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Suisse

La Suisse gèle les avoirs de Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov

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Vladimir Poutine et son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov sont visés par les sanctions suisses (archives). (© KEYSTONE/AP/Sergei Karpukhin)

La Confédération reprend les sanctions européennes à l'encontre de la Russie après l'invasion de l'Ukraine. Le Conseil fédéral a décidé lundi de geler les avoirs du président Vladimir Poutine et de plusieurs de ses ministres.

L'attaque russe "est inacceptable, du point de vue du droit international, politique et moral", a déclaré le président de la Confédération Ignazio Casiss devant les médias. Septante-cinq ans après la Deuxième Guerre mondiale, cette offensive russe sur le continent européen est une attaque contre la souveraineté, la démocratie, la société civile ou encore la liberté, a-t-il dit.

Les Etats démocratiques doivent pouvoir compter sur la Suisse. La décision du jour est un "pas difficile" que le Conseil fédéral fait "avec conviction, de manière réfléchie et sans équivoque", a-t-il poursuivi.

Lavrov et oligarques

Cette décision ne viole pas le droit de la neutralité et ne remet pas en cause la politique des bons offices, a répété le ministre des affaires étrangères à plusieurs reprises.

Le premier ministre russe Mikhail Michoustine et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov font partie des personnes visées. Cinq personnalités russes ou ukrainiennes proches de Vladimir Poutine ne peuvent désormais plus entrer en Suisse, a indiqué la ministre de justice et police Karin Keller-Sutter, sans donner leurs noms.

En revanche, le secteur des matières premières, très actif en Suisse, n'est pas concerné, l'UE n'ayant pas décidé de sanctions dans ce domaine, a indiqué le ministre des finances Ueli Maurer. La loi permet à la Suisse de reprendre des sanctions européennes, mais pas de décider de sanctions propres, a-t-il expliqué.

Volonté de transparence

Selon lui, la Confédération reprend toutes les mesures décidées par l'UE, "il n'y a pas la moindre exception". Ces sanctions peuvent être mises en oeuvre facilement, a-t-il souligné. Les biens des personnes figurant sur les listes de l'UE sont immédiatement gelés. Ces personnes ne pourront pas ouvrir de nouveaux comptes en Suisse.

L'ordonnance du Conseil fédéral sera révisée encore cette semaine, dès qu'on connaîtra les détails des mesures européennes, a précisé le conseiller fédéral. Le gouvernement interdit aussi l'exportation de biens à double usage, civil et militaire, vers la Russie.

En outre, la question ne se pose pas de savoir si la Confédération participera à l'exclusion de la Russie du système financier Swift. "La Suisse soutiendra la décision", a-t-il souligné. Et d'affirmer que la Confédération entend continuer à être une place financière transparente.

L'interdiction d'importation, d'exportation et d'investissement en rapport avec la Crimée et Sébastopol, en vigueur depuis 2014, a été étendue aux régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk qui ne sont plus contrôlées par le gouvernement ukrainien, a-t-il ajouté.

Espace aérien fermé

La Suisse a également fermé son espace aérien à tous les vols en provenance de Russie et à tous les avions russes, sauf les vols effectués à des fins humanitaires, médicales ou diplomatiques. Certains fonctionnaires ou entrepreneurs russes ne pourront par ailleurs plus obtenir de visa à des conditions facilitées. L'accord de 2009 visant à faciliter leur obtention est partiellement suspendu.

Le Conseil fédéral a à l'oeil les conséquences possibles sur la sécurité de la Suisse de l'attaque russe en Ukraine. La ministre de la défense Viola Amherd a évoqué l'approvisionnement énergétique, les infrastructures sensibles ou encore les cyberattaques. Elle juge en revanche "peu probable" une attaque nucléaire.

Envoi d'aide humanitaire

La Suisse réitère par ailleurs sa solidarité avec l'Ukraine et sa population. Elle enverra ces prochains jours 25 tonnes de produits de première nécessité, d'une valeur de 8 millions de francs, pour les personnes qui ont fui en Pologne.

