International
La police iranienne veut agir "avec toute sa force" contre les manifestants
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La police en Iran a averti mercredi qu'elle agirait avec "toute sa force" face aux manifestations qui ont suivi la mort en détention de Mahsa Amini. La famille de la jeune femme a pour sa part porté plainte contre les policiers qui l'avaient arrêtée.
La répression des manifestation a déjà fait des dizaines de morts, suscitant à l'étranger des condamnations et des appels à la retenue. Dans ce contexte de grande tension, le président iranien Ebrahim Raïssi doit s'exprimer mercredi à 20h00 (heure suisse) en direct à la télévision publique, selon son bureau.
De nouvelles manifestations ont eu lieu mardi soir contre la mort le 16 septembre à l'hôpital de Mahsa Amini, arrêtée trois jours auparavant par la police des moeurs à Téhéran pour non respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d'Iran.
Les autorités nient toute implication dans le décès de cette jeune femme de 22 ans originaire de la province iranienne du Kurdistan. Mais la famille affirme le contraire et a porté plainte contre les "auteurs de son arrestation", a indiqué son avocat, cité mercredi par l'agence de presse Isna.
"Violent coup à la tête"
"Nous avons demandé au chef du parquet (...) de mener une enquête détaillée sur la manière dont l'arrestation a eu lieu jusqu'au transfert de Mahsa à l'hôpital", a expliqué notamment Me Saleh Nikbakht.
Selon un cousin de Mahsa Amini, rencontré au Kurdistan d'Irak, elle est décédée après "un violent coup à la tête" donné par la police des moeurs le jour de son arrestation.
Les policiers l'ont "frappée" avant de l'emmener dans un van où "les coups se sont poursuivis", d'après le récit de la mère de la jeune femme rapporté par le cousin. Elle a ensuite été transportée à l'hôpital, où elle est décédée après trois jours dans le coma.
Environ 60 morts
La mort de Mahsa Amini a déclenché des manifestations au cours desquelles "environ 60 personnes ont été tuées" depuis le 16 septembre, selon un dernier bilan donné mardi par l'agence de presse iranienne Fars. La police a fait état de 10 policiers morts mais on ignore s'ils figurent parmi les 60 morts.
L'ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, a elle parlé lundi d'"au moins 76 morts".
La police s'opposera de "toute sa force aux conspirations des contre-révolutionnaires" et agira "fermement contre ceux qui perturbent l'ordre public et la sécurité partout dans le pays", a prévenu mercredi le commandement de la police dans un communiqué, selon l'agence de presse Fars.
Des défenseurs des droits humains ont fait état ces derniers jours de tirs de plombs et à balles réelles de la part de la police sur les manifestants.
"Complots étrangers"
Téhéran voit dans ces manifestations des "émeutes" animées par des "groupes séparatistes" ou encore des "complots étrangers", pointant du doigt les Etats-Unis.
Mercredi, l'Iran a mené des frappes contre des groupes kurdes iraniens armés d'opposition basés au Kurdistan irakien, faisant au moins sept mort selon les autorités kurdes irakiennes.
Selon des médias d'opposition basés à l'étranger, des manifestations ont lieu tous les soirs depuis le 16 septembre dans plusieurs villes. Mais des militants ont affirmé que la perturbation des connexions Internet rendaient de plus en plus difficile la transmission des images.
Soutien de footballeurs iraniens
Les protestataires ont déchiré des photos du guide suprême Ali Khamenei et de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, ou encore lancé des pierres contre les forces de sécurité, incendié des voitures de police et mis le feu à des bâtiments publics, selon des vidéos.
Les autorités ont fait état de l'arrestation de plus de 1200 manifestants depuis le 16 septembre. Des militants, des avocats et des journalistes ont également été arrêtés, d'après des ONG.
Les femmes sont à l'avant-garde des protestations en Iran. Elles sont soutenues par plusieurs manifestations à l'étranger.
Le défenseur international iranien Majid Hosseini a publié mercredi sur son compte Instagram un message dénonçant la répression. D'autres grands noms du football iranien avaient déjà ouvertement pris position en faveur de la contestation.
Comme l'ont déjà fait plusieurs pays européens, l'Espagne a convoqué mercredi l'ambassadeur d'Iran afin de protester contre la répression des manifestations.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a indiqué récemment à des diplomates occidentaux que les manifestations n'étaient "pas un gros problème" pour la stabilité de la République islamique. "Il ne va pas y avoir un changement de régime en Iran", a-t-il ajouté à la National Public Radio à New York.
