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Pas de pass sans vaccin de rappel pour les plus de 65 ans

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Emmanuel Macron s'exprimait mardi soir à la télévision pour la 9e fois depuis le début de la pandémie. Mais, à six mois de l'élection présidentielle pour laquelle il n'a pas encore déclaré sa candidature, il s'est aussi expimé sur le nucléaire ou les retraites (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Emmanuel Macron a annoncé mardi soir que le pass sanitaire ne sera délivré aux plus de 65 ans que s'ils auront effectué un vaccin de rappel contre le Covid-19. A six mois des élections, le président a aussi annoncé la construction de nouvelles centrales nucléaires.

La France va lier le maintien du pass sanitaire, le document nécessaire pour mener une vie normale au quotidien, à l'injection d'une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 pour les plus de 65 ans, a annoncé mardi le président Emmanuel Macron.

Pour les plus de 65 ans, "à partir du 15 décembre, il vous faudra justifier d'un rappel pour prolonger la validité de votre pass sanitaire", a-t-il déclaré à la télévision, tandis que les contaminations sont reparties à la hausse en France.

"Une campagne (de rappel) a été lancée depuis la fin de l'été pour tous les plus de 65 ans et les plus fragiles, il nous faut aujourd'hui l'accélérer", a rappelé le chef de l'Etat lors d'une allocution télévisée.

M. Macron n'a pas précisé si cette contrainte ne concernerait que les plus de 65 ans ou si elle s'étendrait aussi aux personnes à risque, comme les obèses et les diabétiques, même si elles sont plus jeunes.

Depuis septembre, les plus âgés et les plus fragiles sont en effet éligibles à une dose de rappel de vaccin anti-Covid, le plus souvent une "troisième dose", à condition que leur vaccination remonte à plus de six mois. La dose de rappel vise à compenser la perte d'efficacité constatée pour tous les vaccins anti-Covid au cours du temps.

A ce titre, M. Macron a également annoncé que tous les plus de 50 ans pourraient bénéficier de cette dose de rappel à partir du mois prochain.

"Plus de 80% des personnes en réanimation ont plus de 50 ans, c'est pourquoi une campagne de rappel sera lancée à partir du début du mois de décembre pour nos compatriotes âgés de 50 à 64 ans", a-t-il précisé.

Les autorités de santé françaises n'ont pourtant pas encore donné leur aval à une telle extension mais Emmanuel Macron a expliqué qu'elles avaient été saisies en ce sens.

Nucléaire

Alors qu'il s'exprimait à 20h00 à la télévision pour la 9e fois depuis le début de l'épidémie, le président n'a toutefois pas parlé que de Covid et de vaccin. A six mois de l'élection présidentielle à laquelle Emmanuelle Macron n'est pas encore officiellement candidat, et alors que se tient la COP26, celui-ci a également annoncé la construction de nouvelles centrales nucléaires.

"Nous allons, pour la première fois depuis des décennies, relancer la construction de réacteurs nucléaires dans notre pays et continuer de développer les énergies renouvelables", a-t-il dit sans donner plus de détail à ce stade.

Cela "pour garantir l'indépendance énergétique de la France, pour garantir l'approvisionnement électrique de notre pays et atteindre nos objectifs, en particulier la neutralité carbone en 2050", a-t-il fait valoir.

La France, qui tire la majorité de son électricité du nucléaire, ne construit actuellement qu'un seul réacteur nucléaire de nouvelle génération, l'EPR de Flamanville (EDF), dont le chantier entrepris en 2007 n'est toujours pas achevé. Mais EDF a d'autres projets sur la table.

"Si nous voulons payer notre énergie à des tarifs raisonnables et ne pas dépendre de l'étranger, il nous faut tout à la fois continuer d'économiser l'énergie et d'investir dans la production d'énergies décarbonées sur notre sol", a déclaré Emmanuel Macron, qui a déjà souligné les avantages de l'énergie nucléaire ces derniers mois, notamment du point de vue climatique.

"Ces investissements nous permettront d'être à la hauteur de nos engagements au moment où nous allons clôturer la COP 26 à Glasgow", a-t-il assuré.

