Rejoignez-nous

Vaud

Vingt ans de prison pour l'assassin d’Yverdon

Publié

,

le

Jugé à Renens (VD), l'assassin d'un gymnasien a écopé lundi d'une peine de 20 ans d'emprisonnement (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Tribunal criminel d’arrondissement de la Broye et du Nord vaudois a condamné lundi à Renens un Combier de 22 ans à 20 ans de prison pour assassinat. En 2018 à Yverdon, cet homme avait tué un gymnasien et dealer kurde de 21 ans d'une balle dans la tête.

Le procureur avait requis 20 ans de prison ferme à son encontre et c’est ce dont il a écopé. Ce Combier, de nationalité espagnole de 22 ans a été reconnu coupable d’assassinat à Renens.

L’homme, qui dort en prison depuis les jours ayant suivi les faits, n’était pas présent à son verdict. Un soir de novembre 2018, il avait tué un gymnasien et dealer kurde de 21 ans d’une balle de SIG P210 tiré dans la tête à bout portant, voire touchant, lors d’une bousculade. C’était au Parc des Quatre-Marronniers d’Yverdon dans le cadre d’un deal portant sur 500 grammes de marijuana que le condamné avait prévu de dérober.

Risques de récidive élevés

Le Tribunal l’a jugé pleinement responsable de ses actes malgré le trouble mixte de la personnalité dyssociale et immature dont il souffre, selon les experts psychiatres. Il l’a aussi jugé coupable de tentative d’assassinat dans une affaire au cours de laquelle il avait tiré dans une voiture occupée par trois personnes.

Dans d'autres dossiers le concernant, les juges l’avaient reconnu coupable de lésion corporelle simple, de tentative de contrainte, d’infraction à la loi fédérale sur les armes, d’infraction grave à la loi fédérale sur les stupéfiants, de mise en danger de la vie d’autrui, de dénonciation calomnieuse, de violation de domicile et de brigandage. Ses risques de récidive pour des brigandages sont jugés élevés.

Traitement ambulatoire et expulsion

Le Ministère public avait demandé que sa peine soit assortie d’une mesure de traitement ambulatoire. Ce sera le cas. Il avait aussi requis une expulsion du territoire de quinze ans une fois sa peine purgée. Sur ce point aussi, il a été entendu par le Tribunal.

Les juges ont relevé l’"absence de prise de conscience" et la "culpabilité écrasante" du prévenu. Son avocat Me Thierry de Mestral juge la sentence extrêmement sévère et estime que son client voudra probablement faire appel.

Huit ans pour le complice

Le principal complice de l’assassin écope quant à lui de huit années de prison ferme principalement pour complicité d’assassinat. C’est ce que le procureur avait réclamé.

Sa responsabilité pénale est pleine et entière malgré les troubles dépressifs dont il souffrait au moment des faits suite au décès de sa fille de six mois. Sa culpabilité a été jugée très lourde. Conformément au plan établi au préalable par son acolyte, l’homme avait fait sauter des pétards au moment des coups de feu pour les couvrir.

Indemnités pour tort moral

Dans le cadre d’autres affaires, ce Suisse de 24 ans, originaire du Kosovo avait également été reconnu coupable de complicité de tentative d’assassinat, d’infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants, de dommages à la propriété et de violation de domicile et de complicité d’infraction à la loi fédérale sur les armes.

Les deux principaux accusés ont aussi été condamnés à verser un total de 84'000 francs d’indemnité pour tort moral à la famille du disparu. Leur avocat Me Charles Munoz les dit "satisfaits et soulagés de voir ce calvaire de trois ans prendre fin. "

Du sursis pour un 3e larron

Un troisième larron de 21 ans, à qui la justice reprochait principalement d’avoir caché l’arme du crime, a été libéré du chef d’accusation de complicité d’assassinat. Il a en revanche été jugé coupable de mise en danger de la sécurité publique et d’entrave à l’action pénale. Il écope de deux de prison avec sursis de cinq ans.

