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Économie

Mini-krach à la Bourse suisse

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Dans les bureaux de la Bourse suisse, les courtiers ont craint un mini-krach boursier après la chute soudaine des indices des principales places européennes (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Bourse suisse restait abonnée au rouge lundi à l'approche de la mi-journée, dans le sillage de données conjoncturelles américaines montrant des signes de surchauffe. Une heure après l'ouverture, on a assisté à un mini-krach.

Peu avant 10h00, l'indice SMI des valeurs vedettes a en effet plongé sous la barre des 11'900 points avant de revenir autour de 12'000 points. Cela a fait craindre un mini-krach boursier, et ce sur l'ensemble des places européennes. Un acteur du marché sollicité par AWP a évoqué un "fat finger" (erreur de saisie) à Stockholm dans les activités de négoce à terme. "Cela montre l'extrême nervosité des marchés", a relevé un courtier.

Après cet incident, le négoce a repris son cours normal, le Swiss Market Index (SMI) reculant de 1,05% à 12'001,17 points sur le coup de 11h00.

"Les investisseurs tablent maintenant sur une hausse de taux de 50 points de base (pb) lors de la réunion (de la Fed) de mercredi et de... 75 pb en juin, ce qui serait une première depuis 1994", écrit John Plassard de Mirabaud Banque.

Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont poursuivi leur ascension en mars, progressant de 6,6% sur un an et de 0,9% sur un mois. L'indice d'inflation PCE, le plus scruté par la Réserve fédérale américaine (Fed), a atteint son niveau le plus élevé depuis janvier 1982.

Mais pour Vincent Boy, analyste d'IG, la Fed pourrait "adoucir le ton quant aux prochaines hausses de taux", afin de calmer les anticipations des investisseurs et permettre aux marchés de rebondir, comme cela avait été le cas en mars.

La séance est en outre plombée par des inquiétudes concernant la Chine, où l'activité manufacturière est tombée en avril à son niveau le plus bas depuis février 2020 en raison des confinements de grandes villes du pays.

En Suisse, le climat de consommation s'est fortement détérioré en avril. L'indice correspondant publié par le Secrétariat d'État à l'économie (Seco) a chuté à -27 points, nettement en dessous de la moyenne pluriannuelle (-5 points).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Climat

Le fondateur d'Air Zermatt, Beat Perren, est décédé

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Beat Perren avait créé Air Zermatt en 1968 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le fondateur d'Air Zermatt, Beat Perren, est décédé mardi à l'âge de 95 ans. L'ancien pharmacien à Zermatt (VS) avait créé cette compagnie d'hélicoptères en 1968. Il en avait passé les commandes à son fils Philipp, à l'occasion des 50 ans de la société.

Le nom de Beat Perren "est synonyme de nombreux développements révolutionnaires en matière de sauvetage alpin: des méthodes novatrices qui ont rendu les opérations plus rapides, plus sûres et plus fructueuses. D'innombrables vies ont été sauvées grâce à sa vision et à ses actions", a salué Air Zermatt jeudi sur son site internet.

En février dernier, la société avait effectué sa 60'000e mission de sauvetage depuis sa création. "60'000 missions, c’est un nombre énorme, derrière lequel il y a beaucoup d’histoires, beaucoup de joie, mais aussi beaucoup de souffrance", avait alors déclaré Beat Perren. L'entreprise emploie aujourd'hui 95 personnes et dispose de onze hélicoptères.

Lors de sa création, Air Zermatt disposait d'un hélicoptère, d'un pilote et d'un mécanicien. Par la suite, le deuxième appareil d'Air Zermatt était, lui, équipé d'un treuil pour extraire les victimes directement des parois abruptes. Le premier sauvetage par hélicoptère de la face nord de l'Eiger a par exemple été réalisé en 1971, selon la compagnie.