Retraites

Très attendu sur ce thème, Emmanuel Macron a encore évoqué la réforme des retraites, un de ses grands projets en début de quinquennat. Les conditions "ne sont pas réunies pour relancer aujourd'hui" le chantier de la réforme des retraites, a-t-il jugé tout en estimant qu'il faudrait "prendre des décisions claires" dès 2022.

Ces décisions, qui "feront légitimement l'objet de débats", impliqueront notamment de "travailler plus longtemps, en repoussant l'âge légal" et de supprimer les régimes spéciaux, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des données personnelles perdues... à cause du vent au Japon

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Mais pour éviter qu'un tel incident embarrassant ne se reproduise, le département d'Aichi a décidé de passer dorénavant au format électronique pour transmettre ces documents entre ses services (image d'illustration). (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

L'administration japonaise, qui peine parfois à se convertir au numérique, pourrait méditer les déboires du département d'Aichi (centre): celui-ci s'est récemment excusé d'avoir perdu des données personnelles en format papier, emportées par le vent.

Vendredi dernier, un agent territorial transportait dans la rue au moyen d'un chariot des liasses de documents de locataires de logements appartenant au département, selon les autorités locales. Mais l'employé a fait une chute, faisant aussi tomber au sol les documents, dont il n'existait pas de copies numériques. Ces feuilles se sont aussitôt éparpillés dans la rue à cause de bourrasques.

Plus d'une dizaine d'employés ont essayé de récupérer tous les documents pendant plusieurs heures, mais "certains d'entre eux ont été emportés par les vents violents et des informations personnelles de 121 foyers ont été perdues", indique le département d'Aichi dans un communiqué.

En soirée, les autorités locales ont commencé à prévenir les personnes affectées et à s'excuser par téléphone auprès d'eux. Des employés ont continué à passer la zone au peigne fin pendant deux jours, tout en continuant à joindre des personnes affectées par l'incident.

Pour ceux n'ayant pu eu être contactés par téléphone ou qui étaient absents de leur domicile, le département d'Aichi leur a envoyé des lettres. En version papier, évidemment.

Mais pour éviter qu'un tel incident embarrassant ne se reproduise, le département d'Aichi a décidé de passer dorénavant au format électronique pour transmettre ces documents entre ses services.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Safran à nouveau porté au 1er trimestre par la hausse du trafic

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Entre janvier et mars, Safran a dégagé un chiffre d'affaires de 6,2 milliards d'euros, en hausse de 18,1%, après un bond de 29% sur la même période il y a un an (archives). (© KEYSTONE/AP/STR)

Le motoriste et équipementier aéronautique français Safran a tiré profit au 1er trimestre de son activité de services pour les moteurs civils. Ces derniers nécessitent davantage de pièces de rechange et d'opérations d'entretien avec la hausse du trafic aérien.

Entre janvier et mars, le groupe français a dégagé un chiffre d'affaires de 6,2 milliards d'euros, en hausse de 18,1%, après un bond de 29% sur la même période il y a un an, selon un communiqué publié vendredi. "Un bon début d'année", selon le directeur général Olivier Andriès. "Les activités de services pour moteurs civils bénéficient de la bonne dynamique du trafic aérien", explique-t-il dans le communiqué.

Celles-ci, libellées en dollars, ont bondi de 27%, une hausse qui tient aux contrats de service à long terme du CFM56 et du Leap. Cette "tendance devrait s'atténuer au deuxième trimestre", prévient toutefois Safran. Le CFM56 est une gamme de moteurs vendue à plus de 33.000 exemplaires depuis 40 ans et qui équipe les anciennes versions de l'Airbus A320 et du Boeing 737, le Leap motorisant pour sa part 60% des A320neo et la totalité des 737 MAX.

Les livraisons de moteurs Leap neufs en revanche ont stagné au premier trimestre avec 367 moteurs remis aux avionneurs, "reflétant le timide démarrage de la production d'avions en début d'année". Sur les trois premiers mois, Airbus a livré 116 A320, Boeing 66 appareils 737 MAX.