Sa culpabilité est jugée moyennement lourde. C’est un an de moins que ce que le Ministère public espérait. Dans le cadre d’autres affaires, iI avait déjà été reconnu coupable d’infraction grave à la loi fédérale sur les stupéfiants et d’infraction à la loi fédérale sur les armes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police

Publié

le

Les manifestants ont protesté contre le récent décès au CHUV d'un homme qui était détenu dans la zone carcérale du poste de police lausannois. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Près de 300 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée devant l'Hôtel de police à Lausanne. Elles protestaient contre le récent décès d'un homme détenu dans la zone carcérale de l'établissement et plus généralement contre les violences policières.

Les manifestants se sont rassemblés vers 18h30 devant l'immeuble de la police, rue Saint-Martin, d'abord en silence puis ont scandé des slogans, tels que "A bas l'Etat, les flics et les fachos", "Police partout, justice nulle part" ou encore "Et tout le monde déteste la police". Ils ont plus tard observé une minute de silence pour la victime. Peu de pancartes ou banderoles étaient visibles.

Les près de 300 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, ont assez vite débordé sur la route, bloquant une bonne partie du carrefour situé devant l'Hôtel de police. Plus loin, sur les trois artères, la police déviait la circulation pour éviter aux automobilistes de traverser le secteur.

Enquête ouverte

L'homme décédé mardi soir était âgé de 40 ans et de nationalité algérienne, sans domicile connu en Suisse. Il était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, à la suite d'un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD). La victime était placée sous le régime de la détention provisoire, au bénéfice de la présomption d'innocence.

Il avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien aurait remarqué qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale, selon le Ministère public qui a ouvert une enquête. Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi soir.

Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n'ont révélé aucun signe de violence, a précisé le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt par le Centre universitaire de médecine légale a été ordonnée.

Pour mémoire, un homme d'origine africaine est décédé en mai dernier dans les locaux de la Police municipale. Il avait auparavant été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Nouvelle ligne de bus pour la plage à Yverdon-les-Bains

Publié

le

Le nouveau bus offrira une liaison directe entre la gare et le lac (Image symbolique). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une nouvelle ligne de bus reliera directement la gare d'Yverdon-les-Bains (VD) à la plage durant l'été 2026. L'offre vise à faciliter l'accès au bord du lac, à renforcer l'attractivité du centre-ville et à encourager des déplacements plus durables.

Du 4 juin au 13 septembre, le bus circulera du jeudi au dimanche, toutes les 15 minutes entre 10h00 et 20h00, puis toutes les 30 minutes jusqu'à 22h00. La mise en place de cette desserte contribuera à réduire la pression sur les places de stationnement, tant à la plage qu'au centre-ville, en offrant une alternative simple et fréquente pour rejoindre ces secteurs, indique jeudi la Ville.

Cette nouvelle liaison s'inscrit dans la stratégie de mobilité durable de la municipalité. Des informations complémentaires seront communiquées au printemps 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Vaud: un nouveau prestataire pour publier la FAO

Publié

le

La version papier de la FAO sera désormais imprimée à Monthey (Image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil d'Etat vaudois a attribué au consortium Impact Médias, basé à Nyon, la gestion opérationnelle et commerciale de la Feuille des avis officiels (FAO) jusqu'à fin 2028. Il répond ainsi au Grand Conseil qui avait demandé de maintenir une version imprimée de la FAO jusqu'en 2028, alors que le gouvernement souhaitait basculer en numérique en 2025.

L'impression de la FAO, qui était effectuée à Berne, sera désormais assurée par le Centre d'impression romand (CIR) à Monthey (VS), propriété du groupe ESH Médias, indique jeudi le Canton dans un communiqué. La publication continuera de paraître deux fois par semaine, les mardis et vendredis dès le 9 janvier.

Dans son offre, le consortium composé d'Impact Médias et ESH Médias, prévoit la reprise du personnel et des compétences engagés aujourd'hui dans la publication. Cela permettra une transition fluide ainsi que la continuité des activités et le maintien des emplois dans le canton, se réjouit le Canton.

La version papier est ainsi assurée jusqu'à fin 2028. Ensuite, une entreprise privée, si elle le souhaite, pourrait éventuellement prendre le relais et publier une version imprimée indépendante de l'Etat. Le cadre légal prévoit une aide au démarrage.

