International
Moscou se concentre sur l'est de l'Ukraine, négociations difficiles
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L'armée russe a annoncé vendredi qu'elle allait désormais concentrer son offensive sur l'est de l'Ukraine. Pendant ce temps, les belligérants se montrent très pessimistes sur le déroulement de leurs pourparlers en vue de mettre fin au conflit.
L'adjoint au chef de l'état-major russe, Sergueï Roudskoï, a annoncé que "les principaux objectifs de la première phase de l'opération ont été remplis. Les capacités de combat des forces ukrainiennes ont été réduites de manière importante".
L'armée russe va donc pouvoir, selon lui, "concentrer le gros des efforts sur l'objectif principal: la libération du Donbass". Des séparatistes prorusses ont créé deux "républiques" reconnues par Moscou dans cette région industrielle de l'est ukrainien.
Contre-offensive sur Kherson
A Washington, un haut responsable du Pentagone a indiqué que les forces ukrainiennes avaient lancé une contre-offensive sur Kherson (sud), seul centre urbain majeur conquis entièrement par les forces de Moscou, qui est désormais "contestée". "Nous ne pouvons dire exactement qui contrôle Kherson, mais le fait est qu'elle n'est plus aussi solidement sous contrôle russe qu'auparavant".
Parallèlement, les négociations russo-ukrainiennes semblaient patiner. "Les positions convergent sur les points secondaires. Mais sur les principales (questions) politiques, nous faisons du surplace", a ainsi lâché le négociateur en chef russe, Vladimir Medinski.
Les discussions sont "très difficiles", a renchéri le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, niant tout "consensus" pour le moment avec Moscou.
Joe Biden en Pologne
Dans le même temps, le président américain Joe Biden a rendu visite à des militaires américains basés en Pologne, la deuxième étape après Bruxelles d'un voyage en Europe destiné à cimenter l'union des Occidentaux face à la Russie.
"Vous êtes au centre d'une bataille entre les démocraties et les autocrates", a dit Joe Biden lors d'un court discours aux militaires en poste dans la région de Rzeszow, à 80 km de la frontière ukrainienne. "Ce que vous faites est important, vraiment important", a-t-il ajouté.
Samedi, le président américain doit s'entretenir à Varsovie avec les dirigeants polonais et ira dans un centre d'accueil de réfugiés ukrainiens. Il doit également prononcer un discours que la Maison Blanche promet "majeur" et "significatif".
Indépendance énergétique
Dans la matinée, M. Biden avait annoncé dans un communiqué commun avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen la création d'un groupe de travail visant à réduire la dépendance de l'Europe envers les énergies fossiles russes et le projet de Washington de fournir à l'Europe 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) cette année.
Au même moment, l'Allemagne, qui importait avant l'offensive russe un tiers de son pétrole et quelque 45% de son charbon de Russie, a assuré qu'elle se passerait du charbon russe d'ici à l'automne et réduirait très fortement sa dépendance au pétrole russe d'ici à la fin de l'année. Elle table par ailleurs sur mi-2024 pour être "largement indépendante" du gaz russe.
Kiev a pour sa part demandé à l'UE de "complètement bloquer les liaisons terrestres et maritimes avec la Russie et le Bélarus" pour empêcher la fourniture de biens pouvant servir à des fins militaires.
Une guerre d'usure
Sur le terrain des combats, Marioupol, un port ukrainien stratégique situé sur la mer d'Azov, redoutait qu'environ 300 personnes ne soient mortes dans le théâtre bombardé le 16 mars. Des centaines de personnes, "principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées", s'étaient réfugiées dans ce bâtiment, a rappelé la mairie.
Plus de 2000 civils ont été tués dans cette ville assiégée, selon la municipalité, et 100'000 de ses habitants y sont toujours bloqués et manquent de tout, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Vendredi soir, le président français Emmanuel Macron a annoncé que Paris, Ankara et Athènes allaient mener "une opération humanitaire" d'évacuation "dans les tout prochains jours" de civils de Marioupol. "J'aurai d'ici 48 à 72 heures une nouvelle discussion avec le président (russe Vladimir) Poutine pour bien en arrêter les détails et sécuriser les modalités", a-t-il dit à l'issue du sommet européen.
