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EDF: les recettes trimestrielles bondissent avec la hausse des prix

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La hausse des recettes n'aura qu'un impact limité sur l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) en raison notamment de la baisse de sa production nucléaire causée par des problèmes de corrosion sur certains réacteurs (archives). (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG)

EDF a annoncé une forte progression de son chiffre d'affaires au premier trimestre grâce à la hausse des prix de l'électricité, tout en prévenant que cela ne se traduirait pas forcément dans les résultats alors que la production nucléaire est limitée cette année.

Le chiffre d'affaires a atteint 35,6 milliards d'euros (environ 36,6 milliards de francs) sur les trois premiers mois de l'année, en hausse de 62% (+61% en organique) par rapport au premier trimestre de 2021, a indiqué mercredi le groupe dans un communiqué.

"Il est soutenu par les prix de l'électricité et du gaz", ainsi que par l'activité de courtage (trading).

Les cours du gaz, et de l'électricité dans son sillage, se sont envolés ces derniers mois sur fond de reprise économique mondiale puis de guerre en Ukraine.

Toutefois, EDF prévient que "l'évolution du chiffre d'affaires n'aura qu'un impact limité en Ebitda", c'est-à-dire sur l'excédent brut d'exploitation.

En mars, EDF avait estimé que cet Ebitda serait amputé de 26 milliards d'euros cette année en raison des mesures prises par le gouvernement pour limiter la facture d'électricité des Français et de la baisse de sa production nucléaire en raison de problèmes de corrosion sur certains réacteurs.

"Le recul de la production nucléaire pénalisera l'Ebitda en raison des achats nécessaires sur les marchés de gros dans un contexte de forte hausse des prix", souligne EDF mercredi.

Au premier trimestre, la production nucléaire en France a atteint 91,7 térawattheures (TWh), soit 7,5 TWh de moins qu'un an plus tôt. La production hydraulique a aussi reculé en raison de conditions défavorables.

Concernant la guerre en Ukraine, EDF précise n'avoir "pas d'exposition avec des entreprises russes impactées par les sanctions internationales à ce jour" mais souffrir d'un "impact indirect", notamment en raison de la volatilité des matières premières, de l'augmentation des prix de marché et des tensions dans les chaînes d'approvisionnement).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Stormy Daniels témoigne au procès de Donald Trump à New York

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Les avocats de Donald Trump réfutent tout délit pénal. (© KEYSTONE/AP/Sarah Yenesel)

L'ancienne star de films X Stormy Daniels, personnage central du procès aux lourds enjeux politiques de Donald Trump à New York, a commencé à témoigner mardi. Elle a raconté devant le tribunal l'histoire de sa rencontre avec l'ancien président des Etats-Unis.

Un peu nerveuse, l'actrice de 45 ans a commencé à détailler avec force détails ce jour de 2006 où, en marge d'une compétition de golf, elle a fait la rencontre de Donald Trump, alors une figure du monde des affaires et de la jet-set.

"C'était une très brève rencontre", puis, la sécurité "(m'a) dit 'M. Trump voudrait savoir si je souhaitais dîner avec lui'", a-t-elle raconté, devant des jurés visiblement absorbés par son récit, et Donald Trump, demeuré impassible lorsqu'elle est entrée dans la salle d'audience.

Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, affirme avoir eu ensuite une relation sexuelle avec le milliardaire dans la suite de son hôtel, ce que le républicain réfute catégoriquement. Durant son témoignage, les procureurs ont montré une photo devenue célèbre où Donald Trump et elle posent ensemble.

L'actrice a détaillé la conversation qu'ils ont eue dans la suite de l'hôtel, "une chambre d'hôtel qui faisait trois fois la taille de mon appartement", où elle a trouvé Donald Trump "habillé d'un pyjama en soie ou satin", dont elle s'est souvenue s'être moqué. Elle parle d'une conversation plutôt badine, durant laquelle Donald Trump s'intéresse à elle, tout en lui confiant, affirme-t-elle, qu'avec son épouse Melania "nous ne dormons pas dans la même chambre".

Télé-réalité

Puis, comme elle l'a déjà raconté, Donald Trump lui aurait fait miroiter une apparition dans sa célèbre émission de téléréalité, "The Apprentice".

La rencontre est au coeur de l'affaire. Dix ans plus tard, à la fin de la campagne présidentielle de 2016, Stormy Daniels a reçu 130'000 dollars pour se taire sur cet épisode, un paiement dissimulé au centre du dossier.

L'argent avait été versé par l'ancien avocat du milliardaire, Michael Cohen, via une société-écran. Il avait été remboursé en 2017 par le groupe d'entreprises de Donald Trump, la Trump Organization, des dépenses enregistrées en "frais juridiques" qui sont au centre des poursuites.

