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Partygate: des photos relancent les accusations contre Johnson

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Des photos montrant Boris Johnson en train de trinquer en plein confinement relancent les accusations de mensonges à son encontre (Archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN / POOL)

Des photos du premier ministre britannique Boris Johnson partageant un verre à Downing Street en 2020, en plein confinement, ont relancé les accusations de mensonges contre lui, juste avant la publication très attendue d'un rapport sur le "partygate".

Ces photos publiées lundi soir par ITV News ont été prises lors d'un pot de départ pour le chef de la communication Lee Cain le 13 novembre 2020, soit quelques jours après l'annonce d'un second confinement en Angleterre.

On y voit Boris Johnson lever son verre et discuter avec plusieurs personnes autour d'une table sur laquelle se trouvent plusieurs bouteilles de vin et de la nourriture.

Ce pot de départ avait fait l'objet d'une enquête de police, comme d'autres événements festifs organisés dans les cercles du pouvoir pendant la pandémie de coronavirus, un scandale baptisé "partygate".

Interrogé au Parlement sur le rassemblement de novembre, Boris Johnson avait assuré qu'il n'y avait pas eu de fête à cette date et qu'il était certain que les règles n'avaient pas été enfreintes.

Tentative de mensonges

Il a reçu une amende de la police pour avoir participé à une fête d'anniversaire surprise pour ses 56 ans en juin 2020 à Downing Street mais n'a pas été sanctionné pour ce pot de départ, ce qui a relancé les critiques.

La cheffe adjointe du Parti travailliste, Angela Rayner, a jugé "stupéfiant" que le dirigeant conservateur n'ait pas reçu d'amende pour ce rassemblement "qui ne ressemblait pas particulièrement à du travail", a-t-elle déclaré à ITV.

Circonstance aggravante, selon Angela Rayner, Boris Johnson "savait qu'il avait enfreint les règles (...) et pourtant il a essayé de s'en tirer. Il a essayé de mentir au public britannique, et il a essayé de mentir au Parlement".

126 amendes

Le ministre des Transports, Grant Shapps, a défendu Boris Johnson sur SkyNews. Décrivant les photos, M. Shapps a dit qu'il avait l'impression que M. Johnson "descend en sortant du bureau, remercie le personnel et lève son verre, et ne voit pas ça comme une fête".

S'est ajouté à ces photos des déclarations d'employés de Downing Street décrivant à la BBC, sous couvert d'anonymat, des fêtes régulières, avec selon eux l'accord implicite de Boris Johnson. L'un d'eux a affirmé que lors du pot de départ en novembre 2020, "il y avait environ 30 personnes, sinon plus, dans une pièce. Tout le monde était debout côte à côte, certaines personnes sur les genoux les unes des autres".

L'enquête policière est désormais terminée et un total de 126 amendes ont été infligées pour des événements qui se sont produits à huit dates différentes, allant du 20 mai 2020 au 16 avril 2021.

Mais la publication d'un rapport de la haute fonctionnaire Sue Gray sur le "partygate" est attendue dans les prochains jours et pourrait fournir des détails et des photos sur les différents événements, apportant de l'eau au moulin des critiques.

Le quotidien The Times affirme que Boris Johnson a fait pression sur Sue Gray pour qu'elle ne publie pas ce rapport, ce qu'a démenti mardi un porte-parole de Downing Street.

Une enquête parlementaire débutera ensuite, visant à déterminer si Boris Johnson a sciemment trompé les députés dans cette affaire, en affirmant à maintes reprises à la Chambre des Communes que toutes les règles avaient été respectées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des parlementaires israélien et palestinien ont discuté à Genève

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La conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE) pourrait se rendre dans les prochains mois dans le cadre d'une mission de l'Union interparlementaire (UIP) au Proche-Orient avec certains homologues (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Des parlementaires israélien et palestinien se sont réunis autour de la même table à Genève. Une mission dans le cadre de l'Union interparlementaire (UIP) pourrait avoir lieu dans les prochains mois.

Depuis le massacre du 7 octobre et la guerre qui s'en est suivie, l'Assemblée de cette organisation a donné lieu à une rare réunion actuellement, dimanche dernier, entre un parlementaire israélien et son collègue palestinien. Ceux-ci sont membres du Comité de l'UIP sur le Proche-Orient, dont fait partie aussi la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE).

"La discussion a été très courte" en raison d'une séance en plénière qui suivait, a-t-elle affirmé à Keystone-ATS. "Ils parlent ou plutôt ils s'engueulent, mais c'est déjà se parler", fait remarquer de son côté son collègue Laurent Wehrli (PLR/VD), membre du bureau de la Commission Paix et sécurité de l'UIP et qui a siégé dans ce comité avant la Genevoise.

Il dit avoir oeuvré pour que la Suisse conserve un siège. "Depuis plusieurs années, c'est l'un des seuls formats où les deux parties se rencontrent encore. Et c'est toujours le cas", salue-t-il. Et d'ajouter que "quand on se parle directement, c'est autre chose".

