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Suisse

Vote sur l'alcool à la Migros: le suspense reste entier

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Pour l'instant, la Migros ne vend que la bière sans alcool. Cela pourrait changer à l'issue du scrutin, qui se termine samedi. (© Keystone/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les près de 2,3 millions de coopérateurs se prononcent depuis trois semaines sur l'autorisation ou non de vendre de l'alcool à la Migros. Difficile de tabler sur l'un ou l'autre résultat.

Cette décision semble préoccuper les gens. En Valais, elle fait même grimper le nombre de coopérateurs, pressés de donner leur avis.

Si le scrutin se termine samedi, le résultat ne sera pas connu avant la mi-juin. Aucune des dix coopératives régionales ne s'y oppose, mais trois n'ont pas émis de recommandation de vote.

Dans 9 coopératives, il faudra une majorité qualifiée des deux tiers des votants pour faire apparaître la bière et le whisky sur les rayons du géant orange. À Genève, en raison de statuts différents, la moitié suffit.

L'organisation nationale de prévention Addiction Suisse a immédiatement lancé une campagne pour s’opposer à cette évolution commerciale de la Migros: avec environ 900 points de vente supplémentaires, la vente d’alcool à la Migros augmenterait considérablement les problèmes liés à l’alcool en Suisse, écrit-elle sur son site.

Les jeunes pour la vente d'alcool

Ces arguments semblent résonner auprès d'une partie du public. Car si l'on en croit un sondage Tamedia paru fin avril et mené auprès de près de 10'000 personnes, une majorité d'entre elles ne voudrait pas que le géant orange propose de l'alcool à ses clients.

Le non est particulièrement fort chez les plus de 65 ans, mais la part se réduit avec l'âge. Le non passe sous la barre de 50% chez les 18 à 34 ans : 48% sont pour et 45% sont contre la vente d'alcool à la Migros.

L'interdiction de l'alcool chez Migros, fondée en 1925, est en vigueur depuis 1928. Son fondateur Gottlieb Duttweiler l'a édictée pour protéger la santé publique et lutter contre "le tout-puissant secteur de l'alcool". Les "habitudes désastreuses en matière d'alcool" plongeaient les gens dans la pauvreté. L'alcoolisme était très répandu à cette époque en Suisse.

M. Duttweiler avait demandé aux délégués de se prononcer sur l'interdiction de vendre de l'alcool en 1948. Il avait été suivi par 52,4% des votants.

Désavantage concurrentiel

L'interdiction est également ancrée dans les statuts des coopératives régionales depuis 1983. Seul Genève fait figure d'exception.

Mais depuis que la Fédération des coopératives Migros a notamment repris le discounter Denner en 2009 et que les deux commerces se trouvent souvent dans des bâtiments communs, l'alcool s'est déjà rapproché de Migros.

Les coopératives des régions Genève, Neuchâtel-Fribourg et Aar n'ont pas émis de recommandation de vote. Les délégués de la FCM se sont déjà prononcés en faveur du changement. Depuis 1930, la situation sociale et les habitudes de consommation ont beaucoup changé en Suisse, estime la FCM pour justifier sa proposition.

Tabac toujours interdit

Dans la lutte concurrentielle que se livre le commerce de détail, les partisans du changement considèrent que Migros souffre d'un désavantage concurrentiel majeur en se privant de vendre de l'alcool. Coop, Lidl, Aldi et le commerce en ligne sont sur les talons de Migros. Migros a déjà perdu sa place de numéro un du commerce de détail suisse au profit de Coop.

Le dépouillement débutera le 7 juin. Migros annoncera le résultat à la mi-juin dans son magazine. Le grand distributeur prévoit de vendre de la bière, du vin et des spiritueux à partir de 2023.

Quant à l'adaptation des statuts, elle doit entrer en vigueur le 1er juillet. A l'avenir, Migros renoncerait uniquement à la vente de produits du tabac.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Région nyonnaise: fusion entre la NStCM et les TPN

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Le chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez exploite une ligne de chemin de fer longue de 27 km, reliant la gare de Nyon à La Cure en France (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans la région nyonnaise, sur la Côte, les transports publics s'associent. La fusion entre les Transports publics de la région nyonnaise (TPN) et la Compagnie du chemin de fer Nyon–St-Cergue–Morez (NStCM) a été formellement validée lors d'une assemblée générale des actionnaires à Genolier.

"Cette décision officialise la création d'une entité unique sur les plans juridique et comptable, tout en préservant l'identité visuelle de chacune des marques", écrivent mercredi les deux parties dans un communiqué commun. "Cette unification vise à optimiser la gouvernance, le financement et les processus internes".

