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Suisse

Un million de données a fuité sur la plateforme de vente de billets

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En raison d'une erreur corrigée entre-temps, environ un million de données de la plate-forme de vente de billets pour les transports publics ont fuité. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Une faille liée à la plateforme de vente de billets pour les transports publics a entraîné la fuite d'environ un million de données. Entretemps la fuite a été colmatée, ont indiqué lundi les CFF et Alliance Swisspass. Les clients n'ont subi aucun dommage.

La plateforme centrale de distribution Nova (Netzweite ÖV-Anbindung) des transports publics est concernée. Elle est exploitée par les CFF sur mandat d'Alliance Swisspass.

Informé depuis l'extérieur

Les CFF et Alliance Swisspass ont été informés de la fuite par un spécialiste informatique externe. Celui-ci aurait réussi à consulter en quelques jours en janvier environ un million de données.

Cela correspond à 0,2% de tous les enregistrements, peut-on lire dans le communiqué d'Allaiance SwissPass et des CFF lundi. L'homme a entre-temps effacé "de manière irréversible" les données qu’il avait téléchargées.

Les données divulguées contenaient des informations sur les billets achetés et/ou la durée de validité des abonnements. Environ la moitié des données étaient exclusivement liées aux noms, prénoms et dates de naissance des clients.

Aucune information n'a été fournie sur le lieu de résidence, les moyens de paiement, les mots de passe et les adresses courriel. L'autre moitié des données contenait des informations impersonnelles sur les billets achetés aux distributeurs automatiques.

Dans leur communiqué, les CFF et Alliance Swisspass présentent leurs excuses à la clientèle. Pour expliquer ce couac, il faut remonter à fin 2020 quand les CFF ont renforcé la sécurité du processus de renouvellement des abonnements via cette plate-forme.

Préposé fédéral averti

Comme les clientes et clients de plusieurs entreprises de transports publics ne pouvaient plus renouveler leur abonnement de manière simple, les CFF ont rétabli l’accès avec l’ancien mécanisme en décembre 2021. Cette décision s’est révélée malheureuse: elle a créé une faille de sécurité.

Grâce au fait que l'expert externe a averti les CFF, la faille a pu être comblée, peut-on lire dans le communiqué. Désormais, plus aucune donnée ne peut être consultée sans autorisation.

Les CFF ont immédiatement informé le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence et les entreprises de transports publics concernées. Une enquête interne a été lancée. Un porte-parole des CFF n'a pas pu dire combien de temps cela prendrait.

Société numérique

Les CFF et la Société numérique ont signalé l'incident le 11 janvier, a confirmé Silvia Böhlen, porte-parole du préposé à la protection des données, à la demande de l'agence de presse Keystone-ATS. Selon lui, les CFF ont pu démontrer de manière crédible que l'erreur avait été corrigée depuis le 9 janvier et il est hautement improbable que les données des clients aient été utilisées à mauvais escient.

Par conséquent, conformément à la loi applicable, il n'y a pas d'obligation immédiate d'information et de déclaration. Toutes les demandes de données automatisées piratées ont pu être récupérées via la Société numérique, celle qui a accidentellement découvert la faille dans la base de données des tickets et des abonnements, a précisé Mme Böhlen.

Contrairement à ce que prétend la Société numérique, aucun profil de déplacement et aucune donnée particulièrement sensible ne sont concernés. Une enquête interne a été lancée pour trouver la cause de l'erreur.

La Société numérique est une association pour la protection des citoyens et des consommateurs à l’ère numérique à but non lucratif et à large assise. En tant qu’organisation de la société civile, depuis 2011, elle informe et conseille les individus et les institutions sur les questions de consommation et de droit dans l’espace numérique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

CHUV: pétition pour revaloriser le travail de nuit et les piquets

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Actuellement, les salariés et les salariés du CHUV touchent une indemnité de 7 francs par heure pour le travail de nuit (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le personnel du CHUV à Lausanne veut une meilleure reconnaissance des heures de piquet et du travail en dehors des heures de bureau. Il a remis lundi en fin de journée une pétition en ce sens, munie de plus de 1700 signatures, au Département de la santé et de l'action sociale de Rebecca Ruiz.

"Cette pétition demande au Conseil d'Etat d'augmenter de manière significative les indemnités versées au personnel qui doit travailler le samedi, le dimanche, les jours fériés et la nuit. Le montant de ces indemnités n'a pas été revu depuis dix ans", écrit le syndicat SSP-Vaud dans un communiqué.

Concrètement, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit passent à 10 francs par heure dès le 1er janvier prochain, contre 7 francs actuellement. Ils réclament également que les indemnités horaires pour le travail du dimanche passent de 4 à 8 francs, et celles du samedi de 2 à 4 francs.

11 heures de repos minimum

La pétition demande en outre que chaque heure de piquet soit compensée "à hauteur de 15% du temps de piquet", soit 9 minutes de congé par heure de piquet, en plus de la rémunération financière actuelle. Celle-ci s'élève à 1 franc 50 par heure de piquet de nuit et 2 francs 30 par heure de piquet de jour.