Depuis le 15 avril, le candidat des républicains à la présidentielle de 2024 comparaît devant un jury pour 34 falsifications de documents comptables, qui pourraient lui valoir la première condamnation pénale d'un ancien président des Etats-Unis et, en théorie, une peine de prison.

Même condamné, il pourrait toujours se présenter le 5 novembre contre Joe Biden.

Le paiement lui-même n'est pas contesté, mais les avocats de Donald Trump réfutent tout délit pénal.

Stormy Daniels devrait témoigner pendant plusieurs heures et fera probablement l'objet d'un contre-interrogatoire serré de la défense.

Message effacé

L'une des avocates de Donald Trump, Susan Necheles, a plaidé d'emblée mardi matin pour que Stormy Daniels ne puisse pas évoquer de relation sexuelle avec son client. "C'est excessivement préjudiciable", a-t-elle ajouté.

La procureure Susan Hoffinger lui a répondu que les détails pourraient être laissés de côté mais qu'il était "important d'établir qu'il y a eu un acte sexuel et ce qu'elle a ressenti".

Depuis que le paiement a été révélé par le Wall Street Journal en janvier 2018, en plein mandat présidentiel de Donald Trump, ce dernier a toujours démenti une relation avec l'ancienne star américaine de films pornographiques.

Il a attaqué sa crédibilité et l'a affublée du surnom de "face de cheval".

Quelques heures plus tôt mardi, une publication sur le compte de Donald Trump sur son réseau Truth Social a été effacée. L'ancien président des Etats-Unis s'y plaignait, sans le nommer, du témoin attendu dans la matinée en protestant du faible temps mis à disposition de ses avocats pour préparer ce moment.

Le juge a interdit à Donald Trump de s'en prendre publiquement aux témoins ou aux jurés en dehors de la salle d'audience et lui a déjà infligé dix amendes de 1000 dollars, soit le montant maximal, pour autant de violations de cette interdiction.

Lundi, il l'a menacé pour la deuxième fois de l'incarcérer s'il recommençait.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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TikTok porte plainte contre les États-Unis

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En 2020, TikTok avait réussi à bloquer un décret similaire de l'ancien président Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

TikTok et sa maison mère chinoise ByteDance ont porté plainte mardi contre les États-Unis. Ils estiment que la loi posant un ultimatum à la plateforme de vidéos, qui risque de la bannir du pays l'an prochain, est "inconstitutionnelle", d'après le document judiciaire.

Washington a adopté fin avril un texte qui oblige ByteDance à vendre TikTok dans un délai de douze mois, faute de quoi l'application utilisée par 170 millions d'Américains serait interdite.

Le réseau social et de nombreuses personnalités et ONG considèrent que cette loi viole la liberté d'expression de ses utilisateurs, garantie par le premier amendement de la Constitution américaine.

"Pour la première fois dans l'histoire, le Congrès a adopté une loi qui bannit une plateforme d'expression, et elle seule, de façon permanente à l'échelle nationale, et qui interdit à chaque Américain de participer à une communauté en ligne unique comptant plus d'un milliard de personnes dans le monde", déclarent les avocats de l'entreprise dans la plainte déposée devant un tribunal fédéral de Washington.

Après le vote par les élus et la promulgation par la Maison-Blanche, TikTok avait prévenu qu'elle utiliserait toutes les voies légales possibles contre la loi baptisée "Protecting Americans From Foreign Adversary Controlled Applications Act" ("protéger les Américains d'applications contrôlées par des adversaires étrangers").

Soupçons d'espionnage

Les promoteurs de ce texte font valoir des soupçons de manipulation et d'espionnage des utilisateurs américains par les autorités chinoises via TikTok.

Selon la loi, la plateforme dispose de 270 jours pour trouver de nouveaux investisseurs non chinois, faute de quoi elle sera interdite aux États-Unis. La Maison-Blanche peut accorder un délai supplémentaire de 90 jours. La bataille judiciaire pourrait monter jusqu'à la Cour suprême.

En 2020, TikTok avait réussi à bloquer un décret similaire de l'ancien président Donald Trump. Elle avait alors déposé un recours et un juge avait suspendu provisoirement le décret, estimant que les raisons invoquées pour l'interdiction étaient exagérées et la liberté d'expression menacée.

La nouvelle loi vise à contourner les difficultés rencontrées précédemment. Des experts estiment que la Cour suprême pourrait être sensible aux arguments de sécurité nationale avancés par les élus, sans certitude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le patron russe de LockBit identifié et sanctionné

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LockBit a notamment ciblé des infrastructures critiques et de grands groupes industriels (image symbolique). (© KEYSTONE/DPA/SINA SCHULDT)

Le responsable de LockBit, considéré comme le groupe de cybercriminels le "plus prolifique au monde", et récemment démantelé lors d'une opération internationale, a été identifié. Le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Australie ont imposé des sanctions à son égard.

