International
Quatennens se met en retrait à LFI
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Figure de la jeune garde de La France insoumise (LFI), le député Adrien Quatennens a annoncé dimanche qu'il se mettait "en retrait de sa fonction de coordinateur" du mouvement, reconnaissant des violences envers son épouse.
Dans un long communiqué publié dimanche sur Twitter, le député du Nord est revenu, "dans un souci de transparence et d'apaisement" dit-il, sur "les faits qui peuvent" lui "être reprochés" et qui ont abouti au dépôt par son épouse d'une main courante révélée cette semaine par Le Canard enchaîné.
L'élu évoque ainsi "des disputes" depuis l'annonce par sa femme de sa volonté de divorcer, précisant par exemple lui avoir "saisi le poignet" au cours de l'une d'elles. Il admet aussi lui avoir "donné une gifle", il y a "un an", "dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle".
"J'ai profondément regretté ce geste" qui "ne s'est jamais reproduit", souligne-t-il.
M. Quatennens concède également avoir "envoyé de trop nombreux messages" à son épouse "pour tenter de la convaincre que nos difficultés de couple pouvaient être dépassées".
Excuses
"Je suis un homme de dialogue.(...) Je déteste la violence en général et spécialement envers les femmes", se défend-il, présentant "à nouveau (s)es excuses" à son épouse.
"Je pourrais faire le dos rond, minimiser les faits et attendre que la tempête passe", écrit encore M. Quatennens, dénonçant "des spéculations infamantes" à son sujet.
"Mais parce que je suis responsable politiquement et que je tiens à l'exemplarité à laquelle je veux m'assigner et qui a toujours été ma ligne de conduite, j'en tire les conséquences politiques", poursuit-il, indiquant par conséquent se mettre "en retrait" de sa fonction de coordinateur, "pour protéger le mouvement, ses militants (...)".
"Cette décision, que nous saluons, a été prise en concertation avec les instances du mouvement et sera suivie des dispositions nécessaires à la bonne animation de notre mouvement", a sobrement commenté La France insoumise dans un communiqué.
L'avocate de M. Quatennens, Jade Dousselin, a de son côté précisé dans un communiqué n'avoir pas connaissance "à ce jour" de "l'existence d'une enquête préliminaire ou d'actes judiciaires en cours".
Précédents à LFI
L'affaire touchant M. Quatennens ravive aussi les débats à gauche sur le traitement, au sein des partis, des violences faites aux femmes. La France insoumise, qui se veut en pointe sur le sujet, s'est ainsi retrouvée cette année prise en étau sur la gestion difficile des cas d'Eric Coquerel et Taha Bouhafs, pour leur part accusés de violences sexuelles.
Dimanche, le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon a apporté son soutien à M. Quatennens, éreintant "la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux" qui "se sont invités dans le divorce conflictuel d'Adrien et Céline Quatennens", en faisant notamment fuiter l'existence d'une main courante.
"Dignité" et "courage"
"Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection", a-t-il insisté.
Une sortie venue "d'un autre monde", s'est indignée en retour la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, ou "lamentable", selon Luc Broussy, président du conseil national du PS. La présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée Aurore Bergé a, elle, critiqué une "indignation à géométrie variable".
"Mon affection pour lui (M. Quatennens, ndlr) ne veut pas dire que je suis indifférent à Céline. (...). Mais je le dis : une gifle est inacceptable dans tous les cas", a complété sur Twitter M. Mélenchon.
De son côté, la députée EELV Sandrine Rousseau a appelé M. Quatennens à aller plus loin et à se mettre "en retrait de toute parole publique", y compris à l'Assemblée, disant attendre des "sanctions" de la part de LFI.
"Il a pris une décision courageuse", a répondu la cheffe du groupe des Insoumisà l'Assemblée Mathilde Panot, appelant à laisser "un peu le temps de nous organiser, de discuter entre nous".
Devenu député en 2017, réélu facilement en 2022, M. Quatennens voit-il à 32 ans son avenir hypothéqué par cette affaire ?
"Non", assure Mme Panot, car à LFI "nous ne pensons pas qu'un homme, même s'il a commis à un moment un acte de violence, est un homme qui est violent à vie".
De là à prendre la suite de M. Mélenchon, dont il était un des héritiers putatifs pour la tête du mouvement? "Je pense que c'est compromis en tous cas", estime Sandrine Rousseau.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le Sud-Coréen Do Kwon écope de 15 ans pour faillite frauduleuse
Le magnat sud-coréen des monnaies numériques, Do Kwon, accusé d'être à l'origine d'une faillite frauduleuse de plus de 40 milliards de dollars en 2022, a été condamné jeudi à 15 ans de prison à New York. Il avait fait fortune en lançant le Terra.