Sur la table actuellement, la date d'une mission du comité dans la région. La Knesset, le Parlement israélien, affirme ne pas pouvoir l'accueillir avant juillet. Etant donné la situation dans la bande de Gaza, les Palestiniens, soutenus par d'autres, souhaiteraient que cette mission puisse avoir lieu plus tôt.

Pas à la place de gouvernements

L'objectif est de pouvoir rencontrer des parlementaires et d'autres responsables à Jérusalem et Ramallah. Mais aussi peut-être à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et Amman.

Face au blocage entre gouvernements, notamment au Conseil de sécurité de l'ONU où il aura fallu six mois jusqu'à lundi pour une résolution appelant à un cessez-le-feu, les parlementaires mettent en avant une approche plus informelle. Sans pour autant régler les divisions entre exécutifs.

"Ce n'est pas notre mission qui aboutira à un cessez-le-feu", admet Mme Fehlmann Rielle. "Notre rôle est plutôt d'établir un dialogue et de discuter de l'après-guerre".

Là encore, son collègue acquiesce. "Il ne faut pas penser que les parlements puissent remplacer les exécutifs", insiste M. Wehrli, raison pour laquelle la date n'aurait, selon lui, que des conséquences symboliques. D'autant plus que dans la phase actuelle, il doute que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "se sente obligé d'écouter ce que des parlementaires auraient à lui dire s'il les recevait".

La diplomatie parlementaire peut en revanche être "complémentaire", ajoute-t-il. Ces personnes votent les financements et ont par conséquent une influence. Et parfois, elles se retrouvent ensuite au gouvernement, affirme le conseiller national.

Plusieurs textes rejetés

La présidente de l'UIP Tulia Ackson s'est rendue fin novembre dans la région. "Il y a vraiment une volonté du Comité d'y aller", insiste Mme Fehlmann Rielle qui n'exclut pas que ses collègues de l'Etat hébreu cherchent à jouer la montre. "Ils ont proposé un calendrier" et devront assumer s'ils ne participent pas alors que la mission est finalisée, dit-elle.

Comme au Conseil de sécurité de l'ONU, les divisions en plénière restent importantes à l'UIP. Lors de l'Assemblée, à laquelle participaient des centaines de parlementaires de plus de 130 pays, la délégation israélienne a renoncé à un projet de résolution qui demandait la libération des otages retenus par le Hamas.

Deux autres textes ont été rejetés. L'un, sud-africain, appelait à l'application des ordonnances d'urgence prises par la Cour internationale de justice (CIJ) et l'autre, danois et soutenu par le groupe européen, demandait un cessez-le-feu. Dans une déclaration mercredi après-midi "au nom des parlementaires du monde entier", Mme Ackson et le secrétaire général de l'UIP Martin Chungong appellent toutefois à un "cessez-le-feu immédiat" et à aider urgemment les populations.

Avancée sur d'autres conflits

Plus largement, des exemples montrent l'intérêt d'une diplomatie parlementaire. Il y a quelques jours, les présidents des parlements arménien et azerbaïdjanais ont discuté à Genève grâce aux bons offices de l'organisation. M. Wehrli est lui désormais membre d'un dispositif pour faciliter le rapprochement entre collègues chypriotes turcs et chypriotes grecs. Un mécanisme de dialogue entre eux, notamment en cas d'urgence pour les deux communautés comme des incendies, a été établi.

Même constat sur l'Assemblée de l'UIP. "Cela fait chaud au coeur de se dire qu'il y a un lieu en Suisse où des parlementaires de pays ennemis se retrouvent en paix", glisse M. Wehrli.

"La diplomatie parlementaire est un vrai complément de l'ONU et d'autres instances multilatérales", renchérit M. Chungong. "Au-delà de l'effet d'annonce", les Arméniens et Azerbaïdjanais veulent poursuivre leur dialogue facilité par l'organisation, dit-il. Et de revendiquer une approche "plus discrète", "plus informelle" que la diplomatie gouvernementale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Etats-Unis: Quatre morts dans une attaque au couteau

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L'assaillant a sévi en divers endroits de Rockford, ci-contre (Archives). (© KEYSTONE/AP Rockford Register Star/SCOTT P. YATES)

Quatre personnes, dont une adolescente, ont été tuées et au moins cinq blessées après l'attaque au couteau de la part d'un homme à différents endroits de Rockford, dans l'Etat de l'Illinois, a indiqué la police américaine.

Un suspect de 22 ans a été placé en garde à vue suite à ces attaques qui ont eu lieu mercredi, a précisé dans un communiqué la police de la ville située à environ 150 km au nord-ouest de Chicago.

Le communiqué ne mentionne aucun mobile possible.

Parmi les personnes tuées figurent une jeune fille de 15 ans, une femme de 63 ans et deux hommes âgés de 49 et 22 ans, selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Chine, Xiaomi accélère dans le monde de la voiture électrique

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Xiaomi , numéro trois mondial du smartphone, s'est servi de son expérience dans ce domaine pour se lancer dans le créneau des véhicules électriques. (archive) (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Le géant chinois de l'électronique Xiaomi, qui prépare depuis des années son entrée dans l'automobile, commercialise jeudi sa première voiture électrique en Chine, où fait rage une guerre des prix sur ce marché très concurrentiel.

