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"Partygate": Boris Johnson sauve sa tête
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Malgré la colère qui gronde après des mois de scandale, le Premier ministre britannique Boris Johnson a sauvé son poste lundi en remportant un vote de défiance de sa majorité. Il risque cependant de se retrouver encore davantage affaibli.
Deux ans et demi après sa victoire triomphante dans les urnes, le dirigeant de 57 ans, de plus en plus contesté, reste enlisé dans l'affaire du "partygate", les fêtes très arrosées organisées à Downing Street pendant les confinements. Et le vote de lundi a montré les divisions profondes au sein du Parti conservateur.
Sur les 359 députés conservateurs ayant voté, 211 se sont prononcés en faveur du Premier ministre, contre 148 qui lui ont refusé leur confiance, soit 41% des votants : un groupe considérable de frondeurs susceptibles de paralyser l'action du gouvernement.
"Totalement inapte à la fonction"
Boris Johnson s'est empressé de saluer un "résultat convaincant" qui permet de "passer à autre chose", appelant son parti à l'unité et se disant "certainement pas intéressé par des élections anticipées".
Mais de nombreux commentateurs ont souligné la position précaire du Premier ministre. "Un Premier ministre avec un sens de l'honneur regarderait les chiffres, accepterait le fait qu'il a perdu le soutien d'une partie importante de son parti et réfléchirait à sa position, mais je ne pense pas qu'il le fera", a réagi le député frondeur Roger Gale.
Le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer, a estimé qu'il était "totalement inapte à la fonction" et critiqué des "conservateurs divisés, occupés à maintenir au pouvoir Boris Johnson, sans projet".
Fin 2018, Theresa May avait survécu à une motion de défiance avec une marge plus large que son successeur, avant de démissionner quelques mois plus tard, trop fragilisée pour diriger. Boris Johnson a jusqu'à présent totalement refusé de démissionner.
Pas de motion de défiance
Après des semaines de spéculations, les événements se sont précipités lundi matin, à peine refermée la parenthèse festive des célébrations des 70 ans de règne d'Elizabeth II. Le président du comité 1922 du Parti conservateur, Graham Brady, a annoncé que le seuil fatidique de 54 lettres de députés, soit 15% du groupe parlementaire, demandant le départ de M. Johnson, avait été atteint, déclenchant le vote.
En cas de défaite, une élection interne aurait été convoquée pour désigner un nouveau leader du parti, qui serait devenu chef du gouvernement, dans un contexte délicat de guerre en Ukraine et d'inflation au plus haut depuis 40 ans. Victorieux, il ne peut pas être visé par une autre motion de défiance pendant un an, selon les règles actuelles.
Plaidant sa cause devant ses troupes avant le vote, Boris Johnson les avait exhortés à mettre fin à une saga n'intéressant selon lui que les médias pour "parler exclusivement de ce que nous faisons pour les gens de ce pays", selon un responsable du Parti conservateur.
Baisses d'impôts
S'adressant à leur fibre thatchérienne, il avait fait miroiter baisses d'impôts et coupes dans l'administration, tranchant avec les interventions publiques massives de ces dernières années à la faveur de la pandémie, ou plus récemment de la crise du coût de la vie. "Le moment est venu de reconnaître que parfois le gouvernement ne peut pas tout", a-t-il martelé.
Ces explications, et les efforts déployés toute la journée par ses ministres les plus loyaux à la télévision, sont loin d'avoir convaincu tout le monde. Après l'ancien ministre Jeremy Hunt, considéré comme un possible successeur, le chef des conservateurs en Ecosse Douglas Ross avait annoncé qu'il voterait contre M. Johnson, invoquant la "colère" du public concernant les violations des règles sur le Covid.
Malgré l'accumulation des scandales et la colère du public et de sa majorité, Boris Johnson s'est maintenu ces derniers mois en mettant notamment en avant son rôle moteur dans la réponse occidentale à l'invasion russe de l'Ukraine.
Il a aussi été favorisé par l'absence de successeur évident dans les rangs des conservateurs, au pouvoir depuis 12 ans au Royaume-Uni, surtout depuis que l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak, longtemps le chouchou du parti, s'est brusquement ternie en raison de sa fortune et des arrangements fiscaux de sa femme, en période de hausse du coût de la vie.
Hué pendant le jubilé
L'effondrement de la popularité de M. Johnson a déjà infligé de lourds revers aux conservateurs à des élections locales début mai. La majorité doute de plus en plus de la capacité de "BoJo", hué par la foule pendant les célébrations du jubilé de la reine, à remporter les législatives de 2024.
Longtemps un atout, sa personnalité fantasque, souvent désinvolte, agace désormais bien des Britanniques. Selon un sondage publié lundi par YouGov, 60% des Britanniques voulaient que les conservateurs évincent leur leader - mais seulement 32% des électeurs de la majorité.
Les répercussions du "partygate" ne sont en outre pas finies. Après la police et la haute-fonctionnaire Sue Gray, une autre enquête est prévue, celle-ci parlementaire. Si cette dernière conclut, a priori à l'automne, que Boris Johnson a trompé la Chambre des Communes en affirmant ne pas avoir enfreint les règles, il est censé démissionner.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
UE, Royaume-Uni et Suisse dénoncent une situation de famine à Gaza
L'Union européenne et 24 pays, dont la Suisse, ont dénoncé mardi une situation de "famine" à Gaza. Ils ont appelé à agir de manière "urgente" pour y mettre fin.
"La détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux", écrivent l'UE et 24 pays dans un communiqué commun.