Sur ce front comme sur les autres, l'invasion russe, qui entre dans son deuxième mois, se mue de plus en plus en une guerre d'usure. La Russie a reconnu que 1351 de ses soldats avaient péri en Ukraine et que 3825 avaient été blessés.
Vendredi, les militaires russes ont affirmé avoir détruit avec des missiles de croisière la plus grande réserve plus grande réserve de carburant de l'armée ukrainienne, située près de Kiev, qui servait selon eux à "approvisionner les unités dans la partie centrale du pays". Une attaque confirmée par Kiev.
Dans la soirée, l'armée ukrainienne a annoncé que le centre de commandement des forces aériennes ukrainiennes, à Vinnytsia (centre), a été frappé par une salve de missiles de croisière russes. Ces tirs ont provoqué des "dommages significatifs", selon elle.
Accusations de crimes de guerre
Dans l'est, quatre civils ont été tués et trois autres blessés dans des tirs de lance-roquettes sur un centre médical à Kharkiv, a annoncé la police régionale. Le maire de la deuxième ville du pays, Ihor Terekhov, a dénoncé des bombardements russes "aveugles" et incessants sur Kharkiv.
A Genève, l'ONU a dénoncé des actes équivalant à des crimes de guerre en Ukraine, notamment certains bombardements russes indiscriminés contre les civils.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël a frappé un site du Hezbollah dans le sud du Liban
L'armée israélienne a affirmé samedi avoir frappé un site du Hezbollah de la région de Naqoura, dans le sud du Liban, au cours de la nuit.
"Ce site était utilisé par la 'Force Radouane' du Hezbollah pour mener des attaques terroristes contre des civils israéliens et constitue une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué publié au lendemain d'une mise en garde par le ministre de la Défense israélien, Israël Katz.
L'armée a précisé avoir obtenu des informations sur ce site "notamment à la suite de l'interrogatoire d'un terroriste du Hezbollah."
Dans la nuit, l'armée avait également annoncé avoir frappé un "terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban, sans donner plus de détails.
Vendredi, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait mis en garde le mouvement chiite libanais, en lui "conseillant" d'éviter d'intervenir dans la guerre avec l'Iran.
Israël a lancé une offensive sur l'Iran il y a à peine plus d'une semaine, tandis que son armée a continué à mener des séries de frappes sporadiques sur le Liban, principalement dans le sud du pays, indiquant viser le mouvement libanais.
Après plus d'un an d'échanges de feux suivi de deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre dernier.
Armé et financé par l'Iran, le Hezbollah est ressorti très amoindri de cette guerre.
En vertu du cessez-le-feu, la formation libanaise devait retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire au sud du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne, et Israël retirer ses forces du sol libanais.
Mais l'armée israélienne maintient cinq positions frontalières qu'elle juge "stratégiques" et mène quasi-quotidiennement des frappes au Liban, affirmant viser le Hezbollah.
Le Hezbollah avait ouvert un front début octobre 2023 en tirant des roquettes à partir du sud du Liban sur le nord d'Israël, disant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Bencic de retour à Bad Homburg
Forfait sur blessure pour Roland-Garros, Belinda Bencic (WTA 35) effectuera son retour à la compétition sur le gazon de Bad Homburg.
La St-Galloise affrontera Ekaterina Alexandrova (WTA 18) au 1er tour d'un WTA 500 qui débute dès dimanche.
La championne olympique de Tokyo 2021 s'est déjà mesurée à sept reprises à la Russe, tête de série no 8 du tableau en Allemagne. Elle s'est imposée quatre fois, dont une sur le gazon de Berlin en quart de finale d'une édition 2021 dans laquelle elle avait atteint la finale.
Blessée à un bras, Belinda Bencic n'a plus joué depuis son abandon au 1er tour à Rome le 7 mai. Quant à Ekaterina Alexandrova, elle reste sur un échec mortifiant une semaine plus tôt sur l'herbe de Bois-le-Duc: elle a en effet manqué pas moins de 11 balles de match dans sa demi-finale perdue face à Elise Mertens.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Le Bayern contient la furia Boca et fonce en 8es
Largement supérieur dans le premier acte, bousculé dans le second, le Bayern Munich a fini par vaincre Boca Juniors (2-1) grâce à Harry Kane et Michael Olise, vendredi dans le Mondial des clubs.
