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Culture

Alors, Stromae danse toujours

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Le public suisse aura lui aussi l'occasion de redécouvrir l'artiste lors de sa venue au Paléo Festival, qui se tiendra en juillet à Nyon (archives). (© KEYSTONE/APA/HERBERT P. OCZERET)

Premier concert depuis sept ans en mode "Invaincu" après son burn-out. Porté par ce nouveau titre, Stromae est remonté sur le ring, en champion, mardi soir à Bruxelles, au lancement d'une tournée-évènement.

Les 9000 personnes (chiffre fourni par son label Mosaert et son tourneur Auguri) au Palais 12, complexe de spectacles de Bruxelles, exultent quand il appuie sur le mot "Invaincu", dans un halo de lumière, pour le premier titre de son concert.

"Invaincu" est donc son hymne à la vie après son burn-out, prolongement d'une tournée mondiale marathon qui l'avait essoré physiquement et mentalement en 2015 (avec pour facteur aggravant les effets indésirables d'un médicament antipaludique).

Une dépression, escortée par des "pensées suicidaires", narrée sans fard dans "L'enfer", titre déjà connu. Mais mardi soir à Bruxelles, même si certains textes sont toujours sombres, l'électro chaloupée emporte tout. Et l'humeur est au bonheur des retrouvailles entre l'artiste (37 ans cette année) et son public.

"Un peu stressé"

"Je suis un peu stressé, je ne vais pas vous le cacher, mais je suis très heureux d'être ici", lâche-t-il rapidement, tout sourire, au micro, dans sa chemise blanche à jabot.

Ce premier show s'appelle "Avant-première" car le Belge ne fait toujours rien comme personne. L'artiste dévoile ainsi devant le public des morceaux inédits, alors que son prochain album "Multitude", album francophone le plus attendu de 2022, ne sort que le 4 mars.

Une grande attente ressentie chez le grand public comme dans le showbiz. "Cet album, c'est mon attente de l'année, je suis fan absolu" confie à l'AFP Pierre de Maere, chanteur, nouvelle pépite de la scène belge, inspiré par son aîné.

Avatar, robot-chien

Le point de départ de ce nouveau chapitre du roman de Stromae, qui le conduira ensuite dans une tournée mondiale jusqu'en 2023 - avec un passage en Suisse lors de la prochaine édition du Paléo Festival en juillet -, ne pouvait être que Bruxelles.

"Bon ça va, c'était pas trop nul ?", lance-t-il à son public à deux reprises quand il dévoile de nouveaux morceaux. Ravis, complices, les spectateurs répondent d'un immense "noooon". Stromae s'amuse alors à varier inédits et standards comme "Papaoutai".

Le chanteur prend toujours autant de plaisir à confronter les points de vue et enfiler les costumes dans ses morceaux. Dans une nouvelle chanson - dont il ne donne pas le titre - sa voix change pour donner la parole à un enfant de prostituée, un client, un souteneur ou un policier.

Musicalement, Stromae est toujours affamé de sons du globe, virus attrapé gamin lors des voyages avec sa mère autour du monde, notamment en Amérique du Sud. Visuellement, son show s'ouvre sur un mini-film, mélange de "2001 l'Odysée de l'espace" et "Star Wars" où son avatar, déjà vu aux Victoires de la musique le 11 février, tient la vedette.

Un robot-chien, bien réel, vient également jouer avec lui, à un moment. Tandis que quatre musiciens, alignés derrière des consoles, comme des Kraftwerk encore plus futuristes (mais vêtus comme lui), l'accompagnent.

"L'enfer", repris en choeur

Mais le coeur du show reste ses chansons, comme "Formidable", son tube, qu'il fait suivre avec "L'enfer", déjà reprise en choeur par le public. "Santé", le premier single dévoilé, fait aussi sacrément remuer le public.

"C'était super de le retrouver, c'était peut-être un stress pour lui, mais les nouvelles chansons sont très bien, ça passait parfaitement", se réjouit auprès de l'AFP Arthur, 33 ans, venu de Namur. Il y aura deux autres "avant-premières", jeudi à Paris et dimanche à Amsterdam avant l'atterrissage de "Multitude" dans les bacs et sur les plateformes.

