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International

L'ONU demande une investigation indépendante après Melilla

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L'ONU appelle les gouvernements à garantir que les forces de sécurité ne recourent pas excessivement à la force contre les migrants qui tentent de rejoindre les enclaves espagnoles (archives). (© KEYSTONE/EPA/Maria Traspaderne)

L'ONU demande des investigations indépendantes après le décès de plus de 20 migrants qui tentaient de rejoindre l'enclave espagnole de Melilla. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme s'est dit mardi à Genève "très perturbé".

"Les circonstances ne sont pas claires, raison pour laquelle il y a besoin de mener une investigation et d'établir les responsabilités", a affirmé à la presse une porte-parole. Le Haut-Commissariat s'est penché notamment sur les vidéos qui montrent des migrants être battus et visés par des projectiles par les gardes-frontière marocains.

Il appelle les gouvernements à garantir que le recours à la force ne soit pas excessif. Plusieurs agences onusiennes avaient déjà déploré cet incident de vendredi dernier. Egalement mardi, le comité de l'ONU sur les travailleurs migrants avait aussi appelé à des investigations "immédiates" marocaines et espagnoles. Ces experts indépendants, qui ne s'expriment pas au nom de l'organisation, se disent "consternés".

Selon eux, il faut aussi établir si les victimes sont décédées en tombant des grillages ou en raison des actions des gardes-frontière. Le comité demande également des dispositifs pour des migrations sûres et d'honorer le droit d'asile. Outre les victimes, près de 150 policiers ont été blessés, selon les autorités marocaines, lors d'une tentative d'entrée de quelque 2000 personnes à Melilla.

"Nous sommes très inquiets", ajoutent les experts indépendants, dénonçant des violations du droit international. Ils rappellent que les migrants ne doivent pas être l'objet d'attitudes inhumaines. Ils estiment aussi que l'incident aurait pu être évité si les fonctionnaires étaient mieux informés sur les droits humains, notamment dans le recours à la force. Les autorités doivent identifier les victimes et aider leurs proches, alors que les blessés doivent être assistés, selon eux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pas d'indigènes dans le nouveau gouvernement bolivien

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Il n'y a pas de représentant issu de la communauté indigène dans le gouvernement présenté par le nouveau président bolivien Rodrigo Paz Pereira (photo). (© KEYSTONE/EPA/Juan Carlos Torrejon)

Le président bolivien de centre droit Rodrigo Paz a présenté dimanche son gouvernement, dans lequel ne sont pas représentés les secteurs indigènes et populaires qui ont joué un rôle prépondérant au cours des 20 dernières années de domination socialiste.

Durant les mandats d'Evo Morales (2006-2019) et de Luis Arce (2020-2025), des dirigeants paysans avaient été nommés à des postes de ministres.

Selon le dernier recensement de 2024, 38,7% des 11,3 millions d'habitants de la Bolivie sont indigènes, principalement des Quechuas et des Aymaras.

M. Paz a placé à la tête de ministères clés des collaborateurs liés au secteur privé et des technocrates: Fernando Aramayo (ministère des Affaires étrangères), Gabriel Espinoza (économie) et Mauricio Medinacelli (hydrocarbures et énergie).

M. Paz a justifié l'absence des représentants de mouvements populaires dans son équipe ministérielle. "Pendant 20 ans, certains secteurs ont été représentés (...) Aujourd'hui, après 20 ans de cette méthode de travail, la Bolivie va-t-elle mieux?", a demandé le dirigeant.

"C'est le moment de laisser la place à la méritocratie, à l'efficacité, à la transformation de l'État pour servir le peuple", a-t-il ajouté.

La prise de fonction a également marqué une rupture avec les gouvernements de MM. Morales et Arce. La prestation de serment s'est déroulée devant une Bible et un crucifix, qui avaient été remplacés par des symboles indigènes pendant les mandats du MAS.

Le nouveau président a également choisi de retirer le drapeau multicolore "wiphala", emblème des peuples indigènes et les Aymaras en particulier, de la façade du palais du gouvernement, suscitant les critiques de M. Morales.

