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Économie

Le président de la Fed veut "empêcher l'inflation de s'enraciner"

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Dans son discours devant le Sénat qui doit confirmer son second mandat à la tête de la Fed, "Jay" Powell promet de tout mettre en oeuvre "pour empêcher l'inflation de s'enraciner" dans la première économie mondiale. (archives) (© KEYSTONE/AP/Amanda Andrade-Rhoades)

Le président de la Banque centrale américaine Jerome Powell va promettre mardi, devant le Sénat, de mettre tout en oeuvre au cours de son second mandat "pour empêcher l'inflation de s'enraciner" aux États-Unis.

Le président Joe Biden avait annoncé le 22 novembre l'avoir renommé pour un second mandat de quatre ans, mais il doit encore recevoir la confirmation du Sénat.

M. Powell est crédité d'avoir pris des mesures rapides et radicales nécessaires pour maintenir l'économie à flot pendant la récession historique provoquée par la pandémie de Covid-19, de sorte que sa confirmation n'est pas menacée.

Mais la frustration accrue des Américains face à la flambée des prix va probablement pousser le Congrès à passer au gril le patron de la Réserve fédérale (Fed) -un républicain qui avait été nommé par l'ancien président Donald Trump- sur la façon dont la Fed compte s'y prendre pour endiguer l'inflation.

"Nous utiliserons nos outils pour soutenir l'économie et un marché du travail solide et pour empêcher l'inflation de s'enraciner", va-t-il souligner selon un discours préparé à l'avance et diffusé lundi, sans plus de détail.

De son côté, le président de la Réserve fédérale d'Atlanta Raphael Bostic a souligné dans un entretien au Wall Street Journal qu'il était ouvert à ce que la Fed relève son objectif de taux à court terme dès sa réunion de mars. "Chaque réunion a le potentiel pour une action politique", a-t-il également ajouté.

Les prix à la consommation aux États-Unis ont augmenté en novembre à un rythme inédit en près de 40 ans, à 6,8% le mois dernier comparé à novembre 2020.

Les données pour le mois de décembre seront publiées mercredi.

Jerome Powell va exprimer son soutien pour les ménages les plus modestes durement affectés par cette hausse des prix qui touche des produits essentiels comme la nourriture, le logement ou le transport.

"Nous sommes fortement déterminés à atteindre nos objectifs statutaires d'emploi maximum et de stabilité des prix", va-t-il également déclarer.

Pour "Jay" Powell, la voie à suivre est toutefois périlleuse car son principal outil est le relèvement des taux directeurs.

Or si la Réserve Fédérale (Fed) les augmente trop vite, l'économie pourrait faiblir et même sombrer dans la récession, anéantissant les espoirs de l'objectif d'"emploi maximum".

Mais agir trop lentement pour contenir les pics de prix risque d'entraîner une inflation encore plus élevée.

L'un de ces deux scénarios serait aussi un cauchemar pour les démocrates du président Joe Biden au cours d'une année électorale de mi-mandat. Et dans tous les cas, une hausse des taux n'aura pas d'effet immédiat.

Jerome Powell devrait par ailleurs être interrogé par la sénatrice Elizabeth Warren sur l'activité boursière des responsables de la Fed.

Une série de révélations sur d'importantes transactions réalisées par plusieurs d'entre eux, dont Jerome Powell, quoique légales mais pendant la crise économique liée au Covid-19, avait choqué l'opinion à l'automne.

Cela avait conduit à la démission les présidents des antennes régionales de la Fed de Boston, Eric Rosengren, et de celle de Dallas, Robert Kaplan, et de nouvelles règles internes avaient été établies.

Le vice-président de l'institution, Richard Clarida, a également annoncé lundi son intention de démissionner avant l'expiration de son mandat fin janvier.

M. Clarida n'a pas donné d'explications spécifiques à ce départ prévu pour le 14 janvier.

La sénatrice Elizabeth Warren, démocrate du Massachusetts, a demandé à la Fed dans une lettre envoyée lundi de publier plus d'informations sur ces opérations boursières.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Un crédit d'étude supplémentaire pour patinoire du Trèfle-Blanc

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Un crédit d'étude supplémentaire a été voté par le Grand Conseil genevois pour la réalisation de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le grand Conseil genevois a accepté vendredi un crédit supplémentaire de 5,35 millions de francs pour compléter les études relatives à la construction de la patinoire du Trèfle-Blanc et aux aménagements aux alentours de la future enceinte sportive. Le crédit d'investissement pour l'ensemble devrait avoisiner les 400 millions.

Le crédit voté vendredi par 74 voix et 13 abstentions (Vert.e.s) vise à compléter un premier crédit d'étude de 11,7 millions. Le projet nécessite des études complémentaires notamment pour le reversement de la boucle du tram, pour la mobilité, pour le P+R ou encore pour des impacts géologiques, a indiqué le député UDC Christo Ivanov.

Les coûts de réalisation de la patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy et les dépenses liées à l'aménagement des alentours de l'enceinte sportive ont été revus à la hausse, notamment en raison de l'augmentation de prix des matériaux de construction. L'investissement est estimé à 293 millions de francs pour le complexe auquel s'ajoutent près de 100 milllions de garantie de prêt pour le parking.

