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Culture

Danse: le Prix de Lausanne s'envole au Musée Historique Lausanne

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La nouvelle exposition temporaire du Musée Historique Lausanne, "Envol - Le Prix de Lausanne, 50 ans de danse", est à voir du 11 février au 29 mai. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Des coulisses à la scène du Prix de Lausanne, le Musée Historique Lausanne (MHL) rend hommage au célèbre concours qui a contribué à faire de la capitale vaudoise l'un des coeurs battants de la danse internationale. L'exposition est à découvrir du 11 février au 29 mai.

Intitulée "Envol - le Prix de Lausanne, 50 ans de danse", elle célèbre le 50e anniversaire chronologique du concours créé en 1973, ouvert aux danseurs et danseuses de 15 à 18 ans. La finale de l'édition 2022 a eu lieu samedi passé. Les grandes festivités du jubilé de la 50e édition auront lieu en 2023, à l'occasion du retour, après deux ans de délocalisation à Montreux, de l'événement au Palais de Beaulieu à Lausanne

Dès ses débuts, son objectif est de repérer, promouvoir et aider les jeunes talents en leur offrant l'opportunité de poursuivre leur formation dans l'une des plus prestigieuses écoles ou compagnies de danse du monde. Chaque année, les danseurs distingués décrochent une bourse à cet effet.

"L'exposition invite le public à saisir le moment d'envol que le Prix de Lausanne représente dans la vie de ces jeunes danseuses et danseurs qui rêvent de devenir les étoiles de demain (...) entre sacrifice et passion", expliquent les organisateurs dans un communiqué. Elle a été constituée en collaboration avec la Fondation SAPA - Archives suisses des arts de la scène.

Près de 4000 photos archivées

En 2019, les archives du Prix de Lausanne rejoignent celles de ses fondateurs, Philippe et Elvire Braunschweig, dans les collections de la Fondation SAPA, qui collecte et met à disposition de tous les publics les documents et objets constituant l'histoire des arts de la scène en Suisse.

Constitués de près de 4000 tirages photographiques, ces deux fonds exceptionnels retracent l'histoire du Prix de Lausanne de 1973 à 2006. "Le projet d'une exposition d'envergure au MHL naît à ce moment-là avec l'envie de marquer le 50e anniversaire de ce concours qui a contribué à faire de la ville l'une des capitales mondiales de la danse", expliquent les responsables.

De leur inscription à leur sélection, en passant par les cinq jours de formation à Lausanne qui vont les mener sur scène, face au public et au jury, l'exposition propose de découvrir le parcours d'excellence de ces jeunes qui rêvent de devenir les étoiles de demain. En nous faisant voyager des coulisses à la scène, elle raconte ainsi le concours de l'intérieur de manière intimiste.

Dans la peau d'un danseur

Privilégiant les matériaux textiles, la scénographie imaginée par l'atelier Oï évoque la légèreté des danseurs et danseuses, la grâce et le mouvement, mais aussi ces moments d'émotions intenses et de fébrilité des candidats en coulisses. Les visiteurs sont en quelque sorte amenés à se mettre dans la peau de ces jeunes.

Où l'on apprend aussi que chaque talent soumet un dossier médical complet. Le médecin-conseil du Prix de Lausanne détermine ensuite si l'état de santé et la condition physique lui permettent de participer au concours. On y découvre la dure réalité des 6 à 8 heures d'entraînements quotidiens, mais également les moments d'entraide et de camaraderie entre les participants.

Les coulisses sont la scène d'une multitude de rituels permettant de se rassurer et d'avoir confiance en soi. Prières, musique, mantras et grigris habitent les couloirs du théâtre. Incursions aussi au poste de maquillage, de coiffure et d'habillage, inévitable avant de se présenter sur scène. Une grande fresque de mosaïque photo clôt l'exposition en présentant les 50 finalistes lors de leur variation (classique ou contemporaine).

Quelques dates-clés

L'occasion aussi de rappeler quelques dates-clés du prix de Lausanne. L'été 1972 à Cannes, lorsque Philippe et Elvire Braunschweig, et leurs amis Rosella Hightower et Maurice Béjart, lancent l'idée d'un concours de danse pour jeunes talents à Lausanne.

Ou 1984, lorsque le contemporain est introduit dans le concours, alors que jusqu'à cette date seul le classique était évalué. L'expo rappelle aussi les délocalisations internationales pour la finale, à New York en 1985, à Tokyo en 1989 et à Moscou en 1995.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

A Paris, une passerelle au nom de la chanteuse Jane Birkin

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Une passerelle Jane Birkin a été inaugurée samedi à Paris. (© KEYSTONE/DPA/PARSCHAUER)

Une passerelle Jane Birkin a été inaugurée samedi à Paris en hommage à la chanteuse et comédienne franco-britannique décédée en 2023, en présence de ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, a constaté l'AFP.