"Le retirer du palais est une offense au mouvement indigène paysan et une tentative d'effacer la mémoire collective. Nous sommes passés d'un État d'inclusion à un État d'exclusion", a déclaré l'ancien président sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Masters ATP: Zverev domine Shelton en deux sets

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Alexander Zverev ou la rage de vaincre (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

L'Allemand Alexander Zverev (ATP 3) n'a pas tremblé pour gagner son premier match au Masters ATP de Turin. Il s'est imposé en deux sets, 6-3 7-6 (8/6) contre l'Américain Ben Shelton.

Dans le groupe Björn Borg, Zverev a surclassé Shelton. En début de rencontre, les deux joueurs étaient à égalité 3-3 quand l'Allemand a accéléré pour enlever le premier set 6-3. Le début de deuxième manche a été extrêmement accroché jusqu'à 2-2 avant que les deux joueurs ne remportent ensuite aisément leurs services respectifs.

Dans le jeu décisif, Shelton a semblé prendre les choses en mains, menant 4-0 et obtenant ensuite trois balles de set (6-3). Mais l'Américain a commis plusieurs fautes directes qui ont permis à Zverev de revenir. Un peu timide quand il a eu l'occasion d'empocher la deuxième manche, Shelton a finalement craqué, battu en 1 heure 33 minutes.

"Avec son service c'est lui qui a le sort du point entre ses mains, mais j'ai su être patient, j'ai fait ce qu'il fallait pour avoir le contrôle et je suis très heureux de m'en sortir", a déclaré Zverev après son come-back dans le tie-break.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La boutique Shein à Paris a attiré "plus de 50'000 personnes"

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Le patron du BHV s'est félicité de la fréquentation de la boutique Shein. (archives) (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La boutique Shein du grand magasin BHV à Paris, dont l'inauguration mercredi s'est faite en plein scandale autour de la plateforme asiatique, a accueilli "plus de 50'000 visiteurs", a annoncé dimanche Frédéric Merlin, patron de la société possédant le BHV.

L'ouverture du premier magasin pérenne de la plateforme au monde a suscité l'émoi en France après la vente en ligne sur la plateforme de Shein de poupées sexuelles ressemblant à des fillettes, ainsi que d'armes de catégorie A.

Après avoir supprimé de son site tous les produits illicites, Shein échappe pour l'heure à une suspension en France, mais reste "sous surveillance rapprochée" du gouvernement et toujours sous le coup de procédures judiciaires.

Concernant la plateforme de vente en ligne, un nouveau point de situation est prévu la semaine prochaine à la demande du Premier ministre français Sébastien Lecornu, alors que le ministère de l'Intérieur a saisi vendredi le tribunal judiciaire de Paris pour "faire cesser les graves dommages à l'ordre public causés par les défaillances répétées de Shein".

Le patron du BHV s'est quant à lui félicité de la fréquentation de la boutique Shein, plateforme fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, et régulièrement accusée de pollution environnementale et de conditions de travail indignes.

"En quelques jours, plus de 50'000 visiteurs sont venus découvrir la première capsule Shein au BHV", a déclaré dimanche Frédéric Merlin sur Instagram.

45 euros

Il a fait état d'"un panier moyen de 45 euros" pour les clients, et affirmé que "près de 15% d'entre eux ont poursuivi leurs achats dans les autres rayons" du grand magasin situé dans le centre de Paris, en face de l'hôtel de ville.

Le dirigeant a également dit vouloir "élargir la capsule avec une offre homme plus complète, un espace enfant, une gamme de robes plus large et des basiques plus accessibles pour répondre à tous les styles de vie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Démissions à la tête de la BBC, après un montage contesté

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Le directeur général de la BBC va démissionner, après un montage contesté d'un discours de Donald Trump. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Coup de tonnerre à la BBC: le directeur général Tim Davie et la patronne de l'information du groupe audiovisuel public britannique ont annoncé dimanche soir leur démission, après le montage contesté d'un discours de Donald Trump.

Après cette annonce, M. Trump a dénoncé les "journalistes corrompus" de la BBC, sur son réseau Truth Social.