Elle n'entraîne aucune suppression de poste, ni de modification des services pour la clientèle, assure-t-on. Les marques "NStCM" et "TPN" continueront d'exister avec leurs couleurs et leurs logos.

Mêmes lignes et horaires

"Pour le public, rien ne change. Les lignes, les horaires et les interlocuteurs restent les mêmes. Mais en interne, cette fusion nous permet de gagner en efficacité et en clarté administrative", explique Emmanuel Laurent, directeur de l'entreprise, cité dans le communiqué.

Depuis 1996, les TPN formaient une filiale du NStCM. Les deux entreprises partageaient déjà une direction commune ainsi que plusieurs services (finances, RH, IT, commercial). En revanche, elles conservaient jusqu'ici une gestion juridique, comptable et contractuelle distincte, rappellent leurs responsables.

Le processus de fusion a été validé par les deux conseils d'administration le 1er mai 2025. L'inscription au registre du commerce a suivi le 9 mai, sous le nom juridique unique de "Compagnie du chemin de fer Nyon-St-Cergue-Morez SA.". Lors de l'assemblée générale du 27 mai dernier, les nouveaux statuts ont été adoptés et le conseil d'administration renouvelé, avec à sa tête Regula Zellweger, syndique de Givrins et députée au Grand Conseil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: nouveau chef pour le Service des dangers naturels

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Le Conseil d'Etat valaisan a trouvé un successeur à Raphaël Mayoraz (archives). (© KEYSTONE/EPA/CYRIL ZINGARO)

Guillaume Favre-Bulle est le nouveau chef du Service valaisan des dangers naturels (SDANA). Actuellement responsable de la section dangers géologiques et ressources du sous-sol, il prendra ses fonctions le 1er octobre prochain à la place de Raphaël Mayoraz qui a fait valoir son droit à la retraite.

Formé à l'Université de Lausanne, Guillaume Favre-Bulle travaille comme géologue pour l'Etat du Valais depuis 2017. "Il jouit d'une expérience de plus de 15 ans dans la gestion des risques naturels, également acquise au sein de bureaux de géologie et d'ingénierie", indique mercredi l'Etat du Valais.

"Sa parfaite connaissance du secteur et sa maîtrise du fonctionnement étatique lui permettront de relever les défis inhérents à la conduite du SDANA ainsi que ceux découlant de la gestion intégrée et coordonnée des dangers naturels", poursuit le communiqué.

Raphaël Mayoraz avait annoncé en début d'année son intention de partir à la retraite cet automne. Arrivé en 2014 à l'Etat du Valais, il a notamment été responsable de la Section dangers naturels au sein du Service des forêts, des cours d'eau et du paysage. Puis, lorsque le SDANA a été créé, il en est devenu le chef en 2022.

Ces derniers mois, Raphaël Mayoraz a été particulièrement au front, par exemple lors des intempéries de l'été dernier ou tout récemment avec l'éboulement à Blatten.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un double national suisse et tunisien est emprisonné en Tunisie

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Ce double national suisse et tunisien a fondé en 2016 une organisation d'aide aux réfugiés en Tunisie (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/HASSENE DRIDI)

Un double national suisse-tunisien est détenu dans une prison en Tunisie. Ancien cadre du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), il a été arrêté il y a un an pour son engagement en faveur des droits des personnes réfugiées, écrit Amnesty.

Sa détention s'inscrit dans le cadre d'une vague de répression du gouvernement contre la société civile, écrit mercredi Amnesty International. En 2016, il a fondé le Conseil tunisien pour les réfugiés (CTR), une organisation qui aide au pré-enregistrement des demandeurs d'asile et à la fourniture d'une aide de base, en étroite collaboration avec le HCR.

En mai 2024, son organisation a publié une annonce recherchant des hôtels pour héberger des demandeurs d'asile et des personnes en situations précaires. Des médias et des réseaux sociaux tunisiens ont affirmé que le CTR encourageait l'installation de migrants illégaux, selon Amnesty.

L'ONG demande sa libération immédiate. Selon Amnesty, l'homme âgé de 81 ans partage une cellule avec une trentaine de codétenus, sans accès à des soins médicaux. Sa santé, déjà fragile, se détériore rapidement.

Intervention du DFAE

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) suit de près l'évolution de ce cas, a-t-il indiqué mercredi à l'agence Keystone-ATS. L'ambassade de Suisse en Tunisie et la centrale du DFAE à Berne sont intervenues à très haut niveau auprès des autorités tunisiennes en faveur de ce citoyen binational.

