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International

Zelensky réclame des armes aux Européens

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"Les forces armées ukrainiennes ont libéré plus de 400 km2 de la région de Kherson depuis le début du mois d'octobre", a indiqué la porte-parole du commandement militaire dans le Sud, Natalia Goumeniouk. (© KEYSTONE/AP/Francisco Seco)

L'Ukraine a annoncé jeudi avoir reconquis 500 km2 de gains territoriaux dans le Sud, où sa contre-offensive met les troupes russes sous pression. Elle a réclamé davantage d'armes aux Européens pour "punir" la Russie.

Les troupes ukrainiennes sont à l'offensive sur tous les fronts depuis début septembre et ont déjà repris l'essentiel de la région de Kharkiv, dans le Nord-Est, et d'importants noeuds logistiques tels qu'Izioum, Koupiansk et Lyman. Dans ce dernier, dans l'Est, les troupes de Moscou, alors quasi encerclées, ont frôlé la catastrophe.

"Rien que depuis le 1er octobre et rien que dans la région de Kherson, plus de 500 km2 de territoire et des dizaines de localités ont été libérés", a déclaré jeudi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

S'exprimant quelques heures plus tôt devant les dirigeants européens réunis en sommet, M. Zelensky a réclamé la poursuite l'aide militaire à Kiev afin que "les chars russes n'avancent pas sur Varsovie ou encore sur Prague". "Il faut punir l'agresseur", a-t-il lancé, sept mois après le début de l'invasion russe.

Ennemi "repoussé"

Signe de l'agacement du Kremlin, l'ambassadeur français à Moscou Pierre Lévy a été convoqué jeudi à cause des livraisons d'armes à l'Ukraine par Paris.

L'armée de Moscou a de son côté assuré dans son rapport quotidien avoir "repoussé l'ennemi" dans la même région de Kherson où Kiev revendique ses nouveaux succès. Selon elle, les forces ukrainiennes ont déployé quatre bataillons tactiques sur ce front, soit plusieurs centaines d'hommes, et "tenté à plusieurs reprises de percer les défenses" russes près de Doudtchany, Soukhanové, Sadok et Brouskinskoïé.

Face aux revers de l'armée russe en Ukraine et à une mobilisation chaotique en Russie qui a poussé des centaines de milliers de Russes à l'exil, le président russe Vladimir Poutine a assuré mercredi que la situation militaire se "stabilisera".

Autre point de friction, Moscou a fustigé jeudi des propos de M. Zelensky qui a évoqué lors d'une interview des "frappes préventives" de l'OTAN contre la Russie, poussant le Kremlin à dénoncer un "appel à débuter une nouvelle guerre mondiale avec des conséquences monstrueuses et imprévisibles".

La présidence ukrainienne s'est fendue d'un message expliquant que les propos de M. Zelensky ont été mal compris et qu'il parlait de sanctions et non de frappes nucléaires.

Frappe à Zaporijjia

Les bombardements se sont poursuivis, notamment à Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, l'une des régions que Moscou affirme avoir annexée, où une frappe a fait trois morts et sept blessés.

Dans le centre de la ville, des journalistes de l'AFP ont vu deux sites ravagés par les bombes. Sur le premier, tout ce qui était au-dessus du rez-de-chaussée s'est écroulé, faisant craindre un bilan plus élevé. A quelques centaines de mètres de là, un cratère de plusieurs mètres de profondeur était visible devant un immeuble d'habitation, au toit soufflé, tout comme la plupart des fenêtres.

Dans la région de Donetsk (est), autre territoire annexé par Moscou, au moins 14 personnes ont été tuées et 3 blessées ces dernières 24 heures dans les zones sous contrôle de Kiev, selon la présidence ukrainienne.

Directeur de l'AIEA à Kiev

Kiev a également reçu jeudi la visite du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui doit aussi se rendre à Moscou prochainement.

Il est venu notamment discuter l'établissement "d'une zone de protection" autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, visée régulièrement par des tirs dont Russes et Ukrainiens se renvoient mutuellement la responsabilité.

M. Grossi a insisté sur le fait que cette centrale, la plus grande d'Europe, reste "évidemment" ukrainienne, malgré son appropriation formelle par Moscou mercredi via un décret signé par Vladimir Poutine. "Nous continuons à dire ce qu'il faut faire, c'est-à-dire essentiellement éviter un accident nucléaire à la centrale, ce qui reste une possibilité très, très claire", a-t-il fait valoir.

