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Suisse

Le PLR se profile un an avant les élections fédérales

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Les conseillers fédéraux Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis ont fait le déplacement dans les Alpes uranaises samedi pour participer à l'assemblée des délégués de leur parti, le PLR. (© KEYSTONE/PHILIPP SCHMIDLI)

Le PLR aspire à la sécurité pour la Suisse. Ses délégués ont adopté samedi à Andermatt (UR) une prise de position à ce sujet et se sont clairement prononcés en faveur de l'achat de l'avion de combat américain. Sur l'UE, le parti mise des Bilatérales III.

"Mon parti, le PLR, a redécouvert la sécurité nationale", a déclaré Peter Regli. L'ancien chef du service de renseignement a fait l'éloge du papier de position sur la sécurité, qui a été adopté par les délégués avec une seule voix contre.

Un an avant les élections fédérales

Ainsi, à un an des élections fédérales et à la lumière de la guerre en Ukraine, les libéraux-radicaux se prononcent pour le renforcement de la capacité de défense de la Suisse et la garantie de la sécurité d'approvisionnement en denrées alimentaires et en énergie.

"Nous avons négligé notre politique de sécurité au cours des 20 dernières années, notamment en ce qui concerne l'armée et sa mission", a déclaré le conseiller aux Etats radical uranais Josef Dittli, qui a présenté le papier de position contenant plus de 30 revendications.

Thierry Burkart, le président du PLR, est allé dans le même sens. Il a plaidé en faveur de l'acquisition de nouveaux avions de combat et d'une coopération plus étroite avec l'OTAN. Seule la coopération peut garantir la protection de la Suisse, estime-t-il.

Toujours dans le registre de la sécurité, si l'initiative populaire contre l'achat des avions de combat américains F-35 est soumis aux urnes, elle ne pourra pas compter sur le soutien du PLR. Les délégués l'ont rejetée par 236 voix contre 1.

Vers une réforme du statut S

Après la sécurité, la migration: Karin Keller-Sutter, qui a fait le déplacement dans les Alpes uranaises, tout comme le président de la Confédération Ignazio Cassis, s'est exprimée en faveur d'une politique "dure mais juste" dans l'intérêt de la Suisse comme des personnes concernées.

"Le statut S doit rester une protection temporaire et limitée à certaines situations exceptionnelles. Il ne peut pas être étendu à tous les groupes de réfugiés", comme on le demande parfois", a nuancé la conseillère fédérale.

Dans la foulée, les délégués ont adopté à l'unanimité un papier où il est notamment question de réformer le statut de protection S. Accordé actuellement à plus de 56'000 réfugiés ukrainiens, il devrait s'orienter à l'avenir davantage vers un retour dans le pays d'origine.

Bilatérales III

Autre thème central pour la Suisse, le PLR comme le gouvernement veulent avancer sur le dossier européen. M. Ignazio Cassis a exprimé la volonté du Conseil fédéral d'aller de l'avant. Il a toutefois souligné que l'UE devait aussi bouger dans les négociations.

Après l'échec des négociations sur un accord-cadre entre la Suisse et les 27, le Conseil fédéral est prêt à redéfinir les relations dans ce nouveau contexte, a déclaré le Tessinois. Le fossé qui reste à combler en vue des négociations ne peut toutefois pas être comblé uniquement par la Suisse.

Le Conseil fédéral est prêt à parler clairement pour montrer à l'UE une voie possible. Il veut sortir de la situation actuelle. Mais le Conseil fédéral n'est pas roi, il a besoin du peuple pour conclure un accord.

La Suisse doit lancer un nouveau paquet de négociations bilatérales avec l'Union européenne, estiment les délégués du PLR qui ont adopté un papier de position par 247 voix contre 1. Ces "Bilatérales III" doivent comprendre notamment l'électricité, les services financiers et la santé.

En cas de différends sur la mise en oeuvre d'un accord, ce dernier devrait être réglé par un comité mixte dans un premier temps, puis, si nécessaire, par un tribunal arbitral paritaire. Ce mécanisme écarterait la clause guillotine menaçant les anciens accords.

La politique européenne du PLR écarte toute adhésion à l'UE ou à l'EEE. A l'inverse, le parti refuse le démantèlement des relations avec Bruxelles au profit d'un simple accord de libre-échange.

Mot d'ordre

Les délégués se sont encore prononcés par 251 voix contre 3 en faveur de la suppression partielle de l'impôt anticipé, un sujet soumis au peuple suisse le 25 septembre prochain. La réforme veut exonérer les personnes morales domiciliées en Suisse et les investisseurs étrangers de l'impôt anticipé sur les placements suisses portant intérêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le doyen des députés socialistes élu président du Parlement

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A Genève, le doyen des députés socialistes a été élu au perchoir du Grand Conseil lors du renouvellement du Bureau jeudi. Alberto Velasco, 76 ans, effectue sa sixième législature parlementaire (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le doyen des députés socialistes a été élu au perchoir du Grand Conseil lors du renouvellement du Bureau jeudi. Jusqu'ici vice-président, Alberto Velasco, 76 ans, effectue sa sixième législature parlementaire. Sur les sept membres du bureau, à nouveau trois sont des femmes.

Alberto Veslaco a siégé au Grand Conseil de 1997 à 2009 et il y est de retour depuis 2013. "C'est dire s'il en connaît les rouages comme sa poche", a déclaré sa collègue socialiste Caroline Marti. Emu de devenir premier citoyen du canton, M. Velasco a indiqué qu'il est arrivé en Suisse à l'âge de 13 ans et qu'après son apprentissage, il a pu suivre des cours du soir pour devenir ingénieur.