Moins de livraisons à Boeing

Boeing a notamment limité sa production de MAX et est interdit par le régulateur américain, la FAA, de l'augmenter au-delà de 38 appareils par mois tant qu'il n'aura pas démontré que les problèmes de qualité de sa production ne seront pas réglés. Cela conduit le motoriste français à revoir à la baisse ses objectifs de livraisons de Leap en 2024, tablant dorénavant sur une hausse de celles-ci de 10 à 15%, contre 20 à 25% auparavant. Safran et son partenaire GE en avaient livré 1.570 l'an passé.

"Les problèmes de supply chain (fournisseurs, NDLR) ne sont pas derrière nous, ils restent difficiles (...) mais la révision à la baisse de notre prévision de livraisons de moteurs Leap est vraiment liée à une révision à la baisse de la demande" des avionneurs, a expliqué Olivier Andriès lors d'une conférence téléphonique. Ces moindres livraisons auront un "effet négatif" sur le chiffre d'affaires et la génération de trésorerie, mais "comme nous vendons ces moteurs à perte, cela a un effet légèrement favorable sur le résultat" , selon le directeur financier Pascal Bantegnie.

Le groupe confirme l'ensemble de ses perspectives pour l'année, tablant sur un chiffre d'affaires d'environ 27,4 milliards d'euros, un bénéfice opérationnel courant "proche de 4 milliards d'euros" et un flux de trésorerie disponible "d'environ 3 milliards d'euros". Les livraisons de moteurs M88 équipant l'avion de combat Rafale ont elles été divisées par deux, "résultant du cadencement des contrats", selon Safran.

Au total, l'activité Propulsion, qui représente la moitié du chiffre d'affaires du groupe, a progressé de 15,4% à périmètre et taux de changes constants. Les revenus de la division Equipements et Défense (trains d'atterrissage, câblage électrique, nacelles...) ont eux grimpé de 22,7%, reflétant la montée en cadence des avionneurs.

L'activité "Intérieurs d'avions" (cabines, sièges et divertissements à bord), la plus touchée par la pandémie, est elle en hausse de 23,8% "mais reste encore inférieure à son niveau de 2019".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Rémy Cointreau: le chiffre d'affaires annuel chute de 23%

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La maison mère des cognacs de la Maison Rémy Martin, de la liqueur Cointreau et du rhum Mount Gay a réalisé un chiffre d'affaires de 1,19 milliard d'euros sur son exercice 2023-24 (archives). (© KEYSTONE/EPA/GEOFF CADDICK)

Rémy Cointreau, pénalisé par un recul des ventes de cognac, a vu son chiffre d'affaires annuel chuter de 23%. Mais le groupe français de liqueurs et spiritueux entrevoit un répit avec une quasi stabilisation de son activité au 4e trimestre.

La maison mère des cognacs de la Maison Rémy Martin, de la liqueur Cointreau et du rhum Mount Gay a réalisé un chiffre d'affaires de 1,19 milliard d'euros sur son exercice 2023-24 (avril 2023 à mars 2024).

Au seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'est affiché à 237 millions d'euros (232 millions de francs), ce qui représente une baisse de 3% et est supérieur aux attentes des analystes.

Sans prendre en compte les effets de change et de fusions et acquisitions, le chiffre d'affaires annuel s'affiche en baisse de 19%, là où le groupe entrevoyait un repli d'environ 20%, et s'est quasi stabilisé sur le trimestre courant de janvier à mars (-0,7%).

La performance annuelle de Rémy Cointreau a été affectée par le recul de 29% des ventes de cognac.

Mais ces dernières ont augmenté de 12% au dernier trimestre, soutenues "par la progression significative des ventes en Chine et dans une moindre mesure la croissance des ventes" dans la région Europe-Moyen Orient-Afrique (EMEA).

Aux Etats-Unis, où un important déstockage est en cours, "les ventes continuent d'être pénalisées par un environnement défavorable et une activité promotionnelle soutenue de la part du marché".

Le chiffre d'affaires des autres marques de liqueurs et spiritueux du groupe a de son côté reculé de 7% sur l'ensemble de l'année, mais a plongé de 26% au quatrième trimestre.

Il a été affecté sur cette période par "un effet de phasage négatif aux Etats-Unis où le groupe a volontairement réalisé la plupart de ses expéditions au troisième trimestre", souligne Rémy Cointreau.

