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Suisse

Des organisations exigent un contrôle des plateformes numériques

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L'éducation aux médias dans l'espace numérique doit devenir une branche scolaire obligatoire, selon plusieurs organisations (image symbolique). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Plus de contrôle démocratique ainsi que le respect des principes de l'Etat de droit et des droits fondamentaux dans l'espace public numérique: c'est ce qu'exigent plusieurs organisations qui veulent ouvrir le débat politique en Suisse, sur le modèle de l'UE.

Une grande partie de l'opinion publique s'exprime aujourd'hui sur des plateformes de communication privées, indiquent mercredi dans un communiqué AlgorithmWatch Suisse, la Société numérique et la fondation Mercator Suisse. Dans ce cadre, le public ne peut ni comprendre comment cela se passe et quelle est l'influence sur la société, ni se protéger efficacement contre la manipulation et la discrimination ou contrer les discours de haine et la désinformation.

Bien que des travaux soient actuellement en cours à ce sujet au sein de l'administration fédérale, avec des résultats attendus d'ici la fin de l'année, ces organisations regrettent un manque de débat ou de propositions concrètes de réglementation en Suisse. Contrairement à l'Union européenne qui a décidé de réglementer globalement les plateformes en ligne pour faire face à ces phénomènes.

Pistes proposées

Dans un document, les trois organisations proposent donc des pistes. Elles demandent par exemple un accès aux données dans les domaines de la recherche, de la société civile et du journalisme. Elles exigent aussi des audits: les algorithmes doivent être contrôlés quant à leurs risques pour les droits fondamentaux et la démocratie. Les suppressions doivent être justifiées, ainsi que des autorités de surveillance, un système de plainte et une procédure de conciliation mis en place.

Les données personnelles sensibles ne doivent pas être utilisées pour le profilage et la publicité. Il convient aussi de mettre un accent sur la protection contre la discrimination sexuelle ainsi que sur l'identification et le financement de la publicité politique et commerciale.

La diffusion de fausses informations par le biais d'algorithmes peut également être contrée en identifiant les "bots", les robots informatiques. Enfin, l'éducation aux médias dans l'espace numérique doit être encouragée en tant que matière scolaire obligatoire, pour une démocratie forte.

Ces revendications sont soutenues par d'autres organisations, comme CH++, Dezentrum, humanrights.ch, Netzcourage, OpenData.ch, Pink Cross ou encore l'organisation alémanique de protection des consommateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Non à une réduction individuelle des primes d'assurance maladie

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Le Grand Conseil a choisi de ne pas amender le budget prévu pour le Département de la santé, des affaires sociales et de la culture dirigé par Mathias Reynard (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Grand Conseil valaisan a dit non mercredi à une réduction individuelle des primes d'assurance maladie. Des propositions en ce sens n'ont pas convaincu la majorité du plénum qui a fait le choix de ne pas amender le budget 2026 du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture (DSSC).

Concernant ces primes, une proposition de prendre 5 millions de francs dans la réserve de politique budgétaire pour l'allouer au budget 2026 a été refusée. L'idée d'augmenter de 10 millions de francs la part du canton dans la prise en charge des primes LAMal, afin de soutenir la population face aux hausses de primes et pour anticiper par paliers les effets du contre-projet à l'initiative d'allègement des primes, attendus pour 2028, a également été rejetée.

Deux autres propositions du PS, d'allouer deux montants de 500'000 francs à l'Hôpital du Valais et aux EMS-CMS pour la mise en oeuvre de l'initiative pour des soins infirmiers forts n'ont pas rencontré l'écho espéré.

Prévention: pas de moyens supplémentaires

Parmi les amendements refusés, les Vert-e-s et le PS proposaient d'allouer respectivement 50'000 et 200'000 francs pour augmenter la part de la prévention des troubles psychiques affectant les enfants et les jeunes adultes. La proposition socialiste voulait également développer les programmes de dépistage des cancers.

Comme dans les autres départements, l'UDC du Valais romand (UDCVR) a milité pour une réduction de certains postes de travail. Ce fut le cas pour un 0,8 EPT au sein du Service de la consommation et des affaires vétérinaires. Elle a aussi voulu la suppression d'un 10% au service cantonal de l'égalité et de la famille. Le Grand Conseil ne l'a pas suivie.

