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Le suspect placé en détention en psychiatrie

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La première ministre danoise Mette Frederiksen et le ministre de la justice Mattias Tesfaye déposent des fleurs à l'entrée du Field's shopping center à Copenhague. (© KEYSTONE/AP/Sergei Grits)

Dans un Danemark meurtri, l'auteur présumé de la tuerie dans un centre commercial de Copenhague a été placé en détention en psychiatrie lundi. La santé mentale du tireur de 22 ans est désormais au coeur de l'enquête.

Vêtu d'un T-shirt bleu, le suspect arrêté peu après la fusillade a été présenté à un juge du tribunal de la capitale danoise, qui lui a signifié les poursuites pour trois meurtres, dont celui de deux adolescents, et sept tentatives de meurtre.

Après deux heures d'audience, son placement en détention provisoire a été ordonné pour 24 jours renouvelables, mais dans une "unité psychiatrique fermée". A la demande du procureur et avec l'accord de la défense, la décision est accompagnée d'un examen de son état mental.

La police avait annoncé lundi matin, que le suspect, décrit comme un Danois "de souche", était "connu pour des antécédents psychiatriques". Selon la radiotélévision nationale DR, citant plusieurs sources anonymes, le tireur présumé a essayé de joindre une ligne d'aide psychologique peu avant les faits, ce que les autorités n'ont pas voulu confirmer.

L'attaque, commise principalement avec un fusil, a fait trois morts et 30 blessés dont quatre graves dans un grand centre commercial, Fields, situé entre le centre de Copenhague et l'aéroport de la capitale. Le drame a brisé un week-end de fête dans le pays scandinave, entre la liesse du passage du Tour de France et le retour du festival de musique géant de Roskilde après deux ans d'annulations dues au Covid.

"Discussions très justifiées"

"Je crois que nous avons rarement vécu un contraste aussi violent qu'hier", a reconnu la Première ministre danoise Mette Frederiksen, venue rendre hommage aux victimes sur les lieux lundi à midi.

"Naturellement des discussions très justifiées vont émerger (...) en lien avec les armes utilisées, en lien avec la psychiatrie (...) Mais aujourd'hui, je trouve que nous devons rendre hommage aux victimes, montrer notre sympathie, notre aide et notre soutien, et soutenir tous ceux qui ont été touchés", a-t-elle dit devant les caméras.

Une cérémonie en mémoire des victimes sera organisée mardi soir à 20h00 locales à proximité du centre commercial, a annoncé sur Twitter la maire de Copenhague, Sophie H. Andersen.

L'identité des trois personnes tuées - un homme de 47 ans, un adolescent et une adolescente de 17 ans - ainsi que des blessés d'âges et de sexe différents suggère "qu'il s'agit de victimes choisies au hasard", a expliqué l'inspecteur en chef de la police de Copenhague Søren Thomassen. "Rien n'indique dans ce que nous avons trouvé qu'il s'agisse d'un acte terroriste", a estimé le directeur de l'enquête, selon lequel le tireur a agi seul.

Vidéos sur les réseaux sociaux

La police a confirmé lundi matin l'authenticité de plusieurs vidéos du suspect circulant depuis dimanche soir sur les réseaux sociaux. Le jeune homme âgé de 22 ans - dont l'identité est connue mais pas rendue publique - y apparaît posant avec des armes, mimant des gestes de suicide avec un fusil et un pistolet.

Dans cette série de vidéos titrée "I don't care" (je m'en fiche, ndr), il évoque également un traitement avec un médicament puissant prescrit en psychiatrie "qui ne marche pas". Les comptes YouTube et Instagram du suspect ont été désactivés dans la nuit, mais les vidéos, mises en ligne vendredi selon des médias danois, circulent encore sur d'autres comptes.

La police juge qu'il est trop tôt pour se prononcer sur le mobile de l'attaque, mais que celle-ci semble avoir été préparée à l'avance.