Thierry Apothéloz, président du Conseil d'Etat, espère que le crédit d'investissement sera discuté cet automne au Grand Conseil pour un démarrage des travaux au début 2026. La mise en service est prévue pour 2030. La nouvelle infrastructure pourra accueillir 8500 spectateurs. Il y aura aussi des surfaces commerciales ainsi que des espaces réservés pour les collectvités publiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Chain IQ dans le collimateur de la Finma

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Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients UBS et Pictet. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients bancaires UBS et Pictet.

"Nous pouvons confirmer avoir été informés de ce dossier et le traitons selon les procédures prévues", a indiqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), confirmant une information du portail Tippinpoint.

Le porte-parole n'a cependant pas dévoilé de détail, soulignant que le régulateur ne pouvait pas s'exprimer sur des cas concrets.

Même en cas de sous-traitance, la responsabilité demeure auprès du donneur d'ordre, qui reste le principal point de contact de la Finma, a ajouté le porte-parole.

La société d'achats Chain IQ ainsi que 19 autres sociétés ont été victimes le 12 juin d'une cyberattaque et de vols de données. Des informations sur certains de ses clients ont été publiées sur le dark web, avait indiqué le groupe zougois.

Les banques UBS et Pictet figurent parmi les victimes. Des données concernant 130'000 employés de l'établissement aux trois clés, dont la ligne directe du directeur général Sergio Ermotti, sont depuis disponibles sur le dark web, avait révélé le journal Le Temps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Important vol dans une banque fribourgeoise, deux arrestations

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Le butin avait été volé dans un coffre-fort d'une banque fribourgeoise. (© KEYSTONE/DPA/PHILIPP DULIAN)

Une employée de banque du canton de Fribourg et son compagnon ont été arrêtés. Ils ont avoué avoir dérobé plusieurs centaines de milliers de francs dans un coffre-fort d'une banque du canton de Fribourg.

Le duo a été arrêté début juin par les polices cantonales de Fribourg et Zurich, tandis qu'un chien policier a retrouvé le butin, annonce vendredi la police fribourgeoise. La banque concernée avait annoncé le vol en avril dernier.

Les nombreuses investigations menées dans la foulée ont permis d'identifier une employée de banque et son partenaire, domicilié dans le canton de Zurich.

La quasi-totalité de la somme volée a pu être retrouvée par un chien policier spécialisé dans la recherche d'argent lors d'une perquisition dans le canton de Zurich. Seuls quelques milliers de francs manquaient.

Les deux suspects sont passés aux aveux. La police précise qu'elle ne donnera aucune autre information à ce stade.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%

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La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu son taux directeur à 4,25%. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu jeudi son taux directeur à 4,25%, dans la lignée de la Fed mercredi, jouant la prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane de Donald Trump et à la guerre au Moyen-Orient.

"Le monde est hautement imprévisible", a déclaré le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, soulignant cependant que les taux d'intérêts restaient "sur une trajectoire descendante".

"Nous constatons des signes de refroidissement du marché du travail au Royaume-Uni", a précisé le patron de la BoE, ce qui plaiderait théoriquement vers une baisse des taux.

Mais les prix de l'énergie ont en parallèle augmenté avec les tensions au Moyen-Orient, de quoi potentiellement doper l'inflation, souligne l'institution dans le compte-rendu de sa réunion, sans évoquer explicitement le conflit entre l'Iran et Israël.

La décision du Comité de politique monétaire a été prise à une majorité de six membres, trois autres penchant pour une baisse d'un quart de point de pourcentage.

"Equilibre délicat"

Ce choix "souligne l'équilibre délicat que le Comité tente de trouver entre les pressions inflationnistes persistantes et les signes de ralentissement de l'économie", résume Richard Flax, analyste chez Moneyfarm.

La BoE continue de prôner "une approche graduelle et prudente" sur les futures coupes, après une réduction d'un quart de point le mois dernier, la quatrième depuis août 2024.

Pour Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG, l'institution "ouvre la porte à une baisse des taux en août en gardant un oeil sur les prix de l'énergie".

D'après des chiffres officiels publiés mercredi, l'inflation a légèrement ralenti en mai au Royaume-Uni, à 3,4% sur un an, contre 3,5% en avril, mais reste loin de la cible de 2% de la BoE.

L'institution anticipe que la hausse des prix se maintienne à ce niveau pour le reste de l'année.

En avril, le produit intérieur brut britannique a lui reculé plus qu'attendu, de 0,3%, sous le poids des récentes hausses d'impôts du gouvernement travailliste et des droits de douane américains -dont certains ont été allégés par un récent accord entre Londres et Washington.

"L'incertitude commerciale continuera certainement d'avoir un impact sur l'économie britannique", estime la BoE.

La Fed a elle aussi opté mercredi pour un statu quo sur ses taux directeurs, dans une fourchette entre 4,25% et 4,50%, dégradant au passage ses prévisions pour l'économie américaine.

Dans la foulée de l'annonce de la BoE, vers 13h35, la livre sterling prenait 0,16% face à la devise américaine, à 1,3445 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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