Les protestations en Iran sont les plus importantes depuis celles de novembre 2019, provoquées par la hausse des prix de l'essence, qui avaient été sévèrement réprimées --230 morts selon un bilan officiel, plus de 300 selon Amnesty International.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une enquête ouverte en France contre X (ex-Twitter)
La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert le 9 juillet une enquête visant le réseau social X et ses dirigeants, suspectés d'avoir biaisé l'algorithme de la plateforme à des fins d'ingérence étrangère, a annoncé la procureure de Paris.
Une enquête a été confiée à la gendarmerie nationale contre le réseau X, en tant que personne morale, et contre les "personnes physiques" qui la dirigent, indique vendredi Laure Beccuau dans un communiqué, sans citer le nom de son patron, Elon Musk, multimilliardaire également patron de Tesla.
Cela intervient après deux signalements reçus le 12 janvier, qui "faisaient état de l'utilisation supposée de l'algorithme de X (ex-Twitter) à des fins d'ingérence étrangère", détaille le ministère public.
Le premier provenait du député macroniste des Côtes-d'Armor spécialiste de ces questions, Eric Bothorel. Il alertait le parquet sur "les récents changements d'algorithme de X, ainsi que les ingérences apparentes dans sa gestion depuis son acquisition par Elon Musk" en 2022.
Il soulignait une "réduction de la diversité des voix et des options", une plateforme qui s'éloigne d'un objectif de "garantir un environnement sûr et respectueux à tous", un "manque de clarté quant aux critères qui ont conduit aux changements d'algorithmes et aux décisions de modération", ainsi que des "interventions personnelles d'Elon Musk dans la gestion de sa plateforme", soit "un véritable danger et une menace pour nos démocraties".
Contenus haineux
Selon les informations du Canard enchaîné en février, le second signalement provenait d'un directeur de cybersécurité dans la fonction publique qui avait de son côté signalé "une modification majeure dans l'algorithme utilisé par la plateforme X qui propose aujourd'hui énormément de contenus politique haineux, racistes, anti-LGBT+, homophobes et qui visent donc à biaiser le débat démocratique en France".
Le parquet, qui avait confirmé début février étudier ces signalements, a indiqué vendredi dans son communiqué avoir ouvert cette procédure "sur le fondement de vérifications, de contributions de chercheurs français et d'éléments apportés par différentes institutions publiques".
L'enquête a été confiée à la Direction générale de la gendarmerie nationale, et porte "notamment" sur les infractions suivantes : altération du fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée, ainsi qu'extraction frauduleuse de données d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée.
Le patron de X France, Laurent Buanec, avait assuré le 22 janvier sur son réseau social que "X a des règles strictes, claires et publiques visant à protéger la plateforme des discours de haine", "lutte contre la désinformation" et que son algorithme "est construit de manière à éviter de vous proposer des contenus de type haineux."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
La France veut faire reculer les 200'000 abandons annuels de chiens et chats
Le ministère de l'Agriculture a lancé vendredi une campagne de communication pour lutter contre l'abandon de chiens et de chats en France. Au moins 200.000 d'entre eux sont concernés chaque année.
La lutte contre la maltraitance animale, "qui se manifeste particulièrement l'été", "constitue une priorité pour le gouvernement", a assuré le ministère dans un communiqué.
Il lance vendredi "#StopAbandon", une "campagne de communication (...) diffusée sur l'ensemble de ses comptes sociaux: Facebook, Instagram, X".
Le ministère de l'Agriculture espère par ce biais "dissuader les abandons" et "valoriser les solutions alternatives."
"Un animal, c'est une responsabilité, ce n'est pas un jouet" et l'abandonner "c'est un délit qui est puni d'une amende et très sévèrement", a déclaré vendredi matin la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, sur France 2, confirmant que "200.000 animaux sont abandonnées chaque année au moment des congés".
Selon des chiffres du Centre national de référence pour le bien-être animal, relayés par le ministère, 207.000 chiens et chats ont été abandonnés en France en 2021.
Surveillance renforcée sur internet
"Tout ce qui est lié à l'activité autour des animaux va faire l'objet d'une réglementation renforcée, de sanctions renforcées", a poursuivi la ministre.
"Et puis on va contrôler aussi tout ce qui se passe sur internet en matière de vente d'animal pour évidemment mettre fin à des comportements qui sont préjudiciables aux animaux", a-t-elle ajouté vendredi.
Pour lutter contre la maltraitance animale, depuis le 1er janvier 2024, les animaleries ne sont plus autorisées à vendre des chiens ou des chats en magasin, mais la vente en ligne reste autorisée.
Une "pratique qui peut conduire à des dérives", a estimé vendredi le ministère de l'Agriculture.
