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Suisse

Migros ouvre la consultation sur la vente d'alcool

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Le fondateur de la Migros Gottlieb Duttweiler (1888-1962) devant l'un de ses magasins à Zurich Oerlikon dans les années 1960 (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Ce samedi, Migros entame les discussions de fonds sur la question sensible de la vente d'alcool dans ses succursales. Au final, les 2,2 millions de membres de la coopérative auront leur mot à dire.

Jusqu'à présent, les statuts de la Migros interdisent la vente d'alcool dans les succursales du géant orange. Le fondateur Gottlieb Duttweiler voulait s'assurer que son modèle d'affaires, basé sur des prix bas grâce à de faibles marges, n'encouragerait pas la dépendance à l'alcool, selon le site internet du distributeur.

Mais le groupe contourne cette règle depuis des années. On peut trouver de l'alcool et même parfois des cigarettes chez Denner, filiale de Migros, dans les Migrolino, sur la plateforme internet leshop.ch, dans les stations services Migrol et dans les magasins partenaires VOI.

Les derniers bastions sans alcool

La question concerne désormais les succursales Migros. Cinq délégués de la Fédération des coopératives Migros (FCM) ont proposé à l'assemblée des délégués de modifier les statuts afin d'abolir l'interdiction sur l'alcool. Les membres de la coopérative devraient ensuite se prononcer.

Si deux tiers des délégués votent en faveur de cette mesure, il reviendra en décembre dans une deuxième étape à l'Administration et aux dix coopératives régionales de se prononcer. A nouveau, il faudra que des majorités des deux tiers sortent dans chacun de ces organes avant que la base des coopérateurs puisse voter à son tour. Ces votes, s'ils ont lieu, sont prévus le 4 juin 2022.

Les coopératives régionales qui se seront prononcées à plus de deux tiers en faveur de la levée de l'interdiction pourront autoriser leurs points de vente à proposer des boissons alcoolisées. Cela pourrait venir dès l'année prochaine.

Suspense

Il n'est toutefois pas du tout sûr que les coopérateurs et coopératrices votent au final en faveur de la levée de l'interdiction. Pour l'ancien directeur financier de Migros, Mario Bonorand, il s'agit d'une question sacrée qu'il imagine mal être remise en question.

Les valeurs de Gottlieb Duttweiler sont toujours très fortes, a-t-il déclaré dans une interview aux journaux du groupe alémanique CH Media. Cela touche autant le Pour-cent culturel que la renonciation à la vente d'alcool et de tabac.

De nombreux délégués se considèrent comme les gardiens de la vision de Gottlieb Duttweiler. Des majorités assez nettes se sont déjà prononcées contre la levée de l'interdiction dans des sondages du Blick et des journaux de CH Media.

S'adapter à l'époque

Pour l'ancien patron de Migros, Anton Scherrer, en revanche, le fait de renoncer à l'alcool n'est "plus le point d'ancrage de Migros". "Il faut tenir compte de l'esprit du temps", eu égard aussi aux jeunes, selon lui. Pour Migros, le business serait de toute façon lucratif. Selon Mario Bonorand, le chiffre d'affaires pourrait augmenter de 1,5 à 2 milliards de francs.

La Croix-Bleue Suisse met elle en garde: si la Migros ouvre la porte à la levée de la vente d'alcool samedi, elle risque de perdre sa réputation de distributeur socialement responsable, a-t-elle écrit à deux jours de la réunion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des milliers de personnes manifestent en Suisse pour le climat

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A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Des milliers d'activistes sont descendus dans les rues de cinq villes suisses vendredi pour protester contre les infrastructures fossiles et les investissements nuisibles au climat. Les manifestations se tenaient dans le cadre de la Grève internationale du climat.

Malgré la pluie, quelque 5000 personnes, selon les organisateurs, ont participé aux manifestations pour la justice climatique qui étaient autorisées à Zurich, Berne, Lucerne, Aarau et Sion, a annoncé vendredi soir le mouvement de la Grève du climat. Les manifestants ont dénoncé en particulier le financement d'infrastructures fossiles par la Suisse.

Selon la police municipale, environ 600 personnes se sont rassemblées pour la manifestation à Zurich. Elles ont défilé pacifiquement de l'Helvetiaplatz à la Paradeplatz et retour. Les "Aînées pour le climat" étaient présentes aux côtés de nombreux jeunes, a observé sur place une journaliste de Keystone-ATS. La circulation en centre-ville a été fortement perturbée.

A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. Un groupe de musique a joué lors de la manifestation finale sur la Place fédérale. A Lucerne, une soixantaine de personnes ont fait le tour de la ville à vélo.