"Ce sont des personnes très malhonnêtes qui ont tenté d'influencer le résultat d'une élection présidentielle. Pour couronner le tout, elles viennent d'un pays étranger, considéré par beaucoup comme notre allié numéro un. C'est terrible pour la démocratie!", a poursuivi le président américain.

Plus tôt, le président du groupe public Samir Shah a estimé qu'il s'agissait d'un "triste jour pour la BBC", dans un communiqué.

"Tim a été un excellent directeur général ces cinq dernières années", mais il était confronté à "une pression persistante (...) qui l'a mené à prendre cette décision" de démissionner, a-t-il déclaré, rendant aussi hommage à "l'intégrité" démontrée par Deborah Turness "dans des circonstances difficiles".

Le grand média britannique a été accusé ces derniers jours d'avoir présenté de manière trompeuse des propos de Donald Trump dans un documentaire de son magazine d'information phare, "Panorama", diffusé en octobre 2024.

Samir Shah est appelé à s'expliquer devant une commission parlementaire lundi sur cette affaire, que la ministre britannique de la Culture, Lisa Nandy, a qualifiée dimanche d'"extrêmement grave". Elle survient peu après une sanction infligée à la BBC par le régulateur des médias à propos d'un documentaire sur Gaza jugé trompeur.

"Erreurs commises"

"Le débat actuel autour de l'information de la BBC a contribué à ma décision", a reconnu Tim Davie dans un message annonçant sa décision de démissionner à ses collaborateurs. "Si la BBC travaille globalement bien, il y a eu des erreurs commises et, au bout du compte, le directeur général doit en assumer la responsabilité".

La directrice de BBC News, Deborah Turness, également démissionnaire, a expliqué dans sa lettre au personnel que la "controverse actuelle autour du reportage Panorama sur le président Trump est arrivée à un stade où elle porte préjudice à la BBC". Mais elle a jugé que "les accusations récentes selon lesquelles BBC News serait institutionnellement partiale sont fausses".

L'affaire, révélée mardi par le journal conservateur The Daily Telegraph, concerne un documentaire diffusé une semaine avant la présidentielle américaine du 5 novembre 2024.

La BBC est accusée d'avoir monté des passages différents d'un discours de Donald Trump datant du 6 janvier 2021 - jour où des centaines de ses partisans avaient donné l'assaut au Capitole à Washington - de façon à ce qu'il semble dire à ces derniers qu'il va marcher avec eux vers le Capitole pour se "battre comme des diables".

Or dans la phrase originale, M. Trump disait: "Nous allons marcher vers le Capitole et nous allons encourager nos courageux sénateurs et représentants et représentantes au Congrès". L'expression "se battre comme des diables", correspondait en fait à un autre passage.

Donald Trump refusait alors de reconnaître sa défaite dans les urnes face au démocrate Joe Biden.

"Préoccupation" ministérielle

Dimanche matin, la ministre Lisa Nandy avait exprimé sa "préoccupation" à propos des décisions éditoriales de la BBC qui ne "répondent pas toujours aux normes les plus élevées".

"Il ne s'agit pas seulement de l'émission Panorama, même si c'est extrêmement grave, mais d'une série d'allégations très graves, dont la plus grave est qu'il existe un parti pris systémique dans la manière dont des sujets difficiles sont traités par la BBC", avait-elle déclaré sur BBC News.

La BBC avait été épinglée le 17 octobre par l'Ofcom, le régulateur des médias, pour avoir "enfreint les règles de diffusion" à propos d'un reportage à Gaza dans lequel le narrateur principal, un enfant, était le fils d'un haut responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas.

L'Ofcom avait jugé que le fait de ne pas avoir précisé ce lien de parenté avait "constitué une source de tromperie substantielle".

L'été dernier, la BBC s'était déjà retrouvée dans la tourmente après la retransmission en direct d'un concert au festival de Glastonbury du duo de rappeurs Bob Vylan, dont l'un des membres avait scandé "Mort, mort aux IDF!", les forces armées israéliennes. Le groupe public avait exprimé ensuite ses regrets de ne pas avoir arrêté la diffusion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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