Un domaine mieux réglementé
Le ministère a publié début juillet un arrêté ministériel encadrant les activités professionnelles liées aux animaux de compagnie, notamment les règles sanitaires et de protection animale.
Il prépare également un décret, avec en vue une publication d'ici la fin de l'année, permettant de sanctionner les animaleries qui poursuivraient la cession, à titre onéreux ou gratuit, de chiens et de chats dans leur établissement.
Selon un rapport en mars de la fondation 30 Millions d'amis, des "magasins ont simplement transformé leurs ventes en magasins en ventes en ligne, le client paie puis vient récupérer l'animal".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'UE "prête" à un accord commercial, attend Trump
"De notre côté, nous sommes prêts": la Commission européenne a affirmé vendredi être disposée à conclure un accord commercial avec les Etats-Unis, mais attendre le feu vert de l'administration Trump.
"Voyons ce qui se passe quand nos amis à Washington se réveillent dans quelques heures", a déclaré Olof Gill, porte-parole de l'exécutif européen, lors d'une conférence de presse.
"De notre côté, nous sommes prêts", a-t-il indiqué.
La Commission européenne, seule compétente pour négocier les accords commerciaux de l'UE, cherche à conclure un accord de principe avec les Etats-Unis, dont les détails suivraient ultérieurement.
Au cours des derniers jours, via des missives publiées sur son réseau Truth Social, le président Donald Trump a annoncé des droits de douane révisés pour le Canada ou le Brésil. Mais rien, pour l'heure, concernant l'UE.
Le dirigeant américain a menacé le bloc européen d'une surtaxe de 50%, bien supérieure à son projet d'avril de 20%.
Selon des sources diplomatiques, les grandes lignes de l'accord actuellement négocié porteraient sur des droits de douanes américains de 10% sur les importations européennes avec plusieurs exceptions.
Mesures de riposte
Actuellement, aucun nouvel appel ou réunion n'est toutefois prévu entre les négociateurs européens et américains, voire entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait savoir la Commission.
"Mais tout cela pourrait changer d'une minute à l'autre", a dit sa porte-parole, Paula Pinho.
L'Union européenne a également préparé des mesures de riposte à une autre salve de droits de douane américains, portant sur l'acier et l'automobile. Ces mesures avaient été suspendues jusqu'au 14 juillet, afin de laisser une chance aux négociations avec Washington.
La Commission n'a jusqu'ici pris aucune mesure pour prolonger la suspension, mais elle pourrait le faire rapidement si cela s'avérait nécessaire.
"Il n'y a aucune difficulté à le faire", a assuré Olof Gill.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Procès confirmé pour Renault dans le cadre du Dieselgate
Le parquet de Paris a requis le 25 juin un troisième procès pour tromperie aggravée dans le scandale du Dieselgate contre le constructeur français Renault. Il intervient après ceux déjà demandés contre Volkswagen et Peugeot-Citroën.
La marque au losange est suspectée d'avoir "spécialement calibré" des véhicules de normes Euro 5 et Euro 6 commercialisés entre 2009 et 2017 pour qu'ils respectent les paramètres réglementaires lors des tests d'homologation mais pas en situation normale, d'après les réquisitions dont l'AFP a eu connaissance ce vendredi.
Cette tromperie alléguée est aggravée par le fait que ce calibrage a pu favoriser de la pollution atmosphérique aux oxydes d'azote, "favorisant notamment l'apparition chez l'homme de maladies respiratoires".
La décision finale sur un procès appartient au juge d'instruction, dans ce dossier qui a fait l'objet d'abondants échanges techniques et de plusieurs expertises.
Lors de sa mise en examen, en juin 2021, Renault avait contesté toute tromperie aggravée et avait assuré s'être toujours conformée aux normes en vigueur.
"Une stratégie assumée" de Renault
Pour la procureure chargée de ce dossier, toutefois, "l'ensemble des déclarations des équipes travaillant sur la conception des moteurs diesel au sein de la SAS Renault tendait à démontrer que l'objectif en matière de dépollution était de 'passer la norme', en limitant de facto 'la norme' au protocole d'homologation" alors que "cette norme devait trouver à s'appliquer aussi dans des conditions d'utilisation normale du véhicule".
Cette "stratégie assumée d'optimisation du fonctionnement des organes de dépollution et au long cours" a été prise de manière "collégiale", assure le ministère public.
A ce stade, il y a 381 parties civiles dans la procédure, des particuliers, des associations, des personnes publiques, parmi lesquelles les villes de Paris, Lyon, Montpellier ou Grenoble ainsi que des entreprises privées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
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