Quatre blessés graves

L'arrestation avait eu lieu sans difficulté vers 17h50 locales aux abords du centre commercial environ un quart d'heure après les premiers signalements de coups de feu, selon la police.

Quatre blessés par balle se trouvent encore "dans un état grave". Il s'agit de deux Danoises de 19 ans et 40 ans et deux Suédois, un homme de 50 ans et une adolescente de 16 ans.

Trois autres personnes ont également été légèrement blessées par balle, a précisé la police lundi. Vingt personnes ont aussi été légèrement blessées lors du mouvement de panique provoqué par la fusillade dans le centre commercial.

Ce dernier était très fréquenté en raison d'un concert, avec 13.500 spectateurs, de la star britannique Harry Styles prévu dans une grande salle voisine, la Royal Arena. Le spectacle avait été annulé à la dernière minute. "J'ai le coeur brisé avec les habitants de Copenhague. J'adore cette ville. Les gens y sont si chaleureux et pleins d'amour", a réagi le chanteur sur Twitter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Les Suissesses veulent quitter Le Pirée la tête haute

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L'équipe de Suisse fera face à un sacré défi samedi (© KEYSTONE)

L'équipe de Suisse est d'ores et déjà éliminée de la course aux quarts de finale de l'EuroBasket féminin.

Les joueuses du coach François Gomez feront tout pour quitter Le Pirée la tête haute samedi, même si leur ultime défi s'annonce quasi insurmontable.

Nancy Fora et ses coéquipières en découdront dès 16h30 avec la France, vice-championne olympique l'été dernier à Paris et présente sur le podium lors des huit derniers championnats d'Europe. Tout juste peuvent-elles espérer que les Bleues, déjà assurées de terminer en tête du groupe A, lèvent le pied après leurs succès face à la Turquie puis à la Grèce.

La Suisse n'a pas démérité jusque-là pour sa première participation à un Euro féminin depuis 1956. Mais elle n'a jamais pu croire en l'exploit dans ses deux premiers matches, tant mercredi face à la Grèce (87-65) que jeudi face à la Turquie (91-67).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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USA: Mahmoud Khalil libéré d'un centre de détention fédéral

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L'activiste palestinien Mahmoud Khalil s'est exprimé après sa libération d'un centre de détention fédéral. (© KEYSTONE/AP/Matthew Hinton)

Figure clé des manifestations propalestiniennes sur le campus de l'université Columbia, Mahmoud Khalil a été libéré vendredi soir après plus de trois mois de détention sur ordre d'un juge américain qui s'est dressé contre l'administration Trump.

"Trump et son administration ont choisi la mauvaise personne", a déclaré M.Khalil, revêtant un keffieh palestinien, à sa sortie du centre de détention pour immigrants de Jena, en Louisiane (sud) qu'il a qualifié de "musée témoignant des politiques racistes des Etats-Unis". "Personne ne devrait être écroué pour dénoncer un génocide", a-t-il ajouté.

Depuis son arrestation à New York le 8 mars, pour son rôle de porte-parole de la contestation contre la guerre à Gaza sur le campus new-yorkais, Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler ce mouvement étudiant.

Après son interpellation par la police fédérale de l'immigration (ICE), Mahmoud Khalil, né en Syrie de parents palestiniens, titulaire d'une carte verte de résident permanent, avait été transféré à près de 2000 kilomètres dans ce centre en Louisiane.

La semaine dernière, le juge Michael Farbiarz du tribunal fédéral du New Jersey, près de New York, avait décrété que le gouvernement ne pouvait détenir M.Khalil en se basant sur les affirmations du secrétaire d'Etat Marco Rubio. Selon ce dernier, sa présence sur le sol américain posait "potentiellement des conséquences sérieuses pour la politique étrangère" américaine.

