête du premier tour le 4 mai, le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, affronte le maire pro-européen de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans.

Le premier, un souverainiste fervent admirateur du président américain Donald Trump, a largement dominé le premier tour, le 4 mai, avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.

L'élection est surveillée de près par la communauté internationale. Bruxelles s'inquiète de voir les rangs des dirigeants d'extrême droite s'étoffer. Washington, très critique du fiasco du scrutin de l'automne dernier, appelle à respecter la voix du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Emilie-Romagne, le sursaut exigé de Ferrari devant ses tifosi

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Lewis Hamilton sera sous pression ce week-end (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Reléguée à une décevante 4e place au championnat constructeurs, Ferrari doit se reprendre ce week-end en Emilie-Romagne, théâtre de la septième manche d'une saison de Formule 1 dominée par McLaren.

Pour la première en rouge de son pilote vedette Lewis Hamilton face à une horde attendue de tifosi, l'écurie la plus titrée de la F1 devrait débarquer chez elle, en Italie, avec une SF-25 améliorée pour ne pas se laisser distancer par le peloton de tête.

Après six rendez-vous sur un total de 24 cette saison, Ferrari, vice-championne en titre, compte un seul podium (avec Charles Leclerc, 3e en Arabie Saoudite) et déjà 152 points de retard sur McLaren.

Sur le tracé Enzo et Dino Ferrari d'Imola, situé à moins de 100 km de son siège historique de Maranello, une nouvelle contre-performance de la Scuderia serait de mauvais augure pour la suite de la saison.

A Miami, la légendaire écurie au Cheval Cabré n'avait pas brillé: le Monégasque Leclerc a terminé 7e devant Hamilton 8e, à l'issue du GP marqué des tensions que Vasseur a rapidement tenté de désamorcer. Pendant la course, le septuple champion britannique avait notamment critiqué la stratégie de Ferrari à la radio.

Améliorations

Pour le retour du paddock en Europe, la majorité des équipes devrait arriver ce week-end avec une série d'améliorations sur ses monoplaces. Pour Mercedes, deuxième du général chez les constructeurs, la gestion des pneus reste un point noir face à McLaren.

Quant à Red Bull, qui peine à rivaliser avec le rythme infernal des McLaren, elle devrait procéder à "quelques ajustements" sur sa RB21. Pour son 400e week-end en F1, l'écurie autrichienne - troisième du général - doit se ressaisir, elle qui ne compte qu'un seul succès cette saison grâce à Max Verstappen au Japon début avril.

Le quadruple tenant du titre est seulement troisième du championnat pilotes, derrière le leader australien Oscar Piastri et son coéquipier britannique Lando Norris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen

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L'armée israélienne dit avoir intercepté le missile (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Reuters/NATHAN HOWARD)

L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir intercepté un missile tiré du Yémen, où les rebelles houthis visent régulièrement le territoire israélien. L'aviation israélienne avait bombardé deux ports au Yémen vendredi soir.

"Suite aux sirènes qui ont retenti il y a peu dans plusieurs régions en Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté", a indiqué l'armée sur son compte Telegram.

Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis ont mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël, depuis le début de la guerre à Gaza, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens. Ils ont aussi ciblé des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen.

Le 4 mai, un missile des Houthis a, pour la première fois, touché le périmètre de l'aéroport international Ben Gourion près de Tel-Aviv, une attaque qui a conduit la plupart des compagnies étrangères desservant Tel-Aviv à suspendre leurs vols.

Multiples raids israéliens

En représailles aux attaques, l'armée israélienne a mené plusieurs frappes ces derniers mois contre des cibles des rebelles au Yémen, où elle a bombardé des stations électriques et des cimenteries. Elle avait aussi mis hors-service l'aéroport de Sanaa qui a repris samedi son activité, une dizaine de jours après avoir été bombardé.

Les Etats-Unis ont conclu le 6 mai, par le biais d'une médiation omanaise, un accord de cessez-le-feu avec les Houthis, mettant fin à des frappes américaines en représailles aux attaques des insurgés contre des navires sur une voie maritime cruciale pour le commerce mondial.

Le président américain Donald Trump a toutefois prévenu jeudi que Washington pouvait "reprendre l'offensive" en cas d'attaque de la part des rebelles yéménites.

Après avoir accepté de cesser de viser les navires américains, les Houthis ont indiqué qu'ils poursuivraient leurs attaques contre les navires israéliens au large du Yémen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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