Puis la tournée reprendra, passant en avril par Coachella, plus grand festival du monde en Californie, avant de repartir alternativement en Europe et Amérique du Nord (USA et Canada) jusqu'en 2023. Car l'ambition internationale est toujours là, comme l'a prouvé sa prestation remarquée début décembre dans le show télé américain de Jimmy Fallon.

"Alors on danse" ? A Bruxelles le public a répondu oui quand ce hit a résonné, au terme de ce premier show.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Iran: le pouvoir silencieux après la Palme d'or de Panahi

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Les autorités iraniennes restent muettes après la Palme d'or du cinéaste dissident Jafar Panahi, qui a été emprisonné à deux reprises dans son pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/VICTOR BOYKO / POOL)

Les autorités iraniennes gardent le silence dimanche, après la consécration au Festival de Cannes du cinéaste dissident Jafar Panahi, primé d'une Palme d'or pour son film "Un simple accident", tourné clandestinement.

M. Panahi, 64 ans, a reçu samedi le prestigieux prix pour un brûlot politique dans lequel d'anciens détenus sont tentés de se venger de leur tortionnaire. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.

Critique du pouvoir, le cinéaste a été incarcéré à deux reprises en Iran: 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération.

Aucun responsable n'avait commenté dimanche la deuxième consécration à Cannes d'un Iranien, après celle d'Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" en 1997.

Choix "politique"

L'agence de presse conservatrice Fars a affirmé que le choix du jury était politique.

Les quotidiens réformateurs Etemad, Shargh et Ham Mihan ont rapporté en ligne de façon factuelle la victoire de M. Panahi, sans la commenter. Mais aucune mention n'est faite sur leur version papier.

Pour sa part, la télévision d'Etat a passé sous silence la Palme d'or, mettant l'accent sur le Festival du film de la Résistance, un événement officiel qui prime des oeuvres pro-palestiniennes ou sur la guerre Iran-Irak (1980-1988).

Grand nom du cinéma iranien, M. Panahi a vu ses oeuvres régulièrement primées dans les plus grands festivals, de Cannes à Venise en passant par Berlin.

Le réalisateur doit rentrer dimanche en Iran, un retour, a-t-il déclaré à l'AFP, qui ne lui fait "pas du tout" peur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lausanne: 18e édition du festival Chocolate du 30 au 31 mai

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Le Chocolate Festival, le rendez-vous des fans de l'électro et de la techno, se tient au D!Club (photo) et aux Pyramides de Vidy à Lausanne (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

La 18e édition du Chocolate Festival, manifestation de musique électronique, se tiendra le week-end prochain du 30 au 31 mai à Lausanne. Le rendez-vous des fans de l'électro et de la techno se tient au D!Club et aux Pyramides de Vidy, avec une trentaine de DJs venant des quatre coins d'Europe et de Suisse.

Les organisateurs annoncent plusieurs têtes d'affiche: Bart Skils (Pays-Bas), Innellea (Allemagne), Juan Hansen (Argentine), Annett Gapstream (Allemagne), Solee (Allemagne), Rodriguez Jr. (France), Andhim (Allemagne) ou encore Ayuma (Suisse). La programmation mêle artistes de renom et talents émergents, sets explosifs et découvertes sonores inédites, soulignent les organisateurs.

Nouveauté pour cette édition 2025: un espace couvert de 150 m2 sur deux étages (capacité de 500 personnes) sera ajouté à la tente principale. Cette année marque aussi le retour d'une scène off gratuite.

Un concours (DJ Contest) est à nouveau organisé pour soutenir la scène électronique suisse en offrant une plateforme d'expression aux nouveaux talents. Plus de 6000 festivaliers participent généralement à l'événement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Un simple accident" de Jafar Panahi remporte la Palme d'or

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Jafar Panahi a pu se rendre à Cannes pour la première fois depuis 15 ans. (© KEYSTONE/AP/Joel C Ryan)

Le dissident iranien Jafar Panahi a reçu la Palme d'or au Festival de Cannes samedi pour son film "Un simple accident", brûlot politique tourné en clandestinité. Il a envoyé à ses compatriotes un message pour "la liberté".

"Mettons tous les problèmes, toutes les différences de côté", a lancé aux Iraniens le cinéaste de 64 ans, qui a pu se rendre à Cannes pour la première fois depuis 15 ans.