M. Zelensky a lui estimé que "seuls les spécialistes ukrainiens peuvent garantir qu'il n'y aura aucun incident à la centrale de Zaporijjia".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Premier ministre Pedro Sánchez décide de rester au pouvoir

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Le socialiste Pedro Sanchez est à la tête de l'Espagne depuis 2018 (archives). (© KEYSTONE/EPA/IGOR KUPLJENIK)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé lundi qu'il resterait à la tête du pays malgré la "campagne de discrédit" dont il accuse l'opposition de droite. La dernière illustration a été, selon lui, l'ouverture d'une enquête judiciaire contre son épouse.

"J'ai décidé de continuer" à la tête du gouvernement, a dit le leader socialiste de 52 ans, au pouvoir depuis 2018, qui s'était muré dans le silence depuis l'annonce mercredi de l'ouverture de cette enquête contre sa femme pour "corruption" et "trafic d'influence".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Agressions sexuelles: Gérard Depardieu convoqué pour être placé en garde à vue

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"Jamais au grand jamais je n'ai abusé d'une femme", avait affirmé l'acteur de 75 ans dans une lettre ouverte publiée en octobre 2023 dans Le Figaro, faisant référence aux accusations de Charlotte Arnould. (© KEYSTONE/DPA/MICHAEL KAPPELER)

Gérard Depardieu a été convoqué lundi pour être placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire parisienne. Il doit être entendu sur des accusations d'agressions sexuelles, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de BFMTV.

L'acteur, déjà mis en examen pour viols et agressions sexuelles dans un autre dossier, est visé par deux plaintes, de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles.

Une décoratrice qui travaillait dans l'équipe du film "Les Volets Verts" réalisé par Jean Becker l'accuse de l'avoir agressée sexuellement en 2021.

Cette femme a déposé plainte en février 2024 pour agression sexuelle, harcèlement sexuel et outrages sexistes. Les investigations ont été confiées au 3e district de la police judiciaire parisienne.

Dans un hôtel particulier

Les faits remontent à septembre 2021 et se seraient déroulés dans un hôtel particulier à Paris. D'après son récit à Mediapart, l'acteur aurait tenu de nombreux propos graveleux pendant le tournage, puis ultérieurement l'aurait "attrapée avec brutalité" et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins".

L'autre plainte est portée par une ancienne assistante de tournage qui accuse Gérard Depardieu d'agression sexuelle en 2014. L'acteur est par ailleurs mis en examen depuis 2020 pour viols et agressions sexuelles sur une jeune comédienne, Charlotte Arnould.

La comédienne Hélène Darras avait elle aussi porté plainte contre lui pour agression sexuelle lors d'un tournage en 2007, mais celle-ci a été classée par le parquet de Paris pour prescription.

En Espagne aussi

En Espagne, l'acteur est également visé par une plainte de la journaliste et écrivaine Ruth Baza, qui l'accuse de l'avoir violée en 1995.

"Jamais au grand jamais je n'ai abusé d'une femme", avait affirmé l'acteur de 75 ans dans une lettre ouverte publiée en octobre 2023 dans Le Figaro, faisant référence aux accusations de Charlotte Arnould.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Plainte en Autriche contre ChatGPT

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Pour l'association viennoise militant pour la protection de la vie privée Noyb, ChatGPT "invente régulièrement des réponses". (archive) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

"ChatGPT divague" et même son éditeur OpenAI "ne peut l'en empêcher": l'association viennoise militant pour la protection de la vie privée Noyb a annoncé lundi le dépôt d'une plainte en Autriche contre le programme star d'intelligence artificielle (IA) générative.

Ce type d'outils "inventent régulièrement des réponses", souligne Noyb (pour "None of your business", signifiant en anglais "Ce ne sont pas vos affaires") dans un communiqué.

Quand elle a par exemple interrogé ChatGPT sur la date de naissance de son fondateur Max Schrems, l'agent conversationnel "a systématiquement donné une fausse information" au lieu de reconnaître qu'il ne savait pas.

"Si un système ne peut fournir des résultats corrects et transparents, il ne saurait être utilisé pour générer des données sur des individus. La technologie doit se plier à la loi, et non l'inverse", insiste l'avocate Maartje de Graaf, citée dans le communiqué.

C'est tout simplement "inacceptable", selon Noyb qui rappelle que le Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) stipule l'obligation d'exactitude.

D'autant que l'entreprise OpenAI "a refusé la requête du plaignant de corriger ou d'effacer l'erreur, affirmant que c'était impossible", le désapprentissage de l'IA étant de fait un problème crucial.

Elle n'a pas non plus répondu à sa demande d'accès aux données le concernant et aux sources d'information, en violation là encore de la loi.

