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International

Boris Johnson soumis lundi à une motion de défiance de son parti

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Boris Johnson avait été affaibli par des mois de scandales sur les fêtes à Downing Street pendant les confinements (archives). (© KEYSTONE/AP/Dominic Lipinski)

Après des mois de scandale du "partygate", l'heure du couperet est arrivée pour Boris Johnson: le Premier ministre britannique affronte lundi soir un vote de défiance de sa majorité, de plus en plus excédée.

La parenthèse festive du jubilé de platine célébrant les 70 ans de règne d'Elizabeth II à peine refermée, le Royaume-Uni a renoué avec l'affaire qui empoisonne la vie politique britannique depuis des mois et a été relancée par la publication d'un rapport sévère sur les fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements.

Le président du comité 1922 du Parti conservateur, Graham Brady, a annoncé que le seuil fatidique des 54 lettres de députés, soit 15% du groupe parlementaire, demandant le départ du dirigeant avait été atteint, par une procédure entourée d'un grand secret alimentant les spéculations. Le vote aura lieu entre 18H00 et 20H00 locales (19H00 et 21H00 en Suisse) à huis clos.

Si Boris Johnson est défait, une élection interne sera lancée pour désigner un nouveau leader du parti, qui deviendra Premier ministre, dans un contexte délicat de guerre en Ukraine et d'inflation au plus haut depuis 40 ans. En cas de victoire, il ne pourra pas être visé par une autre motion de défiance pendant un an.

Via son porte-parole, Boris Johnson s'est "félicité de l'occasion qui lui est donnée de présenter ses arguments aux députés", disant espérer que le vote "permette au gouvernement de tirer un trait et de passer à autre chose en répondant aux priorités de la population".

Il doit s'exprimer dans l'après-midi devant sa majorité pour tenter d'arracher les 180 voix nécessaires à son maintien au pouvoir.

Appels à la démission

Arrivé triomphalement au pouvoir en 2019 avec la promesse de sortir le pays de l'impasse du Brexit, le dirigeant de 57 ans a longtemps conservé une popularité inoxydable. Malgré l'accumulation des scandales, il s'est maintenu en mettant en avant son rôle moteur dans la réponse occidentale à l'invasion russe de l'Ukraine.

Il a pour l'instant été aussi favorisé par l'absence de successeur évident dans les rangs des conservateurs, au pouvoir depuis 12 ans au Royaume-Uni, surtout depuis que l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak, longtemps le chouchou du parti, s'est brusquement ternie en raison de sa fortune et des arrangements fiscaux de sa femme en période de crise du coût de la vie.

Mais la chute de sa popularité a déjà causé de lourds revers pour les conservateurs lors d'élections locales début mai. La majorité doute de plus en plus de la capacité de "BoJo", hué par la foule lors des célébrations du jubilé de la reine, à remporter les législatives de 2024.

Loin de mettre un point final au "partygate" qui embarrasse le gouvernement conservateur depuis six mois, la publication fin mai d'un rapport administratif détaillant l'ampleur des violations des règles anti-Covid à Downing Street a suscité de nouveaux appels à la démission, annoncés au compte-gouttes.

Enquête parlementaire

Dernier à sortir du bois lundi matin, le député Jesse Norman a jugé "grotesque" la défense du Premier ministre dans cette affaire et critiqué toute une série de politiques annoncées ces dernières semaines, sur l'Irlande du Nord ou l'immigration.

Plusieurs dizaines d'élus ou ministres de la majorité ont exprimé sur Twitter leur soutien au chef du gouvernement.

Mais l'ancien ministre Jeremy Hunt, souvent cité comme un prétendant à la succession, a annoncé qu'il voterait contre lui. "Nous ne donnons pas aux Britanniques le leadership qu'ils méritent. Nous n'offrons pas l'intégrité, la compétence et la vision nécessaires pour libérer le potentiel énorme du pays", a-t-il expliqué. "Nous n'avons plus la confiance des électeurs et nous sommes partis pour perdre les prochaines législatives".

