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Exercices à Taïwan, qui accuse Pékin de préparer une invasion
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L'armée de Taïwan a mené mardi un exercice d'artillerie à balles réelles simulant la défense de l'île contre une invasion chinoise. Taipei accuse Pékin de préparer un tel scénario.
Un journaliste de l'AFP sur place a constaté le début des opérations dans le comté de Pingtung (sud) peu après 00h40 (02h40 en Suisse), avec des tirs de fusées éclairantes et d'artillerie. Les manoeuvres se sont terminées vers 01h30 GMT, a indiqué Lou Woei-jye, porte-parole du huitième corps d'armée de Taïwan.
Plusieurs centaines de soldats ont été déployés, ainsi qu'une quarantaine d'obusiers, a indiqué l'armée. Un nouvel exercice est prévu jeudi. L'exercice de mardi a attiré de nombreux curieux.
"Nous devons avoir des contre-mesures face au blocus de la Chine continentale", a affirmé Chen, qui n'a pas donné son prénom. "Le fait de mener des exercices militaires leur fera également savoir que Taïwan est prête. J'espère que les deux parties pourront faire preuve d'une certaine retenue", a-t-il ajouté.
La Chine accusée de "préparer une invasion"
La Chine avait lancé la semaine dernière ses plus importantes manoeuvres militaires, aériennes et maritimes, autour de Taïwan, en réponse à la visite de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, la plus haute responsable américaine à se rendre sur l'île autonome depuis des décennies.
Pékin "a utilisé les exercices et sa feuille de route militaire pour préparer l'invasion de Taïwan", a accusé mardi le chef de la diplomatie de Taïwan, Joseph Wu, lors d'une conférence de presse à Taipei après les manoeuvres taïwanaises.
"La véritable intention de la Chine est d'altérer le statu quo dans le détroit de Taïwan et dans toute la région", a-t-il ajouté.
"Elle mène des exercices militaires et des tirs de missiles à grande échelle, ainsi que des cyberattaques, une campagne de désinformation et une coercition économique afin d'affaiblir le moral de la population à Taïwan", a-t-il poursuivi.
La Chine estime que Taïwan, qui compte environ 23 millions d'habitants, est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise (1949).
Lou Woei-jye avait assuré lundi que les exercices taïwanais étaient déjà programmés et qu'il ne s'agissait pas d'une réponse aux manoeuvres chinoises en cours.
L'île, séparée de la Chine continentale par un détroit de 180 kilomètres de large, organise régulièrement des exercices militaires simulant une invasion chinoise.
Avertissement chinois
Les exercices taïwanais interviennent après que la Chine a prolongé lundi ses propres manoeuvres maritimes et aériennes conjointes autour de l'île. Ils ont provoqué un avertissement, comme de coutume, de la part de Pékin.
"Toute tentative de s'opposer, par la force armée, au courant de l'histoire et à la réunification fera inévitablement face à la ferme opposition de l'ensemble du peuple chinois. Ce serait surestimer vos capacités, faire preuve de témérité et voué à l'échec", a asséné le porte-parole chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin lors d'un point presse mardi.
L'armée chinoise a confirmé que les exercices continuaient mardi, impliquant des unités aériennes et maritimes.
Le commandement du théâtre oriental de l'Armée populaire de libération a déclaré dans un communiqué qu'il effectuait des exercices d'entraînement autour de l'île, "en se concentrant sur les opérations conjointes de blocus et de soutien".
L'armée taïwanaise a affirmé avoir détecté 45 avions et 10 navires chinois opérant dans le détroit de Taïwan mardi, 16 avions ayant franchi la ligne médiane - une démarcation non officielle entre la Chine et Taïwan que Pékin ne reconnaît pas.
Joseph Wu n'a pas manqué de remercier ses alliés occidentaux lors de sa conférence de presse, dont Nancy Pelosi, pour avoir tenu tête à la Chine. "Cela envoie également un message clair au monde que la démocratie ne cèdera pas face à l'intimidation de l'autoritarisme", a-t-il dit.
Aucun avion de guerre ou navire chinois n'a pénétré dans les eaux territoriales de Taïwan - à moins de 12 milles nautiques de la terre - pendant les exercices de Pékin, a souligné Taïwan.
La semaine dernière, l'armée chinoise a tout de même publié une vidéo d'un pilote de l'armée de l'air filmant la côte et les montagnes de l'île depuis son cockpit, montrant à quel point il s'était approché des côtes taïwanaises.
Des missiles balistiques ont aussi été tirés au-dessus de la capitale taïwanaise, Taipei, lors des exercices de la semaine dernière, selon les médias d'Etat chinois.