"Réduire au silence"

Mais le ministère de la Justice avait rétorqué qu'il ne serait "pas illégal" de détenir M.Khalil sur la base d'un autre motif d'accusation, ce qui avait poussé le juge à surseoir à sa libération.

Dans un nouveau rebondissement de cette saga juridico-politico-universitaire, le juge Farbiarz a ordonné vendredi la libération, le jour même, de M.Khalil. Une décision fustigée par l'administration Trump qui a accusé "le pouvoir judiciaire de miner la sécurité nationale".

En vertu de ces conditions de libération, M.Khalil ne sera pas autorisé à quitter le territoire américain, hormis dans le cas d'une démarche "d'auto-expulsion", et devra limiter ses déplacements à quelques Etats, dont celui de New York, où il réside, et celui du Michigan, d'où est originaire son épouse, qui a donné naissance à leur fils, Deen, alors qu'il était en détention.

"Après plus de trois mois, nous pouvons enfin pousser un soupir de soulagement et savoir que Mahmoud est sur le chemin du retour, auprès de moi et de Deen, qui n'aurait jamais dû être séparé de son père", a réagi son épouse Noor Abdalla, accusant le gouvernement Trump de "tenter de réduire au silence" ceux qui "dénoncent le génocide israélien à l'encontre des Palestiniens".

Cas emblématique

"Il s'agit d'une victoire, mais il n'aurait jamais dû être arrêté en premier lieu", a déclaré à l'AFP Elora Mukherjee, professeure de droit à l'université Columbia pour qui la mesure "obscure" évoquée pour écrouer Mahmoud Khalil n'avait "jamais" été utilisée auparavant, selon ses recherches, sur le titulaire d'un permis de résidence.

Emblématique, le cas de Mahmoud Khalil s'inscrit dans le cadre d'une charge du gouvernement Trump contre des universités qu'il accuse de ne pas avoir suffisamment protégé des étudiants juifs pendant les manifestations étudiantes contre la guerre dévastatrice d'Israël dans la bande de Gaza.

Et plus généralement contre une idéologie dite "woke", terme utilisé de manière péjorative par les conservateurs pour dénoncer ce qu'ils perçoivent comme un excès de militantisme en faveur des minorités.

L'ami de Mahmoud Khalil, Mohsen Mahdawi, cofondateur d'un groupe d'étudiants palestiniens à Columbia, avait été arrêté le 14 avril par des agents de l'ICE avant d'être libéré sous conditions deux semaines plus tard par une décision de justice.

Et début mai, un juge avait ordonné la libération de Rumeysa Ozturk, une doctorante turque de l'université Tufts dans le Massachusetts, arrêtée par des agents de l'ICE pour un article qu'elle avait cosigné dans son journal universitaire critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de protestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.

Lors de la cérémonie de la remise des diplômes, fin mai, à Columbia, la présidente de l'université avait été copieusement huée par des étudiants qui lui reprochaient de ne pas avoir défendu Mahmoud Khalil, arrêté dans une résidence de l'université et de céder aux pressions de Trump.

En sens contraire, le président de l'université Harvard avait reçu une ovation monstre de ses étudiants pour avoir défendu les libertés d'expression et académique face à cette offensive de Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Guerre Iran-Israël: les derniers développements

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L'USS Gerald Ford va reprendre la route maritime des eaux européennes. (© KEYSTONE/EPA ANA-MPA/GEORGE VITSARAS)

Voici les derniers développements samedi, au neuvième jour de la guerre entre l'Iran et Israël, marqué par une affirmation israélienne selon laquelle le programme militaire nucléaire iranien aurait été retardé d'au moins deux ans.

"Deux ou trois ans" de retard pour une éventuelle bombe iranienne

Israël estime avoir "déjà retardé d'au moins deux ou trois ans la possibilité" pour l'Iran de disposer de la bombe atomique, a déclaré le ministre des affaires étrangères israélien Gideon Saar dans un entretien au journal allemand Bild publié samedi, jugeant le résultat de l'offensive israélienne "très significatif".