La déclaration a été signée par les ministres des affaires étrangères des pays suivants: Australie, Belgique, Canada, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, France, Grèce, Islande, Irlande, Japon, Lituanie, Luxemburg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pétrole: l'Opep relève ses prévisions pour la demande en 2026
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et revu à la hausse celles de 2026, alors que l'incertitude liée aux droits de douane américains s'atténue.
L'organisation estime que la demande en or noir devrait augmenter de 1,3 million de baril par jour (mb/j) en 2025 et de 1,4 mb/j en 2026, pour s'établir respectivement à 105,1 mb/j et 106,5 mb/j, indique-t-elle mardi dans son rapport mensuel qui réévalue ses projections en fonction des évolutions de la conjoncture.
"Les prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 restent inchangées à 1,3 mb/j en glissement annuel, soit le même niveau que l'évaluation du mois dernier", souligne l'Opep.
En 2026, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,4 mb/j, soit une hausse de 0,1 mb/j par rapport à l'évaluation du mois dernier, "grâce à une activité économique soutenue", ajoute-t-elle.
Elle souligne que "les prévisions de croissance économique mondiale pour 2025 sont légèrement revues à la hausse, à 3,0%, tandis que celles pour 2026 restent à un niveau robuste de 3,1%".
Selon l'Opep, la demande en 2025 devrait être tirée par les pays non membres de l'OCDE, pour environ +1,2 mb/j, notamment en Inde et en Chine, contre 0,1 mb/j pour les pays membres de l'OCDE, qui réunit essentiellement des pays développés.
En 2026, la hausse de la demande mondiale de pétrole devrait s'établir à 1,2 mb/j hors OCDE et environ 0,2 mb/j dans la zone OCDE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Bayer acquiert un médicament américain contre le cancer
Bayer va renforcer sa division pharmaceutique, considérée comme l'espoir du groupe en crise. Le géant allemand actif dans la chimie va acquérir un médicament contre le cancer développé par une société américaine de biotechnologies, selon un communiqué publié mardi.
Le groupe d'agrochimie et de pharmacie va verser jusqu'à 1,3 milliards de dollars (1,05 milliard de francs) à l'entreprise Kumquat Biosciences dans le cadre d'un "accord de licence exclusive mondiale" pour ce nouveau médicament dit "inhibiteur". "Kumquat recevra jusqu'à 1,3 milliard de dollars, incluant des paiements initiaux, des étapes cliniques et commerciales, ainsi que des redevances supplémentaires sur les ventes nettes", précise le communiqué.
Bayer se chargera du développement et de la commercialisation de ce médicament, qui doit agir contre les mutations génétiques qui favorisent le développement des cancers. Cet "inhibiteur" doit traiter les cancers du pancréas, du côlon et du poumon, poursuit le communiqué.
Vers 11h30, l'investissement ne convainquait pas la Bourse de Francfort, le titre Bayer reculant de 0,33% dans un indice Dax perdant 0,17%.
Engagé dans une profonde restructuration, Bayer choisit de renforcer son portefeuille de médicaments, déjà porté par le succès du Nubeqa contre le cancer de la prostate et le Kerendia contre l'insuffisance rénale. Deuxième source de revenus du groupe de Leverkusen, la branche pharmaceutique concentre les espoirs, alors que les déboires de l'agrochimie ne cessent de plomber les résultats.
Fin juillet, Bayer a rehaussé les objectifs financiers de la division pharmacie pour 2025, tablant sur une croissance de ses ventes entre 0 et 3%, contre un recul de 1 à 4% précédemment. Mais la situation reste "très volatile", a indiqué le président du directoire Bill Anderson, notamment face aux menaces de Donald Trump d'imposer une surtaxe de 250% sur les médicaments.
Quant à l'activité d'agrochimie, elle souffre des procès exorbitants aux Etats-Unis liés à l'herbicide Monsanto à base de glyphosate, substance accusée d'être cancérigène.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le chômage reste au plus haut depuis quatre ans au Royaume-Uni
Le taux de chômage est resté stable au Royaume-Uni, à 4,7% lors des trois mois achevés en juin, son niveau le plus élevé depuis quatre ans, sur un marché du travail qui se refroidit, selon l'Office national des statistiques (ONS) mardi.
"Dans l'ensemble, ces derniers chiffres indiquent un ralentissement continu" du secteur de l'emploi, estime Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS, qui souligne que le nombre de salariés a diminué dans le pays lors de 10 des 12 derniers mois, notamment dans l'hôtellerie et de la vente au détail.
"Les offres d'emploi, elles aussi, ont continué à diminuer, également en raison de la baisse des opportunités dans ces secteurs", ajoute-t-elle.
La croissance des salaires de base est restée stable et celle des salaires incluant les primes a légèrement ralenti, souligne aussi l'ONS.
Pour Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot, les données de l'ONS plaident plutôt en faveur d'"une nouvelle baisse des taux" d'intérêt de la Banque d'Angleterre (BoE) "d'ici la fin de l'année".
"La Banque d'Angleterre est face à un équilibre délicat. L'inflation reste à 3,6 % (en juin), alimentée par les coûts du logement et des transports, mais les signes de faiblesse sur le marché du travail deviennent de plus en plus difficiles à ignorer", estime-t-il.
La BoE vient tout juste d'abaisser son taux directeur à 4%, à l'issue d'un vote serré, pour soutenir une économie à la peine --le PIB a reculé deux mois d'affilée en avril et en mai. Elle a appelé à la prudence pour la suite.
"Il est encore trop tôt pour dire s'il y aura une réduction en novembre", estime Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown, qui juge décembre "un peu plus probable".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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