Pour le Service de protection des travailleurs et des relations du travail, le PS a demandé un poste supplémentaire et l'UDCVR, une réduction de 0,2 EPT pour un des psychologues cantonaux. Le Parlement les a renvoyés dos à dos.

Service de l'asile: statu quo

Le Grand Conseil s'est opposé à la création de nouveaux postes au sein du Service de l'asile. Il a dit non à un poste pour la LAVI et à un 1,2 EPT pour la politique de logement afin de lutter contre les difficultés croissantes de la population et la diminution des taux de vacances de logements.

A contrario, le Grand Conseil a refusé de réduire de 1,8 postes - proposition de l'UDCVR - et de dix postes - proposition de l'UDC du Haut-Valais (SVPO) - la dotation du service. Les deux mêmes groupes ont également proposé de réduire de respectivement 1 million (UDCVR) et 5,12 millions de francs (SVPO), le budget du service. Sans résultat.

Au niveau du Service de l'action sociale, une ouverture le samedi de l'unité de médecine des violences de l'hôpital du Valais, située à Sierre n'a pas été souhaitée par le plénum.

Service de la culture attaqué

Concernant l'office de la culture, le Centre du Haut-Valais a milité pour la suppression de la subvention accordée à l'abonnement culturel Abobo. Le SVPO en a fait de même pour le soutien au cirque. La majorité francophone du Parlement ne les a pas suivis. Enfin, une autre proposition de l'UDC du Haut-Valais de supprimer 10 postes au Service de la culture a été balayée.

L'idée d'augmenter la part de financement cantonal aux écoles de musique pour la période de septembre à décembre 2026, de 40% à 50% (+ 600'000 francs) n'a pas été validée. La loi sur la culture doit encore être acceptée en seconde lecture, en 2026.

Etude demandée

Diverses propositions de la commission de la santé, des affaires sociales et de l'intégration ont été acceptées tacitement. Elles n'engendrent aucune fluctuation au niveau du budget.

Selon la commission, le département doit réformer la garde médicale avec le rétablissement de la Maison de la garde - un concept de centres médicaux de garde pour désengorger les urgences hospitalières - et la mise en service d'équipes mobiles.

Toujours pour fin 2026, la commission préconise la réalisation d'une étude auprès de l'Observatoire valaisan de la santé sur la satisfaction relative aux conditions de travail dans le domaine de la santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Consensus du KOF: ralentissement attendu de la croissance en 2026

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Les perspectives du commerce extérieur s'améliorent également légèrement, les experts sondés par le KOF anticipant pour 2026 un ralentissement moins marqué de la dynamique des exportations par rapport à 2025 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Zurich (awp) - Pour l'année à venir, les économistes interrogés dans le cadre du consensus établi par le KOF prévoient un ralentissement de la croissance économique en Suisse. Les prévisions d'inflation ont été légèrement revues à la baisse.

Les treize participants à l'enquête du KOF anticipent une progression du produit intérieur brut (PIB) réel corrigé des événements sportifs de 1,3% en 2025 et de 1,0% en 2026, indique le Centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans un communiqué paru mercredi. Lors du précédent sondage, publié en septembre, la croissance du PIB était estimée à 1,1% pour l'année en cours et à 1,3% pour l'année prochaine.

Concernant les perspectives à long terme, les experts tablent sur une croissance du PIB réel de 1,5% à l'horizon 2030.

S'agissant des investissements réels, un recul de 0,5% pour les équipements est attendu, ainsi qu'une faible progression de 0,2% dans la construction. En revanche, les économistes interrogés font preuve d'un certain optimisme pour 2026, avec des taux de croissance attendus de 1,1% pour les équipements et de 1,6% pour la construction.

Les perspectives du commerce extérieur s'améliorent également légèrement: par rapport à l'enquête précédente, les experts anticipent pour 2026 un ralentissement moins marqué de la dynamique des exportations par rapport à 2025.

Inflation moins importante que prévu

Comparées à l'enquête précédente, les prévisions d'inflation ont de nouveau été revues à la baisse pour les trois horizons de projection. Pour 2025, le taux d'inflation attendu s'établit désormais en moyenne à 0,2% (septembre: 0,3%), pour 2026 à 0,4% (septembre: 0,6%), et à 0,9% sur un horizon de cinq ans (septembre: 1,0%).