La marque est incontournable dans le pays pour les smartphones, tablettes tactiles, montres connectées, écouteurs, trottinettes ou encore les scooters mais aussi les autocuiseurs à riz intelligents.

Xiaomi, dont le siège se trouve à Pékin, avait annoncé en 2021 se lancer sur le créneau très convoité des véhicules électriques, sur lequel de nombreuses marques chinoises mettent le turbo.

Le groupe met sur le marché sa Xiaomi SU7 ("Speed Ultra" 7), une berline dont le design n'est pas sans rappeler celui d'une voiture de sport de luxe.

La SU7 est équipée d'une sonorisation qui "recrée le frisson de la conduite d'une voiture de sport", précise Xiaomi, qui sur ce créneau entre en concurrence frontale avec le champion chinois de l'électrique BYD et l'américain Tesla.

Avec cette arrivée dans l'automobile, "je mets ma réputation en jeu", a averti le patron de Xiaomi, Lei Jun, sur le réseau social X (ex-Twitter), alors que d'autres concurrents chinois ambitieux ont échoué à s'imposer.

Evergrande NEV, filiale du groupe immobilier criblé de dettes, se donnait ainsi à sa création en 2019 "trois à cinq ans" pour devenir le constructeur "le plus puissant" au monde dans le domaine de la voiture électrique.

La marque joue aujourd'hui sa survie, fragilisée par les déboires de sa maison mère et des ventes qui peinent à décoller. Evergrande NEV a annoncé mercredi n'avoir vendu que 1.389 véhicules au total.

Stratégie prix

Xiaomi n'a pas encore divulgué le prix de sa voiture. Mais son patron avait évoqué moins de 500'000 yuans (63'600 francs environ).

Des analystes s'attendent à ce que ce soit deux fois moins.

"La fourchette 200'000 - 250'000 yuans est à l'heure actuelle la tranche la plus concurrentielle en Chine pour les véhicules électriques", souligne l'un d'eux, Johnson Wan de la banque d'affaires Jefferies, interrogé par l'agence Bloomberg. Cela correspond à un prix entre 25'000 et 30'000 francs.

Xiaomi est le numéro trois mondial du smartphone. Son expérience dans ce domaine a servi de base pour l'automobile et en particulier pour déterminer les prix.

"Je pense que les premiers acheteurs (de SU7) seront nos utilisateurs de smartphones. Donc c'est notre stratégie", avait expliqué le mois dernier le président de Xiaomi, Lu Weibing, à la chaîne américaine CNBC.

Le lancement de la SU7 intervient après la publication mardi par BYD d'un bénéfice annuel record en 2023.

Le marché chinois de l'électrique a connu ces dernières années un développement à vitesse grand V, porté notamment par des subventions à l'achat, qui ont toutefois disparu fin décembre 2022.

Pour maintenir la cadence sur fond de ralentissement économique, des dizaines de constructeurs locaux se sont lancés dans une guerre des prix en Chine, au risque de fragiliser leur rentabilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Kiev dit avoir abattu 26 drones russes d'attaque dans la nuit

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L'Ukraine a un urgent besoin de système de défense antiaérien Patriot, comme ci-contre déployés en Poilogne l'an dernier (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHAL DYJUK)

Les forces ukrainiennes ont abattu 26 drones russes d'attaque dans l'est et le sud du pays au cours de la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé un haut responsable de l'armée.

"L'ennemi a lancé (...) 28 drones d'attaque de type 'Shahed-136/131'" dans la nuit depuis la région russe de Koursk et le cap Tchaouda, dans la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014, a rapporté le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Mykola Olechtchouk, dans un message Telegram publié jeudi matin.

"Vingt-six" de ces drones ont été "détruits" dans les régions d'Odessa (sud), Kharkiv (est), Dnipropetrovsk (est) et Zaporijjia (sud), a ajouté M. Olechtchouk, sans faire mention de blessés ou de dégâts.

Moscou a également dirigé dans la nuit contre l'Ukraine trois missiles de croisières Kh-22, d'un missile antiradar Kh-31P et d'un missile sol-air S-300, d'après la même source qui n'a pas communiqué davantage à ce propos.

Manque de Patriot

Dans la journée mercredi, plusieurs frappes russes ont fait au moins quatre morts et une trentaine de blessés, notamment à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, poussant Kiev à réclamer à ses alliés occidentaux davantage de systèmes de défense antiaérienne Patriot.

"Aucune justification rationnelle ne permet d'expliquer pourquoi les Patriot, qui sont nombreux dans le monde, ne couvrent toujours pas le ciel de Kharkiv et d'autres villes et localités attaquées par les terroristes russes", a exhorté mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Renforcer la défense antiaérienne de l'Ukraine et accélérer la livraison de F-16 à l'Ukraine sont des missions vitales", a-t-il ajouté dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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