International
Fin de partie pour Boris Johnson à la tête des conservateurs
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Usé par les scandales, affaibli par une série de démissions sans précédent, le premier ministre britannique Boris Johnson s'est finalement résolu jeudi à quitter le pouvoir. Il a annoncé sa démission en tant que chef du parti conservateur.
C'est clairement la volonté du Parti conservateur qu'il y ait un nouveau leader et donc un nouveau premier ministre", a-t-il déclaré lors d'une allocution de six minutes devant Downing Street, se disant "triste" de quitter "le meilleur travail au monde".
Mais s'il a démissionné, M. Johnson a affirmé qu'il resterait premier ministre jusqu'à ce que son successeur soit désigné, le calendrier pour l'élection d'un nouveau leader conservateur devant être précisé la semaine prochaine.
Après trois années au pouvoir, marquées par le Brexit, la pandémie, l'invasion russe en Ukraine et une inflation record, Boris Johnson a été poussé vers la sortie par son propre camp conservateur lassé des scandales, après une soixantaine de démissions en cascade depuis mardi.
Reconnaissant son échec, M. Jonhson a néanmoins jugé "dingue" que son gouvernement ait voulu se débarrasser de lui.
Réactions
Mais des voix se font déjà entendre pour qu'il quitte Downing Street sans attendre la désignation d'un nouveau dirigeant. Une majorité des Britanniques (56%) partagent cette opinion selon un sondage YouGov.
"Pour le bien-être du pays, M. Johnson ne doit pas rester à Downing Street (...) plus longtemps que nécessaire", a écrit John Major, premier ministre conservateur de 1990 à 1997.
"Nous n'avons pas besoin d'un changement à la tête des Tories. Nous avons besoin d'un vrai changement de gouvernement", avait peu avant fait valoir le chef de l'opposition Keir Starmer.
Personne ne peut "regarder Boris Johnson et conclure qu'il est capable de se comporter en premier ministre intérimaire", a affirmé la leader des indépendantistes écossais Nicola Sturgeon. Il "va inévitablement causer encore plus de chaos".
Le départ de M. Johnson est "une opportunité pour revenir à l'esprit véritable du partenariat et du respect mutuel dont nous avons besoin", a de son côté estimé le premier ministre irlandais Micheal Martin au moment où les relations entre Dublin et Londres sont tendues au sujet de l'Irlande du Nord.
De son côté, la présidence ukrainienne a remercié Boris Johnson pour son soutien "dans les moments les plus difficiles". Le chef de l'Etat Volodymyr Zelensky l'a appelé au téléphone pour lui dire sa "tristesse".
"Il était temps !"
D'une popularité jadis inoxydable, Boris Johnson avait sombré dans les enquêtes d'opinion et 77% des Britanniques ont estimé jeudi qu'il avait eu raison de démissionner (sondage YouGov).
Le mois dernier, il avait échappé à un vote de défiance, 40% des députés conservateurs refusant cependant de lui accorder leur confiance.
"Il était temps ! Sérieusement, avait-on déjà vu quelqu'un de si arrogant, ignorant, délirant", a estimé Helen Dewdney, 53 ans, employée interrogée par l'AFP à Londres.
"Voilà ce qui se passe quand vous avez un premier ministre qui n'a aucun scrupule", a réagi Cletus Morraies, 51 ans. "Mensonges après mensonges (...) pour moi, il a trahi le pays".
Les démissions et les appels au départ s'étaient poursuivis jusqu'à son annonce jeudi, alors que Downing Street annonçait une série de nominations pour remplacer les ministres et secrétaires d'Etat démissionnaires.
Mercredi soir encore, plusieurs ministres s'étaient rendus à Downing Street pour essayer, en vain, de convaincre Boris Johnson qu'ayant perdu la confiance du Parti conservateur, il devait démissionner.
"Bye Boris"
Mais le premier ministre de 58 ans s'était accroché, en affirmant qu'il avait un "mandat colossal" à accomplir. Il était même allé jusqu'à limoger par téléphone mercredi soir le ministre qui avait été le premier à lui conseiller de démissionner, Michael Gove.
Le mécontentement couvait depuis des mois, nourri notamment par le scandale des fêtes illégales à Downing Street pendant le confinement anti-Covid, alors que les Britanniques devaient respecter des règles très strictes.
Boris Johnson, connu pour ne pas être à un mensonge près, avait varié dans ses explications, provoquant frustration puis colère des élus conservateurs, dans un pays confronté à une inflation record de 9% et à des mouvements sociaux.
La démission mardi soir du ministre des Finances Rishi Sunak, et du ministre de la Santé Sajid Javid, avait sonné l'hallali pour le premier ministre, après un énième scandale sexuel impliquant le "whip" adjoint chargé de la discipline des députés conservateurs, que M. Johnson avait nommé en février, "oubliant" des accusations passées de même type.