Politique "inactive"

Le monde politique n'a pas les moyens de prendre les mesures de protection du climat nécessaires, a souligné la grève du climat de Berne. Et ce, bien que les conséquences du réchauffement climatique se fassent de plus en plus sentir, notamment dans le "Sud global". Dans le monde entier, incendies de forêt, inondations, sécheresses et autres catastrophes sont de plus en plus fréquents et dévastateurs.

En Suisse aussi la fin de l'ère fossile n'est pas en vue. Malgré une décision du Tribunal administratif fédéral contre la centrale de réserve de Birr (AG), le Conseil fédéral veut construire une autre centrale de réserve à énergie fossile. La grève du climat voit dans cette décision un "acte d'irresponsabilité". Elle exige la fin des combustibles fossiles et veut opérer un tournant énergétique socialement équitable.

Les banques continuent par ailleurs d'injecter de l'argent dans des "projets fossiles destructeurs", attisant ainsi la crise climatique, critiquent les activistes. En finançant des infrastructures fossiles existantes ou prévues à l'étranger, la place financière suisse provoque 20 fois plus d'émissions que l'ensemble de la Suisse, estiment-ils.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le FMI approuve le rapport "too big to fail" du Conseil fédéral

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L'approche suisse du "too big to fail" a trouvé un écho favorable auprès du FMI, dont la réunion de printemps se tient à Washington. (© Keystone/AP/JOSE LUIS MAGANA)

Le rapport du Conseil fédéral sur la crise de Credit Suisse et la thématique "too big to fail" a rencontré un écho favorable lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI). C'est ce qu'a déclaré Karin Keller-Sutter à Washington vendredi.

"Les mesures ont été jugées proportionnées", a déclaré la ministre des finances devant les médias. Elle a ajouté que ses collègues internationaux se sont montrés intéressés et ont identifié des lacunes dans leur propre législation, qui pourraient désormais être comblées.

"Nous voulons tirer les leçons de ce cas, car il est nécessaire, après les expériences que nous avons faites, de réexaminer de manière critique certaines normes internationales", a souligné la conseillère fédérale.

Elle a rappelé que le "régime too big to fail" est international et pas seulement une réglementation suisse. "Cela signifie qu'il faut collaborer au niveau international. Et j'ai très bien ressenti cette volonté", a noté la Saint-Galloise.

La Suisse veut s'engager activement dans le développement des règles internationales "too big to fail" afin de préserver les Etats et les contribuables des conséquences de la faillite d'une grande banque. Il s'agit de minimiser les risques juridiques liés à la liquidation d'un établissement d'importance systémique.

L'endettement des Etats inquiète

Un thème majeur de la réunion du FMI est l'endettement croissant des Etats dans un contexte de hausse des taux d'intérêt et de forte augmentation des dépenses de défense, a déclaré la ministre des finances. "Nous n'avons pas réussi à mener à bien les réformes structurelles nécessaires en période de taux d'intérêt négatifs ou nuls", a-t-elle souligné.

Le fort endettement et la persistance de taux d'intérêt élevés constituent un risque pour la stabilité financière, a ajouté la conseillère fédérale. Si la Suisse a déjà pu abaisser son taux directeur, elle le doit aussi à son statut de cas particulier. "Nous avons d'autres conditions: un faible endettement, une grande stabilité financière et une monnaie propre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Temenos: Hindenburg Research défend son os

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Hindenburg Research indique envisager activement ses propres options d'action en justice. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Hindenburg Research revient à la charge vendredi contre l'éditeur genevois de logiciels bancaires Temenos et les auteurs du contre-rapport sur les accusations de pratiques douteuses formulées mi-février par le vendeur à découvert new-yorkais.

"Le concept de 'rapport indépendant' constitue un artefact intéressant du marché. Un rapport, mandaté par une société, financé par une société et affublé ironiquement du qualificatif 'indépendant'" assène la société américaine qui se présente elle-même comme un éboueur des marchés.

Sur le fonds, celle-ci considère dans sa nouvelle prise de position que ledit rapport indépendant ne fait que confirmer tacitement ses allégations d'entorses à l'orthodoxie comptable, notamment la pratique de rétrodatation de contrats pour pouvoir les intégrer dans les comptes du trimestre précédent.

Revenant sur les allégations de "d'interprétation et de déformation délibérée de faits", ainsi que de "graves et nombreuses erreurs probablement volontaires" formulées par l'actionnaire de référence de Temenos à son encontre, Hindenburg indique envisager activement ses propres options d'action en justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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