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Les civils toujours piégés à Marioupol

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Les pompiers s'affairaient avec des lances à incendies pour éteindre les flammes dans un quartier résidentiel de Kiev frappé par des bombes russes. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

Environ 100'000 personnes sont toujours bloquées sous les bombes russes dans Marioupol assiégée. L'Ukraine a exhorté à nouveau l'Occident à lui fournir des armes offensives, à la veille d'un sommet extraordinaire de l'Otan à Bruxelles.

Près d'un mois après le début de l'invasion russe, Moscou a accusé mercredi les Etats-Unis d'entraver les "difficiles" pourparlers russo-ukrainiens. La Russie avait ignoré lundi la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky de rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine pour dégager des "compromis", y compris sur les territoires occupés de la Crimée et du Donbass.

En attendant une éventuelle percée dans les négociations, "près de 100'000 personnes dans des conditions inhumaines" sont toujours piégées dans les ruines de la grande ville de Marioupol, "en état de siège total, sans nourriture, sans eau, sans médicaments, sous des bombardements constants", a alerté M. Zelensky dans une vidéo publiée mercredi à l'aube.

Le président ukrainien enchaîne les appels devant les parlements du camp occidental, avant une fin de semaine à haute activité diplomatique: jeudi, un mois jour pour jour après le déclenchement de l'invasion russe, les Occidentaux se réuniront à Bruxelles pour des sommets de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne.

A la clef, "de nouvelles sanctions contre la Russie", selon Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden.

"Des armes"

Le chef de cabinet de la présidence ukrainienne a appelé mercredi les Occidentaux à livrer "des armes offensives", un "moyen de dissuasion" face à Moscou, à la veille du sommet de l'Otan auquel Volodymyr Zelensky s'adressera par visioconférence.

Joe Biden, qui part mercredi pour l'Europe, va aussi "travailler avec les alliés sur des ajustements de long terme" concernant la présence de l'Otan en Europe de l'Est, a précisé M. Sullivan. Après avoir assisté aux trois sommets, il se rendra vendredi en Pologne, pays qui accueille la majorité des 3,5 millions de réfugiés ukrainiens.

Exclure la Russie du G20?

La Russie sera-t-elle exclue de certaines institutions internationales? "Sur la question du G20, je dirais simplement ceci: nous pensons que la Russie ne peut pas faire comme si de rien n'était dans les institutions internationales et dans la communauté internationale", a dit M. Sullivan.

La Chine s'est prononcée mercredi contre une exclusion de la Russie du prochain sommet de ce vaste groupe de pays industrialisés et émergents.

Marioupol, ville portuaire majoritairement russophone et stratégiquement située entre la Crimée, occupée par Moscou depuis 2014, et le territoire séparatiste de Donetsk, est bombardée depuis des semaines par les Russes. Elle a été visée mardi par deux "bombes superpuissantes", selon la municipalité, qui n'a pas donné de bilan.

Des images satellite prises mardi matin par l'entreprise américaine Maxar et distribuées à l'AFP montraient la dévastation de quartiers résidentiels, infrastructures civiles et usines.

Enfer glacial

Des chars russes ont pénétré dans la ville, et un haut responsable du Pentagone a affirmé mardi soir que la stratégie russe s'appuyait désormais sur "des tirs à longue portée en centre-ville".

Des habitants ayant fui Marioupol ont décrit à l'ONG Human Rights Watch "un enfer glacial, avec des rues jonchées de cadavres et de décombres d'immeubles détruits". Selon le conseil municipal sur Telegram, au total presque 45'000 résidents de cette ville ont pu être évacués.

"Ce n'est pas la guerre, c'est un génocide", a déclaré mardi à l'AFP la procureure générale d'Ukraine, Iryna Venediktova, car "les théâtres de guerre ont des règles, des principes. Ce que nous voyons à Marioupol, (c'est) l'absence totale de règles".

Le président Zelensky a dénoncé mardi soir la capture par les Russes d'un convoi humanitaire. Pour la fourniture de vivres et de médicaments, "toutes nos tentatives, malheureusement, sont réduites à néant par les occupants russes. Avec des bombardements ou une terreur évidente", a-t-il déploré.

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, est arrivé mercredi à Moscou pour "poursuivre les discussions humanitaires avec les autorités russes", a annoncé la Croix-Rouge dans un communiqué.

Au moins 121 enfants ont été tués et 167 autres blessés en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, selon le parquet général ukrainien.