Les signataires souhaitent également un temps de repos minimal de 11 heures après une intervention de nuit dans le cadre du piquet. Enfin, si le délai d’intervention d’un piquet est inférieur ou égal à 30 minutes ou si ce dernier doit être joignable par téléphone à tout moment, le temps de piquet doit être "compté comme temps de travail", demandent-ils encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Pétition: 1'700 employés du CHUV se mobilisent

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1'700 employés du CHUV demandent une revalorisation de leurs conditions de travail (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Appel à revoir les conditions de travail au CHUV. 1'700 employés, un peu moins de 15% de l’effectif de l’hôpital, ont signé une pétition. Elle a été adressée lundi en fin de journée au Département de la santé vaudois. Le but des signataires : demander de revoir à la hausse les indemnités pour le travail de nuit et de weekend et de valoriser davantage les heures de piquet.

Les employés du CHUV espèrent de meilleures conditions de travail. 1'700 d’entre eux se sont mobilisés en signant une pétition. Le document a été remis lundi au Département de la santé. Au cœur des demandes : une revalorisation du travail de nuit et de weekend ainsi que des heures de piquet. A titre d’exemple, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit se montent à 10 francs de l’heure dès le 1er janvier au lieu de 7 francs actuellement. Des conditions qui n’ont pas été révisées depuis des années. David Gygax, du syndicat des services publics SSP Vaud.

David GygaxSecrétaire syndical - SSP Vaud

Sous quel délai les signataires espèrent une réponse ?

David GygaxSecrétaire syndical - SSP Vaud

La réponse est donc espérée pour la fin de l’année. Fin de l’année qui rimera aussi avec la fin du mandat ad-interim du directeur du CHUV, Nicolas Demartines. Une nouvelle direction représente-t-elle un nouvel espoir de négociations pour les employés ? On retrouve une dernière fois David Gygax, secrétaire syndical du SSP Vaud.

David GygaxSecrétaire syndical - SSP Vaud

Rappelons que le plan d’économie a été mis en place afin que le CHUV renoue avec l’équilibre financier en 2028.

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Genève

Des plaques minéralogiques fabriquées à la prison de La Brenaz (GE)

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La prison genevoise de la Brenaz offre désormais aux détenus un atelier où l'on fabrique des plaques d'immatriculation pour les véhicules (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un nouvel atelier permettant à des détenus de travailler afin de faciliter leur réinsertion à l'issue de leur peine a été ouvert au sein de l'établissement pénitentiaire de La Brenaz, à Puplinge (GE). On y fabrique des plaques d'immatriculation pour l'office cantonal des véhicules.

L'atelier offre six places de travail, indiquent lundi le Département des institutions et du numérique et le Département de la santé et des mobilités. Il est capable de produire plus de 60'000 plaques d'immatriculation par année. Il s'ajoute aux autres ateliers qui existent dans la prison.

Cette nouvelle activité contribue à désenclaver le milieu de la détention en créant des ponts avec la cité à travers des sujets porteurs de sens et utiles autant à la collectivité qu'aux personnes détenues, relève, dans le communiqué, Claude Bettex, le directeur général de l'office cantonal de la détention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse soutient trois centrales à gaz à l'étranger

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Les centrales à gaz émettent moins de CO2 que les centrales au charbon ou au pétrole, mais elles rejettent aussi des quantités considérables de ce gaz à effet de serre. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/DPA/NICOLAS ARMER)

L'Assurance suisse contre les risques à l'exportation assure désormais trois centrales à gaz à l'étranger. Il s'agit de deux projets au Vietnam et un au Turkménistan, a indiqué le Seco à Keystone-ATS, confirmant une information des journaux alémaniques de Tamedia.

La somme assurée pour les trois centrales à gaz s'élève au total à 520 millions de francs, peut-on lire lundi dans les journaux de Tamedia. Ensemble, les trois centrales à gaz devraient émettre environ huit millions de tonnes de CO2: 5 millions de tonnes pour celle au Turkménistan et 3 millions pour les deux au Vietnam. Cela correspond à environ 20% des émissions de gaz à effet de serre de la Suisse.

Or Berne a promis, dans le cadre de la conférence de Glasgow sur le climat fin 2021, de ne plus favoriser les entreprises qui réalisent des projets de pétrole, de charbon ou de gaz à l'étranger.

Pesée des intérêts

Interrogé à ce sujet, le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) écrit que la Suisse s'efforce de mettre en ½uvre la Déclaration de Glasgow également dans le domaine d'action de l'Assurance suisse contre les risques à l'exportation (Serv). Il peut toutefois y avoir des conflits d'objectifs dans certains cas, qui nécessitent une pesée minutieuse. Ce qui est certain, c'est que la Serv n'assurera plus de projets basés sur le charbon, le pétrole ou la tourbe.

Le Seco souligne en outre que les centrales à gaz restent importantes pour une production d'énergie plus respectueuse du climat et pour le progrès économique dans les pays en développement et émergents. Cela est en particulier le cas si la centrale au gaz permet de renoncer à des centrales fonctionnant au charbon ou au pétrole et contribue ainsi à réduire nettement les émissions de CO2 dans un pays.

Le Seco rappelle les deux objectifs légaux principaux de la Serv: créer et maintenir des emplois en Suisse et promouvoir les exportations des entreprises suisses.

Selon les informations de Tamedia, les entreprises Calik Enerji Swiss AG à Lucerne et General Electric Global Parts & Products dans le canton d'Argovie profiteraient de ces projets.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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