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Suisse Romande

Georges Godel renonce à ses mandats d'administrateur

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Georges Godel se retire de la vie publique et renonce à la présidence des TPF et à son mandat d'administrateur de la BCF (archives). (© KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

L'ancien conseiller d'Etat fribourgeois Georges Godel, au centre d'une polémique après la parution d'un livre de confidences, a décidé de se retirer de la vie publique. Il renonce à la présidence des TPF et au conseil d'administration de la Banque cantonale (BCF).

"Durant toute ma carrière au Conseil d’Etat, je me suis engagé sans compter pour faire avancer le canton de Fribourg. Il m’est intolérable que la sortie de ce livre provoque l’inverse de ce que j’ai recherché durant toutes ces années. J’en prends aujourd’hui l’entière responsabilité et, pour le bien de mon canton et de ses institutions, j’ai décidé de me retirer avec effet immédiat de la vie publique", a déclaré Georges Godel dans La Liberté.

L'ex-conseiller d'Etat a donc démissionné ce week-end de ses fonctions à la présidence des Transports publics fribourgeois (TPF) et de celles d'administrateur de la BCF et la société immobilière des TPF. Il a pris cette décision "dans l'intérêt des TPF", a indiqué lundi le groupe.

Dans l’intervalle, la présidence des TPF est assurée par l’actuelle vice-présidente, Nadine Gobet. L'ancien conseiller d'Etat est entré au conseil d’administration des TPF en 2007 et a pris la présidence en 2016. "Il s’est beaucoup investi pour les TPF et pour la mobilité en général", a précisé le transporteur.

Sous sa présidence, les TPF ont vécu un essor considérable, passant de près de 800 collaboratrices et collaborateurs à plus de 1200 aujourd’hui. Durant ces mêmes années, les TPF ont développé leur offre, passant de 11 millions de kilomètres parcourus en 2016 à plus de 14 millions de kilomètres en 2020.

Secret de fonction violé ?

Ces démissions interviennent à la suite de la publication du livre "Secrets et confidences d'un président" du journaliste Jean-Marc Angéloz. L'ancien politicien du Centre s'est attiré les critiques depuis une semaine, certains lui reprochant d'avoir violé le secret de fonction. Le Ministère public fribourgeois examine le cas, ce type de violation pouvant être poursuivi d'office. Aucune plainte n’est déposée pour l'heure.

L’ex-ministre égratigne dans le livre certaines personnalités, comme l’ancienne conseillère d’Etat verte Marie Garnier. Les révélations du magistrat centriste, qui fêtera bientôt ses 70 ans et qui a quitté le gouvernement à fin décembre après 15 ans en son sein, vont agiter la session du Grand Conseil qui débute mardi. Les socialistes Grégoire Kubski et Elias Moussa ont posé plusieurs questions en lien avec la collégialité et le secret de fonction.

Mérites salués

De son côté, le Conseil d'Etat, dont trois des sept membres sont nouveaux, a déclaré lundi après-midi prendre acte que la situation actuelle a contraint Georges Godel "à se retirer de manière abrupte de ces deux organismes importants pour le canton de Fribourg". Le gouvernement a salué l'enthousiasme et la détermination de l'ex-magistrat dans son engagement aux TPF et son regard toujours tourné vers l’intérêt du canton dans la gestion des affaires de la BCF.

Le Conseil d’Etat a rappelé qu'il regrette la publication de l’ouvrage de Jean-Marc Angéloz. Il avait indiqué mercredi dernier que la collégialité et le respect du secret de fonction sont des éléments-clés de la confiance nécessaire à son bon fonctionnement.

Pour le gouvernement, "cela ne remet toutefois pas en question les mérites de l’investissement de l’ancien directeur des finances" en son sein. Le Conseil d’Etat discutera prochainement du remplacement de l’ancien directeur des finances au sein de ces différentes représentations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

Orbe - Chavornay: les adieux à une ligne historique

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Une page se tourne pour l'Orbe - Chavornay (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les habitants d'Orbe et de Chavornay (VD) ont dit au revoir samedi à la ligne historique reliant les deux localités, avant la refonte complète du parcours. Un dernier aller-retour symbolique a été organisé sur ce qui a longtemps été la plus petite ligne à voie normale électrifiée de Suisse.

L'Orbe - Chavornay (OC), ou l'Ottawa-Chicago selon son surnom, reliait les deux localités du Nord vaudois sur 3,965 kilomètres. Elle avait été inaugurée en 1894 et était, à l'époque, la première ligne électrifiée du pays.

Cette ligne, qui obligeait les voyageurs d'Orbe à changer à Chavornay pour rejoindre le réseau CFF, va être complètement modernisée. Avec donc comme objectif principal d'intégrer la cité urbigène et ses 8000 habitants au RER vaudois.