L'esprit de pionnier de Beat Perren ne s'est pas limité au sauvetage en montagne et à l'aviation. On lui attribue également l'invention des premiers sacs poubelles en Suisse. Dans les années 1960, il était responsable de l'élimination des déchets en tant que conseiller municipal et il avait eu en tête l'idée d'un sac poubelle en plastique pouvant être attaché.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Zone euro: le chômage stable en juin, à 6,2%

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Eurostat estime que 12,967 millions de personnes étaient au chômage dans l'UE en juin, dont 10,7 millions dans la zone euro. (archive) (© )

Le taux de chômage a été stable au mois de juin dans la zone euro, à 6,2% de la population active, au même niveau qu'en avril et en mai, a annoncé Eurostat jeudi.

Ce taux de 6,2% est le plus bas niveau atteint dans les pays de la zone euro depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998.

Par rapport à juin 2024, le taux de personnes sans emploi a baissé de 0,2 point dans les 20 pays partageant la monnaie unique.

Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage est également resté stable en juin par rapport à mai, à 5,9%, son point bas historique.

Eurostat estime que 12,967 millions de personnes étaient au chômage dans l'UE en juin, dont 10,7 millions dans la zone euro.

Le taux de chômage est resté stable en France à 7%, selon les données harmonisées d'Eurostat. C'est moins bien que celui de ses deux grands voisins, l'Allemagne (3,7%) et l'Italie (6,3%).

Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été observés à Malte (2,5%), en République tchèque (3%) et en Pologne (3,5%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%), en Finlande (9,3%) et en Suède (8,7%).

Le taux de chômage des jeunes (moins de 25 ans) était de 14,7% dans l'UE, stable par rapport au mois de mai, et de 14,1% dans la zone euro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Après plusieurs reports, J-1 pour les droits de douane de Trump

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Les droits de douane que Donald Trump qualifie de "réciproques" doivent entrer en vigueur vendredi, avec à la clé une forte hausse pour la plupart des produits entrant aux Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/John McDonnell)

Près de quatre mois après avoir été annoncés par Donald Trump, les droits de douane qu'il qualifie de "réciproques" doivent entrer en vigueur vendredi, avec à la clé une forte hausse pour la plupart des produits entrant aux Etats-Unis.

Au 1er août, un certain nombre de surtaxes doivent être appliquées sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont certaines, sectorielles, très lourdes, à l'image des 50% prévues sur le cuivre. Et cette fois, après deux pauses, pas de nouveau report.

"Tout sera fait vendredi", a assuré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick. "Le 1er août est le jour où nous mettons en place ces taux et ils ne seront plus sujet à discussion après".

Taux inconnus en Suisse

Pour environ 80 pays, dont les 27 de l'Union européenne (UE), les droits de douane appliqués à leurs produits devraient donc augmenter dès vendredi, pour se situer entre 11% et 50%, selon l'origine des produits. En Suisse, les taux n'étaient toujours pas connus jeudi matin.

L'UE, le Japon, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, le Vietnam, l'Indonésie et les Philippines se sont entendus avec la Maison Blanche, avec à la clé des surtaxes moins élevées que celles annoncées initialement.

Les produits européens devraient donc être taxés à hauteur de 15%, contre 20% prévu début avril par l'administration américaine, après avoir même été menacés un temps de 30%.

Toutefois, avec seulement sept accords annoncés, le plus souvent un cadre de négociations à venir plutôt qu'un réel accord commercial, la Maison Blanche est très loin des "dizaines d'accords" qu'elle prétendait pouvoir signer pendant la pause de 90 jours lancée début juin.

Impact sur l'économie

Le Brésil devrait être le plus touché, avec 50% de surtaxe en représailles aux poursuites engagées contre son ex-président Jair Bolsonaro, accusé d'une tentative de coup d'Etat après sa défaite à l'élection présidentielle de 2022, une "chasse aux sorcières", selon son allié Donald Trump.

Le locataire de la Maison Blanche a signé un décret en ce sens mercredi, effectif à compter du 6 août.

Il a aussi signé une "proclamation", amenant les droits de douane à 50% sur le cuivre à compter de vendredi, mais sur une gamme de produits du cuivre moins large qu'un temps craint par les professionnels.