"Le plus important en ce moment, c'est notre pays et c'est la liberté de notre pays", a-t-il ajouté après avoir reçu son trophée, décerné par l'actrice australo-américaine Cate Blanchett et la présidente du jury, la comédienne française Juliette Binoche.

Thriller moral auscultant le dilemme d'anciens détenus tentés de se venger de leur tortionnaire, "Un simple accident" s'en prend très directement aux forces de sécurité iraniennes. C'est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.

Incarcération

Panahi, qui a connu la prison à deux reprises en Iran, pays dont il ne pouvait pas sortir jusqu'à récemment, a dit qu'il rentrait dimanche, malgré les risques de représailles. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités en réaction à son onzième long-métrage.

Son film a été réalisé dans la clandestinité, le cinéaste se refusant à demander les autorisations pour tourner. Au mépris des lois de la République islamique, plusieurs de ses actrices apparaissent sans voile.

Il est le deuxième Iranien à remporter la Palme après Abbas Kiarostami pour "Le goût de la cerise" (1997). L'an dernier, la récompense avait échappé à un autre Iranien dissident, Mohammad Rasoulof, qui avait dû se contenter d'un prix spécial et est resté ensuite en exil.

Marges et jeunes talents

Cette année, le palmarès ne compte aucun film américain, les grosses productions comme "Eddington" d'Ari Aster avec Joaquin Phoenix ou "Die, My Love" de Lynne Ramsay avec Jennifer Lawrence repartant les mains vides.

Le jury, qui comptait également dans ses rangs les acteurs américains Halle Berry et Jeremy Strong, a privilégié des films plus en marge des grands circuits de l'industrie, ainsi que les jeunes talents.

Parmi eux, une révélation, Nadia Melliti. L'actrice française reçoit le prix d'interprétation à 23 ans seulement, et pour son tout premier rôle au cinéma dans "La petite dernière" de sa compatriote Hafsia Herzi.

Etudiante en sport et repérée dans un casting sauvage, elle a dit à Cannes s'être "beaucoup identifiée" à son personnage de Fatima, 17 ans, une jeune femme musulmane qui découvre son homosexualité.

"L'Agent secret" du Brésilien Kleber Mendonça Filho, 56 ans, repart avec deux prix: la mise en scène et l'interprétation masculine pour Wagner Moura, 48 ans, connu hors du Brésil pour avoir interprété Pablo Escobar dans la série "Narcos".

Le Grand Prix a été remporté par le Norvégien Joachim Trier pour le mélodrame "Valeur sentimentale".

Une seule réalisatrice primée

Le jury a également créé un prix spécial pour "Résurrection", film-poème du Chinois Bi Gan, 35 ans. Un "OVNI d'une grande invention", a souligné Juliette Binoche.

Le Franco-Espagnol Oliver Laxe, 43 ans, a reçu ex-aequo le prix du jury pour "Sirat", plongée captivante dans une rave-party hallucinatoire et apocalyptique au pays de "Mad Max", avec Sergi Lopez. Il le partage avec la réalisatrice allemande Mascha Schilinski, qui explore cent ans de traumas familiaux à travers le destin de quatre femmes dans "Sound of Falling".

Parmi les sept réalisatrices en compétition (sur 22 films), cette cinéaste de 41 ans est finalement la seule à avoir été primée.

Réalisateurs déjà parmi les plus récompensés de l'histoire de Cannes, avec deux Palmes d'or, les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne, septuagénaires, sont repartis avec un nouveau trophée, le prix du scénario, pour "Jeunes Mères".

Ils obtiennent ce trophée pour la deuxième fois, après "Le silence de Lorna" (2008). Et pour un nouveau film social, sur un foyer de mères adolescentes en situation de précarité, au terme d'un 78e festival de Cannes à la tonalité politique.

L'événement a fait écho aux conflits au Proche-Orient et en Ukraine et a été marqué par des déclarations engagées, à commencer par la charge de l'acteur américain Robert De Niro contre le président de son pays, Donald Trump, lors de la cérémonie d'ouverture.

Côté paillettes, la quinzaine a connu ses défilés de stars, de Denzel Washington à Tom Cruise, venu présenter le dernier "Mission: Impossible", en passant par Scarlett Johansson, pour son premier film de réalisatrice, et Nicole Kidman.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Braquage en France: Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict

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Kim Kardashian. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Ils sont coupables, mais trop vieux et malades pour retourner en prison. La cour d'assises de Paris a prononcé vendredi soir des peines très clémentes contre les "papys braqueurs" de Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict et pressée de "tourner la page".