"Campagne prolongée"

Israël doit se préparer à une "campagne prolongée" contre l'Iran, a déclaré le chef d'état-major de l'armée israélienne Eyal Zamir dans un message vidéo adressé aux "citoyens d'Israël", appelant la population à se préparer à "des jours difficiles".

Négocier "sans attendre"

L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont exhorté l'Iran à négocier "sans attendre l'arrêt des frappes" israéliennes, après une rencontre à Genève avec le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

Ils ont appelé Téhéran "poursuivre les discussions avec les Etats-Unis" sur son programme nucléaire.

"Deux semaines"

Le président américain Donald Trump, qui s'était donné jeudi "deux semaines" pour décider d'une éventuelle participation militaire des Etats-Unis aux frappes contre l'Iran, a affirmé vendredi que cette date butoir était un "maximum" et qu'il pourrait prendre sa décision avant. "L'Iran ne veut pas parler à l'Europe. Ils veulent nous parler à nous. L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet", a-t-il déclaré.

Pas de diplomatie avant l'arrêt de "l'agression"

M.Araghchi a affirmé, lui, que son pays était prêt à "envisager" un retour à la diplomatie avec les Etats-Unis "une fois l'agression" israélienne "stoppée".

"Nous sommes favorables à la poursuite des discussions avec l'E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni Ndlr) et l'Union européenne", a-t-il néanmoins dit.

Iran: 657 morts selon une ONG

Au moins 657 civils et militaires ont été tués et plus de 2000 blessés en Iran par les frappes israéliennes depuis le 13 juin, selon l'organisation Human Rights Activists News Agency (HRANA) basée aux Etats-Unis.

Explosions à Téhéran

Plusieurs explosions ont été entendues vendredi soir à Téhéran. Les défenses anti-aériennes ont été activées selon un média iranien.

L'armée israélienne a annoncé samedi avoir lancé avant l'aube une nouvelle vague de frappes aériennes "contre les infrastructures de stockage et de lancement de missiles dans le centre de l'Iran".

Inspections "incontestables"

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a assuré que son organisation pouvait "garantir", par un système d'inspections "incontestables", que l'Iran ne pourrait pas développer l'arme nucléaire.

"Une solution diplomatique est possible si la volonté politique est là. Des éléments d'un accord ont été discutés", a-t-il dit.

19 blessés à Haïfa

L'hôpital Rambam de Haïfa a annoncé avoir pris en charge 19 blessés, dont un dans un état grave, après des tirs de missiles iraniens sur cette ville du nord d'Israël.

Un 3e porte-avions américain vers le Moyen-Orient

L'USS Gerald Ford, le dernier-né des porte-avions américains, va prendre la semaine prochaine la route de l'Europe, a annoncé un responsable de la Marine, qui place ainsi un troisième porte-avions à proximité du Moyen-Orient.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Mondial des clubs: Flamengo terrasse Chelsea

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Les Brésiliens de Flamengo ont renversé les Blues à Philadelphie. (© KEYSTONE/AP/Derik Hamilton)

Flamengo a effectué un grand pas vers la qualification pour les 8es de finale du Mondial des clubs. Les Brésiliens ont battu les Blues de Chelsea 3-1, vendredi à Philadelphie.

La formation de Rio, déjà victorieuse de l'Espérance de Tunis 2-0, compte désormais six points avant d'affronter le Los Angeles FC, mercredi, alors que les Blues devront aller chercher leur billet contre l'équipe tunisienne.

Chelsea a ouvert la marque par Pedro Neto (14e), auteur de son deuxième but du tournoi, mais Flamengo a réussi à égaliser grâce à Bruno Henrique (62e) avant de passer devant au tableau d'affichage par l'intermédiaire de Danilo (65e) et de Wallace Yan (83e). Chelsea a terminé la partie à dix après l'exclusion de Nicolas Jackson (68e).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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