Le président américain a affirmé jeudi que la décision du Canada de reconnaître en septembre la Palestine comme État rendrait "très difficile" tout accord commercial futur. Les négociations, suspendues en juin suite à l'instauration par Ottawa d'une taxe sur les services numériques, se déroulaient dans un climat diplomatique tendu, alimenté notamment par ses propos provocateurs sur le Canada en tant que potentiel "51e État américain".

Economistes inquiets

L'impact des droits de douane continue d'inquiéter les économistes, qui les voient peser non seulement sur l'inflation mais également sur la croissance américaine.

Selon le Budget Lab de l'Université de Yale, les droits de douane moyens se situent au 30 juillet à plus de 18%, au plus haut depuis 1933, et pourraient encore augmenter une fois les nouvelles taxes effectives.

Leur effet se fait déjà sentir sur la croissance américaine: certes cette dernière a rebondi au deuxième trimestre mais il s'agit d'une performance en trompe-l'oeil pour la plupart des analystes, qui soulignent que l'expansion sur le premier semestre a ralenti, autour de 1,3% en rythme annualisé.

Une tendance qui devrait se confirmer sur le reste de l'année car "les droits de douane grignotent peu à peu l'activité", a souligné la cheffe économiste de Nationwide, Kathy Bostjancic, dans une note.

Pour Samuel Tombs, de Pantheon Macroeconomics, la croissance pour le second semestre devrait même être inférieure à 1%, en rythme annualisé.

Quand à l'inflation, le professeur d'Economie de l'Université de Havard, Jason Furman, s'attend à la voir remonter vers les 3%.

De quoi inciter la Réserve fédérale (Fed) à la prudence, au grand dam de Donald Trump. Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés et son patron, Jerome Powell, a semblé repousser encore la possibilité d'une future baisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BNS subit une perte de 15,3 milliards au premier semestre

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Le stock d'or de la BNS a permis d'atténuer la contreperformance des monnaies étrangères. (archive) (© )

La Banque nationale suisse (BNS) a pâti au premier semestre de ses positions en monnaies étrangères, qui ont causé une perte de 22,7 milliards de francs. L'institut d'émission boucle ainsi les six premiers mois de l'année sur un débours de 15,3 milliards.

Le stock d'or de la BNS a permis d'atténuer la contreperformance des monnaies étrangères, le métal jaune ayant généré une plus-value de 8,6 milliards de francs, indique jeudi un communiqué. En revanche, les positions en francs ont affecté le résultat semestriel à hauteur de 1 milliard de francs.

La banque centrale helvétique rappelle que son résultat dépend principalement de l'évolution des marchés de l'or, des changes et des capitaux, ce qui implique de fortes variations. Au premier trimestre, la BNS a dégagé un bénéfice de 6,68 milliards de francs, alors que la perte a atteint 21,98 milliards au deuxième partiel.

La perte de la BNS au deuxième trimestre est dans la cible des prévisions des économistes de la grande banque UBS, qui tablaient sur un débours compris entre 17 et 27 milliards de francs.

La dégradation du résultat des monnaies étrangères s'inscrit dans un contexte de forte appréciation du franc, notamment face à l'euro et au dollar, depuis quelques mois. La BNS accuse ainsi des pertes de change à hauteur de 43,9 milliards de francs sur les six premiers mois de l'année.

Les incertitudes économiques et géopolitiques, causées en grande partie par les droits de douane décidés par le président américain Donald Trump, ont renforcé le franc dans son rôle de valeur refuge. L'or a profité de cette même dynamique. Au 30 juin, le kilo de métal jaune s'échangeait à 84'247 francs, contre 76'011 francs six mois auparavant.

La perte en francs s'explique principalement par les intérêts appliqués aux avoirs à vue en comptes de virement.

Dans son communiqué, l'institut d'émission souligne qu'il est tenu de constituer des "provisions suffisantes pour maintenir les réserves monétaires au niveau requis par la politique monétaire", façon de rappeler qu'une distribution à la Confédération et aux cantons n'est pas garantie, surtout lors d'années déficitaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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