Les perspectives du marché du travail restent inchangées, avec des taux de chômage moyens attendus de 2,9% en 2025 et 3,1% en 2026.

Stabilité du franc

Selon le consensus du KOF, le taux de change du franc face à l'euro devrait rester globalement stable au cours des prochains mois, avec des valeurs prévues de 0,93 CHF/EUR à trois mois et 0,92 CHF/EUR à douze mois.

Les experts tablent également sur une évolution stable du franc face au dollar américain, avec des valeurs moyennes de 0,79 CHF/USD à trois mois et 0,78 CHF/USD à douze mois.

Les prévisions à court terme concernant la Bourse suisse se sont nettement améliorées par rapport à la dernière enquête. Les économistes s'attendent à un Swiss Performance Index (SPI) d'environ 17'742 points dans trois mois, soit un niveau proche de la valeur actuelle. À douze mois, l'indice est attendu à 18'250 points, ce qui suggère une appréciation du SPI à moyen terme.

L'enquête du KOF s'est déroulée du 28 novembre au 10 décembre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Finances fédérales: le Conseil des Etats entre en matière sur le programme d'économies 2027

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Le sénateur socialiste Baptiste Hurni (NE) a plaidé contre le programme d'économies au Conseil des Etats. Mais la Chambre ne l'a pas suivi et est entrée en matière mercredi. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Confédération doit économiser pour faire face à la hausse des dépenses. Le Conseil des Etats est entré en matière mercredi sur le programme d'allègement 2027 du Conseil fédéral, par 34 voix contre 10. Contre l'avis de la gauche, qui a dénoncé un exercice "inutile".

Le Conseil fédéral propose un paquet d'économies composé de 57 mesures. Celles-ci sont indispensables pour accélérer la hausse des ressources de l'armée et financer la contribution de la Confédération à l'AVS tout en respectant le frein à l'endettement, estime le gouvernement.

La ministre des finances Karin Keller-Sutter propose d'épargner 2,4 milliards de francs en 2027, puis environ 3 milliards en 2028 et en 2029, notamment dans la politique climatique, le transport de voyageurs, l'asile, la coopération internationale ou la recherche.

Le camp bourgeois a défendu unanimement la nécessité du programme. Sans cela, des coupes supplémentaires seront inévitables dans des domaines comme l'agriculture, l'éducation ou la culture dans le budget 2027, a dit pour la commission Jakob Stark (UDC/TG).

La gauche a dénoncé un exercice "inutile" et "violent". Les comptes de la Confédération sont systématiquement meilleurs que prévu. Ce programme matraque les faibles et épargne les forts, a lancé le sénateur Baptiste Hunri (PS/NE), sans succès.

Les débats se poursuivent. La Chambre des cantons devrait revoir les économies du Conseil fédéral à la baisse. Contrairement à ce dernier, la droite ne veut par exemple pas augmenter l'impôt sur les retraits en capital des 2e et 3e piliers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ouverture du procès d'un assassin schizophrène récidiviste à Bâle

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L'accusé schizophrène âgé de 33 ans est arrivé mercredi matin à la Cour pénale de Bâle-Ville, où il comparaît pour l'assassinat d'une septuagénaire en août 2024 dans le même quartier où il avait assassiné deux personnes dix ans plus tôt. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le procès d'un assassin schizophrène s'est ouvert mercredi à Bâle. Le récidiviste est accusé d'avoir tué une septuagénaire en août 2024, lors d'une sortie autorisée par la clinique qui le traitait. Il avait déjà assassiné deux personnes dans le même quartier en 2014.

"J'étais déjà extrêmement dangereux avant la première mesure pénale" a déclaré l'homme âgé de 33 ans mercredi matin à la Cour pénale de Bâle-Ville. Et d'ajouter qu'il avait besoin d'une "mesure fermée".

Le prévenu a répondu aux questions sur des évènements factuels sans lien direct avec le crime qui lui est reproché. Il s'est montré beaucoup plus évasif sur son état actuel et n'a pas répondu aux questions sur les causes et les préparatifs de son acte.

Interrogé sur le fait que l'une des victimes de 2014 et celle de 2024 avaient en commun une ancienne dispute avec le père de l'accusé, le trentenaire a répondu: "ça me dépasse". L'homicide au couteau survenu l'an dernier avait fait couler beaucoup d'encre en raison de la permission dont bénéficiait l'homme placé en milieu fermé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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