Biden "pas inquiet"
L'ampleur et l'intensité des exercices de la Chine, ainsi que son retrait des négociations internationales autour du climat et de la défense, ont suscité l'indignation des États-Unis et d'autres pays occidentaux. Mais Pékin a défendu lundi son comportement, le qualifiant de "ferme, énergique et approprié" face à la provocation américaine.
"(Nous) ne faisons que lancer un avertissement aux responsables" de cette crise, a fait valoir Wang Wenbin, promettant que la Chine "briserait fermement l'illusion des autorités taïwanaises d'obtenir l'indépendance par l'intermédiaire des États-Unis".
Washington a cependant estimé que le risque d'escalade de la part de Pékin était faible. "Je ne suis pas inquiet, mais je suis préoccupé par le fait qu'ils s'agitent autant. Mais je ne crois pas qu'ils fassent davantage que ce qu'ils sont en train de faire", a déclaré lundi le président Joe Biden.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Xiaomi relance ses ambitions dans les semi-conducteurs
Le géant technologique chinois Xiaomi a annoncé lundi un ambitieux plan de 50 milliards de yuans (5,8 milliards de francs) sur dix ans pour développer ses propres puces haut de gamme pour smartphone, selon une publication de son fondateur.
Les entreprises chinoises sont lancées dans une course au développement de leurs propres puces, notamment dans l'objectif de s'affranchir des fournisseurs étrangers sur fond de rivalité technologique et de tensions commerciales avec les Etats-Unis.
"Les puces sont la voie fondamentale pour que Xiaomi perce dans la technologie de pointe, et nous nous y consacrerons pleinement", a annoncé Lei Jun dans un message publié sur le réseau social Wechat, à l'occasion de l'anniversaire des 15 ans de la marque.
Pour cela, "nous avons élaboré un plan d'investissement soutenu à long terme: investir au moins 10 ans, au moins 50 milliards de yuans, avancer prudemment, étape par étape", a précisé Lei Jun.
Le fondateur de Xiaomi annonce dans son message le lancement d'une puce SoC (système sur puce) en gravure 3nm, nouveau jalon selon lui dans les ambitions de l'entreprise en la matière.
La firme basée à Pékin, connue pour ses smartphones de qualité à un prix abordable, avait amorcé ses premiers pas dans les semi-conducteurs avec le lancement de sa première puce maison, la Surge S1, en 2017.
Mais le groupe avait dû interrompre la production de cette puce face à cause d'obstacles techniques et financiers, se recentrant depuis sur des composants plus modestes et se lançant en parallèle sur le segment des voitures électriques.
"Ce n'est pas un échec honteux, mais une étape sur notre chemin", a insisté dans sa publication Lei Jun, en référence aux moqueries qui avaient suivi l'arrêt du projet initial.
Depuis 2021, Xiaomi a déjà mobilisé dans le cadre de ce projet plus de 13,5 milliards de yuans (1,7 milliards d'euros) en recherche et développement avec une équipe de plus de 2.500 ingénieurs, a révélé lundi Lei Jun.
Xiaomi fabrique une large gamme d'appareils, allant des smartphones et ordinateurs portables aux cuiseurs à riz en passant par les purificateurs d'air.
"Le rêve des puces ne nous a jamais quittés", a souligné dans son message Lei Jun. Mais "nous avons besoin de temps et de soutien pour aller au bout de cette ambition", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Ryanair voit son bénéfice annuel reculer
La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a annoncé lundi un bénéfice net annuel en baisse de 16%, à 1,61 milliard d'euros (1,50 milliard de francs), pour son exercice décalé achevé fin mars, après avoir dû baisser ses prix pour remplir ses avions.
Le résultat est principalement touché par "la baisse de 7% des tarifs", une stratégie qui a en retour "entraîné une forte croissance du trafic de 9% à un peu plus de 200 millions" de passagers transportés, a résumé le directeur général Michael O'Leary dans un communiqué.
La compagnie invoque notamment les budgets plus serrés de ses clients dans un contexte de taux d'intérêts et d'inflation qui restent élevés, les dates défavorables des vacances de Pâques au premier trimestre ou encore "une forte baisse des réservations" via les agences de voyages en ligne avant l'été.
Ryanair avait revu plusieurs fois à la baisse, pendant l'année, son objectif de croissance de passagers, évoquant les retards de livraison de Boeing. La compagnie prévient que cela continuera de peser sur l'exercice en cours.
"Nous prévoyons que le trafic de l'exercice 26 augmentera de seulement 3% pour atteindre 206 millions de passagers en raison des livraisons limitées ou retardées de Boeing", a indiqué M. O'Leary.
Ryanair, première compagnie d'Europe en nombre de passagers, gros client de l'avionneur américain, avait déjà pâti de retards de livraison lors de l'exercice précédent.