Les Ukrainiens pourront aussi entrer sur sol helvétique sans visa et rester dans le pays pendant 90 jours, a poursuivi Karin Keller-Sutter. S'agissant de réfugiés fuyant une guerre, ils n'auront pas besoin de présenter un passeport.

Leur situation après les 90 jours en question reste encore à régler, a-t-elle continué. Une solution serait de leur accorder un statut S, créé après les conflits dans les Balkans. Jamais encore utilisé, un tel statut offre une protection provisoire à son détenteur en temps de crise aiguë quand le système est surchargé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une pétition veut rembourser la contraception thérapeutique

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image prétexte © KEYSTONE/AP/CHARLIE RIEDEL

Un texte demande que les contraceptifs prescrits dans une visée thérapeutique soient remboursés par l’assurance de base.  La pétition a été lancée par deux associations et une fondation. Les paraphes ont été remises en début de semaine.

Pilule, patch, implant, stérilet hormonal... Ils constituent souvent un traitement de référence pour des pathologies comme l’endométriose ou des règles douloureuses. Une pétition demande que ces dispositifs soient remboursés par l’assurance maladie de base lorsqu’ils sont délivrés pour soigner une maladie. Ne pas rembourser ces traitements comporte deux problèmes selon Caroline Gautier, médecin à PROFA Lausanne

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

Une motion avait déjà été débattue à Berne en début d'année. La conseillère nationale vaudoise, Brigitte Crottaz souhaitait faire évoluer la situation. Mais pour le Conseil fédéral, rembourser ces traitements irait trop loin car ils ne serviraient pas à traiter une maladie. Et il y a confusion selon Caroline Gautier

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

La pétition remise lundi à Berne a récolté 20’000 signatures.

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Suisse

Deux rentes de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Deux personnes chanceuses en France et en Irlande ont décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elles ont coché les six bons numéros 4, 6, 21, 23, 32 et 37, mais pas le numéro "dream" 1, a annoncé la Loterie romande.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream".

Huit pays européens proposent ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police

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Les manifestants ont protesté contre le récent décès au CHUV d'un homme qui était détenu dans la zone carcérale du poste de police lausannois. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Près de 300 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée devant l'Hôtel de police à Lausanne. Elles protestaient contre le récent décès d'un homme détenu dans la zone carcérale de l'établissement et plus généralement contre les violences policières.

Les manifestants se sont rassemblés vers 18h30 devant l'immeuble de la police, rue Saint-Martin, d'abord en silence puis ont scandé des slogans, tels que "A bas l'Etat, les flics et les fachos", "Police partout, justice nulle part" ou encore "Et tout le monde déteste la police". Ils ont plus tard observé une minute de silence pour la victime. Peu de pancartes ou banderoles étaient visibles.

Les près de 300 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, ont assez vite débordé sur la route, bloquant une bonne partie du carrefour situé devant l'Hôtel de police. Plus loin, sur les trois artères, la police déviait la circulation pour éviter aux automobilistes de traverser le secteur.

Enquête ouverte

L'homme décédé mardi soir était âgé de 40 ans et de nationalité algérienne, sans domicile connu en Suisse. Il était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, à la suite d'un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD). La victime était placée sous le régime de la détention provisoire, au bénéfice de la présomption d'innocence.

Il avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien aurait remarqué qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale, selon le Ministère public qui a ouvert une enquête. Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi soir.

Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n'ont révélé aucun signe de violence, a précisé le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt par le Centre universitaire de médecine légale a été ordonnée.

Pour mémoire, un homme d'origine africaine est décédé en mai dernier dans les locaux de la Police municipale. Il avait auparavant été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée

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L'exclusion annoncée des élèves frontaliers du système scolaire genevois suscite de vives oppositions (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.

Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.

Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.

Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.

Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.

Victimes collatérales

Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.

A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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