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Suisse

Une contribution suisse aux enquêtes sur les crimes en Ukraine

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Karin Keller-Sutter appelle à une meilleure coordination entre la Suisse et l'UE en matière d'accueil des réfugiés ukrainiens (archives). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

La Suisse essaie de contribuer aux enquêtes sur les crimes de guerre en Ukraine, assure la ministre suisse de la justice Karin Keller-Sutter. Un formulaire permettant de les dénoncer est distribué aux Ukrainiens lors de leur enregistrement dans les centres d'asile.

"C'est une contribution de la Suisse à l'établissement des preuves", explique Mme Keller-Sutter dans un entretien diffusé mercredi par la Neue Zuercher Zeitung. Il faut partir du principe que des femmes ont été violées et des civils tués en Ukraine, ajoute-t-elle. "Si cela se confirme, il s'agit de crimes de guerre".

La conseillère fédérale saint-galloise préconise de renforcer les sanctions contre la Russie. Dès que l'Union européenne (UE) aura décidé de mesures plus sévères, la Suisse doit les reprendre, précise-t-elle.

Meilleure coordination

Selon la libérale-radicale, le président russe Vladimir Poutine veut diviser les Européens. L'Europe doit se montrer unie, lâche-t-elle. "Nous devons travailler dur pour que cela reste ainsi et que la solidarité au sein de la population ne faiblisse pas".

Elle appelle à une meilleure coordination entre la Suisse et l'UE en matière d'accueil des réfugiés ukrainiens. Certains Etats enregistrent les données personnelles sans contrôler les passeports, relève-t-elle. "Cela ne peut pas bien fonctionner sur la durée".

Dans cette optique, Bruxelles va fixer dans les prochaines semaines des règles pour que les personnes en quête de protection soient enregistrées de manière uniforme dans tout l'espace Schengen, poursuit-elle, soulignant que l'initiative vient de Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Deux expositions s'attaquent au monde du travail par la BD

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Deux expositions liées au Festival BDFIL sont encore à voir à Lausanne jusqu'à la fin octobre (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Bien qu'il ait fermé ses portes le 18 mai dernier, le Festival BDFIL provoque encore quelques répliques en ville de Lausanne. Deux expositions consacrées au monde du travail, la thématique annuelle de l'édition 2025, s'y déroulent en effet jusqu'à la fin octobre.

Premier des deux rendez-vous, l'exposition en plein air "Bulles au boulot" a lieu dans le Parc de Milan jusqu'au 28 septembre. Les visiteurs y trouveront "un panorama de représentations du travail dans la production des 20 dernières années", écrivent les organisateurs.

Le seconde exposition, intitulée "Bleu de travail", prendra le relais du 27 septembre au 26 octobre. Elle présentera les planches d'artistes n'ayant encore jamais été publiés, dans le cadre du Prix BDFIL-caran d'Ache en faveur de la relève. Ces planches, elles aussi en lien avec la thématique du travail, seront à voir au Musée de la Machine à écrire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Journée des réfugiés: les 30'000 bateaux pas arrivés à Neuchâtel

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Plusieurs personnes se sont relayées pour nommer les réfugiés décédés durant la route de l'exil. Des banderoles de noms sont aussi affichées au Péristyle de l'Hôtel-de -Ville de Neuchâtel. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les 30'000 bateaux en papier attendus, symbolisant des décès en Méditerranée, n'ont pas pu être exposés à Neuchâtel à l'occasion de la Journée des réfugiés. Les organisations ont profité de cette journée pour alerter sur les conditions de travail au CFA à Boudry.

L'exposition "Et vogue la galère", réalisée par l'association Nela, devait s'arrêter au Péristyle de Neuchâtel de vendredi soir à dimanche mais elle n'est pas arrivée pour des raisons logistiques. "Le chauffeur qui avait été trouvé pour conduire le camion a paniqué en raison des obstacles liés à la Fête de la musique", qui a lieu juste à côté, a déclaré samedi à Keystone-ATS Pierre Bühler, responsable neuchâtelois de l'action "Les nommer par leur nom".

"Si l'on avait dû trouver un chauffeur et un camion, cela nous aurait coûté 1000 francs et on n'avait pas le financement pour cela", a ajouté Pierre Bühler. Le vernissage de l'exposition, qui avait été montrée pour la première fois en 2023 à la cathédrale de Lausanne, a été maintenu vendredi soir en présence de la directrice de Nela Valérie Despont.