L'offensive "s'enlise"

L'offensive russe "s'enlise malgré toutes les destructions qu'elle provoque jour après jour", a estimé mercredi le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est lui élevé mardi contre une guerre "absurde" et "ingagnable. Il a jugé que "même si Marioupol tombait, l'Ukraine ne pourrait pas être conquise ville par ville, rue par rue, maison par maison".

S'adressant mercredi au Parlement japonais, le président ukrainien a cependant dénoncé le fonctionnement de l'ONU qui n'a pas pu empêcher l'invasion et appelé à de profondes réformes de cette institution.

Les forces russes ont continué en ce début de semaine à bombarder d'autres villes ukrainiennes: Kiev, Kharkiv, Mykolaïv, Tcherniguiv...

A Kiev, où le couvre-feu instauré lundi soir s'est achevé mercredi matin, au moins quatre personnes ont été blessées dans des bombardements russes- Les bombardements ont touché un centre commercial, des maisons et des immeubles résidentiels.

La population restée en ville attend, anxieuse mais déterminée, un éventuel assaut des troupes russes. Dans l'ouest, le nord et l'est de la capitale, pas un coin de rue, une contre-allée ou un carrefour qui ne soit coupé par une muraille de sacs de sable ou des obstacles anti-chars.

Après la frappe dimanche soir d'un missile russe sur un centre commercial ultramoderne de Kiev, où étaient camouflés munitions et pièces d'artillerie selon Moscou, la crainte porte sur des drones-espions ou kamikazes, comme des photos sur les réseaux sociaux qui pourraient révéler les positions ukrainiennes.

Les bombardements ont été particulièrement intenses mardi dans plusieurs localités autour de la capitale, selon le gouverneur de la région, Oleksandre Pavliouk.

Contre-offensive

Dans le sud de l'Ukraine, où se trouve Kherson, la seule ville ukrainienne d'importance qu'elles contrôlent, les forces russes tentent d'avancer vers l'ouest et la mer Noire mais ne progressent pas autour de Mykolaïv.

Kharkiv, la deuxième ville du pays, est entourée par les forces russes sur plusieurs côtés et les grands axes, mais n'est pas encerclée. Elle a été bombardée 32 fois mardi, selon le gouverneur régional Oleg Synegoubov.

Les Ukrainiens "sont désormais, dans certaines situations, à l'offensive", a déclaré le porte-parole du Pentagone John Kirby sur CNN, affirmant qu'ils repoussent les Russes "en dehors de zones où (ils) étaient par le passé".

Ces derniers connaissent des problèmes de logistique, de ravitaillement, de coordination, de commandement et de communication, a-t-il énuméré plus tard lors d'un point-presse, "donc il y a beaucoup de choses qu'ils n'ont pas réussies".

Les Américains suggèrent ainsi la survenue d'un point de bascule dans le conflit. Un haut responsable du Pentagone a avancé mardi soir que, "pour la première fois", les Russes étaient passés "un peu en dessous de 90% de leur puissance de combat disponible" massée au Bélarus et à la frontière russo-ukrainienne.

Or, le New York Times, s'appuyant sur des sources du Pentagone, explique que la perte de 10% d'effectifs militaires d'une armée (morts ou blessés) entrave fortement sa capacité à combattre.

D'après Washington, la Russie a amplifié ces derniers jours ses opérations aériennes et navales dans le pays face à la résistance des forces ukrainiennes.

"Ce que nous voyons, c'est une tentative désespérée des Russes de reprendre de l'élan", constatait en début de semaine un haut responsable du Pentagone.

Les Américains, qui s'inquiétaient d'un possible soutien militaire et économique de la Chine à la Russie, "n'ont pas constaté" d'approvisionnement militaire de Pékin à Moscou depuis un appel entre Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping vendredi dernier, a relevé Jake Sullivan mardi soir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Medvedev promet plus de conquêtes en Ukraine

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L'ex-président russe Dmitri Medvedev a juré samedi que la Russie n'allait pas en rester là. (© KEYSTONE/AP/Ekaterina Shtukina)

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a juré que la Russie capturera plus de territoires en Ukraine, un an après l'annexion revendiquée de quatre régions ukrainiennes. Vladimir Poutine a évoqué l'accomplissement du projet impérial de "Nouvelle-Russie".

"L'opération militaire spéciale (en Ukraine) se poursuivra jusqu'à la destruction complète du régime nazi de Kiev et la libération des mains de l'ennemi de territoires originellement russes", a écrit sur Telegram M. Medvedev.