Début 2027

Le chantier a déjà démarré depuis plusieurs semaines et comprend divers aspects, relatifs à la future ligne, aux haltes, mais aussi à la construction d'un pont routier pour assurer le croisement entre le ferroviaire et la route cantonale. L'ensemble du projet est estimé à 100 millions de francs, dont environ 96% sont financés par la Confédération, le solde étant notamment à charge des communes et du Canton.

Durant la durée des travaux, le trafic des voyageurs s'effectuera désormais avec des bus. A la réouverture de la ligne, prévue début 2027, l'exploitation ferroviaire sera assurée par les CFF, et non plus par la société de transports régionaux Travys.

"Nouvelle ambition"

Samedi à Orbe, la population a été invitée à participer aux adieux des rames OC, lesquelles finiront à la casse. "Ce dernier voyage marque la fin d'une époque, mais surtout le début d'une nouvelle ambition: offrir à la région une liaison directe et performante avec le réseau RER Vaud, jusqu'à Renens, sans changement à Chavornay", a relevé le directeur de Travys, David Robert, cité dans un communiqué.

Diverses animations ont été proposées durant la journée. La rame OC a notamment été décorée par plus de 70 dessins d'élèves d'Orbe et Chavornay.

En 2023, près de 320'000 voyageurs ont emprunté la ligne Orbe - Chavornay. A terme, l'objectif consiste à atteindre entre 400'000 et 500'000 personnes. Le trafic marchandises en profitera aussi, à commencer par Nestlé qui dispose d'un important site à Orbe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Fuite de chlore à la piscine d'Etoy: 3 ados hospitalisés

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Une cinquantaine de personnes ont dû être évacuées à cause de la fuite de chlore (Photo prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une fuite de chlore survenue vendredi en début de soirée à la piscine du Centre sportif d'Etoy a nécessité l'évacuation d'une cinquantaine de personnes. Intoxiqués, trois adolescents ont dû être hospitalisés, mais leur vie n'est pas en danger, indique la police cantonale samedi.

Les trois adolescents âgés de 15 ans sont toujours en observation à l'hôpital, précise la police dans son communiqué, mais leur pronostic vital n'est pas engagé. La police ignore pour l'heure les raisons de la fuite de chlore, survenue vers 18h45. Le Ministère public a ouvert une enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann

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Roger Nordmann a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala (à gauche). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Parti socialiste vaudois a désigné samedi Roger Nordmann comme candidat à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat le 8 mars prochain pour succéder à Rebecca Ruiz. L'ex-conseiller national a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala.

Réunis en Congrès extraordinaires à Epalinges, les 400 délégués du PS Vaud ont voté par 239 voix en faveur de Roger Nordmann, dès le premier tour. Ils l'ont ensuite longuement applaudi.

"En trois ans et demi, la majorité de droite du Conseil d'Etat a entraîné un enchevêtrement de crises, crises financières, institutionnelles et de confiance", a déclaré M. Nordmann devant le congrès. Le Lausannois a notamment critiqué les baisses fiscales, dénonçant "une crise des recettes fabriquée par la droite".

Face à "la redistribution des richesses à l'envers", il a plaidé pour "une politique pour l'intérêt général". Il a aussi vanté sa compréhension des enjeux économiques, financiers et fiscaux. "Bâtir des ponts est ma marque de fabrique pour résoudre les problèmes", a-t-il dit.

Très connu et médiatisé pour son inlassable engagement sur le plan climatique et énergétique, Roger Nordmann avait annoncé en février dernier qu'il démissionnait du Parlement fédéral. Le Lausannois était entré en novembre 2004 à la chambre du peuple à Berne. Il avait affirmé alors aux médias qu'il quittait "provisoirement, c'est sûr" la politique, mais "sans exclure de revenir". Il disait avoir besoin d'une pause et d'être moins exposé.

Il a notamment siégé dans la commission de l'énergie et de l'environnement du Conseil national. Il a également présidé le groupe socialiste de 2015 à 2023, puis été membre de la commission d'enquête parlementaire sur Credit Suisse. Il est souvent loué pour sa capacité à construire des ponts et à bâtir des compromis.

UDC en challenger

Roger Nordmann aura donc la tâche de conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lancent donc personne dans la course.

L'UDC est, elle partante. Elle a été le premier parti à désigner son candidat à cette élection complémentaire, le député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR. Egalement membre de l'Alliance vaudoise, le Centre doit se prononcer mardi soir.

La gauche radicale est aussi dans les starting-blocks. Elle lance la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG

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Quartier SIG présente dès lundi à Genève l'exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". (© ®fondation Hainard)

Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.

L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.

A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.

Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.

Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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