Un sondage YouGov auprès des membres du parti conservateur donne le ministre de la Défense Ben Wallace favori pour lui succéder.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le chanteur Barry Manilow atteint d'un cancer du poumon
Le chanteur et compositeur américain Barry Manilow, 82 ans, interprète notamment de succès comme "Copacabana" ou "Mandy", a annoncé lundi sur ses réseaux sociaux souffrir d'un cancer du poumon. Il prévoit une opération prochaine.
Dans un post sur Instagram, le chanteur a indiqué qu'une IRM prescrite après une longue bronchite "a découvert une tumeur cancéreuse dans (son) poumon gauche qui nécessite d'être retirée". "C'est un coup de chance (et un excellent médecin) qui ont permis qu'elle soit détectée aussi tôt", a-t-il dit.
Le chanteur a précisé qu'il allait subir une intervention chirurgicale et qu'en conséquence il annulait ses concerts prévus jusqu'en janvier. "Les médecins ne pensent pas que (la tumeur) se soit propagée et je passe des tests pour confirmer leur diagnostic", a ajouté le chanteur. "Pas de chimio, pas de radiothéraphie, juste du bouillon de poule et des rediffusions de la série 'I love Lucy'", a-t-il plaisanté.
La carrière de Barry Manilow s'étend sur six décennies. Il a connu de grand succès dans les années 1970 avec des titres comme "Mandy" ou "Copacabana". Il a fait part de son souhait de revenir sur scène à la mi-février 2026.
"Je compte les jours avant de retourner dans mon deuxième chez-moi au Westgate Las Vegas pour nos concerts du week-end de la Saint-Valentin les 12-13-14 février", a-t-il déclaré dans son communiqué. "Quelque chose me dit que ce week-end de février va être une sacrée fête!", a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: coupures de courant d'ampleur suite à des frappes russes
Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi des coupures de courant dans plusieurs régions du pays à la suite de frappes russes sur ses infrastructures. L'armée russe bombarde l'Ukraine quasiment toutes les nuits avec des missiles et des drones.
"La Russie attaque une fois de plus nos infrastructures énergétiques. En conséquence, des coupures de courant d'urgence ont été déclenchées dans plusieurs régions d'Ukraine", a indiqué le ministère de l'énergie sur le réseau social Telegram.
L'opérateur électrique Ukrenergo a fait état d'une "attaque massive de missiles et de drones" et dit que les travaux de réparation démarreraient dès que la situation sécuritaire le permettrait. Il n'a pas été fait état de victime à ce stade.
La Russie frappe l'Ukraine quasiment toutes les nuits, visant en particulier les infrastructures énergétiques, notamment en hiver, et causant régulièrement des victimes civiles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Automobile: 5e mois consécutif de hausse des ventes dans l'UE
Les immatriculations de voitures neuves dans l'UE ont progressé en novembre, pour le cinquième mois consécutif, soutenues par les voitures hybrides et la hausse continue de la part des véhicules électriques.
Sur le mois de novembre, 887'500 véhicules neufs ont été vendus dans les 27 pays de l'Union européenne, soit une hausse de 2,1% par rapport à novembre 2024 (après +5,8% en octobre), selon les chiffres publiés mardi par l'Association des constructeurs ACEA
Sur les onze premiers mois, le nombre de véhicules neufs vendus atteint 9,86 millions, soit +1,4% par rapport à la même période de 2024.
Les voitures hybrides (dotées d'un moteur thermique et d'un moteur électrique) restent les plus populaires chez les acheteurs européens, avec une dynamique particulière pour les hybrides rechargeables (qui ont donc à la fois un réservoir essence et une prise pour recharger la batterie), note l'ACEA.
Les hybrides ont représenté 34,6% du marché des voitures neuves vendues de janvier à novembre 2025. Il s'est vendu près de 3,41 millions de véhicules hybrides neufs (+14,5% par rapport aux onze premiers mois 2024), avec des ventes en hausse de 26% en Espagne, 24,2% en France, 8,7% en Allemagne et 7,9% en Italie.
Pour les hybrides rechargeables, leurs immatriculations ont totalisé près de 913'000 unités. Elles représentent désormais 9,3% des ventes de voitures neuves, contre 7,1% l'an dernier, toujours sur onze mois. Les ventes ont augmenté de 113% en Espagne, de 80,6% en Italie et de 62,7% en Allemagne.
La part des voitures électriques continue de croître, à 16,9% des ventes pour la période janvier-novembre 2025, contre 13,4% il y a un an, "un niveau qui doit encore augmenter pour atteindre les objectifs de la transition", selon l'Association, qui défend les intérêts des constructeurs automobiles.
L'ACEA a été en pointe pour réclamer l'assouplissement de la règlementation européenne sur le passage aux véhicules tout électrique. Le 16 décembre, l'Union européenne a finalement renoncé à imposer aux constructeurs de véhicules de passer au tout-électrique à partir de 2035, qui était pourtant une mesure environnementale phare.