"La victoire sera à nous. Et davantage de nouvelles régions intègreront la Russie", a poursuivi l'actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et partisan zélé de l'attaque du Kremlin en Ukraine.

Régénérescence

Pour sa part, le président russe, Vladimir Poutine, a promis "une régénérescence et un développement socio-économique" des régions annexées en Ukraine, dans un discours filmé diffusé samedi par le Kremlin.

"En défendant nos concitoyens dans le Donbass et en Nouvelle-Russie (projet impérial d'intégration par Moscou du sud et l'est de l'Ukraine, ndlr), nous défendons la Russie elle-même et combattons pour notre patrie, notre souveraineté, pour nos valeurs spirituelles et notre unité", a assuré M. Poutine.

Fin septembre 2022, après l'organisation de "référendums" jugés fictifs par Kiev et l'Occident, Vladimir Poutine avait entériné l'annexion des régions ukrainiennes de Donetsk et Lougansk (est), ainsi que celles de Zaporijjia et de Kherson (sud).

Ces annexions ont déclenché de fermes condamnations de l'Ukraine et de ses soutiens occidentaux, qui les jugent "illégales".

Le 30 septembre a été décrété par Vladimir Poutine "jour de la réunification". Mais la Russie ne contrôle ces régions que partiellement et fait face à une contre-offensive de l'Ukraine, qui cherche à les reprendre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Musk critique le soutien de Berlin aux ONG secourant des migrants

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Elon Musk s'intéresse à la politique allemande. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Elon Musk a vivement critiqué samedi le soutien de Berlin à des ONG secourant des migrants en Méditerranée. La veille, il avait partagé un post prônant une victoire électorale du parti allemand AfD (droite dure).

"Est-ce que le public allemand est conscient de cela?", a écrit vendredi le milliardaire sur son réseau social X (ex-Twitter) en partageant un post d'un compte baptisé "RadioGenoa" dénonçant des sauvetages de migrants en Méditerranée par des ONG soutenues par Berlin et concluant "espérons que l'AfD gagne les élections".

Des élections régionales doivent avoir lieu le 8 octobre en Allemagne, en Bavière (sud) et en Hesse (centre).

"Oui, c'est ce qu'on appelle sauver des vies", a répondu sur X le ministère allemand des Affaires étrangères à ce citoyen américain et canadien né en Afrique du Sud qui vit aux Etats-Unis.

"Contre le peuple"

"Donc, vous en êtes fiers en fait. Intéressant. Franchement, je doute qu'une majorité de l'opinion allemande soutienne cela. Avez-vous fait un sondage? C'est certainement une violation de la souveraineté de l'Italie que l'Allemagne transporte un large nombre d'immigrants illégaux sur le sol italien? Cela fait penser à une invasion...", a renchéri dans la nuit de vendredi à samedi le patron du constructeur de véhicules électriques Tesla et de SpaceX.

"Si un gouvernement dans une démocratie va à l'encontre de la volonté du peuple, il faut voter contre" ce gouvernement, a-t-il ajouté plus tard samedi dans un post public qu'il a adressé au ministère allemand.

Entre temps Elon Musk a précisé être "complètement favorable à une importante extension et à la simplification l'immigration légale".

Vendredi la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, dont le parti postfasciste Frères d'Italie de Mme Meloni a été élu en grande partie sur la promesse de réduire l'immigration massive vers l'Italie, a averti que son pays ne voulait plus accueillir de migrants sauvés par des ONG étrangères.

Rome reproche à Berlin de financer plusieurs ONG de secours en Méditerranée, dont certaines opèrent sous pavillon allemand. Giorgia Meloni a écrit cette semaine au chancelier Olaf Scholz pour lui faire part de sa "stupéfaction" vis-à-vis de ces subventions.

"Sauver de la noyade"

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a défendu jeudi le rôle des ONG qui viennent au secours des migrants tentant d'entrer en Europe via l'Italie.

"Sauver les personnes de la noyade en mer est une obligation légale et européenne", a-t-elle souligné.

Berlin avait confirmé à l'AFP allouer entre 400'000 et 800'000 euros chacun à deux projets liés aux migrants, avec l'approbation du Parlement allemand.

Le nombre des arrivants en Italie sur des bateaux en provenance d'Afrique du Nord a augmenté, avec plus de 130'000 migrants enregistrés jusqu'à présent cette année, contre 'pour la même période de 2022, selon Rome.