Banderoles avec les noms de victimes

Pour quelque peu compenser cette annulation, les organisateurs ont réalisé quelques petits bateaux en papier, visibles durant l'action "Les nommer par leur nom", où les noms et les circonstances des décès des réfugiés sont nommés, entrecoupés d'intermèdes musicaux. Des banderoles avec les noms des victimes sont aussi déployées au Péristyle et dans d'autres endroits de la ville. Selon les organisateurs, "plus de 65'000 personnes sont victimes de la forteresse Europe".

De manière plus festive, une fête des réfugiés, avec stands et musique, a aussi lieu autour du Temple du Bas, à proximité de la fête de la musique. "D'habitude, la Journée des réfugiés ne tombe pas le même jour et cette coïncidence de date n'est pas très heureuse" dans le cas de Neuchâtel, a expliqué Pierre Bühler.

Inspection du travail saisie

Droit de rester et l'Union syndicale cantonale avaient profité de la Journée des réfugiés pour alerter jeudi soir déjà sur le fait que la délégation de tâches à des entreprises privées dans les centres fédéraux d’asile serait "source de maltraitances". Les deux organisations ont pointé la situation au centre fédéral pour requérants d’asile (CFA) à Boudry.

"Les réfugiés y subissent des conditions de vie indignes alors que les sociétés commerciales, ORS1, Protectas et Securitas principalement, imposent des conditions de travail inacceptables à leurs employés. Cette violence institutionnelle est le fruit de décennies de politiques fédérales toujours plus restrictives en matière de procédures, de droit d’asile et de budgets alloués", peut-on lire dans leur communiqué.

Après des plaintes de collaborateurs syndiqués, une rencontre a eu lieu l’an dernier avec la conseillère d’Etat Florence Nater. Le syndicat lui a rappelé que l’Etat avait une obligation de contrôler les conditions de travail, même dans une institution fédérale.

Contactée par Arcinfo, la conseillère d'Etat en charge de la cohésion sociale, Florence Nater, a déclaré que l’inspection cantonale du travail avait été saisie et qu'un contrôle sera effectué prochainement.

Les deux organisations ont lu différents témoignages pour étayer leurs propos. Un demandeur d'asile burundais, qui a vécu 20 jours au CFA à Boudry en 2022, a dit qu'il vivait sous un contrôle constant, avec parfois plus de 20 fouilles par jour. Selon lui, "le plus dur, c’était le silence. Beaucoup de requérants n’osaient pas parler", de peur d’être refoulés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Peter Zeidler prend les rênes de Lausanne

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Peter Zeidler est le nouveau coach du LS (© KEYSTONE/DPA/UWE ANSPACH)

Lausanne-Sport a officialisé samedi l'arrivée de Peter Zeidler au poste d'entraîneur.

Le technicien allemand succède à Ludovic Magnin, lequel vient de signer à Bâle. La durée de son contrat n'a pas été précisée.

Zeidler "était le premier choix du club pour occuper ce poste-clé", rappelle le LS, qui se dit "heureux de pouvoir compter sur un entraîneur de sa trempe, dont les qualités humaines et professionnelles s’inscrivent pleinement dans la vision et les ambitions du club."

Peter Zeidler (62 ans) reste sur une expérience malheureuse sur le banc de Bochum, où il a été limogé en octobre dernier après seulement huit matches (et sept défaites au passage). Il avait auparavant dirigé pendant six ans le FC St-Gall, après être passé par Tours, Salzbourg, Sion et Sochaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Maja Riniker demande une loi pour l'aide en cas de catastrophe

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Face à la catastrophe de Blatten, la présidente du Conseil national Maja Riniker a demandé samedi une nouvelle base légale pour une aide dans de tels cas (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR) a demandé samedi lors d'un discours à Blatten (VS) la mise en place d'une nouvelle base légale pour l'aide en cas de catastrophe. L'éboulement survenu fin mai a montré l'urgence d'une telle démarche.

Il faut maintenant tirer des leçons pour l'avenir, a déclaré la première citoyenne de Suisse dans le village haut-valaisan dévasté. La Confédération doit pouvoir réagir rapidement et clairement aux futurs événements. Il en va de l'égalité de traitement, de la sécurité juridique et de la confiance dans l'État.

Le changement climatique apportera d'autres défis et il faut s'y préparer, a ajouté l'élue argovienne. Il est du devoir et de la responsabilité du monde politique de soutenir les habitants de Blatten dans leur nouveau départ.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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