Tesla en chute libre
Les immatriculations de voitures tout électrique neuves ont atteint 1,66 million d'unités sur onze mois, soit 27,6% de plus que sur la même période l'an dernier.
La part des ventes de voitures neuves à moteur à essence ou diesel continue de diminuer: à 27% fin novembre, contre 33,7% un an avant pour les essence, avec 2,67 millions d'unités vendues sur les dix mois, et à 9% pour les diesel, avec 890'000 unités neuves.
Volkswagen Group, premier constructeur européen, a vendu 252'239 voitures en novembre 2025 (+3,5% sur un an) et 2,731 millions sur les onze premiers mois (+5%), soit 27,7% de part du marché au total (contre 26,8% un an auparavant).
Le numéro deux, Stellantis, a vu ses ventes augmenter de 0,3% à 124'716 en novembre, tirées par les marques Citroën et Fiat, mais ses ventes reculent de 5,5% sur l'ensemble des onze mois (à 1,54 million). Il compte pour 15,6% du marché des véhicules neufs sur onze mois, en léger repli sur un an.
Les ventes de Renault Group ont affiché une hausse de 2,3% en novembre, par rapport à novembre 2024, à 103'707 véhicules, et de 6,5% sur les onze premiers mois 2025 (+6,9% pour la seule marque Renault), à quelque 1,12 million de voitures neuves. Soit 11,4% du marché en moyenne sur la période janvier-novembre, en légère hausse sur un an.
Tesla continue de chuter (-34,2% sur le mois et -38,8% sur les onze mois à quelque 129'000 véhicules).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Amazon a bloqué des candidatures nord-coréennes trompeuses
Le géant américain Amazon a annoncé avoir bloqué plus de 1800 candidatures nord-coréennes, alors que Pyongyang est accusée de contourner les sanctions de l'ONU en faisant embaucher à l'étranger des salariés télétravaillant depuis le pays.
Des Nord-Coréens "cherchent à obtenir des emplois en télétravail dans l'informatique auprès d'entreprises du monde entier, en particulier aux Etats-Unis", a affirmé le responsable sécurité d'Amazon Stephen Schmidt la semaine dernière, dans une publication sur le réseau social LinkedIn.
Selon lui, l'entreprise a vu une augmentation de près d'un tiers de ces candidatures au cours de l'année.
Derrière ces profils se trouvent des "laptop farms": des locaux remplis d'ordinateurs installés physiquement aux Etats-Unis, mais contrôlés depuis un autre pays, a expliqué Stephen Schmidt.
Selon lui, le problème "ne concerne pas uniquement Amazon" mais "se produit probablement à grande échelle dans l'ensemble du secteur".
Le programme de cyberguerre de Pyongyang remonte au moins au milieu des années 1990. Il s'est depuis développé en une unité de 6000 membres, connue sous le nom de Bureau 121, opérant dans plusieurs pays, selon un rapport de l'armée américaine publiée en 2020.
"La Corée du Nord forme activement des cyberagents et infiltre des sites clés à travers le monde", a expliqué à l'AFP Hong Min, analyste à l'Institut coréen pour l'unification nationale de Séoul.
"Compte tenu de la nature des activités d'Amazon, le motif semble largement économique, avec une forte probabilité que l'opération vise à dérober des actifs financiers", a-t-il ajouté.
Hackers d'Etat
En novembre, Washington a annoncé des sanctions contre huit personnes accusées d'être des "hackers parrainés par l'Etat", volant et blanchissant de l'argent pour "financer le programme d'armement nucléaires du régime".
En juillet, une Américaine avait été condamnée à plus de huit ans de prison pour avoir dirigé une "laptop farm", permettant à des Nord-coréens d'obtenir des emplois en télétravail dans plus de 300 entreprises américaines du secteur informatique.
Ce système avait généré plus de 17 millions de dollars pour elle et la Corée du Nord, selon les autorités.
Les renseignements sud-coréens avaient averti l'an dernier que des agents nord-coréens utilisaient LinkedIn pour se faire passer pour des recruteurs, approchant des Sud-Coréens du secteur de la défense pour obtenir des informations.
En vertu des sanctions de l'ONU, les travailleurs nord-coréens ont interdiction de gagner de l'argent à l'étranger.
Un rapport de 2024 de l'organisation 38 North, basée aux Etats-Unis, affirme que des spécialistes de l'informatique nord-coréens - dissimulant leurs nationalités - ont déjà obtenu des contrats pour travailler sur des projets d'animation dirigés par des entreprises japonaises et américaines telles qu'Amazon et HBO Max.
Selon le Trésor américain, des cybercriminels affiliés à la Corée du Nord ont dérobé plus de 3 milliards de dollars au cours des trois dernières années, principalement en cryptomonnaies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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