Agé de 34 ans, l'ancien cofondateur et patron de Terraform Labs, qui faisait face au départ à neuf chefs d'accusation, a plaidé coupable pour deux d'entre eux: complot en vue de fraude et fraude électronique.
Après avoir fui la Corée du Sud et Singapour, où était basée sa société, Do Kwon avait été arrêté au Monténégro avec son directeur financier. Réclamé à la fois par les autorités américaines et coréennes, il avait finalement été extradé vers les Etats-Unis en fin d'année dernière.
Diplômé de Stanford, passé par Apple et Microsoft, l'entrepreneur avait connu un succès rapide, attirant des milliards d'investissements en lançant en 2020 le Terra, présenté comme un "stablecoin", c'est-à-dire une devise numérique dont le cours était théoriquement arrimé à une devise classique, en l'occurrence le dollar.
Recherché par la Corée du Sud
Mais à la différence d'autres monnaies électroniques de ce type, comme le Tether ou l'USDC, le produit de la vente de Terra n'a pas été placé dans des actifs sûrs, comme du numéraire ou des obligations d'Etat, susceptibles d'être récupérés rapidement en cas de problème. Terraform Labs, l'entreprise fondée par Do Kwon, faisait reposer la valeur du Terra sur un algorithme.
Au printemps 2022, après la dégringolade de l'autre cryptomonnaie créée par Terraform Labs, le Luna, le Terra a fait l'objet de ventes massives par des investisseurs devenus suspicieux.
La valeur du Terra est descendue au-dessous d'un dollar, ce qui a poussé Terraform Labs à utiliser la presque totalité de ses réserves pour soutenir Luna et Terra, en vain. Au total, l'effondrement des deux cryptomonnaies a réduit de plus de 40 milliards de dollars la valeur des avoirs de leurs détenteurs.
Do Kwon risque également une peine de prison en Corée du sud, où une procédure contre lui est en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Trump exaspéré par les mauvais sondages sur l'économie
"Quand les sondages vont-ils refléter la grandeur de l'Amérique aujourd'hui?" Donald Trump a laissé libre cours jeudi à son exaspération face aux enquêtes d'opinion, qui révèlent le mécontentement croissant des Américains face à sa politique économique.
"Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?" s'est encore indigné le président américain dans un message sur son réseau Truth Social. Il a une nouvelle fois accablé son prédécesseur démocrate Joe Biden pour le "désastre" qu'il lui a laissé en matière d'inflation.
Un sondage mené par l'université de Chicago pour l'agence AP, publié jeudi, indique que seulement 31% des Américains sont satisfaits de la politique économique menée par Donald Trump, contre 40% en mars, soit le plus bas niveau jamais relevé, y compris pendant son premier mandat. 68% d'entre eux jugent que l'économie américaine se porte mal, selon le même sondage.
Cette insatisfaction contraste avec le paysage économique flatteur dépeint par le président, qui a été élu en grande partie grâce à ses promesses de lutter contre la vie chère.
"Les prix baissent"
Le républicain de 79 ans a répété jeudi que "les prix baissaient rapidement" et vanté le haut niveau des cours de Bourse. L'inflation, qui avait flambé pendant la présidence de Joe Biden, a d'abord ralenti après le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, puis a accéléré depuis avril.
Le dernier pointage publié, en septembre, était de 2,8% de hausse des prix sur un an. Le gouvernement n'a pas dévoilé de statistique pour octobre, invoquant la paralysie budgétaire alors en cours, et le chiffre de novembre est attendu la semaine prochaine.
"Pour ce qui concerne le coût de la vie, tous les indicateurs économiques (...) montrent qu'en réalité l'économie est meilleure et plus éclatante que sous le gouvernement précédent", a assuré la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt jeudi pendant une conférence de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le Grec Pierrakakis élu président de l'Eurogroupe
Dix ans après avoir manqué de se faire éjecter de la zone euro, la Grèce tient sa revanche: son ministre des Finances Kyriakos Pierrakakis a été élu jeudi par ses pairs à la tête de l'instance qui la gouverne, l'Eurogroupe.
"C'est la reconnaissance la plus éclatante de la trajectoire positive de notre patrie", s'est félicité le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, saluant "un jour de fierté pour le pays, pour le gouvernement et pour tous les citoyens".
"Il y a 10 ans, le débat ici à Bruxelles était de savoir si la Grèce allait sortir ou pas de la zone euro. Et pourtant, elle a tenu bon. C'est un témoignage de bien des choses, de la force collective de notre peuple, et de la solidarité européenne", a déclaré à la presse M. Pierrakakis.
"Il y a un peu plus de 10 ans, c'est à l'Eurogroupe qu'ont été pensées et mises en oeuvre des mesures pour le sauvetage de la Grèce qui était à l'époque dans une situation économique et financière très difficile", a renchéri le ministre français de l'Economie, Roland Lescure. "La Grèce a parcouru un si long chemin au cours des 10 dernières années", a résumé le président du Conseil, Antonio Costa.