Les ventes ont enregistré "une nette amélioration" dans la région EMEA mais une baisse dans la région Asie Pacifique avec "le ralentissement de la catégorie whisky en Chine".

Le groupe, qui publiera ses résultats annuels le 6 juin, maintient son objectif d'une "baisse maîtrisée de la marge opérationnelle courante en organique" pour l'ensemble son exercice décalé, avec notamment un effet de taux de change moins défavorable que prévu auparavant (compris entre -7% et -10% contre -10% et -15% précédemment).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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AMS Osram restructure son activité micro-Led

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La restructuration de l'activité micro-Led , liée à l'abandon d'un projet d'Apple pour sa montre connectée, selon les analystes, a creusé la perte nette, qui a atteint 710 millions d'euros, contre un débours de 134 millions au premier trimestre 2023 (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADAM DAVIS)

AMS Osram entreprend une vaste restructuration de son activité micro-Led, victime de l'annulation d'un projet émanant d'un client important. L'opération, qui concerne 500 employés, coûtera 700 millions d'euros. Les résultats trimestriels ont viré au rouge vif.

La somme de 700 millions comprend une dépréciation de 513 millions d'euros et des coûts uniques de 119 millions, tous deux comptabilisés au 1er trimestre, selon le communiqué publié vendredi par le groupe austro-allemand des semi-conducteurs et capteurs optiques. Fin février, AMS Osram avait estimé le montant de l'amortissement entre 600 et 900 millions de francs.

Des coûts supplémentaires pourraient survenir dans le courant de l'année, de l'ordre de 70 millions d'euros, prévient cependant la direction.

La restructuration affectera l'activité micro-Led en Allemagne mais surtout en Malaisie, où le groupe avait investi 1,3 milliard d'euros dans une nouvelle usine à Kulim. Ce site sera abandonné et voué à la location. AMS cherche par ailleurs à sortir du contrat de cession-bail dont fait l'objet l'usine de Kulim. La dette à long terme devrait ainsi être réduite de 400 millions d'euros.

Néanmoins, l'entreprise table d'ici 2025 sur une amélioration des liquidités de 100 millions d'euros et du résultat opérationnel Ebit ajusté de 100 millions également, en comparaison à la situation qui aurait prévalu si le projet micro-Led avait été poursuivi.

Recentrage sur le coeur de métier

Selon les analystes, le client en question est le géant technologique Apple. La collaboration entre les deux entreprises portait sur le développement de Led de la taille d'un pixel, qui auraient pu être utilisées pour les écrans des smartwatches, respectivement l'Apple Watch. Au lendemain de l'annonce, l'action AMS Osram avait perdu près de 40% de sa valeur en une journée, le micro-Led étant perçu jusqu'alors comme un important moteur de croissance pour le groupe.

AMS publie par ailleurs ses chiffres au premier trimestre. Les recettes ont reculé de 9% à 847 millions d'euros. La marge brute ajustée s'est fixée à 28%. L'Ebit ajusté s'est contracté de 13% à 44 millions d'euros, pour une marge liée de 5,2%, en recul de 20 points de base. La restructuration de l'activité micro-Led a creusé la perte nette, qui a atteint 710 millions d'euros, contre un débours de 134 millions au premier trimestre 2023.

Ces chiffres sont conformes - pour certains légèrement supérieurs - aux prévisions de la communauté financière. Les analystes sollicités par AWP s'attendaient en moyenne à un chiffre d'affaires de 846 millions d'euros, une marge brute de 27,2%, un Ebit ajusté de 42,5 millions pour une marge afférente de 5%.

Pour le deuxième trimestre, la direction table sur un chiffre d'affaires ente 770 et 870 millions d'euros. La marge opérationnelle brute (Ebitda) est attendue entre 14 et 17% (1er trimestre: 16,3%).

Pour l'année dans son ensemble, AMS mise sur l'efficacité de son nouveau plan stratégique baptisé "Re-establish-the-Base", qui vise à se recentrer sur son coeur de métier. Des activités couvrant 300 à 400 millions d'euros de recettes seront abandonnées. L'Ebit ajusté devrait être amélioré de 75 millions d'ici la fin de l'année. Les dépenses d'investissements (Capes) seront ramenées à 450 millions, contre 700 millions auparavant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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