Dans sa plainte, l'association Noyb, devenue depuis sa création en 2018 la bête noire des géants de la tech, demande à l'Autorité autrichienne de protection des données d'ouvrir une enquête et d'imposer une amende à la société californienne.

Apparu en novembre 2022 et financé par Microsoft, ChatGPT a été pris d'assaut par des utilisateurs impressionnés par sa capacité à livrer des dissertations, poèmes ou traductions en quelques secondes.

Mais devant les risques, des procédures ont été lancées dans plusieurs pays. L'Italie a temporairement bloqué le programme en mars 2023, tandis que l'autorité de régulation française (Cnil) a entamé l'examen d'une série de plaintes.

Un groupe de travail européen a également été mis en place pour favoriser la coopération.

"Reste à voir où cela va nous mener", commente Noyb, sceptique pour le moment face aux efforts des autorités pour réguler l'intelligence artificielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Le Festival de Cannes embarque Omar Sy dans son jury

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L'acteur français Omar Sy débattra avec les autres membres du jury pour départager les 22 films en compétition (archives). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

A une quinzaine de jours de la course à la Palme d'Or, le 77e Festival de Cannes a annoncé lundi la composition de son jury, dont fait partie Omar Sy, l'un des visages du cinéma français dans le monde.

Le festival, qui se tiendra du 14 au 25 mai, a choisi quatre hommes et quatre femmes qui officieront sous la présidence de la réalisatrice Greta Gerwig, figure du cinéma d'auteur américain devenue reine du box-office avec "Barbie" l'an dernier. A 40 ans, elle est la plus jeune présidente depuis Sofia Loren en 1966.

Dans son jury, est présent l'acteur français Omar Sy, 46 ans, qui franchit une nouvelle marche dans une carrière exceptionnelle depuis ses premiers pas dans l'humour potache ("Omar et Fred") jusqu'à son début de carrière à Hollywood, comme acteur et producteur. En passant par ses succès populaires en France ("Intouchables").

Cannes a choisi l'une des stars d'un cinéma tricolore qui se veut plus représentatif de la diversité de la société: Omar Sy est né en banlieue parisienne, à Trappes, de parents venus de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie.

L'acteur, qui débattra avec les autres membres du jury pour départager les 22 films en compétition, devrait faire sensation sur le tapis rouge: il est à la fois l'une des personnalités préférées des Français et un interprète prisé dans le monde, notamment depuis le succès de la série de Netflix "Lupin".

Répétition générale avant les Jeux

A ses côtés siègera l'actrice française Eva Green, 43 ans, connue aussi bien pour ses rôles en France (dernièrement celui de Milady dans "Les Trois Mousquetaires") qu'à Hollywood, chez Tim Burton notamment, ou aux côtés de Daniel Craig dans les James Bond.

Un an après avoir foulé le tapis rouge pour "Killers of the Flower Moon" de Martin Scorsese, rôle pour lequel elle a été nommée aux Oscars, l'actrice Lily Gladstone, issue d'un peuple amérindien, rejoint elle aussi le jury, dont elle est à 37 ans la benjamine.

S'ajoutent à cette liste l'acteur italien Pierfrancesco Favino ("Le Traître"), 54 ans, le réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda, 61 ans, Palme d'Or en 2018 pour "Une affaire de famille", le cinéaste espagnol Juan Antonio Bayona ("Le cercle des neiges", sorti en France sur Netflix), 48 ans, la réalisatrice libanaise Nadine Labaki, 50 ans, et la scénariste et photographe turque Ebru Ceylan, 48 ans.

Avec son jury au complet, ses 22 films en compétition pour succéder à "Anatomie d'une chute" de Justine Triet, Palme d'Or en 2023, et plus d'une centaine de films annoncés, y compris dans les sélections parallèles, la grande fête mondiale du cinéma est désormais prête à ouvrir. A deux mois des Jeux olympiques, cet évènement majeur sera une répétition générale en matière de sécurité pour les autorités.

Outre les dizaines de milliers de festivaliers, cette année encore, de très grands noms du cinéma y sont attendus: le créateur de Star Wars, Georges Lucas, pour une Palme d'Or d'honneur, le parrain de Hollywood Francis Ford Coppola, en quête d'une troisième Palme pour "Megalopolis", des acteurs stars comme Demi Moore, Emma Stone, Selena Gomez, Adam Driver ou Richard Gere.

Le top départ sera donné le 14 mai au soir avec la cérémonie d'ouverture, présentée par Camille Cottin, et la projection de la dernière comédie de Quentin Dupieux, avec Léa Seydoux, Vincent Lindon et Louis Garrel, "Le deuxième acte", qui sort en même temps en salle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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