Le canton souhaite rejoindre à l'horizon 2029 la plateforme numérique exploitée par la Confédération. Une dizaine de cantons ont déjà opté pour cette solution, dont le Valais en Suisse romande. Une version numérique permet un accès gratuit à la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Election complémentaire Vaud - Agathe Raboud Sidorenko prône une "gauche plus combative"

Publié

le

Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, la candidate de la gauche radicale Agathe Raboud Sidorenko a présenté jeudi son programme politique pour la complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars prochain. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La candidate de la gauche radicale à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars, Agathe Raboud Sidorenko, a plaidé jeudi pour une "gauche plus combative". Elle revendique une "candidature de terrain, de rupture, contre l'austérité budgétaire".

A peine déclarée, mardi dernier, et première à lancer sa campagne pour la succession de la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz: Agathe Raboud Sidorenko a invité les médias, tout un symbole, dans la salle Rosa Luxembourg à la Maison du Peuple à Lausanne. La conseillère communale lausannoise était entourée de plusieurs représentants d'Ensemble à Gauche (SolidaritéS, Décroissance alternatives et Solidarité& Ecologie), dont la députée Joëlle Minacci.

Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, Agathe Raboud Sidorenko est également candidate à un siège à la Municipalité de Lausanne le 8 mars prochain. Elle figure sur le ticket de la formation de la gauche radicale avec cinq autres candidats.

Refuser la "politique des caisses vides"

"La majorité de droite du Conseil d'Etat et du Grand Conseil, en collaboration avec les grandes organisations patronales du canton, a vidé les caisses du Canton par une succession de baisses fiscales en faveur des multinationales et des plus riches", a affirmé Mme Raboud Sidorenko.

"Cette majorité fait aujourd'hui payer le prix de cette politique des caisses vides à la population, et notamment aux femmes, par des coupes dans les prestations publiques essentielles comme la santé, la prise en charge des personnes âgées ou l'accueil de jour des enfants", a-t-elle poursuivi.

Elle se décrit comme une "candidate de rupture" dans la "perspective d'un changement de cap" et d'une "politique alternative", incarnant une "gauche plus combative". Il s'agit aussi, selon elle, d'"offrir un choix démocratique" en adéquation avec "la colère actuelle de la population" face aux coupes budgétaires prévues par le gouvernement.

La candidate et son parti ont critiqué "une politique délétère et injuste" du gouvernement actuel. La candidature d'Agathe Raboud Sidorenko doit "porter ce refus de la politique des caisses vides et de l'austérité qui en découle", ont insisté les responsables d'Ensemble à Gauche, qui prônent aussi un "sursaut dans l'action contre le dérèglement climatique et pour préserver la biodiversité" durant la campagne électorale.

Dix mesures urgentes

Parmi les dix mesures urgentes qui seront mises en avant, figurent en tête l'annulation des coupes budgétaires pour 2026. La gauche radicale revendiquera aussi un salaire minimum cantonal de 4500 francs net par mois.

Pour renflouer les caisses, le parti défendra 500 millions de recettes supplémentaires par an pour le Canton par une augmentation de l'impôt sur le bénéfice des multinationales, la suppression de l'abattement sur les dividendes des grands actionnaires, une réévaluation de la valeur fiscale des immeubles et un renforcement de l'inspection fiscale.

Autres priorités: revaloriser les secteurs du social parapublic et de la santé, améliorer les conditions de travail pour lutter contre la pénurie de personnel, notamment dans les soins infirmiers, renforcer l'accueil en crèche ou encore revaloriser les salaires des accueillantes en milieu familial.

Pour rappel, quatre candidats briguent à ce stade le fauteuil de la socialiste Rebecca Ruiz. Outre Mme Raboud Sidorenko, le député UDC et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard, est sur les rangs. Le PS doit, lui, désigner son candidat samedi, entre Roger Nordmann et Sébastien Cala.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Le chemin est exigeant au travail, mais chacun de vos pas, vous rapproche d’un sommet que vous n’allez plus tarder d’atteindre !

Les Sujets à la Une