Kyriakos Pierrakakis, 42 ans, est ministre des Finances depuis mars, après avoir piloté la transformation de l'administration grecque depuis 2019 en tant que ministre de la Gouvernance numérique, puis de l'Education.
Dans sa candidature, il avait mis en avant "le pouvoir de la résilience" dont sa génération a fait preuve, après la tourmente des années 2010, lorsque la crise de la dette grecque a failli provoquer l'implosion de la zone euro.
Une "crise existentielle" qui a démontré selon lui "le coût de la complaisance, la nécessité des réformes et l'importance de la solidarité européenne". Kyriakos Pierrakakis était opposé au ministre belge du Budget Vincent Van Peteghem, 45 ans, membre de l'Eurogroupe depuis 2020.
Nomination à Francfort
Les deux hommes, tous deux membres de partis de droite, se sont lancés après la démission surprise de l'Irlandais Paschal Donohoe, qui exerçait la fonction depuis 2020 et avait été réélu à la tête de l'Eurogroupe il y a quelques mois seulement.
Cette instance, créée en 1997, coordonne les politiques économiques et budgétaires des 20 pays de la zone euro, bientôt au nombre de 21, la Bulgarie s'apprêtant à adopter la monnaie unique le 1er janvier prochain.
Le président de l'Eurogroupe est chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances de la zone euro et la représente dans différents organismes internationaux (FMI, Banque mondiale, G7 Finances...), ce qui lui procure une stature internationale.
Parallèlement, l'Eurogroupe a lancé officiellement jeudi le processus de nomination pour un autre poste européen convoité: la vice-présidence de la Banque centrale européenne (BCE).
Il s'agit cette fois de trouver un successeur à l'Espagnol Luis de Guindos, dont le mandat au sein de l'institution installée à Francfort s'achèvera fin mai 2026.
L'Eurogroupe joue un rôle central dans ce processus car il devra sélectionner début 2026 l'une des candidatures proposées par les pays de la zone euro. Leur choix devra ensuite être validé par les dirigeants des 27, après consultation du Parlement européen et du conseil des gouverneurs de la BCE.
La succession de M. de Guindos est considérée comme un tour de chauffe avant l'expiration en 2027 des mandats de trois des six membres du directoire de la BCE, dont celui de la présidente Christine Lagarde qui devrait attirer les convoitises de plusieurs pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / afp
International
OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney
OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l'utilisation des personnages du groupe sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l'écosystème des contenus IA.
Dans le cadre de ce partenariat, Disney va prendre une participation au capital d'OpenAI à hauteur d'un milliard de dollars et recevoir des produits financiers dérivés (warrants) lui permettant d'acquérir, ultérieurement, davantage d'actions du créateur de ChatGPT.
Lancé fin septembre, Sora se veut être un réseau social sur lequel il n'est possible de publier que des vidéos générées par IA.
La plateforme s'appuie sur le modèle vidéo d'IA générative d'OpenaAI, Sora 2, successeur de Sora, dont le nom générique a été repris pour cette application.
Dès les premières heures, Sora a été notamment nourri de contenus reprenant, sans autorisation, des marques, l'image de personnalités, ainsi que des univers graphiques inspirés de programmes existants, dessins animés, films ou séries.
De nombreuses vidéos incluaient ainsi des personnages directement inspirés de ceux du studio Pixar, filiale de Disney, ainsi que de plusieurs dessins animés propriété du géant du divertissement, comme "Family Guy".
Quelques jours après, Sam Altman avait indiqué qu'OpenAI entendait offrir davantage de contrôle aux ayants droit quant à l'utilisation d'éléments théoriquement protégés par la propriété intellectuelle.
Personnages de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars
La collaboration dévoilée jeudi prévoit que les utilisateurs de Sora pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, selon un communiqué conjoint.
Il ne s'agit cependant que de personnages animés, masqués ou de créatures, mais pas de vrais acteurs à visage humain.
Le rapprochement entre les deux groupes va au-delà de Sora, car Disney va devenir un "client majeur" d'OpenAI.
L'entreprise de Burbank (Californie) va ainsi donner accès à ChatGPT à ses employés et utiliser les modèles d'IA d'OpenAI pour "créer de nouveaux produits, outils et expériences".
Le développement rapide de l'IA "est un moment important pour notre industrie", a déclaré le directeur général de Disney, Bob Iger, cité dans le communiqué.
Le partenariat avec OpenAI va offrir au groupe des "débouchés plus vastes à travers l'IA générative", a-t-il ajouté, "tout en respectant et en protégeant les créateurs et leur travail."
Pour Sam Altman, également cité dans le communiqué, cet accord "montre que les entreprises d'IA et les éditeurs de contenu peuvent travailler ensemble de manière responsable pour promouvoir l'innovation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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