Ces sanctions "visent le ressortissant russe Dmitri Khoroshev qui a été identifié, dans le cadre d'une enquête internationale (...), comme l'un des dirigeants de LockBit", détaille le gouvernement britannique dans un communiqué.

Le groupe LockBit est responsable d'"avoir extorqué plus d'un milliard de dollars à des milliers de victimes dans le monde", précise Londres.

Washington indique de son côté avoir pris des sanctions contre Dmitri Khoroshev "pour son rôle dans le développement et la distribution" de LockBit.

"La Russie continue d'offrir un refuge aux cybercriminels, où des groupes tels que LockBit sont libres de lancer des cyberattaques contre les États-Unis, leurs alliés et partenaires", affirme le département du Trésor dans un communiqué.

"Les États-Unis et leurs partenaires du monde entier sont déterminés à démanteler l'écosystème des pirates informatiques, notamment en révélant l'identité des auteurs des cyberattaques contre les États-Unis", a averti le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson.

Gels d'avoirs et interdictions de voyager

LockBit avait ciblé les infrastructures critiques et les grands groupes industriels, avec des demandes de rançon allant de cinq à 70 millions d'euros. "Depuis sa création en septembre 2019 jusqu'à aujourd'hui", il était "le groupe de cybercriminels le plus prolifique au monde", selon le ministère américain de la Justice.

"L'administrateur et développeur de LockBit, un ressortissant russe, est désormais soumis à une série de gels d'avoirs et d'interdictions de voyager", émis par le Royaume-Uni, les Etats-Unis, et le Canada, a précisé l'agence européenne de police Europol.

"Les données obtenues à partir de leurs systèmes ont montré que plus de 7000 attaques ont été menées" par LockBit "entre juin 2022 et février 2024". Les cinq pays les plus touchés ont été les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et la Chine", détaille Europol.

Le département américain de la Justice a par ailleurs dévoilé un acte d'accusation visant Dmitri Khoroshev, "pour son rôle présumé de créateur, développeur et administrateur du groupe de ransomware LockBit depuis sa création en septembre 2019 jusqu'à aujourd'hui".

Après le démantèlement du groupe en février, lors d'une opération internationale, "aujourd'hui, nous allons plus loin", a commenté le ministre de la Justice, Merrick Garland.

Hôpitaux visés

Toujours à Washington, le département d'État a annoncé une récompense pouvant aller jusqu'à 10 millions de dollars "pour les informations permettant d'identifier ou de localiser toute personne occupant un poste de direction clé au sein du groupe LockBit".

En 2023, LockBit avait notamment attaqué l'opérateur postal britannique et un hôpital canadien pour enfants, mais aussi, en France, les hôpitaux de Corbeil-Essonnes et Versailles en région parisienne.

Les cybercriminels mettaient à disposition de leurs "affiliés" outils et infrastructures leur permettant de mener des attaques. Celles-ci consistaient à infecter le réseau informatique des victimes pour voler leurs données et crypter leurs fichiers.

Une rançon était exigée en cryptomonnaies pour décrypter et récupérer les données, sous peine de publication des données des victimes.

L'opération internationale visant à démanteler LockBit rassemble la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, l'Australie, le Canada, le Japon, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Succès de Jonathan Milan à Andora

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Deuxième lundi, premier mardi: Jonathan Milan est le sprinter en forme du Tour d'Italie. (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

L’Italien Jonathan Milan a enlevé la 4e étape du Tour d’Italie disputée sur 190 km entre Acqui Terme et Andora. Tadej Pogacar conserve le maillot rose de leader.

Jonathan Milan avait pris la deuxième place de l’étape de lundi remportée par le Belge Tim Merlier. A Andorra, il a cette fois bondi le premier sur la ligne pour devancer l’Australien Kaden Groves et l’Allemand Phil Bauhaus.

Le peloton était revenu dans l’ultime km sur Filippo Gana. Le recordman de l’heure était sorti juste avant la dernière bosse, mais, sans le moindre soutien, il n’a pas pu conclure. La tentative avortée du meilleur rouleur du peloton souligne combien les équipes des sprinters peuvent être impitoyables dans un final.

Si elle fut sans histoire pour Tadej Pogacar, cette étape a été marquée par l’abandon de Biniam Girmay. Troisième lundi, l’Erythréen de la formation Intermarché-Wanty a été pris dans une chute en descente sur une chaussée mouillée à 67 km de l’arrivée.

Agé de 24 ans, il est le premier coureur africain noir à avoir remporté une classique flandrienne, Gand - Wevelgem en 2022, et une étape d'un grand tour, sur le Giro la même année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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