Dans le respect du tournus, le MCG Thierry Cerutti a accédé à la 1ère vice-présidence. Ce "député atypique", comme l'a qualifié son collègue Sandro Pistis, n'a toutefois pas été élu à la majorité absolue et il n'a récolté que 34 voix au second tour, plus de la moitié des députés ayant voté blanc.

Déjà membre du bureau, la Verte Dilara Bayrak a été élue à la seconde vice-présidence. Les autres membres du bureau sont Francine de Planta (PLR), Patricia Bidaux (Le Centre), Laurent Seydoux (Libertés et justice sociale) et Guy Mettan (UDC).

Dans son discours, la présidente sortante Céline Zuber-Roy a rappelé qu'elle s'était notamment engagée à réduire l'ordre du jour. "En un an, quatre départements ont été traités en entier", a relevé la libérale-radicale, qui s'est aussi félicitée de l'élimination de textes anciens, permettant aux députés "de se concentrer sur des sujets d'actualité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mobilisation d'une centaine d'étudiants pro-palestiniens à l'UNIL

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L'occupation pro-palestinienne se déroulait dans le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL). (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Une centaine d'étudiants pro-palestiniens occupaient jeudi en fin d'après-midi le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL). Ils exigent un boycott académique des institutions israéliennes et un cessez-le-feu immédiat et permanent.

Cette action "suit l'exemple des mobilisations sur les campus au Canada, aux Etats-Unis ou encore en France", expliquent les organisateurs dans un communiqué. Des drapeaux palestiniens ont été posés à même le sol, d'autres suspendus en hauteur. L'occupation se déroulait de manière pacifique, a pu constater Keystone-ATS.

"Notre action est spontanée et n'a ni chef ni dirigeant. Les personnes qui occupent le bâtiment universitaire refusent d'être complices du génocide colonial perpétré par le régime d'apartheid israélien. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre et aux membres d'autres universités et hautes écoles à se mobiliser également", écrivent les participants dans leur communiqué.

Le recteur de l'UNIL, Frédéric Herman, s'est rendu sur place pour discuter avec les manifestants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: le loup a tué 102 animaux de rente l'an dernier

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Les attaques attribuées au loup continuent d'augmenter dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Un total de 121 animaux de rente ont été attaqués par des prédateurs l'an dernier dans le canton de Vaud. Cent-deux de ces attaques ont été attribuées à des loups, contre 8 à des lynx et 11 à des renards.

Ces chiffres ressortent du Plan d'action loup 2024, publié mercredi par l'Etat de Vaud. Ils montrent que les attaques liées aux loups sont passées de 87 en 2022 à 102 en 2023. Les ovins (53 morts, 5 blessés) ont été les plus touchés, devant les jeunes bovins (26 morts), les caprins (8 morts, 1 blessé), les veaux (8 morts) et un alpaga.

Pour ces attaques, le canton de Vaud a versé environ 164'000 francs d'indemnités (dont 120'000 remboursés par la Confédération) en 2023, contre 96'000 francs un an plus tôt.

A noter que les attaques se poursuivent à un rythme soutenu depuis le début de l'année. Elles sont même quasiment quotidiennes depuis la mi-avril. Selon le décompte visible sur le site de l'Etat de Vaud, plus de 70 animaux de rente ont déjà été tués en 2024, dans la grande majorité par des loups.

Régulation et protection

Dans son Plan d'action loup 2024, le Conseil d'Etat rappelle qu'il souhaite agir sur deux axes: la régulation qui vise "la réduction des prédations d'animaux de rente", mais aussi "une protection des troupeaux efficiente qui place l'agriculteur et son berger au centre." Ce second axe passe aussi par des soutiens financiers supplémentaires et des renforts la nuit pour surveiller les troupeaux et soulager les éleveurs.

Le Conseil d'Etat a aussi modifié l'arrêté relatif aux aides individuelles allouées aux détenteurs d'animaux de rente dans les zones touchées par la présence de grands carnivores. Le montant forfaitaire pour rentrer le bétail la nuit, jusqu'ici uniquement accordé pour les bovins, s'étend désormais aux chèvres et moutons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vaud prévoit 75 millions de francs pour moderniser ses pénitenciers

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Le Conseil d'Etat sollicite auprès du Grand Conseil cinq crédits totalisant 74,3 millions de francs, destinés à amorcer la transformation de ses infrastructures pénitentiaires (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

Le Canton de Vaud va investir près de 75 millions de francs pour transformer et moderniser ses prisons. Décliné en cinq crédits et projets, ce montant vise aussi à renforcer la sécurité et pallier le problème de la surpopulation carcérale. Il fait partie d'une première vague d'investissements pour la stratégie pénitentiaire cantonale, a indiqué jeudi le gouvernement.

Chacun des crédits devra être approuvé par le Grand Conseil. Un crédit d'étude complémentaire de 12,6 millions est prévu pour le programme de la nouvelle prison des Grands-Marais à Orbe. Cette somme couvre également les diagnostics archéologiques nécessaires sur le site et ses alentours, précise le Conseil d'Etat.

Un crédit d'ouvrage de 41,4 millions et un crédit d'étude de 4,2 millions sont demandés pour le développement des infrastructures communes au futur Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV). Les établissements de Bois-Mermet et de Bochuz font, eux, l'objet de crédits d'investissement de 5,2 millions et 10,7 millions pour garantir leur fonctionnement jusqu'à la mise en service progressive des 410 places, dès 2030, de la prison des Grands-Marais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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