Autre revers: le député conservateur John Penrose, chargé de la lutte anti-corruption auprès de Boris Johnson a annoncé sa démission, estimant que le Premier ministre avait enfreint le code ministériel et qu'il devrait lui aussi partir.

S'il remporte le vote de lundi soir, les problèmes ne seront pas finis pour Boris Johnson. En 2018, Theresa May qui l'a précédé dans son poste avait survécu à une motion de défiance avant de devoir démissionner quelques mois plus tard, trop affaiblie.

Une autre enquête sur le "partygate" est en outre prévue, celle-ci parlementaire. Si cette dernière conclut que Boris Johnson a trompé la Chambre des Communes en affirmant ne pas avoir enfreint les règles, il est censé démissionner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Seize entreprises d'IA prennent de nouveaux engagements

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Plusieurs entreprises mondiales d'intelligence artificielle (IA), dont les représentants sont réunis à Séoul, ont pris des engagements pour assurer le développement en toute sécurité de cette science. (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

Seize des principales entreprises mondiales d'intelligence artificielle (IA), dont les représentants sont réunis mardi à Séoul, ont pris de nouveaux engagements pour assurer le développement en toute sécurité de cette science, a annoncé le gouvernement britannique.

"Ces engagements garantissent que les principales entreprises d'IA du monde feront preuve de transparence et de responsabilité quant à leurs projets de développement d'une IA sûre", a déclaré le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, dans un communiqué publié par le ministère britannique de la Science, de l'Innovation et de la Technologie.

L'accord, signé notamment par OpenAI (ChatGPT), Google DeepMind et Anthropic, s'appuie sur les consensus atteint lors du premier "sommet" mondial sur la sécurité de l'IA, l'an dernier à Bletchley Park, au Royaume-Uni. Ce second "sommet" à Séoul est organisé conjointement par les gouvernements sud-coréen et britannique.

Les entreprises d'IA qui n'ont pas encore rendu publique la façon dont elles évaluent la sécurité des technologies qu'elles développent s'engagent à le faire.

Risques "intolérables"

Il s'agit notamment de déterminer quels sont les risques "jugés intolérables" et ce que les entreprises feront pour s'assurer que ces seuils ne sont pas franchis, explique le communiqué.

Dans les circonstances les plus extrêmes, les entreprises s'engagent également à "ne pas développer ou déployer un modèle ou un système" si les mesures d'atténuation ne permettent pas de maintenir les risques en deçà des seuils fixés". Ces seuils seront définis avant le prochain "sommet" sur l'IA, en 2025 en France.

Parmi les entreprises qui acceptent ces règles de sécurité figurent également les géants américains de la technologie Microsoft, Amazon, IBM et Meta, le français Mistral AI et le chinois Zhipu.ai.

Le succès fulgurant de ChatGPT peu après sa sortie en 2022 a déclenché une ruée dans le domaine de l'IA générative, les entreprises technologiques du monde entier investissant des milliards de dollars dans le développement de leurs propres modèles.

Avantages et risques

Les modèles d'IA générative peuvent produire du texte, des photos, du son et même des vidéos à partir de simples invites. Leurs partisans les présentent comme une percée qui améliorera la vie des citoyens et des entreprises dans le monde entier.

Mais les défenseurs des droits humains et les gouvernements craignent aussi leur utilisation à mauvais escient dans un grand nombre de situations, notamment pour manipuler les électeurs par le biais de fausses nouvelles ou de photos et de vidéos "deepfake" de dirigeants politiques.

Beaucoup exigent que des normes internationales soient instituées pour encadrer le développement et l'utilisation de l'IA.

Outre la sécurité, le "sommet" de Séoul examinera comment les gouvernements peuvent contribuer à stimuler l'innovation (notamment la recherche sur l'IA dans les universités) et comment la technologie pourrait contribuer à résoudre des problèmes tels que le changement climatique et la pauvreté.