Boeing a fait face à l'automne à une grève de plus de cinquante jours, menée par près de 33.000 ouvriers près de Seattle (nord-ouest), qui a paralysé deux usines importantes.
Le groupe a également été affecté par un incident spectaculaire en janvier 2024 sur un 737 MAX --une partie du fuselage s'est détachée en vol-- qui l'a plongé dans une crise existentielle.
M. O'Leary a en outre menacé le mois dernier de retarder les réceptions d'avions commandés à Boeing --voire éventuellement de se tourner vers le fournisseur chinois COMAC--, si ceux-ci venaient à coûter plus chers en raison de la campagne de droits de douane lancée par Donald Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Scheffler remporte son troisième Majeur
Le no 1 mondial Scottie Scheffler a remporté dimanche à Charlotte le PGA Championship.
L'Américain a terminé avec cinq coups d'avance sur trois compatriotes: Harris English, Davis Riley et Bryson DeChambeau, déjà deuxième l'an dernier.
Scottie Scheffler (28 ans) a rendu une carte de 71 (dans le par) au 4e et dernier tour d'un tournoi disputé sur le parcours de Quail Hollow en Caroline du Nord. Il s'agit de son troisième Majeur après les Masters 2022 et 2024.
Auteur de trois bogeys sur sa première moitié de parcours, Scheffler avait été rejoint en tête par l'Espagnol Jon Rahm et ses trois birdies aux trous 8, 10 et 11. La bataille s'annonçait prometteuse, mais elle a tourné en faveur du premier: Scheffler a signé trois birdies aux trous 10, 14 et 15, alors que Rahm a finalement coulé avec un bogey et deux doubles bogeys sur ses trois derniers trous.
"Du bon travail"
"J'ai fait du bon travail en restant patient sur les neuf premiers trous. Je n'ai pas joué à mon meilleur niveau", a expliqué Scottie Scheffler. "J'ai pris de l'avance sur les neuf derniers et j'ai fini le travail", a-t-il ajouté.
Pour son 15e trophée sur le PGA Tour, Scheffler empoche 3,42 millions de dollars sur une dotation record de 19 millions de dollars. Blessé à la main droite en décembre dernier, il avait remporté son premier titre de la saison il y a deux semaines.
Rahm, vainqueur de l'US Open 2021 et du Masters 2023, n'a pas encore remporté de titre cette saison sur le circuit concurrentiel de la LIV. "Je pense que c'est la première fois que je suis aussi près de remporter un tournoi majeur et que je ne le fais pas", a déclaré l'Espagnol, ajoutant que "la blessure est encore vive", mais qu'"il s'est passé beaucoup de choses positives cette semaine et il y a beaucoup de sentiments positifs à prendre pour le reste de l'année".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: échanges téléphoniques avant le coup de fil Trump-Poutine
Les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus dimanche par téléphone avec le président américain Donald Trump, la veille de son échange téléphonique avec Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine, selon Londres.
Les chefs d'Etat et de gouvernement "ont discuté de la situation en Ukraine et du coût catastrophique de la guerre pour les deux parties", a expliqué un porte-parole du bureau de Keir Starmer dans un communiqué.
"Dans la perspective de l'appel du président Trump avec le président [russe Vladimir] Poutine, les dirigeants ont échangé sur la nécessité d'un cessez-le-feu inconditionnel et sur celle pour le président Poutine de prendre au sérieux les pourparlers de paix", a-t-il ajouté.
Après les pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou vendredi en Turquie, les chefs d'Etat et de gouvernement "ont également discuté du recours à des sanctions si la Russie ne s'engage pas sérieusement dans un cessez-le-feu et des pourparlers de paix", selon Downing Street.
Trêve de 30 jours
"Au président Poutine de prouver demain qu'il veut vraiment la paix et d'accepter le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le président Trump, soutenu par l'Ukraine et l'Europe", a écrit sur le réseau social X le président français, Emmanuel Macron.
"Européens et les Américains sont déterminés à oeuvrer ensemble, de manière ciblée, pour que cette terrible guerre cesse rapidement", a déclaré dimanche le chancelier allemand, Friedrich Merz, après la messe inaugurale du pape Léon XIV.
"Nous avons fait quelques petits pas en avant ces derniers jours [...] les parties au conflit se parlent", a-t-il poursuivi, deux jours après ces premiers pourparlers depuis le printemps 2022 qui n'ont pas abouti à une trêve.
Les dirigeants français, britannique et allemand s'étaient déjà entretenus vendredi avec Donald Trump, ainsi qu'avec le premier ministre polonais Donald Tusk.
En parallèle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a échangé avec le vice-président américain JD Vance pendant "environ une demi-heure" dimanche à Rome, après une rencontre avec le pape, a annoncé un haut responsable ukrainien à l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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