"La passerelle Jane Birkin, c'est poétique, elle aurait tellement aimé", a déclaré, la voix étouffée par les sanglots, Charlotte Gainsbourg, devant ce pont qui enjambe le célèbre canal Saint-Martin, dans le 10e arrondissement de Paris, et porte désormais le nom de sa mère.

"Ça pourrait être le pont qui la reliait à l'Angleterre et qui la faisait revenir dare-dare en France, son pays d'adoption", a-t-elle poursuivi devant une centaine de personnes, imaginant déjà des Parisiens s'y donner rendez-vous pour "flâner".

"Se donner rendez-vous sur la passerelle Jane Birkin"

"On dira au taxi 'la passerelle Jane Birkin, s'il vous plaît'", a lancé la comédienne et chanteuse. "Se donner rendez-vous, et flirter et s'embrasser, s'embrasser sur la passerelle Jane Birkin".

Aux côtés de Lou Doillon et du petit-fils de Jane Birkin, Roman de Kermadec, Charlotte Gainsbourg a ensuite dévoilé la plaque qui surplombe les premières marches du pont et sur laquelle on peut lire: "Passerelle Jane Birkin (1946-2023) chanteuse, comédienne, réalisatrice".

"Mon fils me demandait ce matin si ma mère était encore morte. Alors je lui ai dit 'oui, mais aujourd'hui, elle devient un pont'. Et c'est génial de pouvoir dire ça", a plaisanté Lou Doillon, selon qui "il manquait un lieu". "La tranquillité, le silence et la révérence du cimetière ne lui allait décidément pas", a-t-elle poursuivi.

Jane Birkin rejoint ainsi huit autres comédiennes (Arletty, Michèle Morgan, Maria Schneider...) qui ont donné leurs noms aux passerelles au-dessus du canal Saint-Martin.

Mort en juillet 2023 à 76 ans, elle était l'Anglaise préférée des Français, une icône de mode et une voix teintée d'un délicieux accent. Londonienne d'origine, naturalisée française, Jane Birkin a connu un succès mondial avec des chansons comme "Je t'aime... moi non plus", duo avec Gainsbourg en 1969 au parfum de scandale, "Jane B" la même année ou "Ex-fan des sixties" en 1978.

Au cinéma, Jane Birkin a été vue dans "Blow up" d'Antonioni, Palme d'or 1967, puis dans "La Piscine" avec Romy Schneider et Alain Delon en 1969, avant de s'affirmer avec des réalisateurs comme Agnès Varda, Michel Deville, Bertrand Tavernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'inscription du yodel à l'Unesco fêtée en grande pompe à Schwyz

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Les amateurs de yodel se sont retrouvés pour participer à des ateliers à l'occasion de la Jornée du yodel à Schwyz. (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

L'inscription par l'Unesco du yodel sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité a été célébrée en grande pompe samedi à Schwyz, à l'occasion de la "journée du yodel". La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider était de la partie.

L'événement était organisé par le canton de Schwyz, la haute école de musique de Lucerne - qui propose depuis 2018 un master dans cette discipline -, l'association suisse de yodel et diverses institutions spécialisées. Il s'est tenu deux jours après la décision du comité intergouvernemental de l'Unesco.

C'est avant tout le patrimoine culturel suisse qui a été célébré, mais pas seulement. Nadja Räss, professeure de musique folklorique et de yodel à la Haute école de Lucerne, a toujours qualifié le yodel de "cinquième langue nationale" de la Suisse, mais elle a relativisé cette affirmation auprès de Keystone-ATS.

"On pratique également le yodel en Autriche et surtout dans le sud de l'Allemagne. Et qui sait, peut-être qu'à l'avenir, le yodel sera inscrit sur la liste de l'Unesco de manière multinationale", dit-elle.

La Suisse est déjà associée à plusieurs inscriptions multinationales de traditions au patrimoine culturel immatériel de l'humanité: l'art de la construction en pierres sèches, l'alpinisme, les ateliers de cathédrales et l'irrigation traditionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG

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Quartier SIG présente dès lundi à Genève l'exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". (© ®fondation Hainard)

Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.

L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.

A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.

Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.

Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Gianadda propose de découvrir 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XX et XIXe siècles. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.

Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.

L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.

"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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