Olaf Scholz a de son côté estimé dans un entretien au groupe de médias Redaktionsnetzwerk Deutschland paru jeudi que le nombre de demandeurs d'asile était "actuellement trop élevé".

Son gouvernement est "tout à fait d'accord" avec l'idée qu'il "faudrait mettre fin à l'immigration irrégulière dans l'Union européenne" (UE).

"Cela ne peut être fait qu'ensemble et avec solidarité", a ajouté le chancelier, soulignant qu'il soutenait les mesures pour protéger les frontières de l'UE.

Mercredi l'Allemagne avait annoncé le renforcement de ses contrôles aux frontières avec la Pologne et la République Tchèque où les flux de migrants sont en forte hausse.

L'accueil des réfugiés est revenu au centre des débats en Allemagne avec la forte poussée de l'AfD dont les intentions de vote atteignent des records.

Début septembre Elon Musk avait menacé de poursuivre en justice l'Anti-Defamation League (ADL, qui combat l'antisémitisme et le racisme), qu'il accuse de diffamation à l'encontre de son réseau social.

L'UE s'est divisée sur la manière de gérer le problème depuis que la crise des migrants a débuté en 2015, lorsque plus d'un million d'entre eux sont arrivés sur les côtes européennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Roglic va quitter la formation Jumbo-Visma

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Primoz Roglic quittera Jumbo-Visma en fin de saison (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Primoz Roglic a annoncé samedi avant le départ du Tour d'Emilie qu'il quittera en fin de saison la formation néerlandaise Jumbo-Visma.

"Je peux simplement confirmer que je vais quitter l'équipe. Je dirai après les courses (en Italie) où j'irai", a déclaré le Slovène à des journalistes.

Roglic (33 ans) est sous contrat avec Jumbo-Visma jusqu'en 2024. L'ancien sauteur à skis a rejoint l'équipe en 2016 lorsqu'elle s'appelait Lotto-Visma. Sous le maillot jaune et noir, il a notamment remporté Liège-Bastogne-Liège en 2020, trois fois le Tour d'Espagne (2019, 2020, 2021) et terminé 2e du Tour de France 2020 après avoir porté le maillot jaune pendant onze jours.

Jumbo-Visma pourrait fusionner avec Soudal-Quick Step, comme l'a expliqué le patron de l'équipe belge Patrick Lefevere samedi, confirmant l'existence de discussions entre les deux formations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le pape crée 21 cardinaux dont le Valaisan Emil Paul Tscherrig

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L'archevêque valaisan Emil Paul Tscherrig, ici en discussion avec le pape, devient le 10e cardinal suisse (Archives). (© KEYSTONE/AP L'Osservatore Romano)

Des diplomates, de proches conseillers et des hommes de terrain: le pape François a créé samedi 21 cardinaux issus de quatre continents, dont la majorité seront appelés à élire un jour son successeur. Parmi eux, l'archevêque valaisan Emil Paul Tscherrig.

Dans une Eglise catholique en pleine réflexion sur son avenir, les profils de ces "promus" reflètent les priorités fixées par Jorge Bergoglio qui a progressivement dessiné un Sacré Collège moins occidental.

Neuvième Consistoire ordinaire depuis l'élection du jésuite argentin en 2013, cette cérémonie solennelle s'est tenue samedi matin sur la place Saint-Pierre de Rome, sous un grand soleil.

Vêtus de leur soutane rouge, les nouveaux cardinaux se sont agenouillés devant le pape pour recevoir la barrette - une toque quadrangulaire pourpre - et un anneau cardinalice.

"Courage!", "En avant!", a glissé le pape en souriant pour les encourager, sous les acclamations des milliers de fidèles, certains agitant des drapeaux de leur pays.

Emil Paul Tscherrig, 76 ans, est né à Unterems dans le Haut-Valais. Il entre au service du Vatican en 1978, sous Jean-Paul II. Dans ce contexte, il exerce dans les nonciatures apostoliques notamment en Argentine, en Ouganda, en Corée du Sud et au Bangladesh.

Le pape le nomme nonce apostolique (ambassadeur du Vatican) au Burundi en 1996 et le consacre archevêque. En 2017, le pape François confie à Emil Paul Tscherrig le poste de nonce apostolique pour l'Italie et Saint-Marin. Il devient ainsi le premier non-Italien à remplir cette tâche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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