Le "Rekordmeister" a ainsi logiquement acté sa qualification pour les 8es de finale.
Muet et plutôt discret lors du premier match face aux amateurs d'Auckland, malgré l'avalanche de buts inscrits (10-0), Harry Kane s'est montré bien plus actif et tranchant cette fois. C'est lui qui a ouvert le score dans le style létal qui le caractérise, d'un tir croisé du gauche après avoir hérité d'un centre mal repoussé par un défenseur adverse (18e).
Et c'est lui aussi qui a judicieusement dévié un ballon cafouillé dans la surface vers Olise, qui n'a pas manqué en ouvrant son pied de remettre le Bayern devant au score (84e). L'attaquant français, s'est ainsi fait pardonner après sa perte de balle à l'origine de l'égalisation de Boca peu après l'heure de jeu. Mais tout le mérite en est revenu à l'Uruguayen Miguel Merentiel, lancé à pleine vitesse par Alan Velasco, qui a pris Jonathan Tah de vitesse et réussi un grand pont sur Josip Stanisic, avant de tromper Manuel Neuer (66e).
Il fallait alors entendre et voir la réaction des fans survoltés de Boca, qui n'avaient certes jamais arrêté de chanter dans les tribunes du Hard Rock Stadium de Miami, quasiment plein pour cette affiche et paré de bleu et de jaune. Ce supplément d'âme a évidemment aidé leur équipe - qui évoluait sans son international suisse Lucas Blondel - à revenir à la hauteur des Bavarois au coeur d'une seconde période bien plus proactive de la part du CABJ.
Boca devra gagner
La défaite concédée par Boca, la première d'un club sud-américain depuis le début du tournoi, n'est pas synonyme d'élimination. Mais la formation argentine n'a plus son destin entre les mains. Il lui faudra un succès le plus large possible contre Auckland conjugué à un revers de Benfica face au Bayern lors des deux derniers matches du groupe C, pour espérer aussi avancer en 8es de finale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Pakistan dit proposer Trump au Nobel de la paix
Le Pakistan a annoncé samedi avoir proposé Donald Trump au prix Nobel de la paix, un mois et demi après que le président américain a annoncé, à la surprise générale, un cessez-le-feu entre Islamabad et New Delhi.
Du 6 au 10 mai, les deux puissances nucléaires voisines et rivales depuis leur partition sanglante en 1947 avaient fait redouter au monde entier le point de non-retour.
Leur conflit s'était terminé par l'annonce sur le réseau social de M.Trump d'un cessez-le-feu obtenu, selon l'hôte de la Maison Blanche, à l'issue "d'une longue nuit de négociations organisées par les Etats-Unis".
Depuis, Islamabad ne cesse de saluer l'action de Washington, longtemps son grand partenaire militaire dans la "guerre contre le terrorisme" avant de se retirer d'Afghanistan et de délaisser la région.
Le Premier ministre indien Narendra Modi répète de son côté qu'il n'y a eu aucune médiation américaine pour parvenir au cessez-le-feu.
M.Trump, lui, assure être derrière une demi-douzaine d'accords de paix ou simplement le maintien de bonnes relations de voisinage ces dernières années et s'est plaint, dans un long message sur son réseau social dans la nuit, de ne pas avoir obtenu de prix Nobel pour cela.
Islamabad, qui a échappé de peu à la faillite en 2023 grâce à un énième prêt du Fonds monétaire international (FMI) ne cesse de lancer des appels du pied aux capitales étrangères, Washington en tête, espérant qu'elles investissent dans ses ressources minières.
De nouveau, mercredi, en déjeunant avec M.Trump à Washington, le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Asim Mounir, a proposé "un partenariat aux bénéfices mutuels" citant notamment "minerais", "cryptomonnaies" et "intelligence artificielle", autant de domaines dans lesquels M.Trump investit personnellement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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