La réunion de Séoul, qui dure deux jours, se tient partiellement de façon virtuelle, certaines séances se déroulant à huis clos tandis que d'autres sont ouvertes au public dans la capitale sud-coréenne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Macron en Nouvelle-Calédonie pour y installer "une mission"

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La Nouvelle-Calédonie est le théâtre depuis une semaine d'émeutes en réaction à une réforme du corps électoral qui ont fait six morts dont deux gendarmes (archives). (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

Le président français Emmanuel Macron va se rendre "dès ce soir" en Nouvelle-Calédonie, secouée par une flambée de violences, a annoncé mardi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Il doit y installer "une mission".

Le président part "dans un esprit de responsabilité", affirmé Mme Thevenot à l'issue du Conseil des ministres. Elle n'a pas détaillé la "mission" évoquée ni précisé combien de temps le chef de l'Etat resterait sur l'archipel.

Elle a redit que "le retour à l'ordre était le préalable à tout dialogue", alors qu'une réforme électorale contestée par les indépendantistes doit être validée "avant la fin juin" selon Emmanuel Macron, par le Congrès réunissant sénateurs et députés.

Mais "l'exécutif poursuit (...) la construction de la solution politique pour le territoire", a-t-elle aussi dit. La prorogation de l'état d'urgence, décrété mercredi dernier, "n'a pas été abordée" lors de ce Conseil des ministres, a encore indiqué la porte-parole du gouvernement. "Si la situation doit être encore améliorée, elle est en voie de se normaliser", a-t-elle justifié.

Attal aussi sur place

Le Premier ministre Gabriel Attal aura "aussi l'occasion d'y aller (sur l'archipel), pas immédiatement mais dans les semaines à venir", a précisé Mme Thevenot.

Après une semaine d'émeutes en réaction à une réforme du corps électoral qui ont fait six morts dont deux gendarmes, Emmanuel Macron avait constaté lors d'un Conseil de défense lundi "de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre" en Nouvelle-Calédonie.

L'exécutif avait à cette occasion décidé de mobiliser "pour un temps" des personnels militaires pour "protéger les bâtiments publics" et soulager ainsi les forces de sécurité intérieure, selon l'Elysée. L'aéroport international de Nouméa reste toutefois fermé aux vols commerciaux jusqu'à samedi 09h00, a indiqué mardi le gestionnaire de la plateforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Naufrage de migrants: neuf Egyptiens acquittés en Grèce

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Des manifestants ont protesté devant le tribunal de Kalamata. (© KEYSTONE/AP/Thanassis Stavrakis)

La justice grecque a acquitté mardi neuf Egyptiens, accusés d'être impliqués dans l'un des naufrages de migrants les plus meurtriers en Méditerranée. Le tribunal de Kalamata (sud) s'est déclaré incompétent dans cette affaire.

La Cour "déclare que les neuf accusés sont acquittés" et toutes les charges ont été abandonnées, a annoncé la juge, près d'un an après ce naufrage qui a fait plus de 80 morts et quelque 600 disparus.

Les neuf passeurs présumés étaient poursuivis notamment pour "homicide par négligence" mais ils clamaient leur innocence. De nombreuses questions demeurent en outre sur les responsabilités de ce drame.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Projet de coup d'Etat: un prince et sa cour jugés à Francfort

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L'ancienne députés AfD Birgit Malsack-Winkemann à son arrivée au tribunal. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Un prince, d'anciens officiers de l'armée, une ex-députée d'extrême droite: le procès des meneurs présumés d'un réseau complotiste insolite, qui voulait renverser par les armes le gouvernement allemand, s'est ouvert mardi devant le tribunal de Francfort.

Ce procès, sans précédent dans l'histoire allemande récente est le deuxième concernant cette affaire qui implique au total 26 suspects, dont la révélation fin 2022 avait stupéfié le pays.

Parmi les neuf personnes sur le banc des accusés mardi figurent les cerveaux présumés du groupe nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite. Ils projetaient d'envahir le Bundestag à Berlin pour y arrêter les élus et faire tomber le gouvernement.

La juge et ex-députée AfD Birgit Malsack-Winkemann et Henri XIII, dit Prince Reuss, accusé d'être le principal instigateur de la tentative de coup d'Etat, sont jugés pour "participation à un groupe terroriste" qui s'était "fixé pour objectif d'éliminer par la force l'ordre étatique" et pour "préparation d'un acte de haute trahison".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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