"Les peines sont assez peu sévères", reconnaît à la fin de son verdict le président David De Pas. Bien en deçà en tout cas de celles requises par l'accusation, qui avait réclamé 10 ans de prison à l'encontre des braqueurs entrés dans l'hôtel de Kim Kardashian la nuit du 2 au 3 octobre 2016, en pleine Fashion week.

"Elles ont été pensées à distance de cet événement grave", en prenant en considération "le temps écoulé" - neuf ans - et l'état de santé des principaux protagonistes qui "interdit éthiquement d'incarcérer quiconque", déclare le magistrat devant les accusés émus, qu'il avait fait se lever pour entendre la décision.

Une fois l'audience terminée, chacun a enlacé ses proches, avant de sortir peu à peu de la salle soulagé et souvent avec le sourire, en emportant les gros sacs et valises qu'ils avaient préparés dans l'éventualité d'une incarcération.

Kim Kardashian s'est immédiatement dite "satisfaite" du verdict tout en déclarant vouloir "tourner la page". "Je suis profondément reconnaissante envers les autorités françaises d'avoir rendu justice dans cette affaire. Ce crime a été l'expérience la plus terrifiante de ma vie", a expliqué la reine des influenceuses dans un communiqué transmis par ses avocats.

Quatre hommes ont été reconnus coupables d'avoir braqué et séquestré la superstar américaine dans sa chambre, arme au poing, pour la dépouiller de neuf millions d'euros de bijoux. Le cerveau du braquage, 69 ans, sourd et quasiment muet, souffrant du dos et de diabète, a été condamné à huit ans de prison dont cinq avec sursis. Pour la partie ferme, la cour a ordonné une confusion avec une autre peine, ce qui signifie qu'il ne retournera pas en prison. Il a lentement quitté le palais de justice, au son du cliquetis de sa canne qui a rythmé les quatre semaines de procès.

"Verdict d'apaisement"

Les trois autres "opérationnels" du braquage se sont vu infliger une peine de sept ans dont deux ferme (déjà couverte par leur détention provisoire): un homme de 69 ans, qui suit en ce moment une chimiothérapie et a dû être hospitalisé ces derniers jours - il était absent pour le verdict. Un compice de 71 ans, qui a "assumé" avoir fait le guet le soir des faits. Et le jeunot de la bande (35 ans), qui explose en sanglots en comprenant qu'il n'ira pas en prison.

Même si "vous n'avez pas frappé, vous avez fait peur", "vous avez fait du mal", "vous avez traumatisé de façon sans doute durable", insiste le président. Mais "aucun d'entre vous n'a fait parler de lui sur ces neuf années", et "vous avez globalement reconstruit votre vie et fait les démarches pour vous réinsérer".

La défense a salué un "verdict d'apaisement". "Cette décision est aussi la preuve que la justice peut réparer véritablement autrement que par la prison", a réagi Me Chloé Arnoux, l'avocate du cerveau.

La cour a enfin considéré qu'il n'y avait pas de "taupe" derrière ce casse spectaculaire. Et acquitté en conséquence le frère du chauffeur de Kim Kardashian et son ami, accusés d'avoir transmis de précieuses informations sur l'emploi du temps de la star pendant son séjour parisien.

L'avocate générale avait bien tenté, dans ses réquisitions, de convaincre les magistrats professionnels et surtout les jurés populaires de ne pas se fier aux "rides rassurantes" des "vieux messieurs et dame" comparaissant libres sur le banc des accusés. Au moment des faits, ils étaient "des braqueurs chevronnés du grand banditisme" au casier judiciaire chargé, pas des "pieds nickelés". "La réalité, c'est qu'ils ont monté un coup et qu'ils ont réussi", avait martelé l'avocate générale Anne-Dominique Merville.

Quand elle est venue témoigner la semaine dernière, Kim Kardashian avait accepté les excuses du principal accusé.

"Je vous pardonne" même si "ça ne change rien au traumatisme", "je crois à la deuxième chance", lui a dit émue celle qui étudiait le droit depuis six ans et a enfin obtenu son diplôme, comme elle l'a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux à ses 356 millions d'abonnés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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