L'ambassade assure la protection consulaire de l'homme et est en contact étroit avec ses proches et les autorités locales compétentes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Personnalités et ONG lancent un "Appel" contre les renvois forcés

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Les signataires appellent le Conseil d'Etat à "faire preuve d'humanité en renonçant à exécuter les renvois forcés des familles avec enfants, des personnes dont la santé est menacée par le renvoi et d'autres personnes exilées en situation de vulnérabilité" (photo symbolique). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Plus de 130 personnalités vaudoises et une quarantaine d'ONG ont signé un "Appel" contre les renvois forcés de migrants. Elles demandent au Canton de Vaud de mieux protéger les plus vulnérables et les droits humains. Cette revendication a été officiellement lancée mercredi à Lausanne.

"Depuis plusieurs années, les associations alertent sur la situation de plus en plus critique des renvois Dublin en matière d'asile. Plusieurs événements récents ces derniers mois ont, une fois de plus, mis en lumière les conditions de ces renvois dans notre canton. C'est sur cette base qu'une quarantaine d'organisations et plus de 130 personnalités vaudoises lancent cet appel", ont-elles expliqué devant les médias.

"Nous, signataires de cet appel, appelons le Conseil d'Etat à faire preuve d'humanité en renonçant à exécuter les renvois forcés des familles avec enfants, des personnes dont la santé est menacée par le renvoi et d'autres personnes exilées en situation de vulnérabilité", déclarent-ils.

"Nous demandons au gouvernement vaudois qu'il utilise toutes les marges de manoeuvre possibles dans sa loi d'application des renvois des demandeurs d'asile, par rapport au droit fédéral qui ne règle pas tout, notamment en regard de la Convention des droits de l'enfant de l'ONU et aussi de critères de santé", a déclaré Julien Eggenberger, député socialiste et un des instigateurs de l'appel.

Trouver un autre chemin

"L'idée de cet appel est d'ouvrir une nouvelle manière de faire, d'interpeller, de créer de nouvelles opportunités, car les leviers actuels ne fonctionnent pas et les chemins législatifs sont difficiles au parlement cantonal", a pour sa part affirmé Joëlle Minacci, députée d'Ensemble à Gauche et également à l'origine de l'appel. "Nous comptons sur la mobilisation de la société civile pour faire bouger les choses, les lignes", a-t-elle ajouté.

A ce stade, les signataires viennent de différents bords politiques, des milieux sportifs, culturels, universitaires, scientifiques, de la santé, associatifs, syndicaux et des Eglises. L'objectif est d'en rassembler le plus possible et de lancer ensuite "la balle aux autorités".

Parmi les personnalités qui ont signé l'appel, on retrouve par exemple le prix Nobel Jacques Dubochet, le musicien Pascal Auberson l'écrivain Blaise Hofmann, le président du Paléo Daniel Rossellat, l'humoriste Thomas Wiesel, l'astronaute Claude Nicollier, l'ancien président du Conseil national Yves Christen ou encore l'ex-conseiller aux Etats Luc Recordon.

Moret critiquée

Mercredi, une dizaine de signataires étaient présents à la conférence de presse. Tous ont dénoncé une situation sur le front des renvois de migrants qui s'est durcie. Il y a une intensification des renvois forcés ces derniers mois et une détérioration des conditions de ces renvois, se sont inquiétés plusieurs interlocuteurs, évoquant "une violence systémique de la procédure".

La problématique des enfants a été plusieurs fois abordée. "Le 40% des migrants sont des mineurs et le droit des enfants n'est pas pris en compte. D'un point de vue administratif, ce ne sont que des cas rapportés", a dénoncé Bernard Borel, responsable de l'ONG Médecins Action Santé Migrants (MASM). "Il y a des questions éthiques et de dignité à se poser", a-t-il insisté.

"Cette journée du 4 juin se veut une journée forte pour dire que ça ne peut plus continuer comme ça, que le Conseil d'Etat doit changer sa manière de faire", a encore dit M. Eggenberger. La manière de mettre en oeuvre les renvois (conditions dures, arrestations brusques, présence policière parfois nombreuse, etc) est une décision politique, ont aussi rappelé les intervenants.

La conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge de ce dossier, a également essuyé des critiques. "Il y a un durcissement depuis qu'elle est en place. Elle fait le sale boulot que ses prédécesseurs n'ont pas fait pour se montrer bonne élève par rapport à la Confédération", a estimé Jean-Marc Béguin, conseiller communal lausannois vert'libéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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